Ce film sortira le 21 décembre 2011 et sera montré à la Filmothèque du Quartier Latin (9 rue Champollion, 75005 Paris).
Augustine
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À propos du film :
1875 : AUGUSTINE, jeune "hystérique", arrive à l’hôpital de La Salpêtrière et devient rapidement le modèle favori des médecins qui photographient ses crises, et des leçons du Professeur Charcot. Mais elle échappe peu à peu à leur contrôle... Un moyen-métrage fondé sur l’histoire vraie d’une patiente qui a fasciné ses médecins, précurseurs de la psychanalyse, mais aussi les historiens (Foucault, Didi-Huberman dans Invention de l'hystérie) et les artistes, comme André Breton... Le choix d’un noir et blanc contrasté renvoie à l’esthétique de l’iconographie photographique de la Salpêtrière, - hommage aux «images des origines» et aux premiers usages scientifiques de l’image (Marey, Muybridge) où se prépare l’origine du cinéma.
Le film s’appuie sur tous les documents historiques qui ont été consignés sur Augustine: photos (les médecins voulaient montrer et analyser les phases de la «grande crise» hystérique), «délires», et jusqu’à sa fuite, «déguisée en homme»... Rien n’est inventé concernant les leçons publiques, les méthodes expérimentées (hypnose, métallothérapie, électricité...), les appareils (le «compresseur ovarien»), les «accidents» (la langue bloquée, la catalepsie des patientes pendant le bal)... Mais le film comble par l’imagination quelques «blancs» de l’histoire, en inventant un laborantin amoureux (transi) d’Augustine, une amie chanteuse... Augustine nous montre le face à face entre une jeune fille rétive et des hommes de science animés par un fiévreux désir de «voir» et de «montrer» les mystères de l’hystérie.
Sélectionné au festival de Clermont-Ferrand, aux Rencontres du moyen-métrage de Brive, au festival Science et cinéma d’Oullins, au festival du film psychiatrique de Lorquin, aux Rendez-vous de l’histoire de Blois, Augustine a été diffusé sur Arte.
Le film s’appuie sur tous les documents historiques qui ont été consignés sur Augustine: photos (les médecins voulaient montrer et analyser les phases de la «grande crise» hystérique), «délires», et jusqu’à sa fuite, «déguisée en homme»... Rien n’est inventé concernant les leçons publiques, les méthodes expérimentées (hypnose, métallothérapie, électricité...), les appareils (le «compresseur ovarien»), les «accidents» (la langue bloquée, la catalepsie des patientes pendant le bal)... Mais le film comble par l’imagination quelques «blancs» de l’histoire, en inventant un laborantin amoureux (transi) d’Augustine, une amie chanteuse... Augustine nous montre le face à face entre une jeune fille rétive et des hommes de science animés par un fiévreux désir de «voir» et de «montrer» les mystères de l’hystérie.
Sélectionné au festival de Clermont-Ferrand, aux Rencontres du moyen-métrage de Brive, au festival Science et cinéma d’Oullins, au festival du film psychiatrique de Lorquin, aux Rendez-vous de l’histoire de Blois, Augustine a été diffusé sur Arte.
Voir la bande annonce ici
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