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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 18 septembre 2020

« Aider les populations dans le besoin, c’est le but de ma vie » : chez les étudiants, le boom des vocations humanitaires

 

Malgré les risques potentiels sur le terrain, les universités ou écoles qui proposent des diplômes préparant à des carrières dans le secteur humanitaire attirent toujours de jeunes aspirants.

Par  Publié le 16 septembre 2020

« Aider les populations qui en ont le plus besoin, c’est le but de ma vie. » Clémence Petton, 23 ans, le dit sans exaltation mais fermement. L’assassinat de six jeunes Français de l’ONG Acted et de leur accompagnateur, dimanche 9 août au Niger, ne la dévie en rien de la ligne qu’elle s’est fixée : aider les plus démunis, même dans les zones les plus dangereuses.

Ce vendredi de septembre, c’est probablement sa dernière rentrée sur les bancs d’une école. Avec elle, ils sont une trentaine d’étudiants à suivre le premier cours de l’année du master de « management de la solidarité » de l’Ircom, une école privée spécialisée dans la formation d’humanitaires « de terrain », située près d’Angers (Maine-et-Loire). « Il y a trente ans, les hommes et les femmes qui partaient en mission humanitaire dans des zones en conflit étaient des têtes brûlées, sans formation adaptée », affirme Christine Aubrée, directrice du pôle formations de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), école qui compte parmi ses élèves nombre d’aspirants à des carrières dans l’humanitaire.

PHOT’Aubrac 2020 : Hans Silveste

 L'Œil de la Photographie Magazine

17 SEPTEMBRE 2020

© Hans Silvester


L’acte de créer ces effigies, surtout masculines, rarement féminines, revient en quelque sorte à poser un geste magique, à rendre tangible un symbole de défense et d’appropriation. Une façon emblématique de marquer le territoire signifiant aux oiseaux comme aux autres animaux, bien plus nombreux qu’aujourd’hui : attention cette terre appartient à un homme qui n’est peut-être pas loin avec son fusil !

Hans Silvester

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Comparaison internationale de l'organisation de la médecine spécialisée : innovations dans cinq pays (Allemagne, Angleterre, États-Unis, Italie, Pays-Bas). Italie : les réseaux pluridisciplinaires en Toscane

 

Rapport n° 573 - Juillet 2020

RÉSUMÉ

Dans un contexte de demande croissante de soins liée à une population vieillissante souffrant de multiples maladies chroniques, la France, comme d'autres pays, cherche à faire progresser la coordination des soins dans les secteurs des soins primaires, hospitaliers et de longue durée. Malgré le rôle essentiel des médecins spécialistes dans la prise en charge de ces patients, peu d'attention y a été portée. Afin d'étudier les différentes façons dont les spécialistes travaillent hors de l'hôpital pour intégrer les soins de ville, nous avons réalisé des études de cas dans cinq pays (Allemagne, Angleterre, États-Unis, Italie et Pays-Bas).


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Les États généraux infirmiers veulent peser sur les débats législatifs

 Accueil de EspaceInfimier.fr

16/09/2020

Une trentaine d’organisations infirmières préparent des États généraux de la profession. L’objectif : élaborer des amendements, les soumettre aux députés et les faire adopter dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale.

Dans l’imaginaire français, les États généraux, c’est ce qui précède immédiatement la Révolution. Est-ce ce qui anime les 33 organisations qui tiendront le 1er octobre prochain les États généraux infirmiers ? Peut-être ce collectif regroupant associations et syndicats ne va-t-il pas jusque là : son objectif n’est pas vraiment de renverser la table et d’aboutir à l’équivalent d’une Constituante. Mais la volonté d’influencer le législateur, elle, est bien là.

Cinq grandes thématiques

Concrètement, ces États généraux consisteront en une journée où seront organisées cinq tables rondes sur cinq grandes thématiques intéressant la profession : formation, premier recours, consultation infirmière, e-santé, et prévention. « Le but est de faire ressortir des actions prioritaires pour les soignants, de les traduire en amendements, de les présenter à des députés qui les proposeront à leur tour dans le cadre du prochain Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) », détaille Antoinette Tranchida, présidente de l’Organisation nationale des syndicats d’infirmiers libéraux (Onsil), l’une des structures organisatrices.

Le travail des États généraux s’appuie notamment sur celui qui avait déjà été effectué par le collectif Duquesne, qui réclamait davantage de représentation des infirmières dans le cadre du Ségur de la santé. Celui-ci avait défini des axes de travail que l’on retrouve comme pistes évoquées pour les amendements à proposer aux députés : augmentation du niveau d’autonomie des infirmières, amélioration de la rémunération et des conditions de travail, sortie d’un système jugé « médico-centré »…

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Les infirmières du monde entier montent au front

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17 septembre 2020

SUISSE

 Les infirmières britanniques sont descendues dans la rue en juillet dernier à Londres pour réclamer une hausse des salaires et de meilleures conditions de travail. Keystone / Andy Rain

Après s’être démenées durant des mois pour amortir le choc du coronavirus, les infirmières des quatre coins du globe réclament de meilleures conditions de travail. Des mobilisations sont aussi prévues en Suisse, alors que le Parlement rechigne à améliorer durablement la situation du personnel soignant.

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ascodocpsy réseau documentaire en santé mentale

 

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Ce que nous apprend l'enfant sauvage

LE 17/09/2020

À retrouver dans l'émission

LE COURS DE L'HISTOIRE

par Xavier Mauduit

Comment instruire les enfants sauvages ? L’un des plus célèbres d’entre eux, Kaspar Hauser, « orphelin de l’Europe », surgit à Nuremberg en 1828. Ce destin énigmatique et tragique nous fascine, peut-être parce qu’il nous questionne sur l’animal social que nous sommes.

Kaspar Hauser vers 1830
Kaspar Hauser vers 1830 Crédits : Carl Kreul

Ce matin, nous sommes en compagnie d'Hervé Mazurel, historien des sensibilités et des imaginaires spécialiste de l’Europe romantique. Maître de conférences HDR à l’université de Bourgogne et chercheur au LIR3S, il a fait paraître  Kaspar l’obscur ou l’enfant de la nuit (La Découverte, 2020). Il est l’un des fondateurs et animateurs de la revue Sensibilités. Histoire, critique et sciences sociales (Anamosa)

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Hôpitaux : 13 milliards de reprise de dette ... mais des contreparties exigées, clame un rapport

 

PUBLIÉ LE 17/09/2020

Crédit photo : PHANIE

La reprise d'un tiers de la dette hospitalière, soit 13 milliards d'euros intérêts compris, devra faire l'objet d'une « contractualisation » entre les établissements et les agences régionales de santé (ARS), avec des « engagements » et d'éventuelles « pénalités », selon un rapport détaillé des inspections des affaires sociales et des finances publié mercredi.

jeudi 17 septembre 2020

Asymptomatiques, malades, cas contact : de quoi parle-t-on vraiment ?

Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

Philippe Huneman, propos recueillis par Michel Eltchaninoff publié le  

© United-nations-covid-19-response

Deuxième vague ou vaguelette ? On ne comprend plus grand-chose au Covid-19. Les autorités sanitaires évoquent une progression exponentielle de la propagation du virus. Or le nombre de morts n’augmente que très peu depuis plusieurs semaines. Sommes-nous entrés dans une épidémie peu létale ? Et surtout, qu’est-ce qu’un “cas” de Covid, si la plupart sont asymptomatiques et sans danger pour le porteur ? Nous avons demandé à Philippe Huneman, philosophe de la biologie et l’écologie, directeur de recherche à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques, de nous éclairer sur ce grand flou.

  • Philippe Huneman nous montre que la notion de “porteur sain” est ancienne, et qu’elle est fondamentale en épidémiologie. Et il propose des pistes pour comprendre la décorrélation entre le nombre de cas et le nombre de malades. Ci-dessous, nous vous proposons ses principaux arguments, extraits de notre grand entretien avec lui.

Qu’en est-il de la situation actuelle, où l’on constate un décrochage entre la propagation exponentielle du virus et le nombre de morts à l’hôpital, qui augmente peu ?

Philippe Huneman : Nous observons en effet deux courbes. La première comptabilise le nombre de cas et augmente de façon exponentielle, avec toutefois un coefficient plus faible qu’en mars-avril. La seconde, celle du nombre de morts, est – pour l’instant – relativement stable. Elle augmente beaucoup moins rapidement ; nous serions plutôt sur un plateau avec une pente faible. La situation actuelle est différente de celle du printemps, même si la proportion de cas symptomatiques parmi l’ensemble de cas existants n’a aucune raison de changer. Les controverses du jour entre les anxieux, qui appellent à une vigilance renouvelée face au virus, et les rassurants, qui dénoncent une politique de la peur alors que la vague serait derrière nous, proviennent essentiellement d’une différence d’attention, les uns fixant la courbe des cas tandis que les autres regardent celle des décès.

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100 euros pour avoir rapidement les résultats de tests PCR : des labos rappelés à la loi

PAR 
 
PUBLIÉ LE 17/09/2020

Crédit photo : VOISIN/PHANIE
Le ministère de la Santé et la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) ont condamné mercredi les pratiques illégales de certains laboratoires de biologie médicale qui proposaient à leurs patients de disposer plus rapidement des résultats des tests RT-PCR en l'échange d'une somme d'argent. 
Europe 1 et BFM-TV ont ainsi révélé que des laboratoires à Paris et en Seine-Saint-Denis s'engageaient à fournir les résultats du dépistage du Covid-19 contre un règlement de 96 ou 100 euros. 

Covid-19 : Les kinés autorisés à réaliser des tests RT-PCR

PAR 
PUBLIÉ LE 17/09/2020

Crédit photo : VOISIN/PHANIE
Débordés par la demande de réalisation de tests de dépistage du Covid-19, qui dépassent le million chaque semaine, les laboratoires de biologie médicale disposeront d'un nouveau renfort. Les kinésithérapeutes ont en effet été autorisés à réaliser des tests RT-PCR, à la faveur d'un arrêté paru le 16 septembre au Journal Officiel. 

La fin du monde, la vraie, la bonne ?

 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

Sven Ortoli publié le  

La supernova 1987a, la plus puissante explosion stellaire que la Terre ait décelée en quatre-cents ans. Détectée le 23 février 1987, cette explosion titanesque a libéré pendant plusieurs mois une énergie équivalente à cent millions de soleils. © NASA Goddard

Comment notre Univers va-t-il disparaître ? Et quand ? Dans The End of Everything (Scribner, 2020), sous-titré “astrophysically speaking” (comprenez : “la fin de tout”), vu du bout de son télescope, l’astrophysicienne Katie Mack, spécialiste reconnue de la matière noire et assistant professor à l’université d’État de Caroline du Nord, a soigneusement répertorié les futurs possibles de notre Univers. Dans tous les cas, l’histoire finit mal – et nous savons désormais que même les univers sont mortels.
Le sort de notre planète, on le sait depuis longtemps, est (scientifiquement) scellé : dans cinq milliards d'années (environ, précisent les puristes qui ont le sens de l'humour), notre soleil deviendra une géante rouge qui absorbera Mercure, peut-être Vénus, et fera de la Terre un caillou de lave solidifiée. Mais peut-être – Avatar nous voilà – aurons-nous essaimé depuis longtemps vers des cieux plus cléments ? La mort de l’Univers est plus problématique. Et Katie Mack nous projette de cinq manières différentes dans ces temps aussi étranges que très lointains, probablement plus de 200 milliards d’années, où tout doit disparaître. Y-aura-t-il rien plutôt que quelque chose ?
The End of Everything témoigne des spéculations vertigineuses de la cosmologie contemporaine en détaillant les cinq morts possibles qui forment l’éventail des hypothèses acceptées aujourd’hui par les astrophysiciens. Et ici, tout est Big !
  • Le Big Crunch (littéralement la « grande contraction », mais plus couramment nommé « l’effondrement terminal ») est probablement la plus connue d’entre toutes : après une phase glorieuse d'expansion depuis le Big Bang, l'Univers se ratatinerait brutalement comme un ballon de fête foraine se vidant de son air. Un Big Bang à l'envers, en somme, re-concentrant notre cosmos dans une singularité dotée d’une densité et d’une température titanesques où seraient annulés l'espace et le temps. Ayant connu son apogée dans les années 1990, cette théorie est aujourd’hui largement remise en cause par l’accélération (à notre niveau confirmée) de l’expansion de l’Univers.
  • Dans le scénario dit du Big Freeze (en français, la « mort thermique »), l’univers continuerait son expansion sans fin, les galaxies s'éloignant les unes des autres, jusqu'à ce que cesse toute circulation d’énergie et que règne partout une température constante, le zéro absolu, sans aucun flux entre le chaud et le froid. La mort est tiède en thermodynamique.
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Rentrée parlementaire : L’ADMD interpelle les Parlementaires et la Défenseure des droits au sujet de la fin de vie


LE JEUDI 10 SEPTEMBRE 2020

ADMD
Alors que les Parlementaires français font leur rentrée, le constat du mal-mourir en France ne cesse de revenir au premier plan des débats avec l’apparition chaque jour de nouveaux drames de la fin de vie. Dans un tel contexte, il apparait évident qu’en France, l’accompagnement actuel de la fin de vie trahit les valeurs fondamentales de notre République : la liberté, l’égalité et la fraternité.

Liberté, d’abord. La loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016 prive les Français de la possibilité de choisir librement, en toute conscience, les conditions de leur propre mort, lorsque la vie n’est plus que de la survie. Pourtant, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, citée en préambule de la Constitution du 4 octobre 1958, consacre cette valeur de liberté tant qu’elle « ne nuit pas à autrui ». Ce qui n’empêche pas les médecins d’ignorer, bien souvent arbitrairement, les directives anticipées de leurs patients. Cette entrave grave au principe constitutionnel de liberté n’est plus acceptable pour une écrasante majorité de Français.

Jul et Baptiste Morizot en bande organisée

 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

Hannah Attar publié le  


Capture d’écran du clip de la chanson Bande organisée sur YouTube. Clip réalisé par William Thomas.

En bande organisée a été le tube entêtant de cet été si particulier, passé à arpenter les rues des plus ou moins grandes villes de France – et notamment celles de Marseille, ses calanques, son Vieux-Port –, qui ont connu une fréquentation particulièrement haute cette saison. Et c’est Marseille qui est mise à l’honneur dans le morceau réunissant huit rappeurs de la cité phocéenne à l’initiative du chanteur Jul. Entre son casting de choc pour les aficionados, ses enchaînements frénétiques de vers et des rimes en ping-pong, le single était une réussite commerciale annoncée. Mais la clé de son succès semble toutefois moins musicale qu’existentielle. Si ce morceau soulève les foules, c’est qu’il exprime ce qu’il y a de grisant dans l’expérience du groupe tout en exaltant un motif populaire classique : la fierté de l’enracinement. Ces deux traits – l’empreinte d’un groupe sur un territoire qu’il s’approprie en le parcourant – sont au cœur de la pensée élaborée par le philosophe Baptiste Morizot lors de ses expéditions sur la trace des loups. L’occasion d’un pistage croisé entre sa pensée et la chanson de l’été.

La bande, un être à part entière

« Un message expansif, démonstratif, presque m’as-tu-vu, très détendu, roulant des mécaniques », voici, pour le philosophe Baptiste Morizot, maître de conférences à Aix-en-Provence et auteur de l’essai Manières d’être vivant. Enquête sur la vie à travers nous (Actes Sud, 2020), ce que véhicule la bande, cette forme d’organisation sociale partagée entre plusieurs espèces. La bande est à la fois dissolution de l’individu dans le groupe – un groupe « métamorphique », comme auréolé d’une existence propre mais pourtant sans corporéité – et extension du même individu dans et par le groupe. La bande est un être hybride, protecteur et menaçant : « Du dedans, on est plus fort, analyse-t-il, du dehors, une bande fait peur […], elle est plus bruyante. » Cette défiance affirmée explique alors l’efficacité du refrain des huit chanteurs, qui scandent – en chœur, comme le hurlement des loups à la tombée de la nuit : « En bande organisée, personne ne peut nous canaliser. » 

Dis-moi comment tu dis bonjour…

 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

Michel Eltchaninoff publié le 

Nous avons dû réinventer nos manières de nous saluer en période de pandémie. Fini la sacro-sainte bise à la française, les serrages de main quotidiens et les accolades amicales. Vive les saluts venus d’Inde, de Chine ou d’Afrique, les checks les plus inattendus. Quel bonjour utilisez-vous ? Ce choix est révélateur de votre vision du monde et du rapport éthique entre les êtres. Les philosophes de l’école phénoménologique nous aident à y voir plus clair…

1/Le signe de la main

© iStockphoto
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Il faut d’abord distinguer deux tribus : ceux qui restent à distance et ceux qui acceptent ou réclament le contact. Ils forment deux écoles différentes. La première est celle du respect absolu de l’altérité. Son principal représentant est le phénoménologue du XXe siècle Emmanuel Levinas. Selon lui, alors que la philosophie occidentale a toujours eu tendance à assimiler l’Autre au Même, il faut pleinement reconnaître que l’autre personne restera distante de moi de manière irréductible. Alors que la prendre dans ses bras ou la couvrir de baisers mime un acte d’absorption, le salut de loin reconnaît pleinement l’altérité. Je ne pourrai jamais t’ingérer, te comprendre complètement, te ramener à moi semble dire le salut de la main. 
Accepter la séparation ne signifie pas prendre de la distance. Quand on secoue les deux mains en même temps de façon un peu trop frénétique, c’est vrai qu’on risque de manifester une certaine répulsion (surtout si votre interlocuteur s’apprête à vous sauter au cou). Mais le salut à distance exprime avant tout un respect pour l’altérité. En ce sens, il n’est pas un geste de rejet. Il est ce que Levinas appelle « un rapport éthique » (Totalité et Infini), en tant que je reconnais l’autre comme quelqu’un de libre : « l’étrangeté d’autrui, sa liberté même ». Il est « l’accueil de front et de face de l’Autre par moi ». Si on l’accompagne de paroles amicales, on peut même dire avec Levinas que « reconnaître Autrui c’est donner ».

2/Le salut à l’indienne

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C’est une version orientaliste et appuyée de l’hommage à l’altérité. Reproduisant le namasté (« bonjour » en sanskrit), il nous emmène en Inde. Mais on peut aussi y voir un approfondissement de la pensée de Levinas. Ce dernier, avec son exaltation de l’altérité, nous dirige en effet vers une dimension plus théologique. Ce qu’il appelle la transcendance de l’autre nous renvoie in fine à l’Autre dans sa plus pure acception : Dieu. Avec le geste de joindre les mains comme pour une invocation, avec la légère inclination de la colonne vertébrale, on reconnaît dans l’autre quelque chose qui nous dépasse tous les deux, le Grand Autre, transcendant, « jusqu’à l’absence » écrit Levinas, invisible et pourtant présent en filigrane dans toutes les relations éthiques entre les êtres. Vous l’avez compris : si vous optez pour le namasté, restez souriant et non violent… 

EXCLU - Un infirmier azuréen affirme que du personnel médical positif continue à travailler

France Bleu — Wikipédia


Info France Bleu. À l’hôpital, si un personnel soignant a été en contact et qu''il est asymptomatique, il est maintenu au travail en attendant le résultat du test PCR. C'est la procédure officielle.
PHOTOPQR/LE DAUPHINE/Angélique SUREL ; Avignon ; 14/09/2020 ; Angélique SUREL/ Le Dauphiné Libéré. Avignon le 14 septembre 2020. Covid-19. Service de réanimation de l'hôpital Henri DUFFAUT.
PHOTOPQR/LE DAUPHINE/Angélique SUREL ; Avignon ; 14/09/2020 ; Angélique SUREL/ Le Dauphiné Libéré. Avignon le 14 septembre 2020. Covid-19. Service de réanimation de l'hôpital Henri DUFFAUT. © Maxppp - Angélique SUREL
Normalement, quand on va à l’hôpital, c'est pour être soigné, pas pour tomber malade. Pourtant, France Bleu Azur a recueilli le témoignage d'un infirmier qui affirme que du personnel médical continuerait à travailler en étant positif au coronavirus, mais en étant asymptomatique dans les Alpes-Maritimes.

Plus d’un millier d’infirmiers dans le monde seraient décédés après avoir contracté la Covid-19

17 septembre 2020

Un nouveau rapport du CII (Conseil international des infirmières) estime à plus de mille, le nombre d’infirmiers décédés après avoir contracté la Covid-19, dans 44 pays où des données étaient disponibles.

Le rapport, qui comprend une étude menée auprès d’un certain nombre d’associations internationales d’infirmiers du CII, révèle la hausse constante et « catastrophique » du nombre de décès et des taux d’infection des IDE dus à la Covid-19.
« Sachant que les taux d’infection des agents de santé se situent en moyenne autour de 10% du total des infections dans le monde et que près de 30 millions de personnes ont été infectées par le viris, cela signifie que trois millions d’agents de santé seraient infectés », fait savoir le CII.

L’étude révèle également que moins de la moitié des pays étudiés classent la Covid-19 comme maladie professionnelle, « ce qui a des graves conséquences en matière d’indemnisation, que ce soit en maladie ou en décès. »