Le résultat d'une méthode fiable, rigoureuse et indépendante
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Comme une prière personnelle, je répète toujours cette phrase pour garder le cap vers la restitution totale et inexorable des droits humains en général, et des droits des filles et des femmes, en particulier : Celles et ceux qui sont épris de justice, de paix et de progrès humains, doivent résolument se battre pour que les droits du pétrole ne remportent pas la victoire sur les droits humains.
En 1983, un changement sismique est intervenu dans ma vie, alors que je servais comme jeune médecin, Directeur de l’hôpital de Tougué, une agglomération rurale, très éloignée de Conakry, la capitale de la Guinée.
Un après-midi, cinq femmes désemparées, en pleurs, se présentèrent à moi à l’hôpital, tenant dans leurs bras deux jolies jumelles Hassantou et Housseynatou, âgées de 12 ans. Les jumelles étaient dans un état critique, hémorragique et couvertes de sang, suite à leur excision. Jusque-là, je n’avais jamais entendu parler de mauvais au sujet de ce qui était alors communément appelé, à tort, circoncision féminine, désormais connue sous son vrai nom de mutilations génitales féminines (MGF).
RTFLASH
23/11/2020
Des chercheurs de la Norwegian University of Science and Technologie (NTNU) ont montré que l'écriture manuscrite contribue à créer beaucoup plus d'activité et de connexions dans les parties sensorimotrices du cerveau, que cliquer sur un clavier. L’auteur principal, le professeur Audrey van der Meer de la NTNU, estime que des directives d’éducation nationales devraient garantir un minimum de formation à l'écriture manuscrite. L’étude vient confirmer les conclusions de précédentes recherches ayant déjà suggéré que les enfants et les adultes apprennent davantage et mémorisent mieux lorsqu'ils écrivent à la main.
L’équipe a mené 2 études sur le sujet, en 2017 et en 2020. En 2017, les chercheurs avaient examiné l'activité cérébrale de 20 élèves. Dans cette nouvelle recherche, l’équipe observe l'activité cérébrale chez 12 jeunes adultes et 12 enfants à l'aide d'un EEG réalisé à partir de plus de 250 électrodes. Chaque évaluation de 45 mn par participant a permis aux chercheurs de mesurer l’activité cérébrale à 500 points par seconde.
RTFLASH
24/11/2020
Une analyse post-mortem de cerveaux de personnes âgées révèle la présence de neurones nouvellement formés au niveau de l’hippocampe, le siège de la mémoire. Ces nouveaux neurones sont cependant absents chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ce qui suggère qu’un déficit de neurogenèse (la formation des neurones) pourrait contribuer au développement de cette maladie.
Les études réalisées chez des modèles animaux indiquent que de nouveaux neurones sont continuellement générés au niveau de l’hippocampe. En particulier dans la région du gyrus denté, cette neurogenèse jouerait un rôle capital dans les fonctions d’apprentissage et de mémoire. Chez les humains, l’existence de ce processus de neurogenèse demeure controversée.
L’ANAP lance jusqu'au 15 décembre deux appels à candidatures : faites-nous part de votre organisation territoriale et/ou participez à la construction d’un prototype de diagnostic territorial en psychiatrie périnatale.
Les données liées à un projet territorial sont souvent dispersées, difficiles à mettre en lien, à collecter, organiser, et à interpréter. C’est pourquoi, l’ANAP souhaite construire un prototype de diagnostic territorial qui permettra d’évaluer et d’interpréter plus facilement les données d’un territoire pour mettre en place des plans d'action adaptés.
Publié le
Alain Grandin, psychiatre dans la montagne Noire, à Cuxac-Cabardès, a constaté une hausse du nombre de consultations à son cabinet. Un phénomène lié à la pénurie de psychiatres mais également à la crise sanitaire. Entretien.
A quel moment avez-vous constaté une augmentation des sollicitations à votre cabinet ?
Véritablement au déconfinement. Pendant le premier confinement, j’ai exercé en visio. C’était un peu compliqué parce que, malheureusement, en France, des zones blanches subsistent… Et à la sortie du premier confinement donc, ce fut une inflation des demandes de consultations.
Quels troubles spécifiquement liés à la crise sanitaire et au confinement avez-vous à traiter ?
Il y a des hommes, des femmes, de tous âges, en couple, en instance de séparation, qui sont obligés de rester ensemble, des gens en recherche d’appartement qui se retrouvent coincés… Je reçois également des personnes licenciées après des dizaines d’années passées dans leur entreprise. Pour elles, la situation s’avère très dure à vivre. Il y a une véritable perte de confiance en l’avenir et un souci au niveau de la sécurité de l’emploi.
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Avec la crise sanitaire, les troubles anxieux augmentent dans la population générale. Entretien avec le Dr Michel Sinquin, psychiatre, chef du pôle extra-hospitalier à la fondation Bon Sauveur, qui alerte sur le manque de moyen de la psychiatrie.
Comment depuis le mois de mars vous organisez-vous pour recevoir vos patients ?
Nous sommes passés en grande partie par la téléconsultation. La téléconsultation se conçoit aisément pour des patients que l’on connaît bien, ou avec des pathologies pas trop graves. Pour les autres, que l’on connaît moins, c’est tout à fait insuffisant. Pour quelqu’un que l’on ne connaît pas et que l’on a au téléphone pour la première fois, c’est très compliqué de nouer un lien et de comprendre les subtilités de sa souffrance. Il y a aussi les patients pour lesquels il y a une vraie nécessité de présence physique. C’est tellement difficile parfois de s’exprimer, alors s’il n’y a pas un peu de chaleur humaine, on ne dit pas sa souffrance. Et quand les pathologies sont graves, c’est tout à fait désastreux.
Fabien Magnenou Publié
Plusieurs vaccins contre le Covid-19 sont dans la dernière ligne droite, la phase III, et pourraient, dans les prochains mois, être disponibles dans plusieurs pays. Mais tous n'utilisent pas la même stratégie pour vaincre le virus.
Et de six. L'Union européenne annonce avoir signé un contrat avec Moderna pour fournir jusqu'à 160 millions de doses d'un futur vaccin contre le Covid-19, mardi 24 novembre. Des accords avaient déjà été passés avec le suédo-britannique AstraZeneca, l'américain Johnson & Johnson, le duo franco-britannique Sanofi-GSK, le duo américano-allemand Pfizer-BioNTech et l'allemand CureVac.
Mais tous ces laboratoires n'ont pas adopté la même stratégie pour développer ces futurs vaccins qui seront peut-être commercialisés en Europe. Trois d'entre eux utilisent l'ARN, deux autres "piratent" un autre virus et le dernier met en culture une protéine. Quels sont les principes de ces différentes techniques pour produire une réponse immunitaire adaptée ? Franceinfo revient sur quatre grandes stratégies mises en œuvre.
Le virus est d'abord cultivé au sein de cellules animales, par exemple des cellules rénales de singes verts (laboratoire Sinovac). L’opération suivante consiste à le "désactiver" en lui faisant subir une forte hausse de température ou un traitement chimique. Puis il est concentré, purifié et stérilisé. Après un tel traitement, ce virus fait figure de fantôme et il n’est plus en capacité d’infecter les cellules.
Tout l'enjeu est "d'inactiver les virus de façon correcte tout en conservant leur immunogénicité [leur capacité à déclencher une réponse immunitaire], explique Vincent Le Moing, du service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Montpellier (Hérault), donc on met souvent beaucoup de temps avant de pouvoir passer aux phases cliniques.” En cas de succès, ce virus est K.-O. mais il déclenche une réponse et la production d'anticorps spécifiques.
Développé par Sinovac, le vaccin CoronaVac est déjà disponible dans plusieurs villes chinoises, dans le cadre d'une vaste campagne de vaccination sur la base du volontariat. Pékin a en effet donné son feu vert, alors même que ce produit est toujours en phase III d'essai clinique au Brésil. La Chine veut aller vite et peut compter sur deux autres vaccins inactivés développés par Sinopharm. Objectif : être en capacité, dès la fin de l'année, de pouvoir produire 610 millions de doses par an.
>> Projet actuellement en phase III d'essai clinique : Novavax (Etats-Unis).
Cette fois-ci, il n'est plus question d'injecter une version dégradée du Sars-CoV-2, le virus à l'origine du Covid-19, mais de se concentrer sur l'une de ses molécules en particulier. Plus précisément sur une protéine en forme d'aiguille, nommée S (Spike). Présente à la surface du Sars-CoV-2, elle fonctionne comme une "clé" et permet au virus de débloquer la serrure des récepteurs puis de traverser la membrane cellulaire.
Un contrat a été passé avec la Commission, alors même que le laboratoire Gilead connaissait les résultats négatifs d’un essai clinique de l’OMS. La France est le seul pays majeur à ne pas avoir passé commande.
Par Lise Barnéoud Publié le 27 novembre 2020
Comment en est-on arrivé à acheter partout sur la planète, à prix d’or, un médicament contre le Covid-19 dont l’efficacité n’est pas avérée ? C’est l’histoire du remdésivir, une molécule mise au point par le laboratoire américain Gilead, d’abord présentée comme un traitement miracle capable de perturber la réplication du virus, et finalement discréditée par un vaste essai clinique piloté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans trente pays, dont la France.