L’examen du texte sur la bioéthique, dans lequel se trouve la mesure sur la procréation médicalement assistée, doit débuter mardi 24 septembre à l’Assemblée nationale.
Après de multiples consultations, plusieurs avis scientifiques, une mission parlementaire et un travail au sein d’une commission, la révision des lois de bioéthique, examinée tous les sept ans, arrive à l’Assemblée nationale mardi 24 septembre. Composé de 32 articles, le projet de loi, amendé à la marge en commission, fixe dans un subtil exercice d’équilibre un nouveau cadre législatif à la recherche scientifique et aux avancées médicales, en prenant en compte les évolutions sociétales récentes.
Certaines dispositions, comme celles touchant aux greffes et dons d’organes, concernent des milliers de personnes chaque année. D’autres au contraire s’adressent à une minorité de Français, mais sont dotées d’une forte portée symbolique. C’est le cas de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, dont les modalités sont présentées dans les quatre premiers articles. Le point sur les enjeux et les débats autour de cette mesure à fort potentiel polémique, contre laquelle les opposants ont d’ores et déjà appelé à manifester le 6 octobre.