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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 25 août 2022

Témoignages Femmes, cadres et alcooliques : «Pour tenir, on trinque»

par Estelle Aubin  publié le 24 août 2022 

Selon Santé publique France, les femmes diplômées sont plus susceptibles d’avoir une consommation abusive d’alcool. Six d’entre elles, abstinentes aujourd’hui, racontent à «Libération» cette maladie et comment elles ont réussi à s’en sortir.

A 20h30, au fond d’une rue de petits pavillons silencieux à Versailles, illuminée par quelques lampadaires. Dans une salle municipale carrelée, des canapés d’enfant sont posés à côté d’un tableau noir et de pots à crayons. Quatre tables en plastique sont collées les unes aux autres. Autour, huit femmes et cinq hommes, âgés de 30 à 70 ans, de tous les milieux sociaux, se sourient. Les femmes proposent un café, les hommes distribuent des fraises Tagada. Ils se voient ici seulement, au gré de leurs besoins. Tous reliés par le même mal : l’alcool. Ce soir de la mi-mars, aux Alcooliques anonymes, chacun prend la parole à tour de rôle. Raconte sa chute, ses dernières joies, son job. L’une est mère au foyer, l’autre ancien «grand ingénieur». Les autres sont journalistes, cadres, chômeurs ou retraités. «L’alcool est partout, constate Hélène, la trentaine. Dans tous les métiers.» Elle plonge sa main dans les bonbons.

mercredi 24 août 2022

Interview Réseaux sociaux : «Instagram est un monstre tentaculaire»




par Katia Dansoko Touré  publié le 23 août 2022

Dans le documentaire «Instagram, la foire aux vanités», les auteurs Olivier Lemaire et Nicolas Combalbert reviennent sur l’histoire du réseau social au contenu parfois problématique et mettent en exergue ses divers impacts sur nos sociétés occidentales. 

Comment le monde s’est-il retrouvé sur Insta ? C’est, notamment, à cette question que répondent le réalisateur Olivier Lemaire et son coauteur Nicolas Combalbert dans le documentaire Instagram : la foire aux vanités, diffusé dès ce mardi sur la plateforme numérique d’Arte et le 30 août sur le petit écran. Vanités tous azimuts donc sur l’appli aux 2 milliards de connexions mensuelles dans le monde : d’une représentation biaisée des corps au tourisme de masse, de la «pornographie alimentaire» à la chirurgie esthétique à prix cassés, des influenceurs jonglant entre luxe et fast fashion aux célébrités en quête de buzz… Revers de ces vanités affichées : plusieurs études, mais aussi les récentes révélations de la lanceuse d’alerte Frances Haugen (Facebook Files), démontrent à quel point l’usage constant du réseau social peut provoquer, notamment chez les adolescents, des troubles du comportement, et plus généralement affecter la santé mentale. Dans le documentaire de Lemaire et Combalbert, on rencontre ainsi un ado français qui, pour faire face à son addiction, a été interné en hôpital psychiatrique.

Emotion Jonathan Destin, symbole de la lutte contre le harcèlement scolaire, est mort à 27 ans

par Cassandre Leray    publié le 23 août 2022

Victime de grossophobie, le jeune homme, qui avait tenté de s’immoler par le feu en 2011, est mort dans son sommeil samedi. Il avait écrit un livre pour raconter son histoire et intervenait auprès des élèves dans les établissements scolaires pour les sensibiliser au harcèlement.

Jonathan Destin était devenu une figure de la lutte contre le harcèlement scolaire. Le jeune homme est mort ce samedi à 27 ans. «A tous ceux qui ont connu Jonathan, par son histoire, son livre, son film, dans les écoles, qui l’ont un jour croisé, lui ont parlé, vous qui nous suivez depuis tant d’années, j’ai malheureusement une triste nouvelle à vous annoncer : Jonathan est décédé samedi chez moi dans son sommeil. C’est le cœur déchiré que je vous annonce cela», écrit dans une publication Facebook sa mère, Marie-Pierre Destin, ce lundi. La cause exacte de sa mort n’est pas encore connue. Le parquet de Lille a ouvert «une enquête en recherches des causes de la mort».

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L’union des femmes ferait leur force

par Yannick Ripa et Françoise Thébaud  24.08.2022

La parole religieuse et les théories médicales ont si bien réduit les femmes à des êtres inférieurs qu’à la Révolution, les citoyennes se retrouvent divisées sur l’évolution de leurs droits… Si deux siècles plus tard elles votent et maîtrisent – plus ou moins – leur fertilité, les dissensions au sein des mouvements féministes retardent une véritable égalité avec les hommes. C'est l'analyse des historiennes Yannick Ripa et Françoise Thébaud. 

Ce texte a été conçu à partir d'extraits de l'ouvrage « La condition des femmes de 1789 à nos jours » et a été initialement publié dans le n° 12 de la revue Carnets de science, en vente en librairies et Relay.

    
Si la Révolution a suscité d’emblée l’opposition de la majorité des privilégiées de l’Ancien Régime, sa radicalisation, dès 1790, divise bien des citoyennes, pourtant engagées en sa faveur, notamment celles qui ont intégré les normes de genre comme étant naturelles, telle Louise-Félicité Guinement de Keralio (1756-1822, épouse Robert). Dès 1790, cette noble, acquise au républicanisme, réaffirme les poncifs sur la faiblesse intellectuelle féminine et le génie masculin, pour cantonner ses congénères dans la sphère privée. Surprenante posture d’une écrivaine aussi cultivée que talentueuse : (...) elle publie, en l’imprimant chez elle, La Collection des meilleurs ouvrages français, composés par des femmes (14 vol., 1786-1789, sur 40 prévus), preuve éclatante de leurs capacités ! Pourtant, de son Histoire d’Elisabeth, reine d’Angleterre, tirée des écrits originaux anglais... (5 vol., 1786-1788), elle conclut que certaines n’ont pu diriger un État – et despotiquement – qu’en annihilant leur féminité, ce que Marie Stuart ne sut faire. En démocratie, leur place est au foyer pour éduquer, selon les directives de l’Assemblée, leurs enfants. Telle est l’opinion qu’elle exprime dans le Journal d’État et du citoyen (futur Mercure de France), fondé à l’été 1789. Prétendant se limiter à remplir en toute modestie et « en silence les devoirs d’épouse et de mère », elle réaffirme, en 1792, respecter « les lois de la nature, et les lois sociales ». Cette pionnière du journalisme sous la Révolution est aussi une précurseure du « républicanisme sexiste » au féminin (Annie Geffroy).

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Emapsy, une alternative à l’hospitalisation

    

La structure Emapsy (Équipe Mobile et d’Accueil PSYchiatrique), des hôpitaux Saint-Maurice (94), propose une prise en charge sur-mesure des patients avec des difficultés psychiques et en situation de crise habitant dans les quatre premiers arrondissements parisiens. Alternative à l’hospitalisation, la démarche « d’aller vers » permet un ancrage au plus proche des habitants du secteur.

Réunion quotidienne de transmission dans les locaux d'Emapsy

Réunion quotidienne de transmission dans les locaux d'Emapsy. © Alexandra Luthereau

En ce jour pluvieux de décembre, dans le quartier du Marais à Paris, une partie de l’équipe d’Emapsy (Équipe Mobile et d’Accueil PSYchiatrique) est réunie pour la réunion matinale quotidienne de transmission.

Armen Alaverdian, infirmier psychiatrique, partage avec ses collègues un nouveau cas. Une femme d’une soixantaine d’années, suivie par un centre médico-psychologique (CMP) du secteur, est confrontée à une décompensation psychique.


25% des médecins cumuleraient plusieurs activités rémunératrices !

Nathalie Barrès     26 août 2022

Nous vous proposons de découvrir une synthèse des résultats de cette enquête :

Dans un sondage récent, un quart médecins français membres d’Univadis ou de Medscape ayant répondu ont déclaré avoir une autre activité rémunérée. 

Sur l’ensemble des 1.175 participants à l’enquête, 75% exercent à plein temps et 22% en Île-de-France. Près de 3 hommes sur 10 et 2 femmes sur 10 exerceraient une autre activité rémunérée. Ces médecins consacrent en moyenne près de six heures à ces activités annexes.

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Bientôt un antidépresseur qui agit après seulement une semaine ?

 Publié le 23.08.2022 

Aux Etats-Unis, la FDA a donne son accord à la commercialisation d'une pilule antidépressive qui agit plus rapidement que les médicaments jusqu'ici prescrits.

La Food and Drug Administration (FDA), l'agence qui autorise la commercialisation des médicaments aux Etats-Unis, vient de donner son accord à la mise sur le marché d'un nouveau traitement oral contre la dépression appelé Auvelity, du fabricant Axsome Therapeutics Inc. 

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Constat Contraception masculine: la France est complètement à la bourse

par Marlène Thomas   publié le 22 août 2022

Malgré un intérêt grandissant et un enjeu d’égalité flagrant, les méthodes contraceptives dédiées aux hommes peinent à trouver leur essor, freinées par un manque d’investissement dans la recherche et des politiques publiques atones.

C’est l’histoire d’une occasion manquée. 1939 : première publication évoquant la suppression des spermatozoïdes grâce aux hormones. Années 50 : tests prometteurs de Gregory Pincus, co-inventeur de la pilule. 1990 : première grande étude internationale de l’OMS. Des recherches sur la contraception masculine sont menées depuis des décennies, retracent Guillaume Daudin et Stéphane Jourdain dans le roman graphique à succès les ContraceptésL’intérêt de certains hommes pour le contrôle de leur fertilité ne date pas d’hier lui non plus. A la fin des années 70, une centaine d’hommes planchaient déjà sur des solutions au sein de l’Association pour la recherche et le développement de la contraception masculine. Quarante ans plus tard, la même interrogation demeure : pourquoi ça ne décolle pas ? «Le sida dans les années 80 a donné un gros coup de frein, stoppant toutes les recherches sur la contraception masculine qui ne protégeaient pas des IST», rembobine Jeanne Perrin, professeure de biologie et médecine de la reproduction du développement au CHU de Marseille, qui participe à l’enseignement de la contraception masculine au sein de la Société d’andrologie de langue française (Salf).

Pétition Appel à développer la contraception masculine: arrêtez de vous dorer la pilule !


 


par LIBERATION  publié le 22 août 2022

«Libération» et les hommes signataires de cet appel incitent les pouvoirs publics et les laboratoires à avancer sur le sujet de la contraception masculine en France, enjeu majeur quant à l’égalité femmes-hommes en matière de santé sexuelle.

Alors que la contraception concerne aussi bien les hommes que les femmes, le constat est implacable : en 2022, en France, le contrôle des naissances reste encore à la charge des femmes. Au point que la contraception masculine semble carrément taboue pour bien des Français : en 2020, elle ne concernait que 200 rendez-vous sur les 21 000 consultations autour de la contraception recensées par le Planning familial. Qu’attendons-nous ?

Témoignages Contraception masculine : les femmes hésitent à laisser les hommes prendre la main

par Virginie Ballet   publié le 23 août 2022 

Si certaines voient d’un bon œil le partage de la charge mentale liée à la contraception, qui repose quasi exclusivement sur les femmes, d’autres refusent de déléguer le contrôle de leur fertilité.

Dans un appel, Libération demande aux pouvoirs publics et aux laboratoires de développer de vraies solutions pour que la contraception soit autant une affaire d’hommes que de femmes. Pour soutenir cet appel, signez la pétition sur Change.org et relayez la sur les réseaux sociaux avec le hashtag #ContraceptonsNous

Si elle souhaite témoigner, c’est pour les générations futures. A commencer par celle de ses deux enfants, une fille et un garçon. «A mon âge, je ne suis presque plus concernée», sourit Gisèle (1). A 44 ans, cette ingénieure établie à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) se dit «en colère». «Une colère sourde, sur beaucoup d’injustices faites aux femmes, dans beaucoup de domaines». Et la contraception en fait partie, estime la quadragénaire. Il y a quatre ans, Gisèle a dû faire face à une grossesse non désirée, après un «accident lié à un défaut de contraception». En l’occurrence, un rapport sans préservatif.

Troubles psychiatriques : une difficile prise en charge en libéral

  22 août 2022

La prise en charge en libéral des patients atteints de pathologies psychiques est encore loin d’être répandue. Outre la stigmatisation des patients, la cotation non adaptée, la lourdeur de la prise en charge et le manque de soutien freinent les infirmières libérales à s’engager dans cette voie.  

Jennifer Verbeke est infirmière libérale (Idel) à Paris.

Environ 80 % de sa patientèle est composée de personnes atteintes de troubles psychiatriques.

En janvier 2016, elle a monté un cabinet libéral en grande partie dédié à cette patientèle. « J’ai exercé pendant dix ans dans un service intrahospitalier en psychiatrie mais face au manque de moyen dédié, j’ai décidé de m’installer en libéral, explique-t-elle. J’avais identifié des problématiques concernant les sorties d’hospitalisation de patients ayant besoin de soins somatiques notamment. Et comme les idels sont souvent frileuses à l’idée d’intervenir chez des patients atteints de troubles mentaux, j’ai lancé mon projet. »

Cet article a été publié dans le n°43 d'ActuSoins Magazine (décembre-janvier-février 2022). Il est à présent en accès libre. 

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Comment juger la folie ? (1/4) Irresponsabilité pénale : «Imed ne connaît que l’enfermement et les médicaments»

par Chloé Pilorget-Rezzouk  publié le 2 août 2022

Après de nombreuses récidives, Imed, manifestement inadapté, a trouvé une place dans un hôpital psychiatrique spécialisé. Un parcours chaotique, étalé sur quinze ans, qui montre la difficile articulation entre justice et médecine.

Le principe du droit selon lequel «on ne juge pas les fous» revient régulièrement au cœur du débat politique et juridique. L’émoi suscité par l’affaire Sarah Halimi, l’an dernier, a donné lieu à une réforme promulguée en janvier. Cet été, Libé raconte comment la justice s’empare du cas de ces malades mentaux, auteurs de délits ou crimes.

Dans le box de la 23e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, en ce jour de printemps 2021, le corps filiforme d’Imed est traversé par une nonchalance et une agitation inhabituelles. L’homme de 31 ans a un je-ne-sais-quoi de différent. Un regard hagard, des gestes débordants, un discours fruste. Il est à moitié débraillé, son masque pendouille sous le menton. Du bout des doigts, il jette des bisous en l’air et dessine des cœurs. Souvent, son visage s’illumine de «sourires immotivés», comme disent les médecins. Laissant apparaître une denture noircie. «Quand on avait à juger son cas, on voyait tout de suite qu’il y avait un problème, se souvient un magistrat du siège. Dès qu’il arrivait à la geôle, il faisait un cirque pas possible, il commençait à se toucher la braguette devant tout le monde.»

Comment juger la folie ? (2/4) Irresponsabilité pénale : «Vous avez compris que vous êtes l’auteur d’un meurtre, monsieur ?»

par Chloé Pilorget-Rezzouk   publié le 7 août 2022

Parce que «des voix» lui ont commandé de le faire, André G. a tué sa mère de 92 ans à l’aide d’un dictionnaire, en mars 2020. Mais était-il responsable de son acte ?

Le principe du droit selon lequel «on ne juge pas les fous» revient régulièrement au cœur du débat politique et juridique. L’émoi suscité par l’affaire Sarah Halimi, l’an dernier, a donné lieu à une réforme promulguée en janvier. Cet été, Libé raconte comment la justice s’empare du cas de ces malades mentaux, auteurs de délits ou crimes.

Le 13 mars 2020, vers 16 h 30, André G. appelle les pompiers. Son souffle est saccadé, ses mains tremblent. Au bout du fil, ce quasi-quinquagénaire placé sous curatelle renforcée et résidant avec sa mère, 92 ans, a un aveu à leur faire : il vient de la tuer. Cela fait des années qu’ils vivent sous le même toit, au premier étage d’un paisible immeuble de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Elle le prenait pour «un larbin», il en a eu «marre». Alors, il a attrapé ce dictionnaire Larousse, a frappé la vieille dame affaiblie dans son fauteuil roulant, lui a donné des «coups de pied et de poing», puis a obstrué sa bouche avec un chiffon imbibé de détergent «pour être sûr qu’elle va bien mourir», expliquera-t-il plus tard au juge d’instruction. Après, il est allé replacer l’ouvrage dans sa chambre. A la même place. Lorsque la police et les secours sont arrivés, c’est lui qui a ouvert la porte de l’appartement. Derrière lui, la nonagénaire gisait inconsciente sur le sol du salon.

Comment juger la folie ? (3/4) Irresponsabilité pénale : «J’avais un délire de persécution, je voulais une confrontation»

par Chloé Pilorget-Rezzouk   publié le 22 août 2022

Le profil de Mohammed Taha E., qui a agressé deux surveillants au centre de détention du Havre après son retour de Syrie, interroge l’intrication complexe, de plus en plus fréquente, entre troubles psychiatriques et terrorisme. 

Le principe du droit selon lequel «on ne juge pas les fous» revient régulièrement au cœur du débat politique et juridique. L’émoi suscité par l’affaire Sarah Halimi, l’an dernier, a donné lieu à une réforme promulguée en janvier. Cet été, Libé raconte comment la justice s’empare du cas de ces malades mentaux, auteurs de délits ou crimes.

«Ce n’est pas la première fois que nous avons à juger des personnes connues pour des faits terroristes à l’encontre du personnel pénitentiaire», souligne Pascale Chaline-Bellamy, présidente de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Créée en février 2008, dans le sillage de l’affaire Romain Dupuy, l’audience devant la «Chins», comme disent les professionnels du droit, intervient sur saisine du juge d’instruction, une fois l’enquête terminée, et a pour vocation d’examiner les faits commis en vue de se prononcer sur la culpabilité du mis en cause, mais aussi de statuer sur son irresponsabilité pénale.

mardi 23 août 2022

Contrairement à ce que l'on imagine, les Gaulois savaient écrire

PUBLICATION 22 AOÛT 2022

Contrairement à la croyance, les Gaulois ont fait usage de l’écriture, laissant derrière eux de nombreuses inscriptions en alphabet grec ou latin. Des spécialistes les ont recensées et numérisées.


Chapiteau de Saint-Côme conservé au musée de la Romanité (Nîmes).

Nombreux sont les mythes autour des Gaulois. Les aventures d’Astérix et plus largement l’engouement pour les peuples celtes charrient avec eux quelques croyances erronées. Un mythe qui a la peau dure ? Les Gaulois auraient boudé l’écriture.  « Ce cliché est hérité d'un passage de La Guerre des Gaules, de César, souvent lu trop rapidement. César rapporte que les druides voulaient conserver le secret de leur pratique, et donc qu’ils évitaient l’usage de l’écriture. Mais il est aussi explicitement mentionné dans ce même passage que les Gaulois écrivaient pour les affaires courantes, et qu’alors, ils utilisaient l'alphabet grec » explique Coline Ruiz Darasse, épigraphiste.