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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 27 juin 2018

Dépression, addictions, violences : des internes en psychiatrie particulièrement vulnérables

| 27.06.2018


Troubles de santé mentale, consommations addictives, exposition à la violence… Les internes en psychiatrie vont mal, met en lumière l'étude nationale « Bourbon », du Dr Guillaume Fond (AP-HM) et coll., publiée le 25 juin dans « Journal of affective disorders ». 
L'étude a inclus 2 165 internes (dont 302 internes en psychiatrie) de 35 facultés de médecine (soit 8 % du nombre total d'internes) qui ont répondu à un auto-questionnaire entre le 13 décembre 2016 et le 15 mai 2017. L'âge moyen des étudiants est de 25,9 ans, 35 % sont des hommes.

À Poitiers, les agents de trois cliniques mobilisés pour dénoncer leurs conditions de travail

Martin Dumas Primbault
| 27.06.2018



GREVE POITIERS
Crédit Photo : S. Toubon
Fait rare, toutes les cliniques d'une même ville et d'un même groupe d'établissements privés ont décidé de se mettre en grève en même temps pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et de la prise en charge des patients.
À Poitiers, la polyclinique a lancé le mouvement le 21 juin avant d'être suivie ce lundi par les cliniques du Fief de Grimoire et de Saint-Charles. Les trois établissements appartiennent au groupe Elsan. Les salariés revendiquent « des salaires à la hauteur du travail fourni et une amélioration de leurs conditions de travail », insiste la branche Santé et action sociale de la CGT dans un communiqué. Interrogé par le journal local « La Nouvelle République », Guy Mériot, délégué CGT de la Polyclinique, réclame une prime de 400 euros, « et ce pour tous les personnels, car certains effectifs sont laissés de côté ».
Finalement, la CGT a mis fin à la mobilisation ce mercredi après avoir trouvé un accord avec la clinique du Fief de Grimoire. Selon le syndicat, la direction a prévu une augmentation de cent euros de la prime de treizième mois pour tous les salariés et un investissement en matériel pour la maternité à hauteur de 330 000 euros. Les deux autres établissements ont reconduit la grève.

«Management» : assujetissement des psychologues, suppression des psychothérapeutes

La Ministre de la Santé a décidé qu'une loi en matière de santé mentale, issue d'une quinzaine d'années de concertation et votée en 2014 par tous les partis - nationalistes et extrémistes exceptés - était «malade» et qu'elle devait la «réparer». Cet anéantissement ignore tout de la nature du terrain, mais du point de vue idéologique il a tout son sens.
À propos du terme «management» et de ce qu'il dissimule :
l'assujetissement des psychologues par la Ministre de la Santé de Belgique
 En 2016, la Ministre de la Santé et des Affaires Sociales de Belgique (Madame Maggie De Block) a décidé qu'une loi de consensus en matière de santé mentale, issue d'une quinzaine d'années de discussions avec les professionnels du terrain et votée en 2014 par tous les partis - nationalistes flamands (N-VA) et extrémistes de droite (Vlaams Belang) exceptés - était «malade» (sic) et qu'elle devait la «réparer» (sic). Cette réparation thérapeutique - en réalité un anéantissement - n'était pas prévue dans l'accord de gouvernement. La ministre était simplement chargée d'élaborer les arrêtés d'application de la loi de 2014. Celle-ci avait prévu la création d'un Conseil Supérieur de la Santé Mentale et devait baliser l'exercice de la psychologie clinique et de la psychothérapie. En guise de «réparation», la ministre a supprimé la profession de psychothérapeute, l'a convertie en un acte technique praticable par certains médecins, psychologues et orthopédagogues, et a paramédicalisé de fait les psychologues cliniciens. Plus largement, elle a réduit la pratique des professionnels de la santé mentale à un découpage de procédures quantifiables et contrôlables, effectuées par des professionnels interchangeables et peu qualifiés. L'argument de vente de la ministre repose sur la «promotion de l'accessibilité des soins», leur «qualité», leur «rigueur scientifique», sur la «traque aux abus» et sur la «lutte contre les charlatans». 

« JE VAIS LES FRAPPER !… »

Kevin, un jeune patient psychotique de l’Hôpital de jour, s’est fait agresser par un petit groupe de pairs. Comment comprendre et prévenir cette violence ?


La Ville de Montivilliers se porte au chevet de la psychiatrie

Stéphane GOUEL   
26/06/2018




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Montivilliers. Au terme du conseil municipal de lundi soir, un vœu a été émis pour le centre Pierre-Janet du Havre et son antenne montivillonne.
Le mouvement de grève entamé le 16 juin par le personnel soignant du centre psychiatrique du Havre a fait tache d’huile. Lundi soir, en marge des délibérations votées au conseil municipal, une motion de soutien pour le centre Pierre-Janet du Havre et le Centre médico psychologique de Montivilliers a été émise par le Groupe d’opposition Agir ensemble pour Montivilliers. Il a fait l’objet d’amendements avant que la majorité de Daniel Fidelin porte ce vœu au nom « de l’ensemble du conseil municipal ».


Au CHU de Nantes, la psychiatrie est « à bout »


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26.06.2018 

Une cinquantaine d'agents ont exprimé leur détresse lors d'un CHSCT extraordinaire.
Une cinquantaine d'agents ont exprimé leur détresse lors d'un CHSCT extraordinaire.  Photo PO

Patients violents, manque d’effectifs : les agents des services de psychiatrie du CHU de Nantes tirent la sonnette d’alarme.

Malaise XXL. Les agents des services de psychiatrie du CHU de Nantes sont « à bout ».Pêle-mêle, ils dénoncent la recrudescence d’agressions commises par des patients et le manque d’effectifs. « Début juin, un infirmier a été étranglé dans une unité fermée, rapporte Thierry Creis, du syndicat Sud. Le 19 juin, une collègue a été frappée au visage et griffée. Le problème, c’est qu’on n’est pas assez nombreux pour s’occuper convenablement des personnes en souffrance. La tension monte et explose. »
« Des salariés viennent travailler la boule au ventre, abonde Élise Le Bail, infirmière syndiquée à la CGT. Il y a un vrai sentiment d’insécurité. On ne compte plus les menaces de mort et les injures. » 


Une cinquantaine d'agents ont exprimé leur détresse lors d'un CHSCT extraordinaire.
Photo POUne cinquantaine d'agents ont exprimé leur détresse lors d'un CHSCT extraordinaire.
Photo PO

Des troubles addictifs chez les parkinsoniens traités

Une étude française montre qu’après cinq ans de traitement par agonistes dopaminergiques, presque un patient sur deux est touché.
LE MONDE  |  Par 

Troubles alimentaires compulsifs, hypersexualité, achats compulsifs, addiction aux jeux ou à des loisirs particuliers comme le bricolage… Longtemps méconnus chez les patients parkinsoniens traités, désormais bien décrits, les troubles du contrôle des ­impulsions (TCI) se révèlent beaucoup plus fréquents que ce que l’on pensait.

Les hommes sont-ils obsolètes ?

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Laetitia Strauch


Les hommes sont-ils obsolètes ?

Aux quatre coins du monde, la barbarie qui s’abat sur les femmes est terrifiante et nécessite à tout prix d’être combattue. Mais elle ne doit en aucun cas nous empêcher de regarder l’autre mouvement d’émancipation et de progrès que celles-ci connaissent. En Occident, les femmes ont acquis une position sans précédent. Contrairement aux discours rebattus, c’est plutôt chez les hommes que le bât blesse. Échec scolaire, retrait du marché du travail, célibat. De plus en plus, les symptômes de leur malaise s’accumulent. Dans un monde où la réussite dépend des diplômes et des compétences interpersonnelles, leur sort ne fait qu’empirer… mais jusqu’où ?


Soigner les vieux « qui ne font pas rêver » et « répètent la même histoire »  ? Faux, rétorquent les gériatres en campagne

Marie Foult
| 26.06.2018



Retraite
Alors que les résultats des ECNi seront connus ce mercredi 27 juin, et que les simulations de choix de postes débuteront dès août, les gériatres sont entrés en campagne pour promouvoir leur spécialité. Comme l'an dernier, la Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG), l'association des jeunes gériatres (AJG) et le Collège national des enseignants en gériatrie (CNEG) ont réalisé une vidéo décapante qui démonte tous les clichés sur la profession – en association avec What's up Doc.

21 millions de passages aux urgences, hausse quasi permanente depuis 20 ans

Anne Bayle-Iniguez
| 26.06.2018


Le panorama 2018 sur les établissements de santé de la DREES (ministère de la Santé) confirme la saturation des services d'urgences français. En 2016, 719 structures situées dans 641 hôpitaux, cliniques et établissements privés à but non lucratif (ESPIC) ont enregistré 21 millions de passages, soit une nouvelle progression de 3,5 % par rapport à 2015. 13 % de ces 719 établissements ont une spécificité pédiatrique.

Un enseignant pour 86 étudiants en médecine générale, de pire en pire !

| 26.06.2018


Le Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme sur le nombre d'enseignants universitaires encadrant les externes et internes de cette spécialité.
Parmi les chiffres publiés par le SNEMG, le Dr Anas Taha, président de la structure, fait état d'une diminution du ratio d'enseignants équivalent temps plein avec le nombre d'étudiants inscrits dans le diplôme d'études spécialisées (DES) de médecine générale.

SCHIZOPHRÉNIE : UNE RECHERCHE SUR LES BÉNÉFICES D'UNE INFORMATION BRÈVE POUR LES PROCHES

25 Juin 2018

Dans la schizophrénie, qui impacte fortement le quotidien du patient, les familles jouent un rôle essentiel pour maintenir la qualité de vie et favoriser le rétablissement. De ce fait, elles doivent être intégrées dès le début des prises en charge. Mais à ce stade, elles sont généralement elles-mêmes en grandes difficultés. Elles présentent une moins bonne qualité de vie, souffrent davantage de comorbidités liées au stress et consomment plus de soins de santé que les non-aidants et les aidants d’autres pathologies (1).
Dans ce contexte, le CH Esquirol de Limoges, à l’initiative du pôle des usagers et de la direction des soins, a initié une recherche pour évaluer l’effet d’une intervention psychoéducative brève destinée aux aidants

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Dans l’hôpital Janet en grève, au Havre : « Ici, il y a beaucoup de bricolage et aussi de la violence »


 26 Juin 

Lundi 25 juin 2018, le député communiste Jean-Paul Lecoq s'est rendu à l'hôpital Pierre-Janet, au Havre, en pleine grève. L'occasion de constater « la réalité des soignants ».

Le député communiste Jean-Paul Lecoq a visité, lundi 25 juin 2018, l'hôpital psychiatrique Pierre-Janet, au Havre (Seine-Maritime). Il a pu constater les conditions d'accueil des patients, souvent difficiles.

« Constater pour témoigner », a martelé Jean-Paul Lecoq, lundi 25 juin 2018 au fil sa visite à l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet. Accompagné de soignants en grève depuis une semaine, de médecins qui les soutiennent et de membres de la direction, il a eu un aperçu des conditions d’hospitalisation dans cet établissement du Havre. Lesquelles se sont « fortement dégradées », se sont accordés tous les participants à la visite. 

« Comment peut-on guérir ici ? »

« Josette*, descends s’il te plaît ! » En pleine visite de l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet, une soignante doit calmer une patiente turbulente. Elle est accrochée aux barreaux du fumoir, sous les regards hagards de quatre autres patients. Ils sont sur le balcon, séparés du groupe par une baie vitrée. Derrière celle-ci, une salle télé. Enfin, c’est l’usage auquel elle a été destinée à sa création. Désormais, c’est une chambre des urgences. 

Sans réponse de l’ARS, les soignants en grève s’installent sur le toit de l’hôpital Pierre-Janet au Havre

Christophe FREBOU
26/06/2018





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Hier, 13 h 40. Les agents montent sur le toit de l’hôpital Pierre-Janet 
pour y demeurer 24h/24
Social. A leur onzième jour de grève, certains soignants en grève de l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet ont décidé de s’installer jour et nuit sur le toit de l’institution jusqu’à obtenir l’ouverture de négociations par la directrice de l’ARS.


mardi 26 juin 2018

Un psy poignardé par un patient à Toulouse, le Raid intervient

26/06/2018
Un déséquilibré s'en est pris à un psychiatre, ce mardi matin, à Toulouse. Il lui a porté plusieurs coups de couteau avant de prendre la fuite. Il s'est retranché dans son appartement situé dans le quartier des Minimes


Recherche sur les psychoses, le défi de METSY





La revue European Psychiatry présente le projet METSY[1], une collaboration entre plusieurs pays d’Europe (de 2013 à 2017) pour repérer des « critères métaboliques et des marqueurs en neuro-imagerie » susceptibles de contribuer au diagnostic et à la surveillance des psychoses et de leurs comorbidités métaboliques, avec l’espoir de mieux comprendre notamment comment le dysfonctionnement du métabolisme des lipides et du glucose pourrait représenter l’un des éléments contextuels des troubles psychotiques. 

Prévalence et prise en charge de l’autisme, une enquête au Québec

Publié le 22/06/2018

En matière de diagnostic et de prise en charge précoces des troubles du spectre autistique (TSA), le Canada est souvent cité en exemple dans le monde. The Canadian Journal of Psychiatry présente justement une étude visant à estimer la prévalence, les comorbidités et l’utilisation des services spécialisés par des personnes (âgées de moins de 25 ans) souffrant de TSA, en s’appuyant sur des données émanant du SISMACQ[1], le Système Intégré de Surveillance des Maladies Chroniques du Québec.