Les soins palliatifs sont par nature complexes. Ils le sont d'autant plus lorsqu'ils concernent des patients présentant des troubles psychiatriques ou psychiques. Comment faire pour prendre en charge ces patients "atypiques" selon qu'ils sont suivis en unités de soins palliatifs, en services de psychiatrie ou bien en centres médico-psychologiques ? Comment améliorer les pratiques soignantes en ce domaine ? En évitant quels écueils ? Éléments de réponse à l'occasion de la 16e journée régionale de la Sfap qui s'est déroulée le 13 octobre 2017 à Toulouse sur le thème "Soins palliatifs et santé mentale : approches complexes".
On sait que le travail de nuit n'est pas idéal pour la santé, mais une nouvelle étude établit qu'il est lié, chez les femmes, à un risque plus important de développer certains cancers. Selon le travail de chercheurs publié lundi 8 janvier dans la revue américaine Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention, le risque de cancer augmente de 19% en moyenne chez les femmes travaillant de nuit pendant plusieurs années.
Le travail des scientifiques est en fait une méta-analyse de 61 études, couvrant 3,9 millions de participants et 114 628 cas de cancer en Europe, Amérique du Nord, Asie et Australie. Ces chercheurs, dont le cancérologue Xuelei Ma, de l'université du Sichuan à Chengdu (Chine), ont voulu déterminer si le fait de travailler de nuit pendant de longues années pouvait accroître le risque de onze types de cancer chez les femmes. Une autre analyse a été effectuée sur les effets du travail de nuit pour six types de cancer parmi des infirmières.