blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 2 mars 2018

La maison rouge : BLACK DOLLS LA COLLECTION DEBORAH NEFF & CEIJA STOJKA (1933-2013) UNE ARTISTE ROM DANS LE SIÈCLE


la maison rouge

BLACK DOLLS 

LA COLLECTION DEBORAH NEFF 
du 23 février au 20 mai 2018

Résultat de recherche d'images pour "black dolls la maison rouge"Résultat de recherche d'images pour "black dolls la maison rouge"

Résultat de recherche d'images pour "black dolls la maison rouge"

Résultat de recherche d'images pour "black dolls la maison rouge"

présentation

« Black Dolls » montre pour la première fois hors des États-Unis la collection Deborah Neff, un ensemble exceptionnel de près de 200 poupées noires créées par des Afro-Américain.e.s anonymes dans les années 1840-1940. Cette collection non seulement révèle des poupées en tissu, bois ou cuir dont la beauté et la diversité sont extraordinaires, mais elle raconte aussi une histoire culturelle, politique et intime inédite des hommes et des femmes noires américaines, de la maternité et de l’enfance.


CEIJA STOJKA (1933-2013)
UNE ARTISTE ROM DANS LE SIÈCLE
du 23 février au 20 mai 2018

Résultat de recherche d'images pour "CEIJA STOJKA (1933-2013) UNE ARTISTE ROM DANS LE SIÈCLE la maison rouge"Résultat de recherche d'images pour "CEIJA STOJKA (1933-2013) UNE ARTISTE ROM DANS LE SIÈCLE la maison rouge"

Résultat de recherche d'images pour "CEIJA STOJKA (1933-2013) UNE ARTISTE ROM DANS LE SIÈCLE la maison rouge"Résultat de recherche d'images pour "CEIJA STOJKA (1933-2013) UNE ARTISTE ROM DANS LE SIÈCLE la maison rouge"

présentation
Ceija Stojka est née en Autriche en 1933, cinquième d'une fratrie de six enfants dans une famille de marchands de chevaux rom d'Europe Centrale, issue des Lovara. Déportée à l'âge de dix ans, parce que Rom, avec sa mère Sidonie et d'autres membres de sa famille, elle survit à trois camps de concentration, Auschwitz-Birkenau, Ravensbrück et Bergen-Belsen.

C'est seulement quarante ans plus tard, en 1988, à l’âge de cinquante-cinq ans, qu'elle ressent le besoin et la nécessité d'en parler ; elle se lance dans un fantastique travail de mémoire et, bien que considérée comme analphabète, écrit plusieurs ouvrages poignants, dans un style poétique et très personnel, qui font d'elle la première femme rom rescapée des camps de la mort à témoigner de son expérience concentrationnaire contre l'oubli et le déni, contre le racisme ambiant.


Troubles du spectre de l’autisme (TSA) chez l’enfant et l’adolescent : nouvelles recommandations

Univadis


  • Serge Cannasse   
  •  

    La publication de nouvelles recommandations répond à une demande gouvernementale, justifiée par l’évolution des connaissances sur les TSA depuis dix ans, ainsi que par l’actualisation du DSM (DSM-5 – Diagnostic and Statiscal Manuel of Mental Disorders ). L’appellation « troubles du spectre de l’autisme » remplace désormais celle de « troubles envahissants du développement. » Ils sont caractérisés par « deux dimensions symptomatiques :
    - des déficits persistants de la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés;
    - le caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités. »
    Leur niveau de sévérité est variable. Ils peuvent s’accompagner d’autres troubles, dont il importe de faire un bilan complet (déficit intellectuel, altération du langage, pathologie médicale ou génétique, etc). Un nouveau diagnostic de « trouble de la communication sociale » est introduit, distinct des TSA, sans comportement stéréotypé ou répétitif, et sans intérêts restreints.

    À peine 17 degrés dans la chambre d'une patiente en fin de vie, un médecin de l'AP-HP sort de ses gonds





    beaujon
    Crédit Photo : S. Toubon

    Le froid tue dans la rue mais fait également souffrir les patients dans les hôpitaux. 
    « La malade a froid dans son lit, une parka, un pull en laine, une étole autour du cou. Pas très facile de vomir avec cet attirail. Grande lectrice, elle n'arrive pas à lire son dernier livre ayant trop froid aux mains. »
    Le Pr Philippe Lévy, chef du service de pancréato-gastroentérologie de l'hôpital Beaujon (Assistance publique – hôpitaux de Paris), à Clichy, est l'auteur de ces lignes, notamment adressées par email ce mercredi à la directrice de l'établissement, Sabine Dumont, et au directeur du groupe hospitalier Paris Nord Val-de-Seine, François Crémieux. 
    La patiente est en fin de vie. Dans sa chambre, raconte le médecin, il fait 17 °C. Dehors, le thermomètre indique -7 °C. 

    Exposition L’Art Brut en Chine | Galerie Polysémie – Marseille

    Contemporanéités de l’art
    PAR  · PUBLIÉ  ·

    Du 10 Mars  au 28 Avril 2018 – Vernissage le 10 Mars de 18h
    L'Art Brut en Chine WU Meifei
    YANG Min, XU Jian, Pin Fang, QIAO Yulong, YANG Chuanming, ZHENG Donghui, QI Wen, QIAN Chen, CHEN Baogui, SHI Yan, SHI Zhiwei, TIAN Peng, WU Meifei, SUN Yue, LI Ben, Niu Niu

    L’art brut s’est développé depuis longtemps en Occident. Des musées d’art brut existent également dans certains pays d’Asie, comme le Borderless Art Museum NO-MA au Japon. En revanche, le développement de l’art brut en Chine est en retard, et peu de gens le connaissent.

    L’art brut en Chine est fondé sur l’existence des termes art brut et art outsider de l’Occident. C’est la raison pour laquelle, trois différentes façons d appréhender l’art brut, coexistent en Chine.
    Celle du Nanjing Outsider Art Studio, fondé pas Guo Haiping, Il s’agit d’un atelier d’ art thérapie qui fournissant à 
    L'Art Brut en Chine QIAO Yulong
    chacun les moyens de s’ exprimer librement (chaque créateur a sa propre table, l’organisme n’offre que les matériaux dont ces créateurs ont besoin). En 2006, Guo a lancé un atelier de l’art brut dans un hôpital psychiatrique à Nanjing, c’est la première fois que l’art brut entrait dans un hôpital psychiatrique, et par conséquent la première découverte de l’existence de l’art brut dans un hôpital psychiatrique en Chine. 

    L’Art Brut investit les médiathèques de la HEP BEJUNE

    logo RJB
    28.02.2018 

    Sensibiliser les jeunes à l’Art Brut. C’est le souhait de la HEP BEJUNE. L’exposition « Au fond du Plac’Art » s’installe à Delémont dès mercredi soir, et se déplacera ensuite à La Chaux-de-Fonds et à Bienne

    Les visiteurs pourront admirer des oeuvres majeures de l'Art Brut, mais aussi créer et dessiner
    Les visiteurs pourront admirer des oeuvres majeures de l'Art Brut, mais aussi créer et dessiner
    Dix-sept placards à ouvrir pour en savoir plus sur l’Art Brut. Pour leur nouvelle exposition, en partenariat avec l’Espace des inventions de Lausanne, les médiathèques de la Haute Ecole Pédagogique BEJUNE proposent une visite ludique et interactive. Le titre de l’exposition invite à fouiller « Au fond du Plac’art », justement.
    Se mettre dans la peau d'un artiste
    Car derrière les portes de ces mobiliers, des œuvres majeures de l’Art Brut, mais aussi des outils pour dessiner et laisser libre court à sa créativité. Le visiteur est ainsi invité à bricoler et inventer tout en spontanéité. De quoi se mettre dans la peau d’un artiste, ou de Jacques Dubuffet, figure importante de ce courant artistique, apparu au milieu du 20ème siècle.

    « L’art ne vient pas coucher dans les lits qu’on a faits pour lui » : Collection de l’art brut, Lausanne

    Résultat de recherche d'images pour "diacritik"
    Jean-Louis Legalery  27 février 2018


    Collection de l’Art Brut, Lausanne


    Q ue diable entend-on par « Art Brut » ? d’une manière générale, des œuvres réalisées par des créateurs autodidactes qui ne sont issus d’aucune école, d’aucun courant. Marginaux retranchés dans une position d’esprit rebelle ou imperméables aux normes et valeurs collectives, ces artistes peuvent être ou sont des pensionnaires d’hôpitaux psychiatriques, des détenus, des originaux, des solitaires ou des réprouvés. Ils créent dans la solitude, le secret et le silence, sans se préoccuper ni de la critique du public ni du regard d’autrui, conçoivent un univers à leur propre usage, forme de théâtre privé, souvent énigmatique, parfois déroutant, toujours très émouvant. Leurs travaux, réalisés à l’aide de moyens et de matériaux généralement inédits, sont à l’abri d’influences potentielles issues de la tradition artistique et mettent en application des modes de figuration singuliers. La paternité de l’expression ainsi que sa définition reviennent au peintre et sculpteur français Jean Dubuffet (1901-1985).

    Dans les écoles de commerce, la lente libération de la parole sur le sexisme ambiant

    La vie associative et festive intense des étudiants donne lieu à de nombreuses dérives, souvent tues par peur d’être évincé du groupe ou de porter préjudice à l’image de l’établissement.

    LE MONDE  | Par 


    Manifestation contre les violences sexuelles et le harcèlement, à Marseille, le 29 octobre 2017.
    Manifestation contre les violences sexuelles et le harcèlement, à Marseille, le 29 octobre 2017. FRANCK PENNANT / AFP


    « Nous sommes tous des Harvey Weinstein. » Le titre de leur texte, publié début novembre 2017 dans un média associatif étudiant de l’école de management ESCP Europe, était provocateur à dessein. Deux étudiantes rebondissaient sur le tourbillon médiatique suscité par les accusations de harcèlement sexuel envers le producteur de cinéma américain pour interpeller leurs camarades : « Bien sûr, à l’école, nous ne violons pas et nous n’avons pas pour habitude de harceler. Mais le sexisme que nous affichons est plus insidieux, et de ce fait bien plus dangereux. Parce que personne ne le dénonce (…), personne ne le remarque. »

    Ehpad : “Les négligences médicales ont rendu ma mère grabataire”

    Logo Paris Match
    Loan Ego   03/03/2018

    Le 15 mars, les employés des Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) manifesteront leur ras-le-bol pour la deuxième fois de l’année.
    Des sous-effectifs chroniques épuisent les soignants, soutenus par leurs directeurs. Quant aux résidents, ils peuvent mourir d’un manque de vigilance médicale. Avec le vieillissement de la population, 2 millions de Français seront concernés en 2025. Qu’ils soient commerciaux, publics ou privés-associatifs, impossible de juger de leur qualité, vu de l’extérieur. Voici le témoignage accablant de Valérie.

    Valérie, fille de Marie, 86 ans: “On me refuse son dossier médical, je dérange ”

    « Une maison de retraite haut de gamme, m’avait-on assuré par téléphone, votre parent y sera en sécurité. » Les prix, qui frisent ceux de l’hôtellerie de luxe – 4 300 euros mensuels – cachent en réalité des prestations médicales dignes du hard-discount. Par exemple : lorsqu’un soir ma mère a chuté, l’infirmier l’a recouchée. Elle se plaignait de douleurs intenses, mais elle ne sera envoyée aux urgences que le lendemain matin. Rien de grave, m’assure-t-on. En réalité, le col du fémur est fracturé.
    Ma mère est souffrante et si je ne donne pas l’alerte, elle n’est pas conduite aux urgences
    Quelques mois plus tard, elle perdra toute autonomie. “Grabataire”, conclura l’hôpital. Aucun des ­infirmiers ne détectera la grande faiblesse de ma mère, tour à tour incapable de ­s’alimenter, de ­s’exprimer, constipée, incohérente et parfois démente, atteinte d’infections ­pulmonaires et urinaires à répétition, son visage cadavérique, son corps secoué de tremblements, victime d’une septicémie jusqu’à ce que son pronostic vital soit engagé en août dernier. Le même scénario se répète inlassablement : ma mère est souffrante et si je ne donne pas l’alerte, elle n’est pas conduite aux urgences. Je dérange. Longtemps, son dossier médical m’est refusé. L’Ehpad ne m’a jamais donné accès à la copie de ses ordonnances, ni ses analyses de sang, ni ses bilans urinaires, ni ses comptes rendus de sortie d’hôpital, ni ses radiographies… Elle-même n’y a jamais eu accès ! C’est pourtant une obligation légale.

    En fin de vie, non au droit d’être suicidé par un professionnel de santé!

    Résultat de recherche d'images pour "huffpost"
    03/03/2018

    Dans la tribune publiée dans Le Monde par un collectif de 156 députés, il s’agit de mettre en œuvre non pas un droit au suicide, mais un droit d’être suicidé par un professionnel de santé. La République ne peut pas se décharger ainsi sur les soignants


    Nous nous réjouissons que la question de la fin de vie mobilise l'attention de nombreux représentants parlementaires. Nous partageons pleinement leur constat initial: on continue à mal mourir en France. Mais nous ne partageons pas la solution proposée pour y remédier. Sous une forme certes habile, ces positions publiques traduisent une vision de la question de la fin de vie qui semblait déjà dépassée lors des débats de la loi du 2 février 2016, comme si ces débats n'avaient jamais eu lieu.
    Les bases éthiques et politiques de la position exprimée par ce groupe de parlementaires reposent de fait sur la primauté de la volonté de l'individu sur toute autre considération. Cette approche libertarienne n'est cependant pas poussée au bout de sa logique. En effet, sans le dire explicitement, il s'agit de mettre en œuvre non pas un droit au suicide, mais un droit d'être suicidé par un professionnel de santé. Elle est directement inspirée de l'approche belge dont les dérives mériteraient une véritable enquête non partisane. Le texte n'évoque pas les solutions suisses (bénévolat d'assistance au suicide) ou de certains états américains (Kill-pill, pilule létale mise à disposition de malades incurables et dont seulement la moitié l'utilise in fine).

    Une Bourbonnaise raconte le suicide assisté de son mari : "Il est parti en souriant"

    La Montagne
    03/03/2018 

    Jeanne B. a accompagné son mari en Suisse où il a pu mettre fin à ses jours, le 18 janvier. « Leur histoire illustre un phénomène national », dit d’eux le délégué pour l'Allier de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité.
    Atteint de trois cancers, au cerveau, aux poumons et aux intestins, André B., 87 ans, a choisi de refuser la radiothérapie et la chimiothérapie, comme l’autorise la révision de la loi Léonetti, promulguée le 2 février 2016.
    Il voulait regagner son domicile, à Lurcy-Lévis où il est devenu résident de l’Ehpad, le 24 août 2017. « Mais plus les jours passaient, plus il s’affaiblissait. Il devenait très dépendant, il ne pouvait plus marcher puis il a perdu la vue. Il disait “je ne vis pas, je veux mourir”. Il le disait à plein de gens », se souvient Jeanne B. Son épouse l'a conduit en Suisse, le 18 janvier 2018.
    « L’accueil a été chaleureux, hors du commun. Tout était prêt pour recevoir le malade. Sachant que cela se passe dans un endroit dédié, géré par l’association, et pas en milieu hospitalier. Café en arrivant. Déjeuner à midi. Cette réception ne ressemblait pas à un voyage vers la mort. André a ressenti un bien-être. »

    mercredi 28 février 2018

    L’inquiétante banalisation de la contention

    — 

    Les dérives se multiplient concernant la prise en charge des malades mentaux. Agnès Buzyn reste étonnamment en retrait.

    Pour justifier les réformes de notre système hospitalier, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, met souvent en avant la question de «la pertinence des soins». Ce qui se passe actuellement dans la psychiatrie publique en est un triste exemple. Les révélations de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté sur la psychiatrie au CHU de Saint-Etienne font suite aux traitements inhumains pointés à l’hôpital psychiatrique d’Amiens (lire Libération du 20 novembre 2017 ) ou encore aux révélations sur la situation de l’hôpital psychiatrique de Bourg-en-Bresse avec des patients enfermés pendant plusieurs années (lire Libération du 25 mars 2016 ).