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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 17 juillet 2020

Confinement-déconfinement : le témoignage de Julie, addict à l'alcool

Fichier:France3 provence-alpes.png — Wikipédia

Publié le 18/07/2020

Le nombre de patients en psychiatrie est en augmentation. Résultat du confinement, et pour certains de la rupture des soins. Julie, addict à l'alcool, témoigne du double isolement auquel elle a dû faire face, pour ne pas couler.

Julie témoigne de son état avant et après le confinement
Julie témoigne de son état avant et après le confinement • © Photo FTV


Avec une voix mal affirmée, guidée par son médecin psychiatre, Julie se confie, posément.
Cette patiente atteinte d'addiction, est suivie depuis un an. Elle a pu reprendre ses consultations après trois mois extrêmement difficiles.

Elle témoigne de son expérience vécue durant le confinement "comme un enfer".


[...] "Je me suis retrouvée enfermée à la maison, sans pouvoir sortir. Je suis restée enfermée deux mois", exprime-t-elle.

"Le plus dur pendant le confinement, ça a été de ne voir personne. J'avais besoin d'aller à l'hôpital, j'avais besoin de soins. Le problème, c’est qu’avec le confinement je me suis isolée encore plus sans m'en rendre compte. C'est déjà le problème avec les addictions, on se referme beaucoup.
C’est devenu l’isolement de soi-même quelque part".

Confinée dans son appartement, Julie garde un oeil sur la télévision, et absorbe les nouvelles comme elle le peut.

"Avec les soucis que j'avais, tout s'est amplifié. J'avais peur pour mes proches, mon fils est cardiaque. Je me suis effondrée. En fait, j'ai totalement craqué. Je n'étais pas bien du tout, j'étais désespérée, j'ai cru que j'allais passer à l'acte".

Le service hospitalier qui suit Julie, ferme durant le confinement. Mais le contact avec les patients se maintient par des appels téléphoniques.



Le rattachement de la Miviludes au ministère de l’Intérieur inquiète des acteurs de santé

PAR 
AMANDINE LE BLANC -  
PUBLIÉ LE 18/07/2020

Depuis octobre dernier, on savait que la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) devait disparaître dans sa configuration actuelle pour être rattachée au ministère de l’Intérieur. C’est désormais officiel, d’après un décret présenté mercredi en Conseil des ministres, la Miviludes, auparavant directement sous la tutelle du Premier ministre, sera à présent placée sous l’autorité du Secrétaire général du comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR).

jeudi 16 juillet 2020

Grandmas Project

Grandmas Project - Home | Facebook

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Grandmas Project est une web-série collaborative partageant les recettes et récits de grands-mères du monde entier, filmées par leurs petits-enfants. Sur ce site vous pourrez regarder des films, découvrir des recettes, partager l’histoire de votre grand-mère et bien plus encore.


93 : immersion aux urgences psychiatriques

24 mai 2020

93 : immersion aux urgences psychiatriques - YouTube

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Urgences Psychiatriques (1/2) - Reportage

25 mai 2018

Urgences Psychiatriques (1/2) - Reportage - YouTube


A trente-trois ans, Patrick est schizophrène. Il en est déjà à sa sixième hospitalisation. En période de crise, il est capable de comportements très violents. Magali, 22 ans, souffre d'hallucinations visuelles et auditives. La jeune femme vit dans l'angoisse et craint le contact avec les autres. Elle a dû arrêter l'école en classe de troisième. Son quotidien se compose d'une multitude de rituels destinés à la rassurer.





« Les avantages du Dossier médical personnel seraient immenses à la fois pour la santé des Français et pour leur économie »

Eviter les gaspillages et adapter les prises en charge à chacun : pendant la pandémie de Covid 19 l’utilité du dossier médical personnel (DMP) aurait été évidente relèvent dans une tribune au « Monde » les professeurs en cardiologie Isaac Azancot et Patrick Henry appelant à tirer les leçons de ses dysfonctionnements

Mort de Zizi Jeanmaire, artiste aux confins de la danse classique et du music-hall

"Croqueuse de diamants" au rire mémorable, la danseuse Zizi Jeanmaire est morte à l'âge de 96 ans. Après sa formation classique, elle aura marqué les esprits au carrefour des genres chorégraphiques et des esthétiques, dans un pas de deux créatif avec Roland Petit.
Zizi Jeanmaire en 2000
Zizi Jeanmaire en 2000 Crédits : Eric Robert/Sygma/Sygma via Getty Images - Getty
On a appris ce vendredi la disparition d'une grande danseuse formée à l'Opéra de Paris, vedette ensuite d'innombrables spectacles après guerre dans presque tous les genres, music-hall, ballets, théâtre, chanson... Zizi Jeanmaire, qui aura marqué la culture populaire avec son célèbre "truc en plume", un numéro de cabaret de 1961, est morte ce 17 juillet à l'âge de 96 ans.
Ballerine... Chanteuse de music-hall... La vie artistique de Zizi Jeanmaire (qui avait pour véritable prénom Renée) est étroitement liée à celle du grand chorégraphe, Roland Petit.
Dès l'enfance, en 1933, alors qu'elle n'a que 9 ans, Zizi Jeanmaire entre à l'Ecole de danse de l'Opéra de Paris, comme Roland Petit.. Le même jour, à la même heure, affirme-t-elle. Et ils quittent la Maison, la même année, également, en 1944...
Zizi Jeanmaire disait avoir une admiration profonde pour Roland Petit et n'avoir qu'une envie. Le séduire.
Elle y parvient en 1948, aux Ballets de Paris qu'il vient de fonder au théâtre Marigny et dont elle devient la danseuse étoile. Puis en incarnant Carmen, l'année suivante...
Un jour, a-t-elle raconté à France Culture, Roland est arrivé à la répétition et m'a dit : "J'en ai assez de te voir avec tes boucles, les cheveux longs. Je veux une Carmen androgyne, je vais te faire couper les cheveux". Zizi Jeanmaire ne les laissera plus pousser, après que le ballet lui a révélé sa "puissance de charme" et de "dramaturgie" qu'elle pouvait enfin donner sur scène. Ce ballet de Carmen va se jouer dans le monde entier et notamment à New York, 7 mois durant...

Coronavirus : des soulèvements sont à craindre dans le monde entier

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Par Leïla Marchand  Publié le 18 juillet 2020

Le choc économique de la pandémie « va enflammer la colère publique » et entraîner des « troubles majeurs » au second semestre 2020, d'après un cabinet d'étude des risques. Une quarantaine de pays, principalement en Afrique et en Amérique latine, pourraient faire face à des manifestations de rue sans précédent.

En juin, des incidents ont eu lieu lors de manifestations à Guadalajara, au Mexique, organisée après la mort d'un jeune arrêté par la police parce qu'il ne portait pas de masque.
En juin, des incidents ont eu lieu lors de manifestations à Guadalajara, au Mexique, organisée après la mort d'un jeune arrêté par la police parce qu'il ne portait pas de masque.
En juin, des incidents ont eu lieu lors de manifestations à Guadalajara, au Mexique, organisée après la mort d'un jeune arrêté par la police parce qu'il ne portait pas de masque. (ULISES RUIZ/AF
La pandémie a transformé le monde en une poudrière. Alors que les retombées économiques s'accumulent, mettant des millions de personnes au chômage, les manifestations risquent de se multiplier à l'échelle mondiale, prévient une analyse de Verisk Maplecroft.
Ces possibles conflits sociaux « représentent un risque pour la stabilité intérieure des pays, à un niveau rarement vu au cours des dernières décennies », peut-on lire dans ce rapport du cabinet britannique de conseil en gestion des risques. Bien évidemment, les pays les plus concernés sont ceux où la crise économique vient s'ajouter à une colère préexistante contre les gouvernements.
Verisk Maplecroft a identifié 37 pays « qui feront face à des troubles majeurs durant le second semestre 2020 ». Ils sont principalement situés en Afrique et en Amérique latine, notamment au Nigéria, en République démocratique du Congo, en Ethiopie, au Venezuela et au Pérou. Mais la fin d'année pourrait également être « explosive » dans les principaux marchés émergents tels que le Bangladesh, la Turquie et l'Egypte.


« Les élus n’ont souvent pas d’autre choix que de signer un arrêté pour des soins sous contrainte » – Laurent El Ghozi

Fonction publique territoriale : actualité, concours, recrutement, La Gazette.
Publié le 16/07/2020  Par Isabelle Verbaere 

Certaines hospitalisations sans consentement en psychiatrie pourraient être évitées. Les maires, dans le cadre des conseils locaux de santé mentale, ont un rôle à jouer, rappelle Laurent El Ghozi, président de l'association Elus, santé publique et territoires.

En 2016, 342 000 personnes ont été hospitalisées en psychiatrie, dont un quart sans consentement. La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, constate, dans un rapport publié le 17 juin, que ces enfermements, loin d’être toujours justifiés par l’état clinique des patients, constituent des atteintes à leurs droits.

Or ces mesures sont souvent signées par les maires. Adeline Hazan les interpelle « afin qu’il[s] fasse[nt] prévaloir l’inclusion sociale sur la préoccupation de l’ordre public ».


A Paris, un rucher solidaire pour apaiser les souffrances des migrants

Médecins du monde et une école d’apiculture se sont associés pour former des dizaines de réfugiés à la gestion des ruches. Une manière de les aider à se reconstruire.
Par  Publié le 16 juillet 2020

Formation à l’apiculture pour les migrants dans les jardins des Missions étrangères de Paris (MEP), en  juin.
C’est un jardin paisible, isolé des bruits de la capitale, avec de grands arbres et une pelouse magnifique. Un hectare entier de verdure que ceignent les hauts bâtiments des Missions étrangères de Paris (MEP) où sont formés les missionnaires envoyés en Asie par l’Eglise catholique. Sous les tilleuls s’alignent cinq ruches peintes de couleurs vives reproduisant sur chaque face le drapeau d’un pays africain, de la Côte d’Ivoire au Sierra Leone en passant par le Cameroun, le Mali ou la République démocratique du Congo. Silencieux, le pas lent, deux hommes et trois femmes en tenue d’apiculteur s’en approchent.
Pour ces cinq réfugiés, cette journée est spéciale : le moment est venu d’installer une nouvelle ruche, un modèle traditionnel africain en paille du Burkina Faso, à structure horizontale, offerte par un apiculteur.
Annette, 31 ans, originaire de Côte d’Ivoire, a hâte que les opérations commencent. « Ça me passionne de regarder et de comprendre comment cela se passe dans une ruche, jamais je n’avais vu ce spectacle, s’émerveille cette jeune femme albinos, chassée de son pays en raison de la couleur de sa peau dépigmentée. Je dois dire, aussi, que je ne suis pas mécontente de voir que c’est une reine qui dirige l’essaim », ajoute-t-elle en éclatant de rire. Les ruches n’ont pas seulement été peintes et décorées ; leurs reines ont hérité d’un nom, par exemple « Saba » ou « Bibi », surnom de Bintou, l’une des Maliennes du groupe.

Les familles monoparentales durement éprouvées par le confinement

Beaucoup de mères se disent heureuses, a posteriori, de ces moments partagés en famille. Un bonheur contrarié par les difficultés financières et l’absence de relais au domicile.
Par  Publié le 16 juillet 2020
Pour décrire la monoparentalité, Olivia Barreau, mère célibataire de deux enfants de 5 et 10 ans, a cette formule : « Tout se rétrécit petit à petit, on se retrouve vite en vase clos avec ses enfants, on s’épuise et on s’oublie énormément. » Parions que la définition de cette Parisienne de 39 ans, fondatrice de l’association Moi et mes enfants, qui vient en aide aux familles monoparentales, fera écho à l’expérience vécue par nombre de parents d’enfants et d’adolescents pendant le confinement.
Alors que beaucoup d’entre eux confient avoir été éprouvés par ce tête-à-tête contraint, comment les familles monoparentales, considérées comme plus fragiles que les autres, ont-elles vécu ces quelques mois ?
La plupart des mères que nous avons sollicitées se disent heureuses, a posteriori, de ces moments partagés, vécus comme un temps de pause dans un quotidien souvent éreintant. C’est le cas, par exemple, d’Ambre, qui se réjouit d’avoir pu voir évoluer sa petite dernière, âgée de 3 mois au début du confinement, une parenthèse certes épuisante mais un « cadeau inattendu », dit-elle.

Claire Hédon est officiellement nommée Défenseure des droits

PAR 
COLINE GARRÉ - 
PUBLIÉ LE 15/07/2020






Crédit photo : AFP

La nomination de Claire Hédon à la tête du Défenseur des droits (DDD) en remplacement de l'ancien ministre Jacques Toubon a été entérinée ce 15 juillet par le Parlement.
Claire Hédon, 57 ans, qui a animé pendant près de 15 ans l'émission « Priorité Santé » de RFI avant de prendre la présidence en 2015 de l'association de lutte contre la pauvreté ATD-Quart Monde et de siéger au Comité consultatif national d'éthique en 2017, est nommée, sur proposition de l'Élysée, pour un mandat de six ans à la tête de cette autorité indépendante.