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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 16 août 2013

La psychiatrie fait le mur

 06/08/2013

L’hospitalisation en psychiatrie coûte cher, et un tiers des patients n’y a pas sa place. Il existe un dispositif nommé « familles gouvernantes », autofinancé, qui leur rend une place dans la cité… et ne demande qu’à être développé.

Pour des patients dont la maladie est stabilisée, le dispositif « familles gouvernantes » est une alternative à l’hôpital psychiatrique qui leur permet de progresser… et ne coûte rien.  Photo Thierry NICOLAS
Pour des patients dont la maladie est stabilisée, le dispositif « familles gouvernantes » est une alternative à l’hôpital psychiatrique qui leur permet de progresser… et ne coûte rien. Photo Thierry NICOLAS
La formule « familles gouvernantes » est une alternative à la vie en hôpital psychiatrique. Un dispositif méconnu et peu développé. Pourtant, il ne coûte rien et a l’avantage de faire progresser des malades qui développent des ressources inattendues une fois réinsérés dans une vie « normale», dans de grands appartements en colocation. Comme les deux de Sarreguemines qui fonctionnent depuis douze ans. Ça ressemble à une petite famille, avec une gouvernante qui assure le rôle de la mère, qui gère l’hygiène, les rendez-vous, l’argent de poche de cinq majeurs protégés (sous tutelle ou curatelle de l’Udaf, Union départementale des associations familiales). La condition, c’est que les malades soient stabilisés.


Traducmed : un outil d'aide pour la prise en charge médicale des patients migrants




La prise en charge médicale des étrangers, qu'ils soient en situation régulière ou irrégulière, est complexe. En effet, elle se heurte plusieurs barrières dont une des plus importantes est la barrière linguistique. Les outils existants qui ont pour but de pallier cette difficulté ont certaines limites. Il manquait un outil intermédiaire qui se situerait entre le livre de traduction et l'interprétariat.
            
TRADUCMED (http://www.traducmed.fr) est un site Internet créé pour permettre au personnel médical d'estimer une situation en l'absence de traducteur et d'évaluer les urgences médicale, sociale ou administrative. Ce site permet aussi d'expliquer au patient le déroulement de l'examen médical. Il propose des traductions sonores d'un interrogatoire médical en Français et des phrases d'explication de la prise en charge médicale.


Des sans papiers écartés de l’hébergement d’urgence

Plusieurs instructions écrites de préfectures, auxquelles « La Croix » a eu accès, demandent au 115 de ne plus mettre à l’abri les étrangers en situation irrégulière.
Alors que s’ouvrait hier une concertation nationale sur l’avenir du droit d’asile, les associations de lutte contre l’exclusion haussent le ton.

Accueillir sans distinction chaque SDF en demande d’un refuge, quel que soit son statut administratif, l’endroit d’où il vient, qui il est. Ce grand principe oblige les services de l’État. Selon le code de l’action sociale et familiale, « toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ». Le droit prévoit en outre une continuité de la prise en charge. Le Conseil d’État, dans une ordonnance du 10 février 2012, a même hissé cet accueil inconditionnel au rang de liberté fondamentale. Le gouvernement, quant à lui, a affirmé sa volonté de rester sur cette ligne à plusieurs reprises, notamment lors du comité interministériel de lutte contre les exclusions, le 21 janvier dernier. Certaines administrations, pourtant, demandent aux associations gestionnaires de structures de procéder à une sélection.

Le confort de l’écoute

DR

Bon gré, mal gré, la soumission à l'autorité médicale a cantonné l'infirmier à un rôle d'écoute. A l'ère de la pluridisciplinarité, ce dernier se doit d'être le relais du patient. Par Stéphane Moiroux, infirmier en unité de soins longue durée.

Voilà un an qu'un « staff » sur les prises en charge a été mis en place au sein de notre unité de long séjour. Les orientations de soins et autres interrogations éthiques, jusque-là réservées aux seuls médecins, peu discutées, voire imposées, sont, depuis, posées sur la table de la pluridisciplinarité. Le « staff » tente le consensus et chacun tâche d’y être entendu.

Des chercheurs ont réussi à neutraliser un chromosome 21 surnuméraire

La revue Nature publiait récemment les résultats d’une expérience pour le moins intéressante. Les auteurs de cette publication sont parvenus à inactiver in vitro le chromosome surnuméraire de la trisomie 21.
Ils ont pour cela reproduit le processus naturel qui intervient au cours du développement embryonnaire, pour neutraliser l’un des deux chromosomes X chez les femelles des mammifères. Les chromosomes X contiennent un gène, appelé XIST (the X-inactivation gene), qui, une fois activé, produit une molécule d’ARN qui vient recouvrir la surface du chromosome comme une couverture, empêchant alors l’expression des autres gènes. Chez les femelles des mammifères, une copie du XIST est activée, réduisant ainsi au silence le chromosome X sur lequel il est situé.

jeudi 15 août 2013

Médecin mercenaire ? "Il n'y a rien de honteux à cela"

LE MONDE | 
Elle a 32 ans, et travaille depuis trois ans et demi comme urgentiste. Dont une bonne partie comme intérimaire. Comme mercenaire ? "Le terme ne me gêne pas, je sais pourquoi je fais mon boulot : je le fais pour le faire bien", explique la jeune médecin, qui souhaite rester anonyme. Le choix de ne pas occuper un poste de titulaire, elle l'explique par une "envie de liberté".
Après son internat, la jeune femme a commencé à exercer dans un hôpital de Seine-Saint-Denis, près de chez elle. Elle a aimé soigner la population défavorisée qui se présentait aux urgences. Mais pas les conditions de travail : services fermés dans l'hôpital, ce qui compliquait l'orientation des malades, violence de certains patients "qui veulent tout, tout de suite", etc. Au bout d'un an, elle a préféré aller voir ailleurs.

L'intérim à l'hôpital, un tabou qui coûte cher

LE MONDE | 
Colcanopa pour "Le Monde"
Colcanopa pour "Le Monde" | Colcanopa pour "Le Monde"
"Profession recherchée : réanimation. Structure : centre hospitalier. Localisation : Nord-Pas-de-Calais. Dates de remplacement : du 12 au 19 août matin. Conditions : 650 euros nets/jour et 1 300 euros nets/24 heures. Logement, repas et frais de déplacement pris en charge par la structure. Pour postuler : Cabinet Prodie Santé." L'annonce est classique : face aux problèmes de recrutement, et particulièrement l'été, les hôpitaux ont pris l'habitude de faire appel à des intérimaires. Certains disent "mercenaires", parce qu'ils font monter les enchères.
Le sujet est tabou, les pratiques irrégulières, mais la boîte de Pandore pourrait s'ouvrir. Un groupe de travail parlementaire s'y attelle, lancé par le député (PS) de l'Isère Olivier Véran. Ses propositions sont attendues pour octobre. Dès qu'il a fait part de son initiative, en mai, le parlementaire a senti que les acteurs de terrain avaient beaucoup à dire, notamment les directeurs d'hôpitaux. "J'ai dû payer des intérims de pédiatrie à 3 000 euros les vingt-quatre heures", a témoigné celui de l'hôpital de Vienne sur le blog du député.
En juillet, les auditions ont commencé avec les agences d'intérim et les syndicats de médecins hospitaliers, pour comprendre comment "ce marché complexe fonctionne", et "combien ça coûte en plus aux hôpitaux". "Passer par l'intérim, cela peut être un bon moyen pour remplacer un arrêt maladie. Mais, ce qui est inquiétant, c'est que des services ne tiennent que par ça, et que cela entraîne une concurrence entre hôpitaux pour attirer des médecins, estime M. Véran. On assiste à des démissions de praticiens, parce qu'en dix jours d'intérim, ils gagnent autant qu'en un mois dans leur hôpital."

Un sifflet autour du cou pour appeler l’infirmière

SAINT-GEORGES-SUR-MEUSE
Le système d’appel est en panne dans trois chambres du home, «Les Jolis Bois». Les pensionnaires ont dû «jouer aux arbitres» avec les infirmières.
Vieillissante – ce qui a d’ailleurs invité les autorités de Saint-Georges-sur-Meuse à projeter la construction d’une nouvelle infrastructure – la maison de repos et de soins «Les Jolis Bois» a connu un couac inhabituel, ces derniers jours. Le système d’appel des infirmières est tombé en panne au départ de trois chambres. L’installation, qui date des années 90, avait déjà montré de gros signes de faiblesse, il y a quelques semaines, avant de retrouver toutes ses capacités. Par précaution, le pensionnaire de la chambre la plus sensible au problème s’était vu enregistrer dans son GSM le numéro d’appel du service infirmier.
Le souci s’est représenté de façon plus critique, il y a peu. Inhabituelle, la solution trouvée l’a également été avec, dans un premier temps, la distribution aux 5 pensionnaires concernés d’un sifflet pour pouvoir informer le personnel soignant d’un besoin. «J’ai en effet donné ordre de mettre un sifflet autour du cou de ces personnes,rapporte Annick Sacré, la présidente du CPAS de Saint-Georges-sur-Meuse.

Promouvoir les interventions psychosociales dans la schizophrénie

Publié le 01/08/2013

La prise en charge de la schizophrénie est quelque peu paradoxale, soulignent deux psychiatres australiens :  alors que «la plus grande part de l’invalidité » liée à cette affection résulte de sa symptomatologie négative (aboulie, amimie, apragmatisme) et de son impact sur le fonctionnement cognitif, nos traitements ciblent toujours principalement la réduction des symptômes positifs (hallucinations, délire). Pourtant, la responsabilité majeure des symptômes négatifs est bien établie dans la « limitation de la capacité du sujet à nouer des relations, à obtenir un travail, à assurer son autonomie et sa sécurité financière. »

Les maladies mentales aux Etats-Unis

Le Echos.fr

LE CERCLE. L'affirmation selon laquelle la propagation des maladies mentales aux Etats-Unis a atteint des proportions "épidémiques" a été si souvent entendue et banalisée qu'elle a perdu de son impact. Mais les répercussions sur la politique internationale ne pourraient être plus graves.

BOSTON – Le déclin mondial relatif des Etats-Unis est devenu un sujet fréquent dans les débats de ces dernières années. Les partisans du point de vue post-américain mettent en avant la crise financière de 2008, la récession prolongée qui en a résulté et la montée en puissance constante de la Chine. La plupart sont des experts en relations internationales, qui envisagent la géopolitique à travers le filtre de la compétitivité économique, et qui imaginent l'ordre mondial comme une balançoire à bascule, dans lequel montée en puissance d'un joueur implique nécessairement la chute d'un autre.

Morgan Houguet, infirmier au CHU de Nantes

Infirmier depuis un an, Morgan Houguet travaille au service de réanimation du CHU de Nantes.
Il alterne les gardes de nuit, de jour et de matin. Aujourd'hui, il se lève à 5h pour prendre son service à 6h15.
Jusqu'à 14h, Morgan suit les 2 à 3 patients dont il a la charge depuis le matin.
La réanimation accueille -entre autres- les accidentés de la route et les personnes victimes de traumatismes crâniens. Les patients arrivent plongés dans un coma artificiel pour permettre à leur cerveau de se reposer.

Modifications de l'organisation des études d'infirmier

 

Un arrêté paru le mercredi 31 juillet 2013 au Journal officiel apporte des modifications à l'organisation des études d'infirmier, concernant notamment le passage d'une année à l'autre et la présentation au jury du diplôme d'Etat.

Ce texte modifie l'arrêté du 31 juillet 2009 relatif au diplôme d'Etat d'infirmier, qui avait instauré le nouveau référentiel de formation, dans le cadre de la reconnaissance des études au grade de licence. Comportant neuf articles, il doit améliorer la mise en oeuvre du nouveau programme infirmier, selon la fiche de présentation qui l'accompagnait lors de sa présentation au Haut conseil des professions paramédicales (HCPP) le 5 juillet. Il vise à prendre en compte les éléments issus du bilan du référentiel infirmier, notamment les observations exprimées par laFédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi), le Comité d'entente des formations infirmières et cadres (Cefiec), l'Association nationale des directeurs d'écoles paramédicales (Andep), les conseillers pédagogiques régionaux et les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI)

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VIDÉO. Un robot pour faire les prises de sang

Le HuffPost  |  Publication: 

TECHNOLOGIE - Il n'existe pas de solution miracle pour éviter les aiguilles lors des prises de sang. En revanche les infirmières et infirmiers pourraient être remplacés par...des robots!
Veebot, une société américaine a mis au point un prototype de robot qui serait capable de faire des prises de sang. Selon la vidéo ci-dessous, ce robot serait bien plus rapide et précis qu'un humain et permettrait d'économiser de l'argent et du temps aux hôpitaux!

Comment ça marche ?

Légaliser le cannabis : la raison de l’Uruguay.

Le Monde Blogs 
En ces premiers jours d'un mois d'août marqués par une chaleur caniculaire et orages dévastateurs, nous pensions annoncer  que le blog "un monde 100 drogues" allait s'offrir quelques jours de congés!
Le vote par la chambre des députés d'Uruguay d'un projet de  loi sur la légalisation du cannabis nous incite à en reporter l'annonce. Bien évidemment, il faudra encore attendre que le Sénat ratifie ce texte, mais s'il le fait, et cela a de bonnes chances de se produire, ce pays sera le premier à en contrôler la production et la vente.
L'intérêt majeur de ce vote est de renforcer celles et ceux qui militent  pour que soit imaginée une nouvelle politique des drogues : la guerre frontale est un échec aussi couteux que douloureux, il est légitime d'explorer d'autres pistes. L'Uruguay, sans connaître la même situation de crise et de violence que le Mexique ou d'autres pays, est bien placé pour contester les effets catastrophique de la guerre à la drogue. 

THE MUSEUM OF EVERYTHING presents THE KINGDOM OF GODS AND GODDESSES

THE MUSEUM OF EVERYTHING presents 
THE KINGDOM OF GODS AND GODDESSES by NEK CHAND (SRI NEK CHAND SAINI)

At HAYWARD GALLERY, SOUTHBANK CENTRE from 11th of June until 26th of August
The Museum of Everything is proud to present a solo installation of artwork by the legendary environmental and architectural autodidact, Sri Nek Chand Saini.
Nek Chand is a mythic figure in the history of twentieth century Indian art.
Born in 1924, he fled his village home at the time of the Partition to settle in Chandigarh - the modernist state capital being designed by European architect, Le Corbusier.
It was there, with no background in art-making, that the roads engineer began to accumulate stones and waste materials in the forest outside the city. The project was to consume the rest of Nek Chand's life. Within 16 years it had evolved into a complex series of interwoven gardens, where groups of figurative sculptures and architectural follies formed a Kingdom of Gods and Goddesses.

mercredi 31 juillet 2013

Issue de secours

LE MONDE | Par 
Pauline de Vaux, médecin addictologue à Paris.
Pauline de Vaux, médecin addictologue à Paris. | SANDRINE EXPILLY POUR "LE MONDE"
"Elle s'appelle Pauline de Vaux. D.E. V.A.U.X. Faut noter son nom."L'injonction venait de Didier Janus, un ancien SDF qui nous avait raconté comment il s'était sorti d'années de galère dans la rue.
Un jour où il apostrophait les passants, allongé, ivre, au pied d'un distributeur de billets, une femme s'était arrêtée et lui avait tendu sa carte de visite. "Elle m'a dit qu'elle ne me donnerait pas d'argent, mais qu'elle pouvait m'aider pour l'alcool. Elle était médecin addictologue à l'hôpital de Villejuif, elle m'a dit qu'elle m'y attendait."
Didier Janus se souvient comme si c'était hier de son arrivée"complètement saoul et hurlant" à l'hôpital, du personnel qui voulait le virer et de cette jolie femme brune en blouse blanche qui était venue à sa rencontre. "Elle a pris mes bières, m'a promis de les garder jusqu'à ma sortie."
 "MAINTENANT, ON REND"
Pauline de Vaux l'a soigné, il a rechuté, elle n'a jamais renoncé et elle l'a ensuite aidé à se réinsérer. Plus de dix ans ont passé. Didier Janus ne boit plus d'alcool, il a repris son métier de boulanger et consacre tous ses loisirs à l'association d'aide aux handicapés qu'il a fondée avec son copain Patrice, ancien SDF comme lui. "Il y a des gens qui nous ont tendu la main, alors maintenant, on rend."

mardi 30 juillet 2013

De bonnes nouvelles pour parler de psychiatrie ...

29.07.13
Depuis trois ans, le réseau documentaire en santé mentale Ascodocpsy organise un concours de nouvelles sur le thème de la psychiatrie.
papier stylo plume
Prendre la plume pour parler de psychiatrie
Depuis 2010, Ascodocpsy organise un concours de nouvelles sur le sujet de la psychiatrie et de la santé mentale qui a pour objectifs de :
  • sensibiliser les citoyens à la santé mentale ;
  • faire écrire sur la psychiatrie ;
  • susciter l’imaginaire ;
  • encourager la créativité.
Le concours récompense chaque année un auteur d'un chèque de 500 euros. La quatrième édition de ce concours portera sur le thème « L'argent des autres ». Les participants ont jusqu'au 1er novembre 2013 pour envoyer leurs nouvelles.
Professionnels de santé de la psychiatrie, ou non, formateurs, étudiants, juristes, retraités... laissez parler votre imagination !

Un concours au succès grandissant

Lors de la première édition du concours, qui s'est déroulé en 2010, 89 nouvelles ont été écrites sur le thème « Psychiatrie An 3000 ». En 2013, le jury, composé de différentes personnalités issues des domaines de la santé, de la culture et de l'art, a choisi, parmi 247 textes, la nouvelle d'Amandine Matile intitulée « La toile et le bois ».


Léa, infirmière dans un hôpital endetté, jusqu’à 1 677 euros par mois

Heures sup’ non payées, accidents : Léa adore son boulot en réanimation, mais regrette ses conditions de travail. Elle dévoile ses comptes à Rue89.

Léa – c’est un pseudo – travaille dans un hôpital endetté :
« C’est un courrier interne qui nous a appris la situation il y a quelques mois.Il accompagnait notre bulletin de paie et nous demandait de faire des efforts parce que la santé allait mal en France. Ça fout les boules. »
En lisant la presse régionale, Léa a compris que l’hôpital, tout neuf, devait être financé par la vente de l’ancien bâtiment mais que celui-ci n’avait pas trouvé preneur :
« D’accord, c’est bien que les malades aient des chambres individuelles et des locaux propres, mais on ne peut pas nous demander, à nous, de payer pour ça. »
Lire la suite ... 

Eric, 31 ans, psychiatre hospitalier, 3 600 euros par mois

Entre son salaire à l’hôpital, ses gardes et ses remplacements en libéral, Eric gagne très bien sa vie, mais a l’impression de ne pas en profiter. Il dévoile ses comptes.

Il a 31 ans et il est déjà en colère. Il en a assez de cette « curée » contre les médecins. Eric (prénom d’emprunt), psychiatre non encore titulaire à l’hôpital dans une grande ville de province, nous a donc proposé de passer son porte-monnaie aux rayons X :
« A cause d’une minorité de médecins qui abusent, on jette l’opprobre sur tous les médecins, décrits comme de gros privilégiés responsables des déserts médicaux. J’ai parfois l’impression que les politiciens cherchent à nous salir pour faire passer des mesures telles que la remise en cause de la liberté d’installation. »
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Accidents des transports : apaiser le traumatisme

29/07/2013

Le déraillement d’un Intercité à Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne, a fait 7 morts et 62 blessés le 12 juillet dernier. A peine deux semaines plus tard, le 24 juillet, celui d’un train à grande vitesse espagnol près de Saint-Jacques de Compostelle a provoqué le décès de 79 personnes. En Italie enfin, l’accident d’un autocar près d’Avellino, dans la région de Naples, vient de faire au moins 39 morts et 10 blessés dans la soirée du 28 juillet, selon les dernières estimations. Ces drames en série dans les transports terrestres européens laissent les survivants et les familles de victimes traumatisés. En Espagne, en Italie comme en France, des cellules d’assistance psychologique sont mises en place pour les aider à faire face au choc.

Pôle emploi : malaise après le suicide d’un cadre dirigeant

Olivier F. est le troisième salarié à s’être donné la mort en huit mois en Ile-de-France. Un révélateur de la dégradation des conditions de travail, selon certains syndicats.

La Halle St Pierre HEY! modern art & pop culture / Part II


Exposition actuelle
HEY! modern art & pop culture / Part II

25/01 – 23/08 2013

ouvert tous les jours
Commissariat : Martine Lusardy,
Anne & Julien
, créateurs de la revue HEY! commissaires invités
*
Exposition à venir
Raw Vision
18/09/ 2013 – 22/08/2014             
Pour la seconde fois, le musée de la Halle Saint Pierre et la revue HEY! s’associent pour présenter l’exposition HEY! modern art & pop culture. Anne & Julien, créateurs de la revue HEY! proposent une nouvelle rencontre entre les courants de la pop culture, les formes populaires de l’art moderne et contemporain, l’art outsider et l’art singulier. Cette fois encore avec des artistes rares qui ont fait germer leurs talents inestimables dans les marges.
Alors que la première édition réunissait plus de 64 artistes internationaux, HEY! modern art & pop culture / Part II renouvelle l’expérience avec de nombreuses figures issues de courants artistiques similaires et garantit la même“puissance de découverte”, tout en présentant des figures de proue telles queJoe Coleman, Louis Pons, Mati Klarwein, Masami Teraoka …

Damien et Nicolas Delmer. Dignes de mourir

28 juillet 2013

 Atteints de mucoviscidose, ces jumeaux réclament le droit de mourir dans la dignité et espèrent la loi promise par la gauche.

«Ma mort lui serait certainement trop pénible.» Lorsque Damien, 33 ans, évoque son éventuel décès prochain, il a d’abord une pensée pour Nicolas, 33 ans. Lequel, une fois admis qu’il pourrait ne pas s’en remettre, s’en voudrait d’empêcher Damien de mourir : «Je ne veux pas lui imposer de vivre la torture et l’agonie, juste pour moi.»Etrange jeu de politesse de deux jeunes hommes devant la mort. Où la courtoisie consisterait à ne décéder qu’en second. Les jumeaux Delmer sont pareillement atteints de mucoviscidose. Damien est à un stade plus avancé. «Je m’y fais, je n’ai pas le choix», dit-il.
Amélie les bains
Damien et Nicolas Delmer.

COMMANDE N°2013-0755
(Photo Christian Bellavia)

Kihnu, belle île en mères

5 juillet 2013
(Photo CC Masterplaan)

Depuis plusieurs siècles, une société matriarcale s’est développée sur cette terre estonienne. Aux hommes, la pêche ; aux femmes, la politique et la défense des traditions.

«Notre plus grande peur, c’est d’être envahis par les touristes. Déjà, des Allemands sont venus l’été dernier. Ils ont fait un barbecue et bu des bières, qu’ils ont ensuite jetées sur la plage… Ça me dégoûte.»Oie Vesik ne décolère pas. Chaque été, le gouvernement estonien, en mal de liquidités, promeut à outrance Kihnu, petit confetti de terre situé dans le golfe de Riga. Partout dans le pays, les dépliants touristiques et les cartes postales montrent des femmes en side-car. Si quelques-uns de ces engins ont bien été récupérés aux Soviétiques, rares sont les femmes qui parcourent l’île sur ces montures vrombissantes. Ce n’est que pur folklore et cela irrite Oie au plus haut point : «C’est notre propre pays qui creuse notre tombe. Nous n’avons pas du tout besoin de ça.» Mais pourquoi donc Tallinn, la capitale de l’Estonie, vend-elle une telle image des femmes locales ?

L'exécution du «Seigneur Dieu» en appel



L'avocat d'un condamné à mort souffrant de troubles mentaux et dont l'exécution est prévue le 5 août en Floride, a déposé une demande de sursis auprès de la Cour Suprême.

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John Ferguson souffrirait d'une maladie 
mentale. (photo: Keystone/AP)

La vie, cette longue maladie chronique

 Par ANNE DIATKINE
Conversation de bureau : «Tu serais quoi, si tu étais enfant, aujourd’hui ? Un T.H.D.A. - un hyperactif - ou un autiste non diagnostiqué ?» Temps de réflexion. «J’étais phobique scolaire à l’époque, mais j’ai pris de l’amplitude. Je serais phobique sociale.»Phobique sociale ? Et pourquoi pas simplement «timide» ? On a oublié la disparition de ce trait de caractère, au début des années 80, au profit d’une maladie mentale extrêmement répandue et d’autant plus lucrative pour les compagnies pharmaceutiques. Puis, quelques années plus tard, aux alentours de 2006, la disparition à son tour de cette épidémie. En 1988, il n’était plus possible de refuser les invitations à dîner avec plus de trois convives, de ne rien trouver à dire aux gens qu’on croise dans un ascenseur, de ne pas parvenir à rire des blagues avant d’arriver à l’étage, sans risquer le diagnostic de «phobique social». Pourquoi ? «Avant de vendre un médicament, il faut vendre la maladie», explique Christopher Lane, dans Comment la psychiatrie et l’industrie pharmaceutique ont médicalisé nos émotions (1). L’essayiste raconte la saga du Paxil, un antidépresseur délaissé que le laboratoire GlaxoSmithKline a relancé en cherchant un dénominateur commun à la plupart des humains. C’est ainsi que la timidité a muté aux Etats-Unis en phobie sociale, puis, dans les années 90, en «trouble de l’anxiété sociale».

lundi 29 juillet 2013

Le CNUH se penche sur l'HAD pour limiter le nombre de personnes âgées aux urgences


Le CNUH se penche sur l'HAD pour limiter le nombre de personnes âgées aux urgences

[Enquête & Analyse] Système d'information L'externalisation du codage des actes suscite toujours des remous


LE FAIT

Le CH de Saint-Malo aura été le déclencheur d'une révolte de certains praticiens contre l'externalisation du codage des actes. Relayé sur le terrain par Sud Santé sociaux, ce mouvement prend corps à travers notamment des communications adressées aux autorités de tutelle et à la CNIL.

Hystérie, dépression: la santé mentale a-t-elle un genre?

Publié le 22/07/2013

Oui, les femmes sont deux fois plus souvent concernées que les hommes par la dépression. Mais pour des raisons plus complexes qu'une histoire d'hormones.

Publicité Serpasil, 1956.
- Publicité Serpasil, 1956. -
Les femmes sont deux fois plus souvent concernées que les hommes par la dépression et représentent60% des consommateurs de benzodiazépines, comme le Valium.
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Les aides-soignantes vont assurer une partie des soins infirmiers à domicile

BELGIQUE BRUXELLES Les infirmières pourront déléguer certains actes de soins à domicile remboursés par l’Inami aux aides-soignantes dès le 1er janvier 2014.
Le comité de l’assurance de l’Inami a donné son aval à l’arrêté royal visant à l’intégration des aides-soignantes dans les soins infirmiers à domicile, révèle samedi La Libre Belgique. Le dossier est aujourd’hui aux mains de la ministre de la santé publique et l’entrée en vigueur est prévue le 1er janvier 2014.
L’idée est d’intégrer les aides-soignantes dans les soins infirmiers à domicile et de répartir ainsi les soins nécessaires sur davantage de prestataires, au vu de la pénurie de personnel infirmier et pour que plus de temps et d’attention puissent être accordés au patient individuel pour ses soins.

L'ATIH finalise de nouveaux outils pour affiner la qualité et l'analyse des données du RIM-P


L'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) s'apprête à diffuser de nouveaux outils afin de renforcer la qualité des données du Recueil d'information médicalisé en psychiatrie (RIM-P) et construire une base de connaissance structurée sur l'activité, permettant le parangonnage.

À l'occasion d'une première journée d'échange sur le Recueil d'information médicalisé en psychiatrie (RIM-P) organisée le 18 juin*, l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) a présenté aux participants, essentiellement des médecins et responsables de Département de l'information médicale (DIM), de nouveaux outils pouvant être utilisés dans le cadre du recueil. En préambule, le Dr Anne Buron-Fosse, chef de projet à l'ATIH, a présenté le taux d'exhaustivité des remontées des établissements. Avec 95% des établissements transmetteurs en 2011 (lire encadré ci-dessous), ces remontées ont été qualifiées "d'excellentes" par cette dernière, qui a présenté rapidement les outils fonctionnels déjà mis à disposition des établissements depuis la mise en place du recueil initié en juillet 2006. Puis, a été présenté un premier outil, issu des travaux avec les experts du groupe "Qualité", le DALIA-psy. Il s'inscrit dans un travail plus large sur la qualité, qui vise à consolider l'existant (reformulation du guide méthodologique, refonte des tableaux MAPsy...) et à identifier des axes d'amélioration, en adaptant le recueil aux évolutions de la législation (la loi du 5 juillet 2011 sur les soins sans consentement, par exemple), et aux évolutions des pratiques.