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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 6 octobre 2020

Arles : une refonte complète pour l'unité psychiatrie de l'hôpital

Fichier:La Provence (logo).svg — Wikipédia

Par Christophe Vial  

Image par défaut de la provence

La façade extérieure a été refaite, tout comme les chambres classiques. Deux chambres d'isolement ont été ajoutées.

Le pavillon datait de 1992, et était particulièrement vétuste. "Pour ceux qui l'ont connu, on peut dire que l'on a presque un bâtiment entièrement neuf aujourd'hui", glisse Alexia Eyssautier, directrice adjointe, référente du pôle psychiatrie. Après plus d'un an de travaux, réalisés en partie pendant la période de crise sanitaire donc, le centre hospitalier d'Arles dispose d'une unité d'hospitalisation à temps complet (UHTC) en psychiatrie entièrement rénovée et agrandie, riche de 24 lits, dont neuf maximum en unité sécurisée.

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Tenues au lycée : « Voilé ou dévoilé, le corps féminin est toujours coupable »

Après la polémique sur la « tenue républicaine » voulue par Jean-Michel Blanquer, l’historienne Christine Bard rappelle que l’émancipation des femmes s’est jouée sur la modification des dosages entre les trois fonctions traditionnelles du vêtement : parure, pudeur et protection.

Propos recueillis par  Publié le 6 octobre 2020


Spécialiste de l’histoire des femmes, Christine Bard a notamment écrit Ce que soulève la jupe. Identités, transgressions, résistances (Autrement, 2010) et Une histoire politique du pantalon (Le Seuil, 2010). Après la polémique suscitée par les propos du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, sur la « tenue républicaine » demandée aux lycéennes, elle revient sur la récurrence historique des controverses à propos du vêtement féminin.

Dépasser le ressentiment pour sauver la démocratie avec Cynthia Fleury

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Quel est ce ressentiment dont il est question ? Comment menace-t-il la démocratie ? Comment en guérir ?

Cynthia Fleury
Cynthia Fleury Crédits : Lionel Bonaventure - AFP

Les individus et le collectif, même combat. Pour Cynthia Fleury, ils souffrent tous deux du ressentiment, ce poison qui empêche d’avancer. Dans son livre Ci gît l’amer - guérir du ressentiment (Gallimard, 2020), la psychanalyste et philosophe propose comment, à l’échelle psychanalytique et politique, dépasser ce mécontentement qui ronge la société. Elle apporte des éléments de réponses en convoquant des philosophes, des psychanalystes, des historiens, des poètes, des écrivains mais aussi des expériences personnelles. 

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Ségur de la santé. À Rennes, les agents en psychiatrie réclament l’augmentation de 183 € promise

 Laurent LE GOFF  Publié le 

Des salariés du centre hospitalier psychiatrique Guillaume-Régnier ont organisé un barrage filtrant ce mardi 6 octobre, à Cesson-Sévigné, près de Rennes. Ils demandent, pour l’ensemble des salariés de l’hôpital, sans exclusion, le versement du complément de salaire de 183 € par mois, promis par le gouvernement.

Les personnels du Centre hospitalier Guillaume-Régnier (CHGR) ont distribué des tracts, ce mardi entre 8 h et 9 h, sur le rond-point de Vaux à Cesson-Sévigné.

Environ 70 salariés du centre hospitalier Guillaume-Régnier (CHGR) de Rennes ont distribué des tracts et filtré la circulation, ce mardi 6 octobre, à l’heure de pointe, sur le rond-point de Vaux à Cesson-Sévigné. « Nous n’avons pas choisi ce rond-point par hasard, il est situé entre les maisons d’accueil spécialisées (MAS) de Thorigné-Fouillard et Betton, deux services du CHGR dont les personnels sont exclus du complément de salaire prévu par le ministère » , explique Rodolphe Verger, de la CGT

Exclus de l’augmentation de salaire

Depuis le 21 septembre, un mouvement de grève a été lancé par la CGT et Sud santé, dans les structures annexes du centre hospitalier psychiatrique, pour exiger le versement de ce complément de salaire. Les personnels de ces établissements sociaux et médico-sociaux (MAS, services de soin à domicile, établissements d’aide par le travail…) sont à ce jour exclus du « complément de traitement indiciaire », accordé par le ministre de la Santé Olivier Véran.

Environ 300 personnels (soignants, agents administratifs et techniques…) sont concernés, en plus des 2 000 salariés de l’établissement principal du CHGR, qui aux yeux du ministère sont les seuls éligibles à ce complément de traitement accordé à la fonction publique hospitalière. « Sauf que ces derniers attendent eux aussi de toucher cette augmentation », expliquent les syndicats CGT et Sud de Guillaume-Régnier.

Les personnels du CHGR rassemblés ce mardi matin pour réclamer le versement du complément de salaire de 183 € pour tous les personnels du centre hospitalier Guillaume-Régnier. | DR
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Covid-19 : la crise sanitaire a fait basculer un million de Françaises et de Français dans la pauvreté

Ils sont étudiants, intérimaires, artisans. Selon les associations caritatives, une nouvelle population a basculé dans la précarité depuis le début de la pandémie.

Par  et  Publié le 6 octobre 2020


Distribution de produits alimentaires dans une antenne des Restos du cœur, en juin à Paris.

Etudiants, intérimaires, chômeurs, mais aussi autoentrepreneurs et artisans. Selon les associations caritatives, la crise sanitaire a fait basculer dans la pauvreté un million de Français, qui s’ajoutent ainsi aux 9,3 millions de personnes vivant déjà au-dessous du seuil de pauvreté monétaire – à 1 063 euros par mois et par unité de consommation, il concernait 14,8 % des ménages en 2018, selon l’Insee.

Dix représentants d’associations (Fondation Abbé Pierre, Médecins du monde, Secours catholique, ATD Quart Monde, Emmaüs…) ont été reçus pour la première fois, vendredi 2 octobre, par Jean Castex, pour demander une hausse des principaux minima sociaux, ainsi que l’ouverture du RSA dès 18 ans. « Nous avons eu une écoute attentive de la part du premier ministre, qui est sensible au sujet de la précarité. Mais nous restons déçus, impatients, faute de réponses immédiates, a résumé Christophe Devys, président du collectif Alerte. Nous avons repris rendez-vous pour le 17 octobre. » Cette date symbolique, celle de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, verra, espère-t-il, l’annonce de nouvelles mesures. 

« Il doit y avoir un peu de masochisme là-dedans » : l’étonnant attrait pour les études d’infirmiers

Mal payé, en sous-effectif, avec peu d’évolution de carrière… pourtant, le métier d’infirmier reste une des formations les plus demandées.

Par  Publié le 6 octobre 2020

L’odeur de la bétadine, le toucher d’une compresse, sa poupée dans une pharmacie imaginaire… Lorsqu’elle parle de son envie de devenir infirmière, Noémie Buronfosse convoque « des sensations très particulières » liées à l’enfance. « Quand les autres jouaient à la marchande, moi, c’était les pansements et les médicaments », se souvient la jeune femme de 20 ans. Aujourd’hui étudiante en deuxième année à l’institut de formation en soins infirmiers (IFSI) du centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes, elle raconte son choix de filière comme s’il s’agissait d’une rencontre amoureuse. Ce genre de passion qui vous tombe dessus et ne s’explique pas. « C’était une évidence », assume l’étudiante.

Des aidants à bout de souffl

Plus que d’ordinaire encore, celles et ceux qui s’occupent de personnes en situation de dépendance se sont épuisés durant le confinement.

Par  Publié le 04 octobre 2020


Il y aurait huit à dix millions d’aidants en France, selon le gouvernement. Autant de personnes qui soutiennent régulièrement un proche dont l’autonomie est diminuée par une maladie, un handicap ou l’âge. Un père malade d’Alzheimer, une épouse diagnostiquée Parkinson, un enfant paraplégique, une sœur souffrant de troubles bipolaires, une voisine ayant un cancer du sein. Déjà important, leur nombre est amené à croître au gré d’un vieillissement de la population qui dope la fréquence des pathologies neurodégénératives.

« Nous sommes tous des aidants ou aidés en puissance », résume le docteur Hélène Rossinot dans son livre Aidants, ces invisibles (Editions de l’observatoire, 2019).

L’aidance recouvre une grande diversité de situations et vécus. Des ados redoublent d’efforts pour soulager une mère malade au détriment de leurs révisions, tandis qu’à l’autre bout de l’échelle des âges, des octogénaires ont « repris » chez eux un fils handicapé par un accident. Pour les uns, l’aide est continue, surtout quand ils soutiennent plusieurs proches (quatre salariés aidants sur dix s’occupent en effet d’au moins deux personnes dépendantes, selon le baromètre « Aider et travailler » 2020).

lundi 5 octobre 2020

Millau. « Avatars – L’Abri » : la culture comme lien social

 millavois.  

4 octobre 2020

Les acteurs du projet « Avatars - l’Abri » ont présenté les différentes étapes de sa naissance à l'exposition finale. ©Millavois.com

Une dizaine de patients du centre de santé mentale de l’hôpital de Millau vont participer à un projet culturel « Avatars – L’Abri » co construit avec l’association Aveyron Culture et orchestré par Aurélie Fourrier plasticienne et Sylvain Corentin, sculpteur.

« Avatars – L’Abri » est né d’une collaboration entre Noëlle Valgalier ergothérapeute du service de psychiatrie et Nicoles Théron, éducatrice spécialisée sur les ateliers polyvalents la Chrysalide. Porté par les deux artistes et « un coup de cœur » entre les professionnels du centre de santé mentale et l’association Aveyron culture, il s’inscrit dans le cadre du dispositif « culture et lien social » et il est au programme « Culture Santé et Dépendance » de la DRAC Occitanie.

Son objectif est de permettre l’accès à la culture aux personnes qui en sont les plus éloignées, que ce soit en raison de freins sociaux, géographiques ou culturels.

Jean-Dominique Gonzalès médecin-chef du pôle psychiatrie, en précise l’importance.

« Par définition, l’aliénation mentale entraine une coupure entre le sujet et la société. Au traitement pharmacologique il est important d’ajouter un traitement social pour réintégrer le sujet dans la société : le lien social par la culture est essentiel »

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1981 : La vie aux Canibouts à Nanterre | Archive INA

Institut national de l'audiovisuel — Wikipédia

1981 : La vie aux Canibouts à Nanterre | Archive INA - YouTube

Les mercredis de l'information | TF1 | 07/10/1981

Après les violences survenues à Vénissieux durant l'été 1981, reportage sur les jeunes d'une cité de la banlieue parisienne : les Canibouts à Nanterre. Jeunes pour la plupart sans travail, sans occupations ni loisirs faute d'argent. D'où racisme anti-jeunes de la part des locataires qui pratiquent l'autodéfense pour prévenir les vols de cave de mobylettes etc... Les jeunes racontent leur vie, leurs plaisirs (s'éclater au volant d'une BMW, la voiture la + chouette). L'herbe, ou les drogues cocaïne ou héroïne, qui les font s'évader), leurs angoisses (manque de travail, inefficacité de l'ANPE, les contrôles de police ou séjour en prison etc...)

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Le Sénat mexicain dans des volutes de marijuana


Par AFP le 04.10.2020

Martin Miranda, un Mexicain, pose pour un portrait devant des plants de cannabis disposés devant le Sénat du Mexique, à Mexico City, le 30 septembre 2020
AFP - ALFREDO ESTRELLA

Des effluves de marijuana chatouillent depuis quelques mois les narines des législateurs mexicains qui vont être appelés avant la fin 2020 à dépénaliser cette substance.

Un groupe de militants opiniâtres qui prône la légalisation de l'herbe s'est installé depuis février sous les fenêtres du Sénat à Mexico, donnant quelques couleurs à ce lieu austère.

Pour mieux convaincre les occupants du bâtiment, ils en ont planté près de l'une des entrées. La pluie et la chaleur aidant, les pousses atteignent deux mètres de haut.

"Nous revendiquons d'abord nos droits en tant que consommateurs responsables, avat de penser aux intérêts du marché", explique à l'AFP Enrique Espinoza, 30 ans, membre du Mouvement Cannabique Mexicain.

Une vingtaine de jeunes veille sur les plants tout en s'adonnant à la cuisine et à la fabrique de produits à base de chanvre, en musique.

La règle en vigueur ici est de ne pas toucher aux plantes pour les fumer. Elles se veulent un symbole de la lutte pour la dépénalisation. Chacun apporte donc ses joints.

- Non à l'extorsion -

Au Mexique, la consommation de marijuana à des fins récréatives est autorisée depuis 2015, mais pas sa vente.

Une plantation de cannabis avec un drapeau du mouvement cannabique mexicain devant le Sénat à Mexico City le 30 septembre 2020 (AFP - ALFREDO ESTRELLA)





































Une plantation de cannabis avec un drapeau du mouvement cannabique mexicain devant le Sénat à Mexico City le 30 septembre 2020 (AFP - ALFREDO ESTRELLA)


En outre, chaque personne n'a le droit d'en posséder que cinq grammes sur elle, ce qui n'est pas toujours commode à vérifier lors d'une inspection de police.

"Nous en avons assez de l'extorsion des policiers qui nous imposent des amendes pour nous laisser passer", tempête Enrique Espinoza.

Les tentatives afin d'augmenter la dose minimale de 5 grammes ont jusque-là échoué au Congrès mais la justice a fixé au 15 décembre la limite pour légiférer.

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