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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 16 mars 2023

JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES

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Date de sortie 
29 Mars 2023



SYNOPSIS

Depuis 2014, en France, la Justice Restaurative propose à des personnes victimes et auteurs d'infraction de dialoguer entre eux dans des dispositifs sécurisés. Nassim (Dali Bensalah), auteur de homejacking, comme Chloé (Adèle Exarchopoulos), victime de viols incestueux, s'engagent l'un et l'autre dans une mesure de Justice Restaurative. 


Autour d'eux : d'autres victimes, d'autres auteurs et des encadrants composés de professionnels et de bénévoles. Sur leur parcours, il y a de la colère et de l'espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée... 


Et au bout du film, des réparations intimes individuelles, enfantées par la rencontre de ces individualités.


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POINT DE VUE. Pour l’accès à internet en prison

 Prune MISSOFFE (*).   Publié le 

Internet est omniprésent dans nos vies. Pourtant 72 000 citoyennes et citoyens en sont privés : les détenus dans les prisons françaises. Le collectif « InternetEnPrison » explique en quoi il ne s’agirait nullement d’un « cadeau » aux détenus mais d’un indispensable outil pour préparer leur réinsertion.

Qui parmi nous passe encore une journée sans utiliser Internet ? Omniprésent et incontournable, il irrigue aujourd’hui tous les champs de nos vies. Information, éducation, communication en sont quelques exemples. Pourtant, plus de 72 000 citoyennes et citoyens en sont privés : les personnes détenues dans les prisons françaises.


POINT DE VUE Feuille de route santé mentale et psychiatrie : « Depuis un an et demi, il ne s'est rien passé »

Jacques Cofard   15 mars 2023

 Début mars, le ministère de la Santé publiait un bilan d’étape de sa politique de santé mentale et de psychiatrie, initiée en 2018 et enrichie en septembre 2021 lors des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie.

En fait de bilan, il s’agit d’un satisfecit sur toute la ligne : plus de 3 milliards d’euros engagés, la création de 800 équivalents temps plein, « la poursuite d’un maillage territorial de l’offre de soins psychiatriques », « des leviers renforcés en faveur de l’insertion sociale et de la citoyenneté ».

Dr Jean-Pierre Salvarelli


Le Dr Jean-Pierre Salvarelli, vice-président du syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH) et vice-président de la conférence des psychiatres de CME, ne partage pas l’engouement du gouvernement, loin de là. Interview.

Medscape édition française : Quel est votre sentiment général sur le bilan d'étape du ministère de la santé ? 

Dr Jean-Pierre Salvarelli : C'est un processus d'autosatisfaction par la négation de l'autre, des professionnels et des soignants. Depuis un an et demi, il ne s'est rien passé : les assises de la psychiatrie n'ont donné délivrance à rien du tout. Aucun moyen ne nous a été délivré. Tout ce qui est dit dans ce bilan d'étape n'est que de l'enfumage, il ne s'est strictement rien passé.

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Mayenne : Vers une restructuration de la psychiatrie à l'hôpital ?

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par Emilie PLANTARD  15 mars 2023

HOPITAL MAYENNE

Centre hospitalier du Nord-Mayenne, à Mayenne
Crédit: Google Street

La psychiatrie est en crise en France et en particulier en Mayenne, où l’ARS a demandé une expertise en fin d’année dernière. Cette étude externe a abouti à des préconisations, parmi lesquelles une réorganisation des services pour pallier le manque de soignants. Actuellement, trois centres hospitaliers accueillent des services psychiatriques, à Laval, Mayenne et Château-Gontier, et ces trois établissements ne comptent plus que sept médecins psychiatres en équivalent temps plein. Cette pénurie a déjà conduit la direction à fermer des lits, et à en geler d’autres... malgré tout, les conditions d’accueil et de travail sont dégradées.

Une situation critique

Sylvain Bihel, infirmier en psychiatrie à Laval et secrétaire adjoint chez FO : "juste avant le Covid, nous avions plus de 8 équivalents temps-plein, rien qu’à l’hôpital de Laval. Et là on se retrouve à 7 dans tout le département. Cela montre la situation assez critique. Alors que déjà, on n’était pas hyper bien dotés par rapport à d’autres endroits... En parallèle, se greffe une difficulté à recruter des infirmiers donc il y a là aussi un sous-effectif. Au-delà de travailler en sous-effectif, on subit le fait que le médecin ne soit plus aussi disponible qu’avant, pour venir en appui, évaluer un patient, répondre à nos interrogations - on est davantage isolés face au patient et à ce qu’on peut lui proposer."

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Dix orientations pour la stratégie interministérielle addictions 2023-2027

Publié le 

A la suite du Plan addictions 2018-2022, le Gouvernement a adopté le 9 mars la Stratégie interministérielle de mobilisation contre les conduites addictives 2023-2027, qui fixe un cap et un cadre pour les années à venir. Sur le plan opérationnel, cette stratégie sera complétée de plans et programmes nationaux et locaux, établis en concertation avec les professionnels, les élus et partenaires locaux.

Dans un document d’une cinquantaine de pages, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) rappelle le contexte et présente la Stratégie globale, dont la vocation première est de « fixer un cadre et de favoriser la mobilisation de l’ensemble des pouvoirs publics qui concourent à cette politique. » Le document décline les principes guidant cette action, les « raisons de se mobiliser » et fixe dix orientations « fortes, la plupart non spécifiques du champ de telle ou telle administration » , qui ont pour but de « décrire les principaux axes de progrès ». Ces orientations stratégiques devront se traduire « en actions opérationnelles ayant un impact tangible pour les citoyens ». Par ailleurs, au fil du texte, des mesures phares et pistes d’actions sont citées, « qui seront précisées dans les plans d’actions et mises en œuvre en fonction des contextes, des publics et des territoires. »

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DOSSIER : Le projet d’une 6ème année d’étude pour les psychologues : Enjeux et débat

mercredi 15 mars 2023

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mercredi 15 mars 2023

Centre hospitalier départemental La Candélie (Lot-et-Garonne)

 


CRC NOUVELLE-AQUITAINE 

Le centre hospitalier départemental La Candélie est l’unique établissement public de santé mentale de Lot-et-Garonne. Plus de 1 000 personnes y travaillent, avec une file active de près de 12 000 patients pris en charge (nombre de patients vus au moins une fois dans l’année), en croissance structurelle. Le CH est confronté à une démographie médicale déclinante et préoccupante et doit faire face à d’importants investissements de restructuration et réhabilitation des bâtiments d’au moins 57 M€ dont l’urgence a été mise en lumière à la suite du rapport de visite du contrôleur général des lieux de privation de liberté en 2019, qui faisait état « des conditions d’hébergement indignes pour les patients». L’ARS Nouvelle-Aquitaine a diligenté une mission d’inspection afin de s’assurer de la bonne prise en compte des recommandations issues du rapport du contrôleur général. Un nouveau projet d’établissement est depuis lancé.

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Coercition en psychiatrie : « Il est intéressant de travailler à une modélisation des bonnes pratiques

Publié le 

Dans sa newsletter de mars 2023, le Groupement de coopération sanitaire (GCS) pour la recherche et la formation en santé mentale interroge deux chercheurs participant au projet Plaid-Care (voir notre article), qui vise à identifier les bonnes pratiques au sein d’établissements limitant ou diminuant le recours à la coercition. L’interview de Sébastien Saetta, sociologue, chargé de recherche (ENSEIS Recherche, UMR 5283 Centre Max Weber, CHU de Saint-Etienne), coordinateur de la recherche, et Yvonne Quenum, infirmière en psychiatrie, co-enquêtrice dans la recherche, CHU de Saint-Etienne, est à retrouver intégralement sur le site du GCS. 


Etes-vous paré au « décollage » de votre enfant ?


Darons daronnes

Récemment, une collègue m’a raconté qu’elle et son mari s’étaient retrouvés tous les deux à la maison pour le week-end, leurs trois (grands) enfants étant partis jusqu’au dimanche soir. « Ça va être bien d’être tranquilles, lui a dit son mari. On va en profiter. » Avant d’ajouter : « Mais tu sais, un jour, ils partiront pour de bon », avec une pointe de vague à l’âme dans la voix.

Ma collègue et son mari ont déjà eu du rab, si l’on compare à la moyenne des Français : leurs enfants ont 30, 27 et 24 ans. Celui du milieu est parti faire ses études dans une autre ville, mais les deux autres sont à la maison (avec un premier départ, puis un retour pour l’aînée). En France, les enfants quittent le foyer familial à 23,6 ans en moyenne, selon les données 2021 d’Eurostat. C’est tôt, comparativement à la moyenne des pays de l’Union européenne (26,5 ans). Très tôt par rapport au Portugal (33,6 ans). Très tard par rapport à la Suède (19 ans).

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La psychiatrie, expliquée par les films

Par Mélanie LESOIF et Propos recueillis par Mélanie LESOIF  Publié: 13 mars 2023







Le docteur Christophe Debien, psychiatre au CHU de Lille et auteur de livres et vidéos de vulgarisation de la psychiatrie, propose une conférence ce mardi soir à Troyes sur nos « héros malades » de films et de séries, un support de choix pour lutter contre les idées reçues.

Dr Debien, vous proposez ce soir une conférence à Troyes intitulée « Nos héros sont malades ». De quoi souffrent-ils ?

Beaucoup de héros de séries, de films, montrent des failles ou sont atteints de maladie mentale. Rambo, que j’aime beaucoup, souffre d’un syndrome de stress post-traumatique. Je parle de ces héros, comme Batman, le Joker, car ils sont des figures emblématiques qui nous permettent de nous représenter certains troubles mentaux.



Les fantômes de l’hystérie - Histoire d’une parole confisquée

© Bibliothèque Sorbonne Université, fonds Charcot, Aucun(e)

À propos de la série

Pour LSD, Pauline Chanu part à la recherche des persistances de l’hystérie. Une histoire longue et violente qui commence à l’Antiquité et continue de nourrir la misogynie et de hanter la médecine, la psychiatrie, la psychanalyse, la politique, la justice et nos représentations.

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Manuel de l'autiste

Editeur : 

Paris : Eyrolles

Manuel de l'autiste

DESSEILLES Martin, Aut. ; GROSJEAN Bernadette, Aut.

Résumé :

L'autisme est un trouble mystérieux, qui fascine autant qu'il effraie, notamment parce que les personnes qui en souffrent semblent isolées dans un monde intérieur. La diversité de ses manifestations, la difficulté à établir son origine font de ce trouble mentale un trouble à part. On parle désormais de troubles du spectre de l'autisme (TSA) pour désigner ce qui apparaît aujourd'hui comme une anomalie du neurodéveloppement très précoce. Les TSA sont très divers.

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Education sexuelle et relations sociales en autisme : Enseignement de l'éducation sexuelle en autisme par études de cas pédagogiques

Education sexuelle et relations sociales en autisme

SCHAEFER WHITBY Peggy, Aut. ; ARTUSO Max, Aut.

Il existe plusieurs raisons de fournir une éducation sexuelle aux personnes autistes, notamment pour favoriser un développement sain et prévenir des situations indésirables. Le soutien d'un développement sain repose sur l'idée que les humains sont des êtres sexuels par nature et que la connaissance du développement sexuel peut renforcer l'autonomie de l'individu et contribuer à des conditions plus satisfaisantes. Les personnes autistes risquent d'obtenir de mauvais résultats dans chacun de ces domaines, et une éducation sexuelle spécialisée peut contribuer à réduire ce risque. En fin de compte, l'éducation sexuelle des personnes autistes devrait aboutir à des résultats tangibles, observables et valables qui améliorent leur qualité de vie.


Déserts médicaux : « Il faut augmenter d’au moins 30 % le nombre d’étudiants admis dans le cursus médical »

Publié le 13 mars 2023

TRIBUNE

Prétendre que la suppression du numerus clausus va résorber la pénurie de médecins est au mieux de la pensée magique et au pire une diversion malhonnête, estime, dans une tribune au « Monde », Antoine Pelissolo, chef de service en psychiatrie et secrétaire national du Parti socialiste.

L’état catastrophique de notre système de santé est connu et l’intervention du président de la République le 6 janvier est venue confirmer que tous les plans précédents n’avaient pas suffi à apporter les solutions adéquates. Mais, à nouveau, aucune mesure n’est proposée pour résoudre une des causes essentielles de la crise, la pénurie de médecins en France. C’est en effet, avec la « grande démission » des personnels soignants, la seconde explication de l’effondrement de notre système de soins.

"Comprendre et prévenir le risque suicidaire" : le guide de la FHF


 

PAR 

PUBLIÉ LE 14/03/2023

Pour aider les managers face à des situations de crises suicidaires ou de risques de suicide dans le contexte professionnel, la Fédération Hospitalière de France (FHF) a produit un guide. Celui-ci se déploie en 3 livrets respectivement consacrés à la compréhension du phénomène, sa prévention et à la gestion d'une situation de crise. 

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Les animaux sauvages peuvent-ils avoir des maladies mentales ?

Publié le 

Par 

Singe assis sur un fauteuil.

Le petit Eliot s'intéresse au cerveau des animaux sauvages. Peuvent-ils, comme les humains, avoir des maladies mentales ?

Dans l'émission dominicale "Les P'tits Bateaux", le jeune Eliot, 10 ans, demande : "les animaux sauvages peuvent-ils avoir des maladies mentales ?"

Pour lui répondre, Benoit Grison, docteur en sciences cognitives, biologiste et sociologue des sciences, enseigne à l’UFR Collegium Sciences & techniques de l’Université d’Orléans. Il a été conseiller scientifique de nombreux documentaires.

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Prisons : une étude pointe la "surreprésentation des troubles psychiatriques au moment de la libération"

 





Lundi 13 mars 2023

De Thomas Schonheere  

Une étude menée auprès des détenus qui sortent de prison montre que l'univers carcéral ne permet pas de soigner efficacement les troubles psychiatriques. "Il y a eu des progrès ces dernières années mais cela reste insuffisant", selon Thomas Fovet, psychiatre au CHU de Lille.

Le psychiatre Thomas Fovet, invité ce lundi de France Bleu Nord

Le psychiatre Thomas Fovet, invité ce lundi de France Bleu Nord Capture d'écran France 3

L'étude a été financée par la Direction générale de la santé, Santé publique France, et a été portée par la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale des Hauts-de-France : partout en France, des détenus ont été interrogés à leur sortie de prison à propos de leur santé mentale. Le constat est sans appel : "On constate une surreprésentation des troubles psychiatriques au moment de la libération", explique Thomas Fovet, psychiatre au CHU de Lille, qui a participé à cette enquête.

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La consultation chez un psychologue ne sera pas remboursée de sitôt

 14.03.2023

LUXEMBOURG

Cela fait déjà 6 mois que le débat public sur le remboursement des factures des psychologues a eu lieu à la Chambre suite à la pétition qui avait récolté 5.500 signatures. 

Le sujet était à nouveau au centre des discussions ce lundi au sein de la Commission dédiée, et le ministre de la Sécurité sociale Claude Haagen a tenu à mettre les choses au clair: à l'inverse du récent remboursement des séances de psychothérapie, les consultations chez le psychologue ne sont pas remboursées.

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mardi 14 mars 2023

Outsider Art Fair New York

Online Viewing Rooms • February 23 – March 31

Explore legendary and newly discovered self-taught artists

All Artists • All Exhibitors


OAF Presents | The Life and Death of Elvis Presley: A Suite Bill Arning Exhibitions


Art Sales & Research


James Barron Art


BigTown Gallery


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La crise du nursing au Québec Jean-Claude Bernatchez

JEAN-CLAUDE BERNATCHEZ  le 13/03/2023

L'auteur de cette lettre estime que pour régler la pénurie d’infirmières, les Québécois doivent impérativement être informés des beautés du métier et non d’une litanie de difficultés.

POINT DE VUE / Jusqu’à la Révolution tranquille de Jean Lesage des années soixante, le modèle nursing est fondé sur le don de soi et un salaire de subsistance. Dirigées par des communautés religieuses, les écoles d’infirmières étaient intégrées aux établissements de santé. À un certain stade de sa formation, reconnue par les religieuses pour son mérite, la jeune dame était alors «sacrée» infirmière.

EXTRAMUROS, UNE PEINE SANS MURS

 Logo Un Film à la Patte

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Écrit et réalisé par Catherine Rechard

SYNOPSIS

Extramuros, une peine sans murs accompagne des personnes condamnées qui exécutent une partie de leur peine hors des murs de la prison. La parole tient une place capitale dans la relation qui se noue avec Marie, l’éducatrice qui est à leurs côtés durant la mesure de Placement à l’Extérieur dont ils bénéficient. C’est un profond bouleversement dans la conception de la peine qui s’incarne dans la mise en perspective de ses deux modes d’exécution.


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Le Festival International de Films de Femmes à Créteil

Publié le 

DU 24 MARS AU 2 AVRIL 2023

Festival International de Films de Femmes, à la MAC Créteil

France Culture présente le Festival International de Films de Femmes, du 24 mars au 2 avril à la Maison des Arts et de la Culture (MAC) de Créteil.

Cette 45e édition, "fabrique de l'émancipation", donne la parole à de grandes personnalités et à des réalisatrices du monde entier avec Michelle Perrot, Annie Ernaux, Agnès Jaoui, Coline Serreau, Margarethe Von Trotta et bien d’autres.

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Pour mieux prendre en charge les femmes après une fausse couche, un vote unanime à l’Assemblée nationale

Le Monde avec AFP  Publié le 09 mars 2023 

La proposition de loi votée prévoit un soutien psychologique et la possibilité de prendre un arrêt maladie sans jour de carence.

La députée Sandrine Josso à l’Assemblée, le 23 juillet 2019.

Unanime, l’Assemblée nationale a voté dans la nuit de mercredi à jeudi 9 mars une proposition de loi pour mieux prendre en charge les femmes après une fausse couche, avec un accompagnement psychologique et un arrêt maladie sans jour de carence. Adopté en première lecture, ce texte de la députée MoDem Sandrine Josso, membre de la majorité présidentielle, doit désormais être examiné au Sénat.

« A 23 ans, je savais que je voulais une IVG : j’ai eu zéro seconde d’hésitation »

Par   Publié le 12 mars 2023

« Premières fois » : récits de moments charnières autour du passage à l’âge adulte. Cette semaine, Clémentine (le prénom a été modifié), 25 ans, étudiante en architecture, raconte comment elle a vécu son avortement.

La première fois que j’ai compris que j’étais enceinte, j’avais déjà plusieurs semaines de retard de règles. On était au tout début de l’année 2021, j’avais 23 ans, le Covid était encore bien présent : le père d’un de mes amis très proche venait d’être admis en réanimation alors que ma grand-mère, très âgée, refusait de se faire vacciner. Ce sujet m’angoissait énormément, j’étais vraiment stressée, je pleurais tout le temps… Je me suis dit que mon retard de règles devait être lié à mes émotions. Je ne me suis pas inquiétée tout de suite.

TRIBUNE La différence des sexes en danger ? La vraie panique d’Eugénie Bastié

par Camille Froidevaux-Metterie, Philosophe  publié aujourd'hui

Dans un essai, l’éditorialiste s’inquiète de la remise en cause de la différence biologique des sexes par le mouvement féministe. On comprend son affolement, car c’est bien la fin d’un monde qui s’annonce : celui de la famille patriarcale, lui répond la philosophe Camille Froidevaux-Metterie.

Investie d’une mission quasi guerrière – il s’agit en préambule de «tirer l’épée» –, Eugénie Bastié a entrepris de «sauver la différence des sexes» menacée par les déconstructeurs, et de restaurer du même geste «l’inexpugnable part d’animalité de notre condition humaine» (Tracts n°46, Gallimard). Ainsi que cette dernière formule l’indique, les arguments mobilisés pour réaffirmer la précieuse différence sont élémentaires : elle est une évidence, visible et naturelle. Qu’il n’y ait que deux sexes «saute aux yeux»,que les femmes et les hommes soient animés de sensibilités et d’appétences différentes est avéré (à ces trois niveaux : «agressivité, risque et sexe»), et ce d’autant plus, nous dit-on, que les sociétés sont égalitaires (?!). Si la différence des sexes existe donc, c’est qu’elle existe !