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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 21 novembre 2020

DÉCONFINÉS ! LA CULTURE C'EST LA LIBERTÉ - DE LA PRISON DE LA SANTÉ AU LOUVRE

 LCP (chaîne de télévision) — Wikipédia

DÉCONFINÉS ! La culture, c'est la liberté #09 | LCP - YouTube

Le confinement de Mars nous a permis de toucher du doigt la réalité de l'enfermement.

Après une première saison adressée à tous ceux qui sont ou qui se sentent enfermés , Déconfinés saison 2 revient raconter la prison et la place de la culture, car la culture c'est la liberté.

Chaque numéro de Déconfinés permettra la découverte d'un lieu , d'un moment ou d'un métier en prison mais aussi d'un haut lieu de culture.

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vendredi 20 novembre 2020

Journée Internationale des Droits de l'Enfant

 enfance et partage | HelloAsso

Parce que les enfants ne parlent pas des violences qu’ils subissent, c’est à nous de les dénoncer pour qu’elles cessent.

A l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l'Enfant, Enfance et Partage, en partenariat avec l'institut Elabe, vous présente les résultats d'une étude sur les Français et les violences envers les enfants.

Cette étude est destinée à contribuer à la sensibilisation des citoyens et à la réflexion des pouvoirs publics et des acteurs sociaux sur la violence faite aux enfants.


DES ENSEIGNEMENTS MAJEURS RESSORTENT DE CETTE ETUDE
La violence envers les enfants est la première cause d'indignation des français (citée par 34 % des répondants) devant d’autres problèmes structurels de la société française comme la violence conjugale et la maltraitance envers les personnes âgées ou dépendantes.

L’étude démontre également les difficultés que beaucoup d’entre eux ressentent à repérer ce problème et leur méconnaissance des outils existants pour y répondre.

Même si les signes de maltraitance sont plutôt bien identifiés (hématomes / plaies, repli sur soi, pleurs fréquents, troubles du comportement …) 61 % des Français attendent d’être absolument sûrs, preuves à l’appui, pour alerter les autorités compétentes, et s’abstiennent donc en cas de doute.

Et 62 % d’entre eux ne savent pas quel numéro contacter pour signaler un cas de violence sur un enfant .Par ailleurs, seuls 16% d'entre eux mentionnent le 119.

Globalement, les Français font le constat d’un déficit d’information générale sur le sujet.
68% d’entre eux s’estiment insuffisamment informés sur les violences faites aux enfants et 67% pensent même qu’il s’agit d’un sujet tabou.

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Une intelligence artificielle capable de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer grâce à un simple dessin

Newsletter RTFlash n°1070 - rtflash.fr | tregouet.org

Mercredi, 18/11/2020


Les chercheurs d’IBM et de Pfizer ont mis au point une intelligence artificielle destinée à diagnostiquer la maladie d'Alzheimer avec un simple test. Concrètement, le test de dépistage consiste à décrire un dessin en quelques phrases. L'image montre deux enfants qui se servent dans un pot à biscuit pendant que leur mère est occupée à faire la vaisselle. L'intelligence artificielle analyse ensuite les descriptions orales des patients.

La manière dont les individus décrivent et perçoivent l'image contient des indices qui augurent l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Parmi les principaux symptômes de la maladie, on trouve les pertes de mémoire, la difficulté à comprendre des images ou à communiquer des informations simples. L'IA repère des changements subtils dans la langue, tels que des erreurs grammaticales et une structure de phrase différente, ce qui indique un déclin cognitif.

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Coronavirus : des infirmiers se forment avec assiduité à la réanimation

 franceinfo:

publié le 

A l'hôpital d'Argenteuil, «cette nuit, j’ai refusé trois patients de plus de 80 ans : trop compliqué»

Par Nathalie Raulin et Albert Facelly — 

Dans le service de réanimation du centre hospitalier d'Argenteuil, le 10 novembre.

Dans le service de réanimation du centre hospitalier d'Argenteuil, le 10 novembre. Photo Albert Facelly pour Libération

Dans le centre hospitalier de la sous-préfecture du Val-d'Oise, le service de réanimation compte 18 lits. Deux chambres sont encore disponibles. «Le flux de patients est maîtrisé», selon un médecin.

«Je ne vois pas comment ça peut repartir. Trois quarts d’heure d’arrêt toxique, c’est trop. Il faut arrêter. J’ai eu son fils.» Le chef du service de réanimation du centre hospitalier d’Argenteuil marque une pause. L’équipe médicale de relève a compris. L’un des quinze patients Covid du pavillon Madeleine-Bres, un homme de 58 ans, admis le 7 novembre dans un état critique, est perdu. D’une voix monocorde, le docteur Gaëtan Plantefeve relate la succession infernale de défaillances organiques qui, depuis 3 heures du matin, tiennent les réanimateurs en haleine : bradycardie, embolie pulmonaire, hypoxémie sévère entraînant l’arrêt du cœur. En salle de transmission, personne ne réagit. Dans l’entre-deux-mondes aseptisé de la réanimation, un décès n’est pas un événement. Moins encore depuis ce printemps d’épidémie galopante dans les quartiers denses et paupérisés de la sous-préfecture du Val-d’Oise : sur la centaine d’intubés à l’hôpital d’Argenteuil entre mars et mai, une quarantaine a quitté le service dans une housse mortuaire hermétique.

"Une infirmière, elle pue, elle transpire toute la journée. Elle n’en peut plus." Un infirmier lyonnais raconte

 France 3 Rhône Alpes & Alpes | GCProductions

Publié le 19/11/2020

En ces temps difficiles, l'hôpital est sous tension. Entre manque de moyens et de personnels, la série documentaire "INFIRMIER•E•S" suit, à la Croix Rousse à Lyon, 4 jeunes infirmier(e)s passionnés, ambitieux et déterminés, confrontés à la dureté du milieu hospitalier. Théo en fait partie...

Une série documentaire de 6 épisodes réalisée par Olivia Barlier, qui retrace la vie de jeunes infirmier(es) fraîchement sortis de l'école.

Une série documentaire de 6 épisodes réalisée par Olivia Barlier, qui retrace la vie de jeunes infirmier(es) fraîchement sortis de l'école. • © Melocoton

« C’est vrai que je suis le «comique» de l’équipe. Mais il le faut ! Parce que sinon on meurt, en fait.» Théo, 24 ans, assume plutôt bien le texte qui le présente dans la série documentaire de 6 épisodes "INFIRMIER•E•S"" (disponible dès le 20 novembre à 18h) , réalisés par Olivia Barlier, que Francetv Slash diffuse sur son site : "C’est le comique de la bande et certainement le plus bosseur. Tout le monde l’adore et les patients sont toujours ravis de le voir arriver. Théo est à la fois hyperactif et totalement investi dans de fortes valeurs morales comme le devoir et l'aide envers les autres." nous prévient-on.

Il confirme : "C’est pas drôle ce qu’on fait. Par exemple, la semaine dernière on a «fait» un décès. La femme avait quarante ans, il y avait ses enfants, qui sont à peine majeurs. C’est pas joyeux, quoi». Le dialogue avec Théo, qui est donc l’un des quatre infirmiers présentés dans cette nouvelle série, est assez vite placé sur le ton de la spontanéité. Théo a toujours voulu faire ce métier, depuis le collège. «Devenir infirmier parce que c’est le reflet de mon éducation. Dans ma famille, beaucoup de gens travaillent dans le médico-social. Je ne voulais pas un métier statique, je voulais un truc qui bouge, assez polyvalent où on pouvait exercer dans plusieurs endroits et sous plusieurs formes. Etre infirmier, c'était comme une évidence.»
 
La réalisatrice, Olivia Barlier, décrit le casting qu’elle a composé pour sa série documentaire. A l’hôpital de la Croix-Rousse, à Lyon, elle a suivi le quotidien de Laura, Elisa, Manon et Théo. «Déjà, ce sont quatre personnages qui sont différents les uns des autres» commente–t-elle. «On est vraiment allés chercher des gens pouvant nous montrer la réalité de la vie à 23 ou 24 ans. Montrer ce que c’est d’arriver dans un métier qui côtoie la mort, de travailler avec des patients qui, parfois, ne s’en sortent pas forcément. Et en tout cas d’être là, présent et de faire ce métier d’infirmière. Un métier très important, humainement très engageant et très pesant aussi. »

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Archive exceptionnelle : écoutez la voix d'Alfred Dreyfus lui-même, en 1912

Par Camille Renard

19/11/2020

L'homme de la fameuse "Affaire" qui a ébranlé la France, vous ne pensiez pas un jour pouvoir entendre le grain de sa voix ? Sa très légère pointe d'accent alsacien ? Découvrez la voix d'Alfred Dreyfus lui-même, le commandant juif innocenté en 1906, et enregistré six ans plus tard.

Archive exceptionnelle : écoutez la voix d'Alfred Dreyfus lui-même, en 1912

"Le 20 juillet 1906 fut une belle journée de réparation pour la France et la République. Mon affaire était terminée." Ce sont les mots d'Alfred Dreyfus. Non seulement ceux qu'il a écrits dans ses Mémoires, mais ceux qu'il prononce face à l'enregistreur Pathé tendu par le linguiste Ferdinand Brunot dans une petite salle de la Sorbonne, en mars 1912. Écoutez dans ce document exceptionnel le commandant réhabilité revenir sur l'ampleur de la fameuse "affaire" qui porte désormais son nom. 

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“Biens essentiels” : le classement des philosophes



Michel Eltchaninoff publié le  

Des classiques éclairent le présent

Depuis le début du reconfinement, la polémique ne s’éteint pas sur ce qui est considéré comme un bien ou un commerce essentiel. Les jouets, les objets de décoration, les meubles, les bijoux, les livres, les DVD, les jeux vidéo, les habits, les fleurs et le gros électroménager sont placés sur la liste des produits non essentiels. Tandis que la nourriture et les boissons, le tabac, l’équipement automobile, le matériel informatique, les journaux et la papeterie, les articles médicaux ou d’optique, divers matériaux ou engrais, la blanchisserie et les produits de toilette et d’entretien (liste non exhaustive) sont considérés comme essentiels. 

Chacun y va de sa propre liste : les amoureux des livres protestent contre la fermeture des librairies, les fleuristes préviennent que nous passerons peut-être un Noël sans sapins, les accros au shopping se demandent si on aura bientôt le droit de se promener tout nu… Pourquoi l’alcool et les cigarettes seraient-ils plus nécessaires que les fleurs ? De quel droit un livre serait-il moins vital qu’un grille-pain ? Allons faire un tour chez les grands penseurs, et examinons les systèmes de classement que proposent la philosophie ou la psychologie !

• Pour Épicure, il faut privilégier les désirs naturels, conformes à la vérité du monde, fait d’atomes et de vide. Il faut donc pouvoir se sustenter, mais aussi se remplir d’amitié et de vérité. Le reste est littérature.

• Pour Montaigne, on ne peut pas faire l’économie du désir de savoir, de la curiosité, pour tenter de se comprendre soi-même. Comment les satisfaire sans avoir sous la main les réflexions des auteurs qui ont consacré leur vie à cette noble tâche ? Ne fermez pas les librairies ! 

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