La justice administrative examinera mardi à nouveau le cas de Vincent Lambert, ce patient en état végétatif à l’hôpital de Reims. Sept ans jour pour jour après l'accident de la route qui lui a causé des lésions cérébrales irréversibles, la question de sa fin de vie revient devant le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne qui se réunira mardi à 15 heures en formation élargie. L'hôpital de Reims peut-il maintenir artificiellement en vie Vincent Lambert malgré les décisions des plus hautes instances juridiques françaises et européennes?Saisi par son neveu, le tribunal devra répondre à cette question. "Nous demandons au juge de faire prévaloir les intérêts et le droit fondamental de Vincent à ne pas subir d'acharnement thérapeutique comme il l'avait demandé, droit qui lui est illégalement refusé tous les jours par le CHU depuis la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH)", explique François Lambert, dont la détermination se heurte à celle des parents, qui font tout leur possible pour qu’on maintienne l’ancien infirmier psychiatrique de 39 ans en vie.
Les très nombreuses illustrations - dessins et peintures - sont à proprement parlées hallucinantes et fascinantes. Qu'attendre d'autre d'un ouvrage collectif et d'une exposition issus des travaux menés à l'hôpital Sainte-Anne de Paris dans les années 1960? L'intrigant ouvrage Psilocybine. Quand la psychiatrie observe la création nous entraîne dans les coulisses de la recherche neuropsychiatrique (comment un cerveau qui agit sous substances psychotropes fonctionne-t-il) et de la création artistique (comment un cerveau créatif et «habité» d'artiste peintre est-il affecté par de telles substances).
Voici révélée une face cachée (mais pas secrète) de la recherche en neuropsychiatrie, réunissant artistes et patients atteints de dysfonctionnements de la perception de la réalité. Testant leurs capacités et leurs réactions sur des substances psychotropes, du haschich à l'ergot de seigle (LSD) - qui aurait eu une influence sur Jeanne d'Arc - en passant par l'opium ou la coca, et précisément aux hallucinogènes des champignons sud-américains, peyotl, mescaline ou psilocybine (aussi appelée «chair des dieux»).