Etre atteint d’une maladie mentale au Ghana relève le plus souvent de la double peine. Outre la souffrance, le malade doit faire face à un rejet de sa propre famille —qui le plus souvent le chasse— et de sa communauté, comme de la société. À tel point qu’il devient extrêment difficile de s'y faire soigner, expliquait le 22 août 2011 un article d’Irin, le site d’information des Nations unies.
Pour lutter contre cette stigmatisation, le Parlement ghanéen est en train de voter un projet de loi visant à faire connaître, puis accepter ces maladies. Une manière aussi d’améliorer les soins prodigués:
«Il y a très peu de prestige à être psychiatre ou à travailler avec des personnes atteintes d'une maladie mentale [au Ghana], explique Peter Yaro, directeur de programme de l’ONGBasicNeeds qui s’occupe de ce fléau dans le pays et ailleurs en Afrique. La stigmatisation est le principal enjeu affectant le niveau de soins et de services».
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