Manque de médecins à Bélair / Une lettre ouverte de la CGT
21 janvier 2011
Après la grève du mardi 18 janvier 2010, la CGT de l'hôpital de Bélair à Charleville-Mézières a tenu à informer dans une lettre ouverte envoyée au ministère de la Santé, l'agence régionale de santé (ARS), aux députés ardennais et aux maires, de la paralysie des structures pédopsychiatriques dépendant de l'hôpital de Bélair du fait du manque de médecins spécialisés. Mais pas seulement : « C'est l'ensemble de l'offre de soins médico-sociaux, les IME par exemple, sont aussi concernés car nos médecins, ce sont aussi les leurs », lance Sylvie Bonafe, déléguée CGT.
Et d'accuser : « Nous dénonçons votre coupable silence sur la réalité de la souffrance psychologique de la population prise en charge dans nos lieux de soins, et surtout la souffrance des populations qui ne peuvent plus aujourd'hui être traitées, faute de médecins ». Les syndicalistes prédisent déjà que la pénurie médicale s'étendra bientôt à la psychiatrie adulte qui elle aussi « est étranglée ». Et d'interroger les destinataires de la missive : « Pourrez-vous encore dire […] ''on ne savait pas'' ? ».
Quant à l'éventualité de recourir à des médecins psychiatres de la Marne pour effectuer des consultations au moins dans le sud Ardennes, une proposition soutenue par le directeur de Bélair, les représentants syndicaux sont dubitatifs : « Imaginons que les Ardennes représentent le tiers de l'activité globale de la Marne, pensez-vous les psychiatres marnais ont un tiers de leur temps libre à consacrer aux Ardennes ? ».
Le syndicat propose, quant à lui, d'augmenter le numerus clausus, de stopper les mutations de médecins sans remplaçant, de faire venir des internes de 4e année de psychiatrie dans les Ardennes et demande aux députés de faire voter une loi « antihéliotropisme » limitant la libre implantation de médecins.
La CGT ne prévoit pour l'heure aucune action spécifique : « On va attendre la réunion de la direction avec l'ARS le 28 janvier ».
21 janvier 2011
Après la grève du mardi 18 janvier 2010, la CGT de l'hôpital de Bélair à Charleville-Mézières a tenu à informer dans une lettre ouverte envoyée au ministère de la Santé, l'agence régionale de santé (ARS), aux députés ardennais et aux maires, de la paralysie des structures pédopsychiatriques dépendant de l'hôpital de Bélair du fait du manque de médecins spécialisés. Mais pas seulement : « C'est l'ensemble de l'offre de soins médico-sociaux, les IME par exemple, sont aussi concernés car nos médecins, ce sont aussi les leurs », lance Sylvie Bonafe, déléguée CGT.
Et d'accuser : « Nous dénonçons votre coupable silence sur la réalité de la souffrance psychologique de la population prise en charge dans nos lieux de soins, et surtout la souffrance des populations qui ne peuvent plus aujourd'hui être traitées, faute de médecins ». Les syndicalistes prédisent déjà que la pénurie médicale s'étendra bientôt à la psychiatrie adulte qui elle aussi « est étranglée ». Et d'interroger les destinataires de la missive : « Pourrez-vous encore dire […] ''on ne savait pas'' ? ».
Quant à l'éventualité de recourir à des médecins psychiatres de la Marne pour effectuer des consultations au moins dans le sud Ardennes, une proposition soutenue par le directeur de Bélair, les représentants syndicaux sont dubitatifs : « Imaginons que les Ardennes représentent le tiers de l'activité globale de la Marne, pensez-vous les psychiatres marnais ont un tiers de leur temps libre à consacrer aux Ardennes ? ».
Le syndicat propose, quant à lui, d'augmenter le numerus clausus, de stopper les mutations de médecins sans remplaçant, de faire venir des internes de 4e année de psychiatrie dans les Ardennes et demande aux députés de faire voter une loi « antihéliotropisme » limitant la libre implantation de médecins.
La CGT ne prévoit pour l'heure aucune action spécifique : « On va attendre la réunion de la direction avec l'ARS le 28 janvier ».
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