Nogent – Le Perreux : du moyen-âge à 1830
Sans remonter jusqu’à la préhistoire même si quelques vestiges du néolithique ont pu être découverts ici ou là lors de fouilles, l’existence d’un village en place des actuelles villes de Nogent sur Marne et Le Perreux sur Marne, qui ne formaient qu’une commune jusqu’en 1887, remonte à fort longtemps. Quelques historiens affirment même que le site a accueilli le château de Chilpéric 1er (539-584).
Des résidences royales
A partir du IXème siècle, le site devient le fief de l’Abbaye des Bénédictins de Saint-Maur. Et à la fin du XIIème siècle, Louis VII ordonne la construction du Château de Vincennes, dont les domaines de chasse (le bois de Vincennes) s’étendent jusqu’à Nogent. Deux châteaux de seigneurs sont construits au XIIIème et XIVème siècle : Plaisance (près de la rue qui porte son nom) et Beauté (en place de l’actuel Pavillon Baltard). A la fin du XIVème siècle, Charles V, qui cherche un site un peu à l’écart de sa résidence du Château de Vincennes, rachète les deux. Il y recevra l’empereur d’Allemagne avant d’y mourir en 1380. En 1448, c’est son petit-fils, Charles VII, qui offre le manoir de Beauté à sa favorite, Agnès Sorel (qui en tirera son nom de dame de Beauté et y donnera naissance à sa troisième fille, Jeanne de Valois, en 1448). Le manoir de Beauté tombe ensuite en ruine pour être finalement rasé au début du XVIIème siècle. Le manoir de Plaisance, et celui, érigé à la même époque, du Perreux traversent la révolution sans coup férir mais seront finalement détruits au XXème siècle pour accueillir des habitations.
Les premières villas du coteau
Avant la révolution, la commune compte un petit millier d’habitants et quelques 200 habitations. L’activité repose sur l’agriculture, notamment des vignes en raison du sol pierreux, ainsi que l’artisanat et la domesticité. Les bords de Marne et la proximité de Paris attirent également quelques riches familles qui s’y font construire une résidence secondaire. On compte ainsi environ une vingtaine de belles demeures, essentiellement positionnées sur l’actuel côté pair de la Grande Rue, avec des jardins descendant vers la Marne, le long du coteau. Deux sites témoignent encore aujourd’hui de cette époque : le Carré des Coignard (qui héberge le conservatoire de Nogent sur Marne) et les anciennes maisons des Smith-Champion rue Charles VII (réunies en un domaine unique qui abrite la maison de retraite des artistes et la maison d’art Bernard Anthonioz).
(Suite et bibliographie détaillée dans un prochain billet)
Voir aussi le site très complet de Yves Vergez
Et visiter les Archives de Nogent
Des résidences royales
A partir du IXème siècle, le site devient le fief de l’Abbaye des Bénédictins de Saint-Maur. Et à la fin du XIIème siècle, Louis VII ordonne la construction du Château de Vincennes, dont les domaines de chasse (le bois de Vincennes) s’étendent jusqu’à Nogent. Deux châteaux de seigneurs sont construits au XIIIème et XIVème siècle : Plaisance (près de la rue qui porte son nom) et Beauté (en place de l’actuel Pavillon Baltard). A la fin du XIVème siècle, Charles V, qui cherche un site un peu à l’écart de sa résidence du Château de Vincennes, rachète les deux. Il y recevra l’empereur d’Allemagne avant d’y mourir en 1380. En 1448, c’est son petit-fils, Charles VII, qui offre le manoir de Beauté à sa favorite, Agnès Sorel (qui en tirera son nom de dame de Beauté et y donnera naissance à sa troisième fille, Jeanne de Valois, en 1448). Le manoir de Beauté tombe ensuite en ruine pour être finalement rasé au début du XVIIème siècle. Le manoir de Plaisance, et celui, érigé à la même époque, du Perreux traversent la révolution sans coup férir mais seront finalement détruits au XXème siècle pour accueillir des habitations.
Les premières villas du coteau
Avant la révolution, la commune compte un petit millier d’habitants et quelques 200 habitations. L’activité repose sur l’agriculture, notamment des vignes en raison du sol pierreux, ainsi que l’artisanat et la domesticité. Les bords de Marne et la proximité de Paris attirent également quelques riches familles qui s’y font construire une résidence secondaire. On compte ainsi environ une vingtaine de belles demeures, essentiellement positionnées sur l’actuel côté pair de la Grande Rue, avec des jardins descendant vers la Marne, le long du coteau. Deux sites témoignent encore aujourd’hui de cette époque : le Carré des Coignard (qui héberge le conservatoire de Nogent sur Marne) et les anciennes maisons des Smith-Champion rue Charles VII (réunies en un domaine unique qui abrite la maison de retraite des artistes et la maison d’art Bernard Anthonioz).
(Suite et bibliographie détaillée dans un prochain billet)
Voir aussi le site très complet de Yves Vergez
Et visiter les Archives de Nogent
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