Qu’attend le personnel soignant du « Ségur de la santé » ? François Salachas, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, et membre du Collectif inter-hôpitaux (CIH), a répondu à vos questions.
Deux jours après l’ouverture, lundi 25 mai, d’une concertation avec le gouvernement visant à « refonder » le système de soins français, François Salachas, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, et membre du Collectif inter-hôpitaux (CIH), a répondu à vos questions lors de notre direct du 27 mai. Il avait interpellé Emmanuel Macron le 27 février, alors que ce dernier visitait l’hôpital.
Un soutient de l’hôpital : Le gouvernement avait déjà annoncé un grand plan pour l’hôpital à l’automne dernier, qu’attendre de plus avec ce « Ségur de la santé » ?
François Salachas : Il faut en attendre que les actes soient à la hauteur des promesses ! Le président a affirmé avoir sous-estimé le problème de l’hôpital public et être conscient de l’urgence d’intervenir, notamment sur les salaires les plus bas des personnels hospitaliers.
TCHAT : Si vous deviez n’en garder qu’une, quelle serait la revendication du Collectif inter-hôpitaux ?
Il y a deux revendications équivalentes en importance : la revalorisation salariale et des carrières ET le moratoire sur les suppressions de lits programmées, tant qu’il n’y a pas eu de réévaluation des besoins en termes de santé publique.