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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 16 novembre 2023

Bibliographie : L’intolérance à la frustration…





(Octobre 2023 n°281)


« L’être humain grandit en dépassant la frustration. En psychiatrie, la mention « intolérance à la frustration » est parfois brandie pour qualifier un comportement impulsif et violent. Trop souvent, cette « sentence » est assenée hors contexte, alors qu’elle masque de réelles privations et une utilisation rigide du cadre de soin. Cette lecture place alors l’usager et les soignants dans une impasse. La réflexion clinique permet de sortir des réponses en miroir (isolement, contention, pacification) et de se réancrer dans la psychopathologie. »

À lire

Livres

Assoun PL, Bonnet G, Flavigny C, et al. Interdits et limites : les conditions du vivre
ensemble. Paris : In Press ; 2017.

Balint M. Sexe et société. Essais sur le plaisir et la frustration. Paris : Payot ; 2011.

Begue L. L'agression humaine. Paris : Dunod ; 2015.

Bilheran A. L'autorité : psychologie et psychopathologie. Paris : Armand Colin ; 2016.

Bretin Naquet M. Pourquoi sommes-nous violents ? Un lourd héritage. Rome : Europa
edizioni ; 2022.

Drory D. Au secours ! Je manque de manque. Louvain-la-Neuve : De Boeck supérieur ;
2021.

Durieux MC, Nayrou F, Parat H. Interdit et tabou. Paris : PUF ; 2006.

Fabre N. Peur de manquer. L'angoisse du manque. Paris : In Press ; 2022.



Le « Lancet Countdown » mesure les effets alarmants du changement climatique sur la santé

Par    Publié le 15 novembre 2023

Un rapport issu des travaux de 114 experts établit l’impact du réchauffement en matière de mortalité, d’insécurité alimentaire et de transmission des maladies.

Dans la province de Dhi Qar, en Irak, en septembre 2022. La sécheresse a affecté des millions de personnes en Syrie, en Irak et en Iran.   

Le nombre de personnes de plus de 65 ans mortes à cause de la chaleur a augmenté de 85 % depuis le début des années 1990 ; si le changement climatique n’avait pas lieu, cette hausse n’aurait été que de 38 %. En 2021, par rapport à la période 1981-2010, 127 millions de personnes supplémentaires à travers la planète se sont déclarées en situation d’insécurité alimentaire, une augmentation directement corrélée à la multiplication des vagues de chaleur et des mois secs.

Reconnaître la place de la médecine générale en santé mentale


 



Serge Cannasse   14 nov. 2023

Les troubles mentaux sont le deuxième motif de recours aux médecins généralistes (et le premier pour les personnes âgées de 25 à 60 ans). Et 30% de l’ensemble des consultations de médecine générale concernent une souffrance psychique. Les médecins en soins primaires de proximité sont une pièce essentielle de l’organisation des soins en santé mentale, mais ils ne sont pourtant pas « reconnus et valorisés », ni « clairement intégrés » à cette organisation, constate le Collège de la médecine générale (CMG) dans un communiqué.

Leurs niveaux d’intervention sont multiples :

  • Repérage et soins à un stade précoce pour des pathologies débutantes, où le parcours de soins ambulatoires est le plus souvent suffisant.
  • Approche globale des problèmes de santé mentale « en lien avec les acteurs de la cité, des collectivités et associations ».
  • Cohérence du parcours de soins avec les acteurs et structures spécialisés.


Solitude : lire de la poésie peut vous protéger de l’isolement

Publié par Freya Yophy, le 12/11/2023

Solitude : lire de la poésie peut vous protéger de l’isolement

D’après une étude publiée le 25 septembre 2023 dans la revue scientifique “Journal of Poetry Therapy”, lire, écrire ou partager de la poésie aide à mieux supporter l’isolement et réduit le sentiment anxieux ainsi que les pensées suicidaires. On vous explique.

On savait déjà que, chez les seniors, une pratique assidue de la lecture réduit le déclin cognitif. En effet, d’après une équipe de chercheurs du Beckman Institute, aux États-Unis : “Des études et des expériences soutiennent l’idée selon laquelle faire des activités, surtout celles qui impliquent de la stimulation cognitive et sociale, peuvent réduire le déclin cognitif lié à l’âge et le risque de démence.” Leur étude sur le sujet a été publiée dans la revue Frontiers in Psychology.


Nous avons tous un dictionnaire dans le cerveau

Publié par Edouard Korvaul, le 09/11/2023

Dans les colonnes du magazine en ligne “The Conversation”, la chercheuse spécialisée dans le vieillissement du cerveau Nichol Castro détaille comment notre cerveau stocke des mots afin de constituer un véritable dictionnaire mental. On vous en dit plus.

Nous avons tous un dictionnaire dans le cerveau

Chaque individu possède un dictionnaire mental personnalisé

Chaque individu possède un dictionnaire mental différent, précise la chercheuse. En effet, celui-ci est personnalisé en fonction de nos expériences, de nos connaissances. Certaines personnes qui ne parlent pas la même langue peuvent également avoir des perceptions différentes du même mot. À mesure que l’on vieillit, on ajoute des mots à son dictionnaire mental : on l’enrichit par l’éducation, la culture… Sa taille varie en fonction de l’âge. Nichol Castro cite une étude publiée dans la revue scientifique Frontiers in Psychology le 29 juillet 2016, qui montre que l’Américain de 20 ans moyen (qui parle anglais) connaît environ 42 000 mots. Quand il atteint les 60 ans, c’est 48 000 mots.

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mercredi 15 novembre 2023

Des outils pour la santé mentale des jeunes parents

Publié le 

Quelle est la différence entre le baby-blues et la dépression post-partum ? Quels sont les signes du burn-out parental ? Où « s’outiller » en tant que parent ? Psycom présente de nombreuses ressources en accès libre sur internet.

Pendant la grossesse, de nombreux changements se produisent pour les futurs parents. Le corps change, on ressent des émotions intenses, on passe du statut de femme ou d’homme à celui de parent ou coparent. La santé mentale peut être fragilisée durant cette période. Il en est de même après la naissance de l’enfant. Le couple, la famille ou le mode de vie : tout est à réorganiser. Se sentir mère ou père de son nouveau-né prend parfois du temps. Devenir parent peut renvoyer à des manques, des angoisses, des peurs qui sont liées à sa propre enfance.

Dans ce contexte, Psycom propose une nouvelle page de ressources pour les jeunes parents. 

Au sommaire :

– Quand on se prépare à l’arrivée d’un enfant
– Jusqu’aux deux ans de l’enfant
– Ce que je peux faire pour ma santé mentale
– Ce que je peux faire pour la santé mentale de l’autre parent
– Des situations de vie plus difficiles que d’autres
– A quel moment parler de ce que je ressens
– Avec quel professionnel de santé parler
– Baby blues, dépression du post-partum, quelle différence ?

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Décryptage Handicap et design : les objets inclusifs restent au fond des tiroirs

par Florian Bardou    publié le 12 novembre 2023 

Produits peu rentables ? Industrie à la traîne ? Même si depuis les années 70, des designers conçoivent des objets adaptés aux besoins des personnes handicapées ou vulnérables, et alors que les initiatives se multiplient pour favoriser la création d’articles inclusifs, rares sont ceux qui passent le cap du prototype.

C’était le 12 octobre en Inde. Pour la Journée mondiale de la vue, la franchise indienne de McDonald’s a dévoilé les nouveaux contours «colour blind friendly» de son interface de commande en ligne McDelivery. Celle-ci permet désormais à toute personne daltonienne de se faire livrer un hamburger et un cornet de frites et de choisir sur l’application une fonctionnalité dictant les couleurs adaptées (vert-rouge ; rouge-vert ; bleu-jaune) à sa vision. L’objectif : donner aux consommateurs indiens déficients visuels une navigation optimale dans laquelle ils puissent distinguer les nuances des images des produits.

En Auvergne, les habitants des milieux ruraux vont moins souvent à l'hôpital

De Agathe Legrand   Lundi 13 novembre 2023

L'Association des maires ruraux de France a publié un rapport lundi 13 novembre autour de l'accès aux soins hospitaliers. Il en ressort que les ruraux fréquentent moins les hôpitaux que les urbains. C'est le cas également dans le Puy de Dôme ou dans l'Allier... à quelques exceptions près.

Le CHU Gabriel Montpied à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) est surtout fréquenté par des urbains.

Le CHU Gabriel Montpied à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) est surtout fréquenté par des urbains. © Radio France - Mickaël Chailloux

Selon le rapport publié lundi 13 novembre par l'Association des maires ruraux de France (AMRF), les habitants de la campagne fréquentent moins les services hospitaliers que ceux qui habitent en ville. Alors que, à âge et sexe égal, les urbains sont au dessus de la moyenne nationale (de 5%), ceux qui habitent à la campagne sont en dessous (de 6 à 16%).

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mardi 14 novembre 2023

Le groupe socialiste dépose une proposition de loi visant à prendre 10 mesures pour la santé mentale

Publié le 

Déposée le 17 octobre 2023 à l’Assemblée nationale par les élus socialistes, cette proposition de loi déclinant 10 mesures vise à enrayer « la détérioration de l’état de santé mentale de la population ».

Voici les 10 mesures‑clés proposées pour répondre aux urgences et reconstruire à long terme notre système de santé mentale : 
– revaloriser les rémunérations des professionnels de la santé mentale, recréer des postes et de l’attractivité ; 
– construire pour la Nation une vision pluriannuelle de la santé mentale ;
– aller vers une organisation graduée et décloisonnée de l’offre de soins, s’appuyant en priorité sur l’ambulatoire ;
– mettre en cohérence le financement des acteurs de la santé mentale avec les nouvelles ambitions ;

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Idéo : un dispositif pour prévenir les troubles psychiques des lycéens

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Le dispositif Idéo, prévention en santé mentale des jeunes, est une des actions novatrices mises en place dans l’Aube pour prévenir les troubles psychiques des lycéens. L’équipe responsable du projet est composée d’un psychiatre, de deux psychologues et de deux infirmiers en pédopsychiatrie de l’EPSM de l’Aube (EPSMA). Ces professionnels sont également accompagnés par l’instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS) , la maison de l’adolescence de l’Aube et l’association Psycom.

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Préserver son équilibre mental après 60 ans : Les clés d’une santé psychique durable

 

Par Cindy  Mis à jour le 07 novembre 2023

Le passage à la retraite, les changements de situation familiale, la fragilité physique ou encore la perte d’autonomie sont autant de facteurs qui peuvent impacter la santé mentale des seniors.

Pourtant, il est possible de maintenir une bonne santé mentale après 60 ans en adoptant des stratégies adaptées, qui permettent de renforcer la résilience et de préserver l’équilibre psychique.

Nous vous proposons un tour d’horizon des meilleures pratiques pour garder le cap et s’épanouir pleinement dans cette nouvelle étape de la vie.

1. Cultiver et renforcer le réseau social

L’importance d’un réseau social solide et soutenant ne saurait être sous-estimée dans le maintien de la santé mentale des seniors.

Entretenir les relations existantes

Il est essentiel pour les personnes âgées de maintenir le lien avec leurs amis et leur famille. Les visites régulières, les appels téléphoniques et l’utilisation des réseaux sociaux sont autant de moyens de garder le contact et de partager des moments privilégiés avec les êtres chers.

Développer de nouvelles amitiés

La retraite offre l’opportunité de nouer de nouvelles relations. Les seniors peuvent ainsi s’inscrire à des clubs, des associations ou des ateliers qui partagent leurs centres d’intérêt pour élargir leur cercle social et vivre de nouvelles expériences enrichissantes.

conserver un bon équilibre mental à la retraite avec le sport

2. Faire de l’activité physique une priorité

Les bienfaits de l’exercice sur la santé mentale sont nombreux et variés, notamment chez les personnes âgées.

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"TikTok aggrave les problèmes de santé mentale existants" chez les jeunes utilisateurs, alerte Amnesty International dans une étude

Publié 

Dans une étude publiée par Amnesty International, le réseau social TikTok est pointé du doigt pour ses effets néphastes sur la santé mentale de certains jeunes utilisateurs.

(Illustration) (MONIKA SKOLIMOWSKA / DPA)

Le réseau social TikTok est un "espace toxique et addictif pour les enfants", qui "aggrave des problèmes de santé mentale existants", alerte Katia Roux, chargée de plaidoyer "Libertés" pour Amnesty International France, et spécialisée en technologies et droits humains.

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TRIBUNE Osons une «interruption volontaire de vie»

par Stéphane Velut, chef du service de neurochirurgie du CHU de Tours  publié le 12 novembre 2023

Le neurochirurgien Stéphane Velut plaide pour que le projet de loi, qui sera présenté au Conseil des ministres avant la fin de l’année, soit le plus «ouvert» possible et n’établisse pas de critères d’«éligibilité» trop stricts.

Les choses s’accélèrent. Emmanuel Macron réunit mardi les ministres concernés par le projet de loi sur la fin de vie, qui devrait être présenté en décembre au Conseil des ministres. Comme prévu depuis le vote massif en faveur de l’ouverture d’une «aide active à mourir» en avril par la Convention citoyenne, un avant-projet de loi a été remis au Président, qui a promis une «loi de liberté et de respect». La ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, dévoilait en octobre les volets du projet de loi : développer les soins palliatifs, renforcer le droit des patients et l’accompagnement du deuil, étendre l’aide à mourir aux majeurs condamnés à court ou moyen terme. Le gouvernement, qui veut arbitrer sur les critères fixés pour le recours au suicide assisté devra faire face à un débat vif entre les partisans d’une loi «ouverte», comme le neurochirurgien Stéphane Velut, et les opposants, comme le journaliste Pierre Jova qui s’appuie sur l’expérience belge pour montrer les dérives possibles.

Emmanuel Macron a assuré mercredi que le «droit de mourir dans la dignité» ferait l’objet d’une «loi de liberté et de respect». Mais nous pressentons qu’une fois de plus, ils avanceront à petits pas. Une fois de plus, ils se priveront du sens exact du mot euthanasie – en grec ancien le bien mourir – parce que devenu synonyme de tuer. Une fois de plus ils confondront le mot suicide que les psychiatres connaissent si bien – un acte déraisonné aux motifs insaisissables – avec la volonté d’interrompre sa vie parce que proprement invivable, ce qui n’est pas la même chose. Une fois de plus, ils tenteront de dissoudre la question dans les soins palliatifs alors qu’elle se situe au-delà : précisément quand plus rien ne soulage. Une fois de plus, ils feront de l’aide à mourir un soin, médical de surcroît et à tort, alors qu’il n’en est plus un, mais bel et bien un acte (que j’appelle «de bonté») que l’on peut refuser, comme l’IVG d’ailleurs, au nom de la clause de conscience. Une fois de plus, ils distingueront l’«aide active» à mourir de l’«aide au suicide», deux actes dont la seule différence ne réside in fine que dans le niveau de scrupule de celui qui le fait, un acte qu’on devrait nommer plus sincèrement une «Interruption volontaire de la vie».

C’est le peuple qui dicte

Bref, une fois de plus, ils tenteront de ménager les susceptibilités de chacun (médecins de soins palliatifs qui, comme tous les spécialistes dont je suis, tolèrent difficilement d’être dépassés, partis politiques, courants spirituels et religieux plus ou moins dogmatiques, comités d’éthique, sociétés savantes et autres groupes de pression). Et ce au détriment de ce que les Français, soit à travers les sondages, soit par la voix de la Convention citoyenne sur la fin de vie (une vilaine expression que l’on applique aussi à des objets), souhaitent massivement. Pétris à la fois de sagesse et de la peur d’agoniser, ils veulent disposer de leur destin quand de destin il n’y a plus, sinon insupportable.

Vous qui lisez ces quelques lignes, ne vous méprenez pas. Vous pourrez, comme moi, avoir toujours espéré en finir paisiblement le jour où chaque instant ne serait plus que souffrance et désarroi, loin des petits bonheurs que la vie sait aussi dispenser, épuisé et privé de tout rapport au monde comme le fut le cinéaste Jean-Luc Godard, et en dernière instance vous accrocher tout de même à la vie. Et parce qu’en matière de situations terribles la vie a de l’imagination, vous pourrez tout autant, comme Wilfried Martens, ancien Premier ministre belge et démocrate chrétien, être opposé à une législation de l’aide à mourir et finalement la demander. Il n’y a pas de question à propos de laquelle il ne faille considérer sa propre opinion plus fragile. Parce que, toujours, la réalité nous gifle, humains que nous sommes. Que vous soyez pour ou contre la liberté de disposer de sa propre vie et y être éventuellement aidé a donc peu d’importance, dans une démocratie c’est le peuple qui dicte. Or le peuple, sur cette question sans réponse, ce trou de la pensée, attend qu’une nouvelle loi fasse mieux que Claeys-Leonetti en 2016.

N’est pas Simone Veil qui voudrait

J’attendrai pour ma part que cette loi soit ouverte, une loi qui autorise sans systématiser, et ne décide en rien de l’éligibilité à une mort douce. Une loi qui n’écarte pas les enfants, les bébés, qui eux n’ont pas la parole et n’écrivent pas de directives anticipées ; une loi qui n’oublie pas qu’ils «naissent et demeurent libres et égaux en droit». En somme une loi parfaite comme l’est celle sur l’IVG. Parfaite car Simone Veil, avec le courage politique et l’humanité qui la caractérisaient, avait conçu un texte donnant à toutes les femmes sans exception le droit de disposer de leur corps sans justification ni restriction (si ce n’est, évidemment, un certain délai). Datant bientôt d’un demi-siècle, ce fut l’expression légale à l’échelle de chacune de ce qu’on nomme à l’échelle de tout un peuple : l’autodétermination. Hélas, n’est pas Simone Veil qui voudrait. Ce d’autant qu’il se trouve qu’en cinquante ans les choses ont bien changé.

Désormais, il n’est plus question d’accorder aux Français la vertu de respecter les lois tacites, ce qui fait une civilisation. Tout doit être cadré. Plus question d’accorder aux Français la vertu de respecter le sacré au sens où Régis Debray l’entend : qui encourage au sacrifice et interdit le sacrilège. Alors on craint qu’il y en ait d’assez fous pour fournir une substance létale à une adolescente désespérée par un chagrin d’amour. Or non, il n’y en aurait pas (et s’il y en avait un, la loi ne l’en dissuaderait pas). Pas plus qu’il y en aurait pour jouer à la pétanque dans l’allée d’un cimetière. Tout est affaire de confiance, tout réside dans ce mot. Une société qui n’a plus confiance en elle-même est une société qui va mal. Peut-être devrait-elle craindre sa propre fin… de vie.

Stéphane Velut est l’auteur de la Mort hors la loi (Tracts Gallimard, 2021).


Fin de vie Pierre Jova : «L’humanisme ne peut pas résider dans l’administration de la mort»

par Adrien Naselli    publié le 12 novembre 2023 

Dans une enquête menée en Belgique et en Suisse, le journaliste souligne les souffrances des personnes confrontées au «droit à mourir» qui pourrait bientôt être légalisé en France.

Les choses s’accélèrent. Emmanuel Macron réunit mardi les ministres concernés par le projet de loi sur la fin de vie, qui devrait être présenté en décembre au Conseil des ministres. Comme prévu depuis le vote massif en faveur de l’ouverture d’une «aide active à mourir» en avril par la Convention citoyenne, un avant-projet de loi a été remis au Président, qui a promis une «loi de liberté et de respect». La ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, dévoilait en octobre les volets du projet de loi : développer les soins palliatifs, renforcer le droit des patients et l’accompagnement du deuil, étendre l’aide à mourir aux majeurs condamnés à court ou moyen terme. Le gouvernement, qui veut arbitrer sur les critères fixés pour le recours au suicide assisté devra faire face à un débat vif entre les partisans d’une loi «ouverte», comme le neurochirurgien Stéphane Velut, et les opposants, comme le journaliste Pierre Jova qui s’appuie sur l’expérience belge pour montrer les dérives possibles.

Regarder des vidéos de nature pourrait suffire à améliorer la santé mentale

Publié le 

(ETX Daily Up) - Les scientifiques sont unanimes : la nature joue un rôle non négligeable sur le bien-être. Mais tout le monde n'a pas la chance de vivre près d'une forêt ou de la mer, ce qui induit que le lieu de résidence peut influer sur la santé mentale. Heureusement, cela n'est pas irrémédiable. Une nouvelle étude révèle qu'une immersion virtuelle dans la nature pourrait suffire à réduire le stress et à se relaxer, notamment chez les adolescents.


«Je ne me doutais pas qu’une seule nuit allait changer ma vie»: un jeune schizophrène témoigne de sa première psychose

   11 novembre 2023 

QUEBEC

Image principale de l'article Un jeune schizophrène raconte sa psychose

Courtoisie

«J’ai entendu des voix d’anges qui me disaient de ne résister en rien, comme si j’allais accéder à une dimension supérieure»: une nuit de 2018, les premiers symptômes psychotiques de Gabriel Morin sonnaient le début d’une bataille contre la schizophrénie qui allait changer sa vie. Il documente aujourd’hui son parcours sur TikTok pour aider les gens aux prises avec des enjeux de santé mentale et leurs proches.  

L'année de ses 18 ans, Gabriel Morin vit une période difficile. Il vient de quitter l’école. À la maison, les conflits ponctués de cris plombent l’ambiance et lui compriment la poitrine. Épuisé, il se tourne vers la spiritualité et s'initie la méditation.  

«À force de méditer, j’ai eu ce que les personnes spirituelles appellent un éveil. Je me sentais super bien, c’est indescriptible comme sensation de bien-être», raconte-t-il. 

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BIENVENUE SUR LE SITE DU GROUPE D'ENTRAIDE MUTUELLE LE PHARE - PAIMPOL

 

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