Édition du jeudi 29 avril 2010
Mende.
VIE SYNDICALE CGT
Refus de l'ordre infirmier
Une délégation CGT a déposé en préfecture, le 20 avril, les premières signatures contre l'ordre infirmier, d'autres suivront. Les représentants du syndicat, reçus par la directrice des services du cabinet du préfet de la Lozère, ont alors rappelé que les infirmiers ne voulaient pas payer pour travailler, les 13,73 % de votants à ces élections en attestent.
Par ailleurs, ils demandent aux parlementaires de faire abroger les ordres kiné et infirmier. La CGT demande ainsi au préfet d'agir pour que cessent les intimidations auprès de ces travailleurs paramédicaux : « Les employeurs n'ont pas à être les gendarmes des ordres, surtout qu'aucun décret n'est paru ».
La CGT a aussi dénoncé le chantage fait aux infirmiers du secteur public : « ils perdent la reconnaissance de la pénibilité de leur métier en échange de l'accession à la catégorie A ».
Le syndicat a également rappelé que les réelles revendications des infirmiers sont liées à de nombreux facteurs : la dégradation des conditions de travail, la résorption de l'emploi précaire, les nécessaires revalorisations salariales, l'augmentation du quota des élèves infirmiers, à l'arrêt du glissement des tâches, le retour à la formation d'infirmiers en psychiatrie.
La CGT demande par conséquent à tous les professionnels du secteur de la santé de continuer à refuser l'ordre que le gouvernement veut leur imposer pour masquer les problèmes du secteur. « La CGT dit non à une vision uniquement comptable de notre système de soins : la santé n'est pas une marchandise ».
Mende.
VIE SYNDICALE CGT
Refus de l'ordre infirmier
Une délégation CGT a déposé en préfecture, le 20 avril, les premières signatures contre l'ordre infirmier, d'autres suivront. Les représentants du syndicat, reçus par la directrice des services du cabinet du préfet de la Lozère, ont alors rappelé que les infirmiers ne voulaient pas payer pour travailler, les 13,73 % de votants à ces élections en attestent.
Par ailleurs, ils demandent aux parlementaires de faire abroger les ordres kiné et infirmier. La CGT demande ainsi au préfet d'agir pour que cessent les intimidations auprès de ces travailleurs paramédicaux : « Les employeurs n'ont pas à être les gendarmes des ordres, surtout qu'aucun décret n'est paru ».
La CGT a aussi dénoncé le chantage fait aux infirmiers du secteur public : « ils perdent la reconnaissance de la pénibilité de leur métier en échange de l'accession à la catégorie A ».
Le syndicat a également rappelé que les réelles revendications des infirmiers sont liées à de nombreux facteurs : la dégradation des conditions de travail, la résorption de l'emploi précaire, les nécessaires revalorisations salariales, l'augmentation du quota des élèves infirmiers, à l'arrêt du glissement des tâches, le retour à la formation d'infirmiers en psychiatrie.
La CGT demande par conséquent à tous les professionnels du secteur de la santé de continuer à refuser l'ordre que le gouvernement veut leur imposer pour masquer les problèmes du secteur. « La CGT dit non à une vision uniquement comptable de notre système de soins : la santé n'est pas une marchandise ».
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