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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 18 décembre 2017

Près de 60 000 morts d’erreur médicale ? Vraiment ?

Paris, le mardi 5 décembre 2017 - Il y a une quinzaine de jours, la Semaine de la sécurité des patients avait été l’occasion de dévoiler le nombre d’« événements graves » que les professionnels de santé ont désormais l’obligation de déclarer sur le « portail de signalements des événements sanitaires indésirables ».  

Ce premier décompte, depuis l’ouverture de ce site en mars 2017, faisait état de 1 153 erreurs médicales et aléas thérapeutiques rapportés par les praticiens ; des chiffres qui avaient été immédiatement contestés, notamment par les associations. Ainsi, dans le Parisien, Claude Rambaud, co-présidente du Collectif Interassociatif Sur la santé (CISS), faisait valoir que « les données sont rares et floues mais, d’après mes estimations, on approche les 60 000 décès par an. 

Selon l’Organisation mondiale de la santé, un patient hospitalisé sur 300 décède d’un accident médical. Cette étude a été réalisée dans sept pays développés comme les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni. Or, en France, en 2016, 13 millions de personnes ont été hospitalisées, ce qui fait 43 000 morts par an. Il faut rajouter un autre chiffre : 18 000 personnes, issues de la médecine de ville, décéderaient chaque année, victimes d’une erreur médicamenteuse selon un rapport du Sénat ».


Souffrez-vous de la selfite ? Ne riez pas, l’obsession pour le selfie a été reconnue comme une véritable maladie par des experts

Pascal Neveu  17 décembre 2017



L'association américaine de psychiatrie a introduit comme nouveau trouble mental la "selfitie", maladie qui consiste à prendre compulsivement des selfies.

Atlantico : L'association américaine de psychiatrie a introduit comme nouveau trouble mental la "selfitie", maladie qui consiste à prendre compulsivement des selfies. Qu'est-ce qui distingue un pratiquant lambda des selfies d'une personne atteinte de selfitie ?



La psychiatrie au chevet de la société

L'Expression - Le Quotidien
Par 

Les méthodes du chercheur Nicolas Guéguen sur la sellette

Des résultats mis en avant par ce psychologue français, spécialisé en sciences du comportement, ont été critiqués par deux chercheurs anglosaxons intrigués par ses statistiques.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO ar 


Nicolas Guéguen, professeur en psychologie sociale à l’université de Bretagne-Sud, dont les travaux sont remis en cause par Nick Brown et James Heathers
Nicolas Guéguen, professeur en psychologie sociale à l’université de Bretagne-Sud, dont les travaux sont remis en cause par Nick Brown et James Heathers Cédric Martigny pour «Le Monde »


Un prof de maths inspire-t-il plus confiance s’il se nomme M. Py ? N’a-t-on pas plus de chance de se faire prendre en auto-stop par des conducteurs si l’on est blonde, à forte poitrine, vêtue de rouge ? Est-on plus disposé à rendre service quand on est enveloppé d’une bonne odeur de pâtisserie ? La présence d’une plante en pot desséchée influence-t-elle notre jugement sur le réchauffement climatique ?

Ces questions, et les réponses qu’il y a apportées, ont fait de Nicolas Guéguen, enseignant-chercheur à l’université de Bretagne-Sud, une figure de la psychologie sociale. Ses travaux, évoqués dans ces colonnes, mais aussi dans les médias du monde entier, s’intéressent à la façon dont nos comportements peuvent être influencés, à notre insu, y compris par des indices très ténus. Mais ses résultats spectaculaires ont intrigué deux limiers des sciences sociales, l’Australien James Heathers et le Britannique Nick Brown. Comme l’a récemment raconté la revue américaine Ars Technica, ils ont entrepris d’analyser par le menu plusieurs articles scientifiques signés par Nicolas Guéguen, et ont acquis la conviction que les conclusions étaient trop belles pour être vraies.

dimanche 17 décembre 2017

Catherine Chabert : «On aura beau faire, on se séparera toujours au cours d’une vie»

Par Virginie Bloch-Lainé — 


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Deuil, rupture… Quelles que soient ses formes, la séparation est une part de la condition humaine que nul ne peut éviter et qui forge l’identité de chacun. Dans «Maintenant, il faut se quitter», ouvrage oscillant entre analyse et étude de cas, la psychanalyste passe en revue les différents types de cassures : fatales, formatrices ou destructrices.


Judith Miller, dernière fille de Jacques Lacan, est morte

La philosophe a participé activement à l’Ecole de la cause freudienne fondée par son mari, le psychanalyste Jacques-Alain Miller

LE MONDE  | Par 


samedi 16 décembre 2017

Une nouvelle unité pour malades difficiles à Sarreguemines

16/12/2017

La construction d’une neuvième unité pour malades difficiles débutera en janvier au centre hospitalier spécialisé de Sarreguemines. Elle accueillera des patients adultes autistes, des femmes et des déviants sexuels.

La neuvième unité pour malades difficiles sera construite à la place d’un bâtiment existant. Elle sera composée de trois bâtiments.   Photo DR
La neuvième unité pour malades difficiles sera construite à la place d’un bâtiment existant. Elle sera composée de trois bâtiments. Photo D
Une opportunité s’est présentée après des années à négocier l’emprunt toxique indexé sur le franc suisse. Le centre hospitalier spécialisé de Sarreguemines est enfin parvenu à trouver une issue. « Nous avons pu obtenir des conditions intéressantes, explique Jean-Claude Kneib, le directeur, mais aussi souscrire un emprunt supplémentaire de 15,3 M€. » Il permet de décliner le nouveau projet médical de l’établissement et cinq investissements conséquents.

Trois bâtiments reliés

Le plus important et « le plus structurant » : la création d’une neuvième unité pour malades difficiles (UMD), « le cœur historique de l’activité », qui a forgé la notoriété du CHS. Le centre dispose de la plus grande capacité d’accueil en France avec 162 lits, auxquels s’ajoutent 18 lits de l’unité de soins intensifs de psychiatrie.

Christine Rollard ou la passion contagieuse

10/12/2017

Jean-Christophe Rufin s'entretient avec Christine Rollard, enseignante-chercheuse au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, et l'une des rares spécialistes des araignées en France.
Christine Rollard
Christine Rollard Crédits : Radio France
Christine Rollard, enseignante-chercheuse au Muséum National  d'Histoire Naturelle, auteure d'une cinquantaine de publications sur les  araignées, est une aranéologue "systématicienne", c'est-à-dire qu'elle est spécialisée dans l'identification et le classement  des araignées. Si ces activités la retiennent souvent loin du grand public, dans son laboratoire ou à l'autre bout du monde, elle ne manque pourtant jamais une occasion de diffuser ses connaissances. Sa passion débordante et son goût de la transmission font d'elle une femme-araignée des plus attachantes. 

Etudiez, cela protège de la maladie d’Alzheimer !

12/12/2017

En dehors de l’âge et de la présence de l’allèle E4 de l’apolipoprotéine E, les causes de la maladie d’Alzheimer sont encore inconnues. Si l’on ajoute à cela le fait que les résultats des essais thérapeutiques sont décevants, l’on comprend l’intérêt croissant pour l’identification de facteurs de risque modifiables, qui pourrait orienter la prévention. Des études observationnelles conventionnelles ont montré qu’un faible niveau d’études était associé à une augmentation du risque. Plusieurs autres facteurs ont fait l’objet de recherches, sans que la preuve formelle de leur implication puisse être apportée. C’est le cas de l’obésité, l’hypertension, le diabète, le tabac, un taux faible de folates ou de vitamine D, qui pourraient augmenter le risque, ou l’activité physique, une alimentation saine, une consommation modérée d’alcool ou de café qui au contraire le réduiraient.

Peut-on oublier Freud ?

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NUMERO 87 -
Hanvier/Février 2018



Freud 100 ans après

Le prétexte de ce dossier est la parution aux États-Unis d’une nouvelle biographie de Freud. Son auteur, ­Frederick Crews, est un ancien passionné de ­psychanalyse qui a viré sa cuti. Un peu comme certains anciens communistes,…

vendredi 15 décembre 2017

Prison de Vivonne : le pire comme le meilleur





La promiscuité est un vrai problème en détention.
La promiscuité est un vrai problème en détention. 
© Photo NR


Au centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne, on peut observer le pire comme le meilleur. Le meilleur, c’était en début de semaine, lors de la remise d’un chèque de 845 €, par la direction de la prison, à l’Association française contre les myopathies (AFM), en faveur du Téléthon.
Surpopulation et psychiatrie : cocktail explosif
Cette belle initiative revient à une partie des détenus sensibilisés à cette cause. « Dont un détenu d’origine roumaine, très motivé, qui a donné à lui seul 100 € parce que son propre enfant est malade », a souligné Karine Lagier, directrice du centre pénitentiaire Poitiers Vivonne. D’autres détenus, eux aussi Roumains, ont donné jusqu’à 40 €. Voilà pour l’image positive de la prison poitevine.
Pour le pire, c’était mardi soir, à 19 h, quand un détenu, connu pour des troubles psychiatriques, a tenté de mettre le feu à sa cellule, dans l’enceinte de la maison d’arrêt. Les pompiers de Vivonne, Lusignan et Gençay sont intervenus en renfort. Fort heureusement, il n’y a pas eu de dommage.


Les Ordres des médecins et des pharmaciens souhaitent ouvrir la primoprescription de méthadone en ville

Damien Coulomb
| 15.12.2017


Le Conseil national de l'Ordre des médecins et celui des pharmaciens viennent de publier des recommandations communes sur la prescription des traitements de substitution aux opiacés.
Ils rappellent des règles déontologiques inhérentes à ce genre de prescription, et mettent en garde contre le risque de détournement : les médicaments détournés constituent la majorité des produits consommés par les patients toxicomanes, et les produits de substitution figurent en bonne place parmi eux.
Les recommandations mettent notamment l'accent sur le respect de la confidentialité, et l'évaluation de la situation médico-psycho-sociale de l'usager. « La pratique d'injection doit être questionnée lors des prescriptions de buprénorphine », insistent les auteurs.

Grenoble : la famille de Luc Meunier s'exprime à la veille du procès en appel du psychiatre





Par Yann Gonon

C'est mon boulot. Trente ans psychiatre : " La psychiatrie a été déstigmatisée"

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Tous les vendredis, à l'occasion de ses trente ans, franceinfo va à la rencontre de ceux qui font le même métier depuis trente ans. Aujourd'hui, un psychiatre des hôpitaux.

Service d\'accueil psychiatrique de l\'hôpital de Nice.
Service d'accueil psychiatrique de l'hôpital de Nice. (MAXPPP)
Eric Caillon est psychiatre des hôpitaux dans la région parisienne depuis trente ans. Il porte un jugement très sévère sur l'évolution de ses conditions de travail : "Elles se sont beaucoup dégradées parce que ces trente dernières années, la psychiatrie a été déstigmatisée. Les patients ont plus facilement accès à la psychiatrie." Aussi, paradoxalement, cette déstigmatisation a, selon lui, compliqué l'accès aux soins : "Parce qu'il y a de moins en moins de psychiatres, parce que le diplôme d'infirmier psychiatre a disparu, parce que les délais d'attente sont considérablement allongés et parce qu'il y a des endroits en France où il n'y a pratiquement plus de psychiatres."

Moins de personnels dans les hôpitaux

Plus de psychiatres, mais aussi moins de personnel dans les hôpitaux pour s'occuper des patients : "Ce matin, témoigne-t-il, je vois un de mes patients, je lui demande comment il va et il me répond: 'Je suis très ennuyé parce que depuis trois jours je n'ai pas pu prendre de douche. Et je me tourne vers l'infirmière qui était aussi désolé que moi et qui me dit : 'On n'a pas pu, on n'était pas assez dans le service.'"

Une étude lilloise dévoile les difficultés des entreprises à aborder le handicap psychique


Le centre de ressources sur le handicap psychique (Crehpsy) Nord-Pas-de-Calais a organisé sa journée d'échanges consacrée à l'emploi. Le sociologue Yann Le Lann a présenté les résultats d'une étude réalisée auprès des services des ressources humaines qui démontre que le handicap psychique est celui qui effraie le plus les entreprises.

Les personnes décédées en Ehpad sont peu à avoir eu accès aux soins palliatifs hospitaliers



13% des décès ont lieu en Ehpad selon une étude parue dans le Bulletin épidémiologie hebdomadaire (BEH) du 12 décembre. Dans cette édition figure un article qui mesure le recours aux soins palliatifs hospitaliers des personnes décédées en 2013, en se basant sur leurs pathologies et leurs caractéristiques, dont le lieu de décès. À noter que les chiffres utilisés pour cette étude sont ceux des personnes affiliées au régime général de l'assurance maladie. "Parmi les décès non inclus, 78% concerneraient des personnes de 75 ans et plus", relève ainsi l'article du BEH.

Australie : une commission recommande la fin du célibat des prêtres

L'ancien archevêque de Sydney et actuel responsable du... (Photo Gregorio Borgia, AP)
L'ancien archevêque de Sydney et actuel responsable du Secrétariat pour l'économie au Vatican, George Pell, est accusé d'avoir commis, dans les années 1970 et 1980, des abus sexuels sur des mineurs.
PHOTO GREGORIO BORGIA, AP

Une commission royale d'enquête australienne sur les agressions sexuelles a recommandé vendredi à l'Église catholique d'abolir le célibat des prêtres et de traduire en justice les prêtres informés d'actes de pédophilie lors d'une confession.


Quel est le secret des mentalistes, idoles des 15-25 ans ?

Ils lisent dans les pensées et épatent la galerie sans chapeau ni lapin. Leur truc ? Astuce, illusion, suggestions et psychologie pour créer des démonstrations déroutantes.

LE MONDE  | Par 
Viktor Vincent et Arthur dans l’émission « Pas de ça entre nous », sur TF1.
Viktor Vincent et Arthur dans l’émission « Pas de ça entre nous », sur TF1. FREDERIC BERTHET / TF1

« Ces chiffres vous disent quelque chose ? » Viktor Vincent déploie les cartes tirées par le jeune homme monté sur scène. « 24 avril 1991. C’est ma date de naissance », répond interloqué le spectateur, cobaye d’un soir. « Il n’y a pas de hasard », assène l’artiste à la grande moustache Belle Epoque, crâne chauve et yeux bleus transparents devant une audience bluffée.

A la sortie du spectacle, c’est à qui trouvera comment, à l’aide de simples dés, de jetons ou de quelques questions, l’illusionniste a pu donner l’impression de s’être immiscé dans les cerveaux pour en deviner les pensées.

Viktor Vincent n’a pourtant pas de pouvoirs surnaturels. Ni même de dons particuliers. Lui-même le dit au cours de son show Les Liens invisibles, actuellement joué à la Comédie des Champs-Elysées, à Paris. Il est mentaliste.