UZES
30 septembre 2010
Psychiatrie Inquiétude
Les psychiatres hospitaliers de service public des secteurs d'Alès et d'Uzès tiennent à faire part de leur inquiétude quant à la situation à laquelle la psychiatrie publique va être confrontée dans les années à venir et s'opposent au projet de loi portant réforme de la loi de juin 1990 sur les soins sans consentement.
« Le texte actuel, sous tendu par une logique sécuritaire et de contrôle des personnes souffrantes, disent-ils, n'est pas acceptable. Il marque un tournant liberticide de la psychiatrie, où le contrôle social de la normalité des comportements (fichage généralisé) va remplacer l'accompagnement bienveillant des personnes en souffrance psychique. »
Les psychiatres rappellent que les équipes soignantes prennent en charge trois millions de personnes en souffrance psychique sur l'ensemble du territoire, grâce à un outil de soins développé depuis les années 1970 : le secteur. Il permet l'accès à des soins de proximité à tout citoyen et concerne actuellement trois millions de personnes.
« L'absence de la prise en compte des particularités de la discipline psychiatrique va compromettre l'outil de soins ». Ils exigent l'ouverture de négociations immédiates « associant l'ensemble des professionnels médicaux et non médicaux, mais aussi des représentants des associations d'usagers et des familles ».
30 septembre 2010
Psychiatrie Inquiétude
Les psychiatres hospitaliers de service public des secteurs d'Alès et d'Uzès tiennent à faire part de leur inquiétude quant à la situation à laquelle la psychiatrie publique va être confrontée dans les années à venir et s'opposent au projet de loi portant réforme de la loi de juin 1990 sur les soins sans consentement.
« Le texte actuel, sous tendu par une logique sécuritaire et de contrôle des personnes souffrantes, disent-ils, n'est pas acceptable. Il marque un tournant liberticide de la psychiatrie, où le contrôle social de la normalité des comportements (fichage généralisé) va remplacer l'accompagnement bienveillant des personnes en souffrance psychique. »
Les psychiatres rappellent que les équipes soignantes prennent en charge trois millions de personnes en souffrance psychique sur l'ensemble du territoire, grâce à un outil de soins développé depuis les années 1970 : le secteur. Il permet l'accès à des soins de proximité à tout citoyen et concerne actuellement trois millions de personnes.
« L'absence de la prise en compte des particularités de la discipline psychiatrique va compromettre l'outil de soins ». Ils exigent l'ouverture de négociations immédiates « associant l'ensemble des professionnels médicaux et non médicaux, mais aussi des représentants des associations d'usagers et des familles ».
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