La fessée revient en force
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27 avril 2010
27 avril 2010
Le Conseil de l'Europe organise aujoud'hui à Strasbourg, avec l’ONG Save the children, un débat international sur l’interdiction de la fessée. Pour cela, le Conseil a sorti les grands moyens : spots télévisés, conférences, incitation à une “parentalité positive” mais aussi pétition de “people”. Parmi les signataires figurent Claudia Cardinale, le prince Felipe de Bourbon, Mikhaïl Gorbatchev, ou encore la reine Silvia de Suède. A l’heure actuelle, 20 pays sur 47 au Conseil de l’Europe ont d’ores et déjà aboli les punitions physiques à l’égard des enfants.
Pourtant, Alexandra Echkenazi souligne, dans le Parisien, que la fessée séduit à nouveau grand nombre de parents en France et cite le psychologue Didier Pleux : « Tombée aux oubliettes dans les années 1970, la fessée connaît actuellement un retour en force. Les parents sont de plus en plus nombreux à me dire dans mon cabinet que c’est l’unique moyen qu’ils trouvent pour exercer leur autorité. »
Ce que confirme une étude récente menée par l’Union des familles en Europe auprès de 685 grands-parents et 856 parents. Près de 84 % des grands-parents reconnaissent avoir déjà ainsi réprimandé leur enfant lorsqu’il était petit, contre 87 % pour les parents. Soit 3 points de plus d’une génération à l’autre. Les deux groupes sont 95 % à penser que la fessée fait partie des traditions françaises et établissent une distinction entre cette correction considérée comme peu violente et les autres châtiments corporels. La gifle, en revanche, est à la baisse : 54 % des papis et mamies en ont déjà donné, contre 25 % des parents.
Les coups sur les fesses traduiraient pour les spécialistes un aveu d’impuissance des parents d’aujourd’hui. « C’est le résultat des théories éducatives en vogue depuis le début des années 1970. Cela fait trente ans qu’on dit aux adultes qu’il faut écouter les enfants, tout leur expliquer, être plus permissif… Résultat : ils se retrouvent confrontés à des enfants ne supportant plus aucune frustration et ils ne savent plus exercer leur autorité autrement qu’en infligeant cette punition à leur progéniture », poursuit Didier Pleux.
Mais il faut savoir que les enfants qui reçoivent régulièrement des fessées à trois ans sont plus agressifs à l’âge de cinq ans, selon une étude américaine publiée dans la revue Pediatrics. Catherine Taylor de l’Université Tulane (La Nouvelle-Orléans) a mené cette étude avec 2 500 mères d’enfants de 3 ans. Les chercheurs ont tenu compte, dans l’analyse des données, d’autres facteurs qui peuvent avoir une influence sur le développement de l’agressivité chez les enfants tels que la négligence, la consommation de drogue ou d’alcool, le stress et la dépression chez la mère. (Voir sur le site du New York Daily News)
Pourtant, Alexandra Echkenazi souligne, dans le Parisien, que la fessée séduit à nouveau grand nombre de parents en France et cite le psychologue Didier Pleux : « Tombée aux oubliettes dans les années 1970, la fessée connaît actuellement un retour en force. Les parents sont de plus en plus nombreux à me dire dans mon cabinet que c’est l’unique moyen qu’ils trouvent pour exercer leur autorité. »
Ce que confirme une étude récente menée par l’Union des familles en Europe auprès de 685 grands-parents et 856 parents. Près de 84 % des grands-parents reconnaissent avoir déjà ainsi réprimandé leur enfant lorsqu’il était petit, contre 87 % pour les parents. Soit 3 points de plus d’une génération à l’autre. Les deux groupes sont 95 % à penser que la fessée fait partie des traditions françaises et établissent une distinction entre cette correction considérée comme peu violente et les autres châtiments corporels. La gifle, en revanche, est à la baisse : 54 % des papis et mamies en ont déjà donné, contre 25 % des parents.
Les coups sur les fesses traduiraient pour les spécialistes un aveu d’impuissance des parents d’aujourd’hui. « C’est le résultat des théories éducatives en vogue depuis le début des années 1970. Cela fait trente ans qu’on dit aux adultes qu’il faut écouter les enfants, tout leur expliquer, être plus permissif… Résultat : ils se retrouvent confrontés à des enfants ne supportant plus aucune frustration et ils ne savent plus exercer leur autorité autrement qu’en infligeant cette punition à leur progéniture », poursuit Didier Pleux.
Mais il faut savoir que les enfants qui reçoivent régulièrement des fessées à trois ans sont plus agressifs à l’âge de cinq ans, selon une étude américaine publiée dans la revue Pediatrics. Catherine Taylor de l’Université Tulane (La Nouvelle-Orléans) a mené cette étude avec 2 500 mères d’enfants de 3 ans. Les chercheurs ont tenu compte, dans l’analyse des données, d’autres facteurs qui peuvent avoir une influence sur le développement de l’agressivité chez les enfants tels que la négligence, la consommation de drogue ou d’alcool, le stress et la dépression chez la mère. (Voir sur le site du New York Daily News)
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