Lundi 16 janvier 2023
Provenant du podcast
Le philosophe a peut-être la réponse, demandons-lui !
- Chantal Jaquet Philosophe, professeure d’histoire de la philosophie moderne à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Lundi 16 janvier 2023
par Cécile Bourgneuf. publié le 8 juin 2023
«La Nation sous le choc», a réagi le Président, Emmanuel Macron, après l’attaque au couteau qui a fait six blessés ce jeudi 8 juin à Annecy (Haute-Savoie). Parmi eux, quatre enfants âgés de 22 à 36 mois, poignardés sur l’aire de jeux d’un parc très fréquenté au bord du lac de la ville par un homme de 31 ans. Les enfants n’étant pas hermétiques aux informations anxiogènes relayées dans les médias, la psychanalyste Claude Halmos conseille aux parents d’en parler avec eux, pour les rassurer.
Publié: 08.06.2023,
SUISSE
L’attaque au couteau n’est pas forcément liée à une maladie psychiatrique au long cours, analyse le psychiatre Panteleimon Giannakopoulos.
l’heure où l’hypothèse terroriste semble écartée, comment expliquer qu’un homme, lui-même père d’un jeune enfant, puisse s’attaquer à des bambins au couteau? L’analyse du professeur de psychiatrie Panteleimon Giannakopoulos.
Comment un père peut-il attaquer des enfants au couteau?
Des témoins ont vu cet homme très agité avant de passer à l’acte, ce qui semble évoquer un problème psychiatrique. Le fait qu’il soit père aurait dû le freiner. Cela n’a pas été le cas, ce qui laisse penser qu’il a perdu sa capacité de raisonner et les références à sa propre existence.
Les attaques au couteau représentent une des causes fréquentes de la mort des jeunes gens. Hormis la grande part des agressions qui surviennent dans le cadre familial, on distingue deux catégories de crimes au couteau visant des inconnus.
D’habitude, on a affaire à des agresseurs issus de milieux socioéconomiques défavorisés. Des personnes sous l’emprise de substances, marginalisées, en proie à un désarroi profond, mais qui ne sont pas forcément connues et suivies pour un problème psychiatrique au long cours.
Publié le
Débrayage silencieux au centre hospitalier Epsylan de Blain (Loire-Atlantique) ce jeudi 8 juin 2023. ©Intersyndicale Epsylan
Suite à la fermeture d’un service d’admission de 17 lits au centre hospitalier Epsylan de Blain (Loire-Atlantique) en mars dernier, l’intersyndicale SUD-CGT et CFDT a sollicité l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour une rencontre au sein de l’établissement ce jeudi 8 juin 2023.
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Cette enquête du Syndicat des psychiatres publics (SPH) met en évidence le caractère multifactoriel de la pénibilité de l’exercice en psychiatrie : permanence des soins, soins sans consentement, surcharge permanente de travail, dans un contexte de manque de moyens, créent un environnement de travail très dégradé.
Cerner les facteurs d’attractivité ou de démotivation perçus par les psychiatres de service public ou équivalent et recenser les leviers qui pourraient être déclinés dans les établissements de santé, telle était la finalité de cette enquête «sans précédent »lancée en février dernier par le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH). Ce recensement des besoins « de terrain » devait nourrir les concertations sur les difficultés de la psychiatrie publique amorcées par le ministère de la Santé et de la Prévention en janvier, et depuis « restées au point mort », selon MJ Cortès, présidente du SPH.
Vendredi 9 juin 2023
8 juin 2023
par Nathalie Raulin publié le 7 juin 2023
C’est un passage en force qui pourrait faire boule de neige. Depuis lundi, une soixantaine de généralistes des Ardennes, soit le tiers des praticiens du département, s’affranchissent des règles tarifaires conventionnelles. Ce n’est plus 25 euros mais 30 qu’ils réclament désormais à leurs patients en fin de consultation. Leur faisant supporter la majoration «sauvage» de 5 euros, non remboursée par la Sécu.
Vendredi 9 juin 2023
Provenant du podcast
L'Invité(e) des Matins
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David Hiler ancien conseiller d'Etat vert à Genève, chroniqueur
Publié le 08 juin 2023
SUISSE
CHRONIQUE. La perte de confiance dans les élites et les bulles de filtres des réseaux sociaux contribuent, malgré une science très établie, à alimenter le climatoscepticisme, analyse notre chroniqueur.
Des randonneurs marchent sur le glacier d'Aletsch, en 2015
Dans 10 jours, le peuple suisse va se prononcer sur la loi sur la protection du climat et l’innovation. Pour les sondages, le oui devrait l’emporter, mais le non a progressé ces dernières semaines. La campagne des opposants, fondée sur la menace d’une augmentation du prix de l’électricité, a beau s’appuyer sur des données fantasmagoriques, elle est efficace.
On comprend mieux cette surprenante capacité de persuasion si l’on revient sur les résultats d’une enquête d’opinion internationaleIpsos (30 pays représentant 2/3 de la population mondiale) sur la perception de la crise climatique, effectuée en 2022.
Cette étude fait apparaître une progression du climatoscepticisme, revendiqué par 37% des sondés (+5 points en 3 ans). La proportion du nombre de ceux qui nient la réalité du changement climatique est stable (8-9%). En revanche, la part de ceux qui pensent que l’origine du changement est principalement due à un phénomène naturel est en hausse (28%, +5 points). Plus d’un tiers de la population mondiale ne croit donc pas aux conclusions de milliers de travaux scientifiques.
Publié le
Opposée à une proposition de loi censée améliorer l'accès au soin, l’association Médecins pour demain appelle les médecins généralistes à fermer leur cabinet ce vendredi 9 juin.
La proposition de loi du député Horizon Frédéric Valletoux, qui sera présentée la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, ne passe pas auprès des médecins. Ceux-ci sont appelés par l'association Médecins pour demain à fermer leur cabinet ce vendredi 9 juin. Le texte, soutenu par la majorité, a pour objectif de lutter contre la désertification médicale, notamment en rendant obligatoire la participation à une permanence de soins pour tous les soignants, en interdisant l’intérim en début de carrière ou en rattachant les professionnels de santé à une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS).
Propos recueillis par Claire Ané Publié le 08 juin 2023
La ministre déléguée chargée des personnes handicapées revient, dans un entretien au « Monde », sur les mesures annoncées fin avril. Elle prévoit notamment la mise en place d’instituts médico-éducatifs au sein même des écoles, ainsi que la création d’un service public du repérage précoce.
La sixième Conférence nationale du handicap (CNH), qui a lieu tous les trois ans, s’est tenue fin avril en l’absence de nombreuses associations de défense des droits des personnes handicapées. Réunies au sein du Collectif Handicaps, elles ont boycotté l’événement, et déploré par la suite le « flou » des mesures présentées par Emmanuel Macron. Dans un entretien au Monde, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, Geneviève Darrieussecq, précise les chantiers annoncés fin avril et les moyens qui y seront alloués, avec notamment 3 000 équipes de professionnels du socio-médical qui interviendront dans les écoles d’ici à 2027. Chaque ministre doit rendre publique sa feuille de route à l’été, et un comité de suivi sera créé.
par Cécile Daumas publié le 2 juin 2023
Cela commence comme un conte de fées, une histoire d’amour comme jamais rêvée, cette impression de rencontrer le «bon», ce prince charmant qui, enfant, s’est glissé dans les histoires du soir et les DVD Disney. Puis le bonheur conjugal se voile, de minuscules critiques jalonnent le quotidien, un rabaissement s’installe, un isolement progressif. Cela s’appelle l’emprise et cela touche, dans la sphère intime et familiale, très majoritairement des femmes. Un petit ami, un mari, un compagnon devient tour de contrôle et fait de sa femme sa chose. Elle n’est plus rien, emprise conjugale qui tourne au cauchemar, décrite de façon exemplaire dans le dernier film de Valérie Donzelli, l’Amour et les Forêts.
Publié le
Dans cet « avis » adopté le 2 juin, en amont dus Etats généraux des maltraitances envers les adultes vulnérables, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) appelle à « une stratégie ambitieuse » et une politique de lutte forte. 10 points clés guident ses propositions.
Dans les Pyrénées-Orientales, l’équipe ESCAPE a suivi une trentaine de personnes souffrant de graves psychoses avec d'excellents résultats à la clé.
Une journée scientifique sur la prise en charge précoce des psychoses vient de se tenir à Montpellier à l'initiative de la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale d'Occitanie.
Le Dr Philippe Raynaud de Prigny, directeur du pôle psychiatrie de l’hôpital de Thuir et co-directeur de la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale (FERREPSY) en Occitanie milite pour de nouvelles organisations permettant de prendre en charge précocement les psychoses les plus graves comme la schizophrénie (700 000 personnes en France) et les troubles bipolaires (1,5 million de personnes). Cette question a été au cœur d'une journée scientifique réunissant plusieurs professionnels de la psychiatrie qui vient de se dérouler à Montpellier.
par Clémence Mary publié le 9 juin 2023
On s’attendait à trouver une philosophe, mais c’est une femme qu’on rencontre – comme quoi, tout esprit est d’abord un corps. Et une voix, dans le cas de Geneviève Fraisse. Enveloppante, timbre ferme et voilé, élocution leste et précise, une voix de radio, fidèle compagnonne du service public depuis plus de vingt ans. A lire ces mots, on imagine bondir celle qui tient à son étiquette de philosophe de la pensée féministe. «Vous ne parlerez pas trop du perso, hein ? Eclipser leur production intellectuelle pour les discréditer, c’est toute l’histoire des femmes», s’inquiète, après trois heures à deviser le long du canal Saint-Martin où elle habite, la directrice de recherche émérite au CNRS, qui vient de ressaisir son parcours dans un petit opus au titre bravache, Le féminisme, ça pense !
Publié le
Après plusieurs appels, les professionnels de la santé mentale et de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent alertent «solennellement l’ensemble des élus jusqu’au sommet de l’Etat sur le besoin d’une refondation » du système de soins psychiques infanto-juvéniles. Communiqué.
Nous, professionnels de la santé mentale et de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, rassemblés à Toulouse au Congrès Français de Psychiatrie et Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent, alertons solennellement l’ensemble des élus jusqu’au sommet de l’Etat sur le besoin d’une refondation du système de soin en santé mentale et psychiatrie de l’enfant et l’adolescent. Il s’agit aujourd’hui de prendre véritablement en considération l’état de santé mentale des bébés, enfants et adolescents qui seront les adultes de demain. Quelles que soient nos régions d’exercice, quelles que soient nos fonctions de prévention et de soin, nous faisons le constat unanime de la gravité de la situation.
6 juin 2023
Cet appel à manifestation d’intérêt vise des dispositifs temporaires de renforcement de l’offre de de soins en psychiatrie, dans un contexte de tension, en vue de prévenir les venues aux urgences et de limiter les hospitalisations.
Cet appel à manifestation d’intérêt s’appuie sur :
Il vise des dispositifs temporaires de renforcement de l’offre de soins en psychiatrie, dans un contexte de tension, en vue de prévenir les venues aux urgences et de limiter les hospitalisations.
Publié le
Écrit par Céline Dupeyrat et Juliette Poirier
Les agents de sécurité de l'hôpital Saint-Jacques de Nantes en grève depuis 8 mois dénoncent des conditions de travail inacceptables. • © France 3 pays de la Loire
Ils sont en grève depuis 8 mois. Le personnel du service de sécurité, sureté et d'accueil de l'hôpital Saint- Jacques de Nantes dénonce des conditions de travail inacceptables. Dans le contexte du drame de Reims, où une infirmière est morte poignardée par un homme atteint de troubles mentaux, les professionnels espèrent une réaction de la direction, mais leurs revendications restent lettre morte.
D'immenses banderoles drapent les grilles de l'entrée de l'hôpital Saint-Jacques à Nantes. Depuis 8 mois, ils alertent. Depuis 8 mois, ils dénoncent. Mais rien ne bouge. Leurs revendications restent lettre morte. Et les négociations sont toujours au point mort. Le drame de Reims qui a coûté la vie à une infirmière de 38 ans n'a rien changé. Alors chaque matin, ils viennent travailler "la boule au ventre". Comme Elise Le Bail, infirmière en psychiatrie et déléguée CGT du personnel.
"Nous alertons la direction presque tous les jours. Ici, sur l'hôpital Saint-Jacques, nous accueillons la rééducation, toute la psychiatrie. Il y a des situations à risque qui frôlent le drame chaque jour. Le mois dernier encore, il y a eu intrusion d'une patiente qui a menacé les collègues avec une arme blanche. Heureusement, ils se sont réfugiés dans un poste de soins. Ç'aurait pu tourner comme le drame de Reims. C'est inacceptable d'en arriver là ! ", déplore l'infirmière
Ce que réclament les salariés ? Des effectifs de sécurité supplémentaires. "Pour assurer la sécurité et prévenir aussi les risques incendie. Nous avons aussi des patients psychiatriques non hospitalisés qui reviennent sur le site. Dans le local de sécurité, il n'existe pas de deuxième issue de secours. Si quelqu'un parvient à entrer, aucun moyen de s'échapper pour sauver leur vie", explique Elise Le Bail.
Agnès Lara 6 juin 2023
À retenir