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Tarbes.
manifestation
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27/06/2010
Des hospitaliers inquiets reçus en préfecture
Des hospitaliers inquiets reçus en préfecture
Ils n'étaient qu'une cinquantaine, rassemblés devant la préfecture, mais les quatre établissements hospitaliers du département étaient représentés, ainsi que l'action sociale et le comité des usagers. « Nous avons les mêmes problèmes et voulons expliquer au préfet les problèmes que rencontrent les établissements hospitaliers », indique Jean-Francis Dupuy, représentant le CH de Lannemezan.
Dans le cadre de l'activité de médecine chirurgie-obstétrique de Lannemezan, le personnel poursuit son combat « contre la fermeture du bloc opératoire, la nuit, qui risque de se produire incessamment », souligne J.-F. Dupuy.
En effet, « un groupe national réfléchit sur l'optimisation des petits blocs opératoires et cette optimisation ne passera que par la fermeture la nuit », dit-il. Concernant la seconde activité du CH Lannemezan, la psychiatrie, il compte lancer « un cri d'alarme » au préfet par rapport aux conditions de soins dans l'établissement. « Les moyens alloués à la psychiatrie dans notre établissement diminuent, ce qui entraîne des conditions d'hospitalisation et de soins difficiles », assure-t-il. De plus, « nous sommes confrontés à un plan d'équilibre » qui a généré la suppression de 70 empois, « ce qui correspond à quatre services en psychiatrie ; cela a obligé à faire des choix et on en arrive à des fermetures », ajoute J.-F. Dupuy.
Porte-parole de la coordination de l'action sociale CGT des Hautes-Pyrénées, il explique qu'une rencontre a eu lieu à Toulouse avec le directeur de l'agence régionale de santé : « Sur 35.000 associations en France il est prévu de passer à 3.500 », ce qui veut dire que « les petites associations sont menacées de disparaître et ce seront les usagers les plus en difficultés, personnes handicapées et ceux qui manquent de moyens, qui seront pénalisés », note-t-il.
Christian Dutrey, représentant CGT de l'hôpital de Tarbes, explique qu'« on s'est inscrit dans cette manifestation départementale pour dénoncer le principe de garrot qui étrangle les établissements, en particulier avec la T2A [Tarification à l'activité] ».
Selon lui, il est « important de garder les structures de proximité, c'est le seul moyen de sauver l'offre publique en Hautes-Pyrénées ».
Motion remise à Bruno Hourmat
Dans le cadre de cette journée départementale d'action, une motion a été remise à Bruno Hourmat, directeur du centre hospitalier de Bigorre et de Lourdes. « Elle a trait aux conditions de travail, d'emploi et de précarité contractuelle. On lui a demandé qu'au regard de l'austérité qu'on vit tous les jours, il nous renvoie l'ascenseur », indique Christian Dutrey. Réceptif à ces conditions de travail, « il s'est engagé à nous payer des heures supplémentaires et des récupérations pour celles qui ne sont pas payées », a-t-il précisé.
Dans le cadre de l'activité de médecine chirurgie-obstétrique de Lannemezan, le personnel poursuit son combat « contre la fermeture du bloc opératoire, la nuit, qui risque de se produire incessamment », souligne J.-F. Dupuy.
En effet, « un groupe national réfléchit sur l'optimisation des petits blocs opératoires et cette optimisation ne passera que par la fermeture la nuit », dit-il. Concernant la seconde activité du CH Lannemezan, la psychiatrie, il compte lancer « un cri d'alarme » au préfet par rapport aux conditions de soins dans l'établissement. « Les moyens alloués à la psychiatrie dans notre établissement diminuent, ce qui entraîne des conditions d'hospitalisation et de soins difficiles », assure-t-il. De plus, « nous sommes confrontés à un plan d'équilibre » qui a généré la suppression de 70 empois, « ce qui correspond à quatre services en psychiatrie ; cela a obligé à faire des choix et on en arrive à des fermetures », ajoute J.-F. Dupuy.
Porte-parole de la coordination de l'action sociale CGT des Hautes-Pyrénées, il explique qu'une rencontre a eu lieu à Toulouse avec le directeur de l'agence régionale de santé : « Sur 35.000 associations en France il est prévu de passer à 3.500 », ce qui veut dire que « les petites associations sont menacées de disparaître et ce seront les usagers les plus en difficultés, personnes handicapées et ceux qui manquent de moyens, qui seront pénalisés », note-t-il.
Christian Dutrey, représentant CGT de l'hôpital de Tarbes, explique qu'« on s'est inscrit dans cette manifestation départementale pour dénoncer le principe de garrot qui étrangle les établissements, en particulier avec la T2A [Tarification à l'activité] ».
Selon lui, il est « important de garder les structures de proximité, c'est le seul moyen de sauver l'offre publique en Hautes-Pyrénées ».
Motion remise à Bruno Hourmat
Dans le cadre de cette journée départementale d'action, une motion a été remise à Bruno Hourmat, directeur du centre hospitalier de Bigorre et de Lourdes. « Elle a trait aux conditions de travail, d'emploi et de précarité contractuelle. On lui a demandé qu'au regard de l'austérité qu'on vit tous les jours, il nous renvoie l'ascenseur », indique Christian Dutrey. Réceptif à ces conditions de travail, « il s'est engagé à nous payer des heures supplémentaires et des récupérations pour celles qui ne sont pas payées », a-t-il précisé.
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