Le soldat qui a ouvert le feu mercredi 2 avril dans la base militaire américaine de Fort Hood, au Texas, tuant trois personnes avant de se suicider,
"suivait une évaluation pour déterminer s’il était atteint de troubles de stress post-traumatique". Pour expliquer sa présumée instabilité sur le plan psychiatrique, ce sont les quatre mois passés par Ivan Lopez en Irak en 2011, et leurs possibles séquelles, qui sont mis en avant par les médias américains. Il faut dire qu’aux Etats-Unis, les
post-traumatic stress disorders sont plus que jamais un problème de santé publique.
Le taux de suicide chez les vétérans américains est de 3 sur 10 000, contre 1,9 pour l'ensemble de la population. Depuis le début de l’année 2014, 22 vétérans en moyenne se sont donné la mort chaque jour, rappelait récemment le
New York Times (en anglais). C’est plus que le nombre de soldats américains tués en Afghanistan sur la même période, à en croire
le décompte du site iCasualties (en anglais). Pourquoi les états de stress post-traumatique (ESPT, le terme le plus utilisé en France) touchent-ils autant les soldats ?
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