La députée de Nogent revient au gouvernement
Marie-Anne Montchamp, porte-parole de République solidaire, le mouvement de M. de Villepin, a été nommée hier soir secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale.
LAURE PARNY ET DENIS COURTINE
C’est la deuxième fois qu’elle entre au gouvernement. Hier soir, Marie-Anne Montchamp a été nommée secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot. A 53 ans, la députée UMP de la 7e circonscription (Nogent, Joinville, Saint-Maur-Ouest, Champigny-Ouest), qui va laisser son siège au maire de Joinville (voir encadré), retrouve ainsi l’un de ses domaines de prédilection.
A l’Assemblée nationale, elle appartenait à la commission des Finances et avait été nommée rapporteuse sur le budget de la Sécurité sociale. Un temps pressentie pour occuper les fonctions de ministre de la Santé, Marie-Anne Montchamp redevient finalement secrétaire d’Etat et devait définir hier le périmètre de ses fonctions.
Elle avait déjà été secrétaire d’État aux Personnes handicapées, dans le gouvernement Raffarin, en 2004 et 2005. « Cette mission s’inscrit dans la continuité de mon engagement constant au service des plus fragiles et de ceux qui peinent à trouver leur place dans notre société, commentait hier soir la nouvelle secrétaire d’Etat dans un communiqué. C’est donc avec conviction et émotion que je mènerai, avec Roselyne Bachelot-Narquin, ce chantier majeur pour créer et promouvoir de nouvelles formes de solidarités. »
La porte-parole de République solidaire, le mouvement politique fondé, avec elle, par Dominique de Villepin, le 19 juin, signe ainsi son retour dans les petits papiers de l’UMP. Un coup dur pour l’ancien Premier ministre. Marie-Anne Montchamp aurait d’ailleurs pris ses distances avec lui lors de la polémique qu’il avait provoquée la semaine dernière sur Nicolas Sarkozy. « Elle marche sur des œufs depuis quelque temps, n’ose plus par exemple prendre position contre Jacques JP Martin », commente Michel Gilles (Nouveau Centre), à ses côtés sur la liste qu’elle avait menée lors des dernières municipales contre le maire UMP de Nogent.
Lui, en tout cas, la déteste toujours autant. « Ceux qui ont pris la décision de la nommer ont fait une grave erreur, estimait hier soir Jacques JP Martin. Je les avais pourtant prévenus. Ils pensent peut-être qu’ils font une prise de guerre à Dominique de Villepin. Mais on ne peut pas récompenser une attitude qui relève de la traîtrise. Je connais cette femme depuis longtemps. Elle n’est pas fiable. Encore moins dans un gouvernement. Ceux qui l’ont nommée se sont fait bluffer. Je leur souhaite bon courage pour gérer une telle recrue. » Marie-Anne Montchamp n’a pas souhaité répondre hier soir aux propos du maire de Nogent.
Marie-Anne Montchamp, porte-parole de République solidaire, le mouvement de M. de Villepin, a été nommée hier soir secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale.
LAURE PARNY ET DENIS COURTINE
C’est la deuxième fois qu’elle entre au gouvernement. Hier soir, Marie-Anne Montchamp a été nommée secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot. A 53 ans, la députée UMP de la 7e circonscription (Nogent, Joinville, Saint-Maur-Ouest, Champigny-Ouest), qui va laisser son siège au maire de Joinville (voir encadré), retrouve ainsi l’un de ses domaines de prédilection.
A l’Assemblée nationale, elle appartenait à la commission des Finances et avait été nommée rapporteuse sur le budget de la Sécurité sociale. Un temps pressentie pour occuper les fonctions de ministre de la Santé, Marie-Anne Montchamp redevient finalement secrétaire d’Etat et devait définir hier le périmètre de ses fonctions.
Elle avait déjà été secrétaire d’État aux Personnes handicapées, dans le gouvernement Raffarin, en 2004 et 2005. « Cette mission s’inscrit dans la continuité de mon engagement constant au service des plus fragiles et de ceux qui peinent à trouver leur place dans notre société, commentait hier soir la nouvelle secrétaire d’Etat dans un communiqué. C’est donc avec conviction et émotion que je mènerai, avec Roselyne Bachelot-Narquin, ce chantier majeur pour créer et promouvoir de nouvelles formes de solidarités. »
La porte-parole de République solidaire, le mouvement politique fondé, avec elle, par Dominique de Villepin, le 19 juin, signe ainsi son retour dans les petits papiers de l’UMP. Un coup dur pour l’ancien Premier ministre. Marie-Anne Montchamp aurait d’ailleurs pris ses distances avec lui lors de la polémique qu’il avait provoquée la semaine dernière sur Nicolas Sarkozy. « Elle marche sur des œufs depuis quelque temps, n’ose plus par exemple prendre position contre Jacques JP Martin », commente Michel Gilles (Nouveau Centre), à ses côtés sur la liste qu’elle avait menée lors des dernières municipales contre le maire UMP de Nogent.
Lui, en tout cas, la déteste toujours autant. « Ceux qui ont pris la décision de la nommer ont fait une grave erreur, estimait hier soir Jacques JP Martin. Je les avais pourtant prévenus. Ils pensent peut-être qu’ils font une prise de guerre à Dominique de Villepin. Mais on ne peut pas récompenser une attitude qui relève de la traîtrise. Je connais cette femme depuis longtemps. Elle n’est pas fiable. Encore moins dans un gouvernement. Ceux qui l’ont nommée se sont fait bluffer. Je leur souhaite bon courage pour gérer une telle recrue. » Marie-Anne Montchamp n’a pas souhaité répondre hier soir aux propos du maire de Nogent.
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