QUEBEC
Par Marie-Eve B. Alarie le 9 octobre 2019
Claudette Beaudin, Louis Vigneault, Lucie Plante, Lyne Larivée
et Pierre-Paul Aveline. (Photo : Marie-Eve Alarie)
Leurs mots résonnent encore comme des coups de poing alors que je retourne vers ma voiture après l’entrevue. «On m’a appris à avoir honte.» «C’est souvent la famille proche qui juge beaucoup, mes décisions et mes actions.» «Je me suis conditionnée toute ma vie à le voir mourir.»
Bien que les troubles de santé mentale soient moins tabous qu’ils ne l’étaient il y a 10 ans, encore de nombreuses personnes concernées par une problématique de santé mentale sont stigmatisées, jugées, isolées. Et leurs proches aussi.
«On en vit des préjugés, nous aussi», confie Lucie Plante.