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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 8 mai 2014

Coup d’oeil sur les salariés à l’hôpital

23 avril 2014


Dans la fonction publique hospitalière, les effectifs ont augmenté de 0,7 % en 2012 (+ 8 000 agents, soit 1,15 million de salariés dont 16 200 contrats aidés), selon une étude publiée par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) sur l'emploi dans la fonction publique en 2012.
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Pour les autres fonctions publiques dont celle de l’État (FPE), les effectifs continuent de baisser (- 1,0 % après - 2,0 % en 2011), alors qu’ils augmentent dans la fonction publique territoriale (FPT) (+ 1,6 %).

Dans la fonction publique hospitalière, "la hausse des effectifs dans les établissements médico-sociaux non rattachés à des centres hospitaliers (+ 1,5 %) est plus dynamique que celle des hôpitaux (+ 0,6 %, au titre de leurs activités sanitaire et médico- sociale) ", précise l'Insee.

Le patient connecté à l’infirmière

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Cela ressemble à un gros pansement mais c'est en fait un patch bourré d'électronique qui permet à l'infirmière de suivre à distance la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire et la température du patient.
Après avoir obtenu un marquage CE fin 2013 pour ce dispositif médical, le groupe Toumaz est déjà en négociation avec plus d'une soixantaine d'hôpitaux au niveau mondial.En phase d'études pilotes pendant six mois au Saint John’s Health Center in Los Angeles, le patch SensiumVitals est testé dans une trentaine d'hôpitaux britanniques.

Les ingénieurs britanniques ont intégré dans le patch un système électronique convertissant les constantes vitales (fréquence cardiaque, fréquence respiratoire et température) en données électroniques. Une valeur trop haute ou trop basse de ces constantes déclenche alors une alerte sonore sur l'ordinateur ou le smartphone de l'infirmière via une connexion wifi.
Principal argument du vendeur : la surcharge de travail des infirmières. D'après une étude du Royal College of Physicians (2012), plus de 6 000 patients hospitalisés meurent chaque année par un défaut de suivi des constantes vitales.


Les causes de l'autisme à moitié génétiques et à moitié environnementales

Le Monde.fr avec AFP | 
Une grande étude conduite en Suède indique que les gènes sont aussi importants que les facteurs environnementaux parmi les causes de l'autisme, alors que des études précédentes leur donnaient beaucoup plus d'importance.
Les chercheurs disent avoir été surpris de découvrir que l'hérédité pesait pour environ 50 %, beaucoup moins que des estimations précédentes de 80 à 90 %, selon un article publié dans le Journal of the American Medical Association.
L'hérédité est néanmoins bel et bien présente : l'étude montre que les enfants ayant un frère ou une sœur atteint d'autisme sont dix fois plus susceptibles de développer eux-mêmes l'autisme ; trois fois s'ils ont un demi-frère ou une demi-sœur ; et deux fois s'ils ont un cousin atteint d'autisme.

Perception saison 2, un enquêteur toujours hallucinant

publié le 

Le neurologue sujet aux hallucinations Daniel Pierce (Eric McCormack) est de retour pour de nouvelles enquêtes. [ABC]
M6 entamera bientôt la diffusion de la 2ème saison de la série policière "Perception".
Le Dr Daniel Pierce est un neuroscientifique réputé et excentrique qui enseigne à l’université. Ses connaissances sont mises à contribution par le FBI de Chicago pour les cas les plus complexes. Il est atteint de schizophrénie paranoïde et ses hallucinations l’aident à résoudre les enquêtes…

On fait une pause ?

QUEBEC

JOHANNE BLAIS

PUBLIÉ LE 

C’est le thème de la 63e Semaine nationale de la santé mentale qui aura lieu du 5 au 11 mai 2014. Cette campagne annuelle orchestrée par le réseau québécois de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) nous invite à cultiver notre bien-être en prenant des pauses. (1)
Saviez-vous qu’au Québec, entre 1998 et 2010, le temps hebdomadaire consacré au travail a augmenté de 3,9 heures alors que le temps libre des Québécois a diminué de 3 heures par semaine?
Tout indique que cette tendance se maintiendra au cours des prochaines années. On peut comprendre que la fatigue soit une des raisons de consultation les plus fréquentes. On estime qu’entre 15 % et 30 % des patients qui consultent un médecin de famille souffrent d’un trouble de santé mentale (épuisement professionnel, anxiété, dépression). L’Organisation mondiale de la santé (OMS) anticipe qu’en 2020 la dépression sera la première cause d’invalidité dans le monde!
500 000 absents
Nous vivons dans une société qui valorise beaucoup la performance et la productivité au profit d’un bon équilibre de vie. Jeunes et moins jeunes sentent le besoin de démontrer qu’ils peuvent réussir dans toutes les sphères de leurs vies: à l’école, à la maison, au travail, dans les loisirs… Et comme si ce n’était pas assez, on sent l’obligation de s’inscrire à différents médias sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn…), histoire de ne pas être oublié!

«J'ai montré qu'il était possible d'être une femme à bord d'un sous-marin»

JUDITH KORMANN


En France, trois femmes seront affectées pour la première fois à bord d’un sous-marin en 2017. De l’autre côté du Rhin, c’est depuis 2001 que les femmes peuvent faire carrière dans l’armée, à tout poste. Mais ce n’est qu’en juillet 2013 que l'une d'entre elles a embarqué pour la première fois sur un sous-marin : Janine Asseln, âgée de 27 ans, travaille à bord du «U31» comme quatrième officier de quart et est une pionnière.
Qu’est-ce que cela représente pour vous d’être la première officier allemande à bord d’un sous-marin ?
Bien sûr, c’est sympa, et le fait de ne travailler qu’avec des hommes me le rappelle chaque jour, mais ce n’est pas tant d’être la première femme à ce poste qui m’a attiré. C’est plutôt le défi personnel. La formation et l’examen d’admission sont très difficiles. Avant moi, trois femmes ont essayé, mais elles n’ont pas réussi ou elles ont fini par abandonner. Tous les hommes ne réussissent pas non plus. Je voulais voir si je pouvais y arriver. Donc je suis fière, évidemment, mais je ne l’ai pas fait pour des raisons féministes. Mais bien sûr, ça me ferait plaisir de voir que d’autres femmes y parviennent également et que les hommes voient que nous en sommes capables.

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L’ours, ce psy idéal

18 AVRIL 2014






Abraham Poincheval s’est enfermé dans un ours, pendant treize jours. Ça se passait la semaine dernière au musée de la Chasse et de la Nature, le plus beau musée de Paris. Un musée où la fantaisie de l’art contemporain souffle de la vie aux animaux empaillés. Un musée qui semble toujours en lutte contre son propre nom : la chasse, peut-être, mais surtout la présence des animaux sur la Terre.
Abraham Poincheval (c’est son vrai nom) a l’habitude, depuis plusieurs années, de s’enfermer dans des espaces très étroits. Au début, je voyais ça comme de l’art inutile, au beau sens du terme, dans le courant de l’«idiotie» : quand on s’appelle Poincheval, on est forcément un peu dada. Mais en discutant avec l’artiste, j’ai pris conscience qu’il pointait plutôt le museau du côté du chamanisme, disons de Beuys enfermé avec son coyotte.

L'hôpital Robert-Debré fichait ses agents

AFP
«Refus du changement», «commérage»... L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris reconnaît que des dossiers ont été établis sur certains employés de l'établissement parisien.

L’hôpital Robert-Debré a établi des fiches nominatives d’agents en fonction de leur comportement plus ou moins docile, a reconnu l’AP-HP mercredi, tout en condamnant cette pratique révélée par le Canard Enchaîné. Un premier fichier nominatif concerne 43 aides-soignantes et auxiliaires de puériculture de la maternité de Robert-Debré.

Bulle ouvre la voie en matière de psychiatrie

SUISSE  PAR JEAN GODEL 24. avr. 2014



Le Centre de soins en santé mentale s’installe à la Condémine, à Bulle. Il regroupe les soins ambulatoires et une clinique de jour. Fribourg suit la tendance vers une psychiatrie de proximité.


Le 1er avril dernier, le Réseau fribourgeois de santé mentale (RFSM) s’est un peu plus rapproché de ce qui se fait de mieux en matière de psychiatrie moderne. A cette date, le Centre de soins en santé mentale (CSSM) de Bulle, jusque-là situé dans le bâtiment de la Landi à la rue de la Lécheretta 1, investissait ses nouveaux locaux de la rue de la Condémine 60.
Surtout, il accueille désormais sous son toit la Clinique de jour du sud du canton: mise en place en 2007 sur le site de Marsens, elle se retrouve ainsi dans un contexte urbain, plus anonyme, moins stigmatisant. Dotée de 20 lits, elle propose un accompagnement intermédiaire entre le Centre de soins hospitaliers de Marsens et les consultations ambulatoires que proposait déjà l’ancien CSSM de Bulle.

Cette nouvelle structure constitue une «amélioration importante de la prise en charge psychiatrique des patients du sud du canton» en provenance de la Gruyère, de la Glâne et de la Veveyse, a souligné hier, en conférence de presse, la conseillère d’Etat Anne-Claude Demierre, directrice de la Santé et des affaires sociales et présidente du conseil d’administration du RFSM.


HOPITAL GABRIEL TOURE : besoins en médecins et infirmiers

MALI Publié le 2 mai 2014


SYNDICALISTES EN COLERE : L’épée de Damoclès sur Gabriel Touré
La cérémonie d’ouverture des travaux était placée sous la supervision du président du Conseil d’administration, en présence du nouveau directeur général, le Pr Kassoum Mamourou SANOGO.
Le PCA a surtout appelé le nouveau directeur à œuvrer pour la l’accalmie au sein de la boîte qui connaît aujourd’hui beaucoup de mouvements, malgré les multiples efforts.
«Cet hôpital mérite autre chose que l’image qu’on lui prête aujourd’hui», a-t-il martelé.
Le budget 2014 de l’hôpital, selon le directeur, est équilibré en recette et en dépense à la somme de quatre milliards neuf cent quatorze millions neuf cent quatre-vingt-treize mille cent quatorze francs CFA. Il a ajouté que des efforts devaient être entrepris au niveau de la mobilisation des ressources prévisionnelles pour permettre une meilleure réalisation comparativement à l’exercice précédent. En outre, l’informatisation de la pharmacie hospitalière doit être une des priorités pour permettre à l’hôpital de maitriser la gestion des ses stocks de médicaments.

Pour l’atteinte des objectifs de 2014, il faudra rénover, renforcer la capacité en ressources humaines et techniques de certains services (anesthésie réanimation, chirurgie pédiatrique, SAU, urologie), a plaidé M SANOGO.



Quelles prévalences de l’autisme avant et… après le DSM-5 ?

02/05/2014


Avec la publication récente du DSM-5, une révision notable vient d’être opérée dans les critères diagnostiques de l’autisme et des troubles apparentés (dits du « spectre autistique », TSA). Une étude réalisée aux États-Unis évalue l’incidence prévisible de ce changement de critères sur la prévalence des TSA dont presque tous les observateurs s’accordent à dire qu’elle a beaucoup augmenté ces dernières années. Pour cerner cet impact du changement de l’outil diagnostique sur la fréquence attendue des TSA d’une mouture à l’autre du DSM (à savoir du DSM-IV-TR au DSM-5), les auteurs ont appliqué rétrospectivement les nouveaux critères à des sujets ayant déjà reçu un diagnostic d’autisme, en application des critères anciens (ceux du DSM-IV-TR).

Des centaines de mutations trouvées dans le sang d’une supercentenaire

25/04/2014


Henny van Andel lors de son 113e anniversaire. - Crédit photo : Houghi (licence GNU)
En analysant le sang d’une super centenaire âgée de 115 ans, des chercheurs ont détecté plus de 400 mutations somatiques acquises dans les cellules sanguines au fil des ans sans causer de maladies. L’étude, publiée en ligne dans « Genome Research », aide à mieux comprendre le vieillissement et les limites de la longévité.

Une prématurée devenue doyenne de l’humanité

Née en 1890, prématurée chez qui de nombreux doutes sont émis quantà ses possibilités de survie, Hendrikje van Andel-Schipper est finalement devenue la doyenne de l’humanité peu avant son décès en 2005 à l’âge de 115 ans. Cette Hollandaise qui a conservé toute sa tête jusqu’à la fin, avait donné son corps à la science avec l’autorisation de publier les résultats scientifiques en dévoilant son identité.

L'évolution de l'homme moderne se fait-elle au prix de la maladie mentale ?

 Par Julie Aram | 22 avril 2014


Neandertal Sapiens
En analysant la façon dont les gènes s'expriment chez l'homme moderne (à gauche) d'une part, et chez l'homme de Neandertal d'autre part (à droite), des généticiens avancent l'hypothèse que l'évolution récente de l'homme moderne s'est accompagnée de l'apparition de troubles cognitifs qui n'existaient pas jusqu'alors. Crédits : Hairymuseummatt / DrMikeBaxter
Au cours de notre histoire récente, des modifications portant sur la façon dont nos gènes s'expriment auraient-elles entraîné l'apparition de troubles mentaux tels que la schizophrénie, l'autisme ou encore la maladie d'Alzheimer ? C'est en tout cas l'hypothèse troublante avancée par une étude publiée dans la revue Science.


A Strasbourg, des soins d’éveil divisent une famille

NOÉMIE ROUSSEAU

RÉCIT B.V., 58 ans, est dans le coma. Son cas rentre-t-il dans le cadre de la loi Leonetti sur la fin de vie ? L’épouse pense que oui, à l’encontre de la fille aînée.

Souvent, ce sont les familles qui font des pieds et des mains pour que leur proche, plongé dans le coma, soit admis à l’unité des soins d’éveil du CHU de Strasbourg. Pas cette fois. B.V., 58 ans, dans le coma depuis une chute de cheval le 16 juillet, est arrivé dans ce service alors que son épouse et une de ses filles, mineure, s’y opposaient. Considérant que tenter de réveiller leur père et mari constituait une «atteinte à sa dignité», une «obstination déraisonnable», elles ont saisi en référé le tribunal administratif de Strasbourg. Sauf que le juge ne les a pas suivies et s’est rangé du côté de l’équipe médicale, favorable au transfert du patient du service de neurochirurgie de Colmar, où il est hospitalisé depuis neuf mois, vers l’unité d’éveil strasbourgeoise.

Lannemezan. Regards et propositions pour la psychiatrie

26/04/2014



Liliane Zentil, Marie-Claude De Vita et Brigitte Seube ont contribué à l'élaboration d'un rapport sur la psychiatrie./Photo C. S.
Liliane Zentil, Marie-Claude De Vita et Brigitte Seube ont contribué à l'élaboration d'un rapport sur la psychiatrie./Photo C. S.

Quelle place pour la psychiatrie demain ? Telle est la question de fond étudiée dans le cadre d'un atelier législatif organisé par le Parti communiste, membre du Front de gauche.
L'hôpital psychiatrique départemental deLannemezan a été et demeure le plus grand bassin d'emplois pour les habitants du Plateau et ses environs. Des inquiétudes se font jour quant à son avenir.
«La psychiatrie est un domaine méconnu de la santé. Pourtant, 25 % de la population aura besoin de soins en psychiatrie au moins une fois dans la vie», explique Marie-Claude De Vita, au nom du Parti communiste local, membre du Front de gauche, qui vient de réaliser, avec des militants, des syndicalistes, des professionnels de la santé et des citoyens, un rapport écrit qui sera transmis aux parlementaires du Front de gauche. 

ART, SANTÉ MENTALE ET CITOYENNETÉ

5 et 6 juin 2014 Journées de Printemps de la SFPE-AT à Clermont de l'Oise

ART, SANTÉ MENTALE ET CITOYENNETÉ
Journées organisées par Jean-Philippe Catonné,
Responsable de Arts et thérapie de Clermont
Télécharger l'argument, le programme et le bulletin d'inscription
Catherine Pierdat, 'Guerrier', Terre colorée, (55 x 25 x 20)
Catherine Pierdat, 'Guerrier', Terre colorée, (55 x 25 x 20)

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De la pharmacogénétique des neuroleptiques

Publié le 10/04/2014


Dans l’idéal moral des sociétés démocratiques, tous les êtres humains se valent. Mais la nature est plus injuste, car nous ne réagissons pas tous de façon strictement identique aux aléas biologiques, y compris au contact des médicaments reçus. C’est pourquoi des efforts croissants sont consacrés, depuis plusieurs années, à des recherches visant à préciser l’incidence du contexte génétique sur la délivrance d’un traitement.
En psychiatrie, cette démarche intéresse notamment « la posologie des neuroleptiques, la réponse au traitement et la survenue d’effets indésirables. » Portant à la fois sur des gènes individuels et sur des associations pangénomiques, l’objectif de ces travaux serait de particulariser les prescriptions dans l’espoir de les optimiser, selon le profil génétique propre à chaque patient. Concrètement, on souhaiterait améliorer la prise en charge thérapeutique en s’efforçant de « prédire le résultat » de l’administration d’antipsychotiques, pour permettre ainsi des « stratégies de traitement personnalisées » qui supplanteraient les protocoles standardisés.

Quand des psy collaboraient avec les Nazis

Publié le 11/04/2014







 Si nul n’ignore le triste rôle joué par un psychiatre (Radovan Karadžić) [1] dans la guerre de Bosnie-Herzégovine entre les habitants de l’ex-Yougoslavie (Serbes, Croates et Bosniaques) de 1992 à 1995, on a oublié la participation non moins sinistre de médecins ou «psychothérapeutes » aux exactions commises par les régimes à la solde des Nazis, dans la même région du monde, durant la Seconde Guerre Mondiale. La Serbie était alors sous administration militaire allemande (le général Milan Nedić dirigeant un « gouvernement de salut national » installé par l’Allemagne), et l’État indépendant de Croatie (tenu d’une main de fer par les Oustachis d’Ante Pavelić, ancien avocat à Zagreb) était inféodé à l’Allemagne nazie et à l’Italie fasciste.

“Sur la recherche en psychiatrie”

Canal Académie de l'Institut de France sur Internet 



“Sur la recherche en psychiatrie”

Communication de Mme Anne Fagot-Largeault, psychiatre, professeur au Collège de France et membre de l’Académie des sciences.

Dans cette communication, prononcée en séance de l’Académie des sciences morales et politiques, Anne Fagot-Largeault a brossé une vaste fresque historique de l’essor de la psychiatrie. Elle a notamment identifié identifié quatre étapes de « la psychiatrie sur la voie de la science ».


Seules parmi les mecs, dur apprentissage

MARIE-JOËLLE GROS


Etre la seule fille dans une classe de garçons, c’est tout un art. Celles qui, vers 16 ans, font le choix d’une filière très masculine, connaissent cette complexité. Il faut savoir exister sans se renier. Sans donner, non plus, l’impression de provoquer. Elles réfléchissent beaucoup à leurs tenues vestimentaires, à leur coiffure, au maquillage, bref, à tout ce qui «fait fille». Parfois, des garçons se muent en garde du corps, d’autres leur lancent des «tais-toi, sale femelle».
Elles doivent faire leur place. Soutenues, souvent, par des enseignants et des directions qui cherchent à recruter des filles et vont parfois jusqu’à faire campagne pour y parvenir (1). C’est le cas pour l’Aforp (Association pour la formation et le perfectionnement des personnels des entreprises de la région parisienne), un organisme de formation aux métiers de la métallurgie, avec ce slogan : «Les filles aiment l’industrie».
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Éthique Le Conseil de l'Europe questionne les contours de la culture palliative dans son dernier guide



"La fin de vie et les questions qu’elle soulève en termes de dignité de la personne sont une des préoccupations actuelles des États membres du Conseil de l’Europe, même si les approches culturelles et sociétales peuvent être variables". Aussi l'organisation intergouvernementale a-t-elle décidé d'élaborer un guide sur le processus décisionnel relatif au traitement médical dans les situations de fin de vie. Dévoilé le 5 mai à Strasbourg, l'ouvrage se présente comme une base de repères à destination des professionnels et des usagers, à l'hôpital, en établissement médico-social ou à domicile.
"La décision en matière de soins de santé résulte de la rencontre de la volonté du patient et de l’appréciation de la situation par un professionnel, soumis à ses obligations professionnelles, et, en particulier, celles découlant des principes de bienfaisance et de non‑malfaisance, ainsi que de justice".

mercredi 7 mai 2014

La psychiatrie au fil de l'eau

Thomas FETROLundi 05 mai 2014

La psychiatrie au fil de l'eau
Le docteur Léo Pavlopoulos, psychiatre, sillonne l'Oyapock pour consulter ses patients (DR)
Depuis un an et demi, une unité mobile de psychiatrie va régulièrement à la rencontre des patients qui résident dans les communes isolées, notamment celles situées sur l'Oyapock.
La santé et l'équilibre psychologique des habitants des communes isolées de Guyane sont des sujets qui dépassent les frontières du département. Ainsi, lors de la séance du 15 avril au Sénat, Aline Archimbaud (sénatrice écologiste de Seine-Saint-Denis et secrétaire de la délégation à l'Outre-mer) a interpellé la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, sur ce point précis. Sa question portait sur le taux de suicide « préoccupant » et sur « les conditions de vie considérablement dégradées » des « villageois du Maroni et de l'Oyapock » .