Rencontre avec Élisabeth Roudinesco autour du Dictionnaire amoureux de la psychanalyse paru aux éditions Plon.
Élisabeth Roudinesco est historienne, auteur de nombreux ouvrages traduits en une vingtaine de langues, et qui ont fait date, notamment Dictionnaire de la psychanalyse (avec Michel Plon) et la biographie de Freud, Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre (Seuil, 2014). Elle a publié aussi de nombreux essais, Philosophes dans la tourmente (Fayard, 2005) et Retour sur la question juive (Albin Michel, 2009).
RÉSUMÉ
La psychanalyse est l'une des aventures les plus fortes du XXème siècle, un nouveau messianisme, né à Vienne entre 1895 et 1900, au coeur de la monarchie austro-hongroise et inventé par des Juifs de la Haskala en quête d'une nouvelle terre promise : l'inconscient, la clinique des névroses et de la folie. Phénomène urbain, la psychanalyse est une révolution de l'intime, fondée sur l'actualisation des grands mythes de la Grèce antique. Elle annonce que l'homme, tout en étant déterminé par un destin, peut se libérer de ses chaînes pulsionnelles grâce à une exploration de lui-même, de ses rêves et de ses fantasmes. Une nouvelle médecine de l'âme ? Certes, mais aussi un défi au monde de la rationalité. Cette discipline étrange a été injuriée autant par les religieux fanatiques que par les régimes totalitaires ou les scientistes forcenés, soucieux de réduire l'homme à une somme de circonvolutions cérébrales. Mais elle a été aussi tristement adulée par ses adeptes qui ont souvent contribué à son abaissement à force de jargon.
En 2016, 34,1 % des salariés ont été absents au moins une fois pour maladie et la moyenne de jours d’absence par salarié absent atteint 35,5 jours (contre 33 en 2010). Pour une entreprise de 1 000 salariés, ces arrêts représentent près de 43 ETP (équivalents temps plein), révèle une étude* publiée ce mercredi par l'assureur Malakoff Médéric.
Dans le détail, la tranche d'âge 30-39 ans est la plus touchée par l'absentéisme : 37,8 % des salariés ont eu au moins un arrêt de travail dans l'année, mais leur durée est plus courte (29,5 jours contre 35). Cette durée augmente significativement avec l’âge, allant de 22,8 jours pour les moins de 30 ans à 50,8 jours pour les plus de 50 ans.
Livre. Dans son dernier essai, le sociologue Nicolas Duvoux souligne que loin d’être des faits bruts, les inégalités sont le produit de relations sociales inégalitaires.
LE MONDE ECONOMIE| |Par Margherita Nasi
La crise financière a mis sur le devant de la scène la question des inégalités dans les pays développés. Le succès mondial de l’ouvrage de Thomas Piketty Le Capital au XXe siècle ainsi que le mouvement Occupy Wall Street, qui cible le 1 % le plus riche de la population américaine, témoignent de l’importance d’un phénomène décortiqué par Nicolas Duvoux dans son dernier essai : Les Inégalités sociales.
Souvent réduites à leur dimension monétaire, les inégalités sociales sont certes liées aux inégalités économiques, mais elles n’y sont pas réductibles, « tant du point de vue des processus qui les produisent que de la manière dont elles sont vécues », rappelle le professeur de sociologie à l’université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis.
Une perpétuelle lutte se joue autour des biens désirables
Loin d’être des faits bruts, les inégalités sont le produit de relations sociales inégalitaires. « Plus un bien est collectivement désiré et plus sa distribution engendrera la privation, et donc l’inégalité. Parce que la possession d’un diplôme est de plus en plus nécessaire pour obtenir un emploi de qualité, par exemple, ne pas en détenir est pénalisant. » Une perpétuelle lutte se joue alors autour des biens désirables, « même si les rapports de domination structurés autour de la possession de ces ressources sont d’une grande stabilité : diplôme, revenus, position professionnelle, accès à la consommation, à la culture et à la santé sont considérés comme des biens fondamentaux dans les sociétés développées ».
Après l'Assemblée nationale, c'est au tour du Sénat d'avoir examiné (en commission) les crédits de la mission santé inscrits dans le projet de loi de finances (PLF). Abordant le budget en hausse alloué à l'Aide médicale d'État (AME), Alain Joyandet, sénateur LR de la Haute-Saône et rapporteur spécial de la mission « Santé », a proposé et fait adopter en commission des finances la baisse de 300 millions ce budget.
Lors de la discussion, l'élu a ainsi regretté que « la politique du rabot soit appliquée aux opérateurs sanitaires de l’État et qu’il n’y ait pas de limite budgétaire pour l’AME ».
Pour 2018, les crédits octroyés à l'AME par le projet de loi de finances s'élèvent à 923,7 millions d'euros, soit une hausse de près de 110 millions par rapport à la loi de finances initiale pour 2017.
A cause de la législation répressive sur le cannabis au Texas, Alexis Bortell ne peut pas retourner dans cet Etat, au risque d’être arrêtée pour avoir transporté une substance illégale.
Le procès intenté par Alexis Bortell, 12 ans, et cinq coplaignants, est certes médiatique. Mais il n’a rien du simple happening, de la tentative de buzz facile. Il s’agit d’obliger le gouvernement des Etats-Unis à regarder en face les contradictions judiciaires, de plus en plus intenables, qui existent en 2017 lorsqu’on parle de consommation de cannabis.
Alexis Bortell souffre depuis sa naissance de crises d’épilepsie paralysantes. Le seul remède qui a pu les juguler efficacement est une huile à base de cannabis. Le problème est qu’au Texas, d’où sont originaires Alexis et sa famille, le cannabis dont elle a besoin n’est pas légal. Les Bortell ont dû déménager en 2014 au Colorado, où le cannabis à usage thérapeutique (et aussi récréatif) est légal, pour que leur fille puisse essayer de mener une vie normale. Ce traitement, indispensable, empêche notamment la jeune fille de retourner au Texas pour voir ses grands-parents, au risque d’être arrêtée pour avoir transporté une substance illégale.
Deux mois après l'audience, le tribunal de grande instance (TGI) de Toulouse (Haute-Garonne) a rendu sa décision et prononcé la relaxe de Céline Boussié et Didier Borgeaud. Anciens salariés de l'institut médico-éducatif (IME) de Moussaron, dans le Gers, tous deux comparaissaient pour diffamation, après avoir dénoncé dans la presse des pratiques maltraitantes. Enfants enfermés, coups, contention... les deux prévenus ont de nouveau raconté aux juges toulousains, le 19 septembre, les scènes dont ils ont été les témoins (lire notre article).
Les différents métiers hospitaliers présentent des conditions de travail très hétérogènes, qui expliquent les variations de durée des arrêts maladie au sein des établissements de santé, publics et privés. La Drees revient sur plusieurs critères d'ores et déjà observés : fonctions professionnelles, âge, sexe, rémunération ou indemnisation.
Ce sont les conditions de travail qui ont le plus d'impact sur le recours aux arrêts maladie, et les établissements de santé sont l'un des secteurs où on en compte le plus, "avec 10jours d'absence déclarés pour maladie par an en moyenne, contre 7,9dans l'ensemble des secteurs", d'après une nouvelle étude* de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) sur les éléments influençant le recours aux arrêts maladie (n° 1038, novembre 2017). Les résultats (à télécharger ci-dessous) montrent que le statut des établissements de santé, l'indemnisation des jours d'arrêt ou le sexe des professionnels n'ont que peu d'incidence sur la durée de l'arrêt. "Les pénibilités auxquelles les personnels hospitaliers sont confrontés sembleraient jouer un rôle important dans leur recours aux arrêts de travail."
Las niñas se organizan antes del marzo para poner fin a la violencia de género en Dar es Salaam, Tanzania. Un letrero dice: "Absténgase de usar lenguaje ofensivo para mujeres y niños". Foto: ONU Mujeres / Deepika Nath
La campagne mondiale « 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes », prévue du 25 novembre au 10 décembre, se déroulera, cette année, sur fond d’un tollé mondial sans précédent. Des millions de personnes se sont ralliées derrière le hashtag #MeToo et d’autres campagnes, révélant au grand jour la véritable ampleur du harcèlement sexuel et d’autres formes de violence dont les femmes sont victimes au quotidien et partout dans le monde. Pour transformer la culture de la violence basée sur le genre, il faut d’abord commencer par briser le silence.
Le premier médicament à prise orale dont les comprimés intègrent une puce qui signale qu’ils ont bien été pris s’est vu accorder aux Etats-Unis une autorisation de mise sur le marché (AMM), a annoncé lundi 13 novembre l’agence américaine chargée du médicament, la Food and Drug Administration (FDA). Ayant pour principe actif l’aripiprazole, ce produit commercialisé par le laboratoire japonais Otsuka a pour indications reconnues le traitement de la schizophrénie, celui des épisodes aigus associés aux troubles bipolaires, et le complément du traitement de la dépression chez l’adulte. Cette technologie innovante soulève des questions éthiques sur le contrôle des données recueillies.
Le colloque a attiré près de 160 participants./ Photo DDM, L. B.
Dans le cadre de la semaine nationale de la Sécurité des patients, le centre hospitalier de Sainte-Marie organisait, hier, un colloque «qualité et sécurité des soins» pour maintenir en alerte l'ensemble du personnel.
Ils étaient 160 participants à s'être massés, hier, dans la salle Saint-Michel du centre hospitalier Sainte-Marie de Rodez, pour assister au colloque «Qualité et sécurité des soins». Un chiffre record pour la cinquième participation de l'établissement à la semaine nationale de la Sécurité des patients. Personnels de l'établissement, partenaires, représentants d'usagers et des professionnels d'établissements de santé en Aveyron et en Occitanie étaient représentés. Les participants ont notamment écouté les professionnels du centre hospitalier Marchant de Toulouse, partenaire de Sainte-Marie dans le cadre de la Ferepsy, la Fédération de recherche en psychiatrie, mais aussi ceux du centre hospitalier spécialisé du Bon Sauveur d'Albi. Le thème de la matinée ? Prévention et gestion de la violence en psychiatrie. «Une étude du CH Mar
Catherine Lestienne est directrice intérimaire de l'hôpital depuis le départ en juin dernier de Georges Nivesse.
Pourquoi un tel taux d'absentéisme ?
Il se situe à Castelluccio autour de 11 %, contre une moyenne nationale de 8 %.
Il a légèrement baissé en 2016 car nous avons mis en place des groupes de travail pour une meilleure gestion des ressources humaines. Un diagnostic doit être notamment réalisé sur les accidents du travail.
Comment se justifie l'augmentation du personnel non médical ?
Elle est en partie due à la création des postes spécifiques liée à des soins intensifs en psychiatrie. Sur la période, l'effet des 35 heures est également souligné par la CRC.
Le grand méchant loup pharmaceutique serait-il entré dans la «psycho-bergerie»? C'est en tout cas ce que laissent entendre deux spécialistes de l'éthique médicale qui ont trouvé des «conflits d'intérêts financiers» chez les deux tiers des panélistes du DSM-5 - la «bible» de la psychiatrie, qui définit toutes les maladies mentales. La publication fait tiquer plusieurs chercheurs qui, s'ils admettent volontiers que le questionnement est légitime, qualifient l'exercice de «chasse aux sorcières».
Hommage à Jack Ralite Député de la Seine-Saint-Denis (1973 - 1981) Ministre communiste en charge de la Santé puis à l'Emploi (1981 - 1984) Maire d’Aubervilliers (1984 - 2003) Sénateur de la Seine-Saint-Denis (1995 - 2011) Maire honoraire d'Aubervilliers Sénateur honoraire de la Seine-Saint-Denis
Vendredi 24 novembre 2017
à 10 h 30, Cimetière du Père Lachaise - Salle de la Coupole (16 rue du Repos 75020 Paris) à 14 heures, Aubervilliers Square Stalingrad
(rue Edouard Poisson)
Vous pourrez, dès ce mercredi, vous recueillir au cimetière du Père Lachaise dans une salle qui lui est dédiée. Un recueil de condoléances est à la disposition du public dans le hall de l’Hôtel de Ville et au Théâtre La Commune.
Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, 7 à 10 % des médecins choisissaient de se spécialiser en psychiatrie aux États-Unis, mais cette proportion décline (inexorablement ?) depuis les années 1970, pour atteindre désormais 3 à 5,5 %. Des « efforts ciblés » sont donc nécessaires pour accroître le nombre d’étudiants tentés par l’exercice de la psychiatrie, au pays de l’Oncle Sam. Mais jusqu’à présent, peu d’informations étaient disponibles sur les facteurs pesant sur ce choix de la spécialité.
Réalisée par le Département de Psychiatrie de la Faculté de Médecine de Yale, à New Haven (Connecticut) et celui de Bio-statistiques et Psychiatrie de l’Université d’Arkansas (à Little Rock), sous la forme de questionnaires renseignés par des étudiants au début (Matriculating Student Questionnaire) puis à la fin (Medical Student Questionnaire) de leurs études médicales, une enquête auprès de 29 713 étudiants vise à préciser ces critères de choix. L’intention est bien sûr d’exploiter les résultats de cette enquête pour inciter de nouvelles « recrues » à poursuivre une carrière en psychiatrie, car cette baisse de l’offre aux États-Unis contraste avec la constance (voire la hausse) de la demande de soins.
Le juge fédéral Jean Fonjallaz et le psychiatre Jacques Gasser publient un livre qui analyse la confrontation de leurs deux univers sur le terrain du procès pénal. Une collaboration inédite pour dépasser les antagonismes. Entretien croisé.
Bien qu’inséparables depuis très longtemps, la justice et la psychiatrie forment un duo qui a de la peine à s’entendre et à se comprendre sur le terrain pénal. Deux personnalités vaudoises brisent la glace et montrent que le dialogue est possible. Jean Fonjallaz, juge au Tribunal fédéral, et Jacques Gasser, professeur à l’UNIL et directeur du Département de psychiatrie du CHUV, cosignent un ouvrage qui sort cette semaine. Une lecture qui permettra aux jeunes professionnels de ces deux univers, mais aussi à un public moins averti, de mieux saisir la complexité et les enjeux liés à cette interaction. Avec les récents grands procès criminels, où l’expertise a occupé une place centrale, le sujet est plus que jamais d’actualité.
Le Temps : Un juge et un psychiatre qui collaborent, c’est assez contre nature?
Jacques Gasser: La principale originalité de cet ouvrage est de démontrer qu’il est possible de travailler ensemble dans un respect mutuel. A ma connaissance, il n’existe pas d’autre publication du même genre. Cela s’explique sans doute par une certaine méfiance réciproque et le regard très différent que chacun porte sur le comportement d’un individu. Le juge se fonde sur l’hypothèse que l’être humain agit selon sa libre volonté tandis que la psychiatrie considère que les actes peuvent être déterminés par un trouble mental.
À chaque passage à l’heure d’hiver, un « marronnier » agite la presse grand public : l’influence récurrente du changement d’heure et, plus largement, des variations saisonnières, sur la santé physique et mentale. Mais cette préoccupation n’est pas absente de la littérature médicale, comme le montre le cas du « trouble affectif saisonnier » (TAS).
Assimilé dans le DSM-5 à un « trouble dépressif à tendance saisonnière », le TAS est un type de dépression où la périodicité semble liée à un facteur saisonnier. Mais sa spécificité est difficile à confirmer car il peut « se chevaucher avec d’autres formes de dépression, en particulier le trouble dépressif majeur » (TDM). Exploitant des données cliniques et relatives au profil cognitif de 4 554 sujets (âgés de 18 à 97 ans), une étude réalisée à Helsinki (Finlande) compare la symptomatologie du TAS à celle de deux autres troubles dépressifs, la « dysthymie » et le TDM.
À propos d’un exemple de situation clinique, The Australian & New Zealand Journal of Psychiatry évoque un sujet encore controversé dans la littérature psychiatrique et juridique internationale, le fameux syndrome d’aliénation parentale, décrit en 1985 par le psychiatre américain Richard Gardner (1931–2003). Précisons que le doute sur l’existence effective de ce syndrome tient moins à la réalité peu contestable des situations évoquées (les manœuvres d’un parent –comparables à celles observées dans les sectes– pour influencer la pensée d’un enfant ou adolescent tiraillé dans un conflit de loyauté entre ses parents séparés, et l’inciter à accuser faussement l’autre parent de maltraitance ou d’abus sexuel) qu’au contexte historique où ce syndrome fut proposé.
Lillebonne. Le Centre hospitalier Caux Vallée de Seine a organisé une journée de formation.
Deux cent cinquante spectateurs, professionnels et particuliers ont assisté, jeudi, à la formation du secteur de psychiatrie générale au centre culturel Juliobona.
De nombreux intervenants se sont succédé au cours de la journée, parmi lesquels Jean-Noël Pick, psychanalyste à Rouen, Bruno Delahaye de la compagnie Drambakus, Alain Delamare, responsable associatif sportif à Rouen ou encore Steve Bellevergue, psychologue clinicien à l’Hôpital du Rouvray.
Le jeu du divan
Patrick Declerck, écrivain et Rémi Picard, médecin psychologue, se sont prêtés, l’après-midi, au jeu du divan. «Il y a une dizaine d’années, j’ai appris que j’étais atteint d’une tumeur, cela m’a fait prendre conscience de ma relation avec ma mort, témoigne Patrick Declerck. Ce fut une étrange libération. Tout a pris une autre dimension. Je me suis dit qu’est-ce que je risque? Pas grand-chose, en fait. Je me suis senti plus libre, peut-être plus joyeux, paradoxalement. Cela m’a engagé à cesser d’exercer mon métier de psychologue et me diriger vers le jeu de l’écriture.»
Le centre hospitalier Philippe-Pinel, à Amiens.Photo Fred Douchet. Le Courrier picard. MAXPPP
Depuis sa visite du centre Philippe-Pinel, la députée Barbara Pompili (LREM) sonne l’alerte contre les conséquences dramatique pour les patients du manque de personnel.
Barbara Pompili, députée LREM d’Amiens, regrettait de ne pas y avoir fait une visite plus tôt. Elle s’est finalement rendue, il y a quelques jours, au centre hospitalier spécialisé Pinel d’Amiens, lieu où sont suivis et hospitalisés la plupart des malades mentaux de la Somme.
C’est un établissement important avec plus de 400 lits, planté sur un terrain de 30 hectares. Un de ces vieux hôpitaux psychiatriques comme on en a tant construits à la fin du XIXe siècle. Il porte le nom de Philippe Pinel, figure de la psychiatrie qui avait eu l’audace en 1795 de détacher les «aliénés» de leurs chaînes.
L’hôpital est aujourd’hui en crise. Ce n’est certes pas le seul en France, mais cela dure depuis des années. Le Courrier picard en fait écho régulièrement. Des grèves et des pétitions se sont succédé, des motions ont été votées par la communauté des psychiatres. Rien n’y fait.