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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 10 octobre 2018

À Amiens, des grévistes de l'hôpital psychiatrique s'enchaînent aux grilles de l'ARS

10.10.2018




psy
Crédit Photo : S. Toubon

Au bout de 118 jours de grève, une partie du personnel de l'hôpital psychiatrique Pinel d'Amiens a décidé d'une action choc. Ce mercredi matin, autour de 6 h 30, une quinzaine de grévistes se sont enchaînés aux grilles de l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France afin de bloquer toutes les entrées du bâtiment.
« On est face au mur, il va falloir qu'on le détruise d'une manière ou d'une autre », a déclaré Marie Lefèvre, infirmière non-syndiquée, qui compte rester enchaînée « le temps qu'il faudra ».
Remise en cause des négociations
Le début de la mobilisation remonte au mois de juin avec la fermeture d'un service de vingt lits et le départ d'une dizaine de médecins. Depuis, le personnel demande la création de 60 postes de soignants dans les services d'hospitalisation, la réouverture de deux unités de soins et l'effacement de la dette qui s'élève à 12 millions d'euros.
Le 25 septembre dernier, une table ronde organisée entre les syndicats (FO, SUD et CGT), l'ARS, la commission médicale d'établissement (CME) et une association d'usagers (UNAFAM) devait mettre fin au mouvement. Ça « n'a rien donné »  a indiqué ce mercredi Chrystèle Leclercq, déléguée CGT.
Avec AFP

Santé mentale : un guide pour fluidifier les échanges entre généralistes et spécialistes

| 10.10.2018


Alors que se tient ce 10 octobre la Journée mondiale de la santé mentale, la Haute Autorité de santé (HAS) publie un guide pour améliorer la coordination des soins, entre généralistes et spécialistes de la psychiatrie.
Les médecins de ville sont en effet en première ligne pour assurer le repérage, le traitement des troubles légers et modérés, et l'accompagnement de troubles graves stabilisés. Ils sont aussi des acteurs précieux pour identifier les troubles somatiques associés aux pathologies mentales. Mais, difficultés dans l'accès aux spécialistes, réticences dans le partage de l'information, cultures différentes... L'insuffisante coordination entre soignants, pourtant gage de la continuité des soins pour le patient, est l'un des grands bémols de la prise en charge en santé mentale en France, bien qu'une dynamique s'amorce.

mardi 9 octobre 2018

Un risque de dépression diminué de 33% avec un régime méditerranéen, d'après l'Inserm

Nicolas Evrard
| 09.10.2018


Une méta-analyse effectuée par des chercheurs de l'Inserm et l'Université de Montpellier, a identifié les liens entre l'alimentation et la dépression. Au total, le travail a porté sur 41 études longitudinales et transversales sur un ensemble de 36 656 adultes.

Nounous de nuit : les parents bien bordés

Par Emmanuèle Peyret, Photo Cyril Zannettacci — 
Une nounou de nuit à Paris, le 2 octobre.
Une nounou de nuit à Paris, le 2 octobre. Photo Cyril Zannettacci pour Libération

Pour pallier les rythmes de travail décalés mais aussi pour soulager des parents épuisés ou débordés, le recours nocturne aux nurses se banalise. Une solution de garde des enfants qui se diffuse dans tous les types de familles.

Dossier France Bleu : la folle mise au ban de la psychiatrie à Saint-Etienne

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Par David ValverdeFrance Bleu Saint-Étienne Loire 8 octobre 20

France Bleu révèle une situation toujours plus préoccupante : les services de psy stéphanois ne peuvent plus accueillir de nouveaux patients, des centaines de malades restent sur le carreau. Les nouvelles obligations de soins sur décision de justice ne peuvent plus être prises en charge.
 Faute de médecins, la psychiatrie stéphanoise ne soigne quasimment plus de nouveaux malades depuis le mois de juillet.
Faute de médecins, la psychiatrie stéphanoise ne soigne quasimment plus de nouveaux malades depuis le mois de juillet. © Maxppp - Francois Destoc
 
Saint-Étienne, France
En janvier dernier, le contrôleur général des lieux de privation de liberté dénonçait des traitements inhumains et dégradants au centre Hospitalier de Saint-Étienne. Le service psychiatrie est maintenant en grève depuis presque 4 semaines, depuis le 13 septembre.  Il dénonce un manque de moyens criant au détriment des patients. Malgré les propos rassurants de la direction de l’Hôpital sur l'antenne de France Bleu ces dernières semaines, il semble que les choses ne s'améliorent pas, bien au contraire. La situation ne cesse de se détériorer selon les professionnels de santé et les familles de malades que France Bleu a pu rencontrer. Ce mardi matin, les psychiatres sont convoqués par le directeur de l'hopital.

Un service qui suffoque, des familles démunies

Depuis 18 mois, ce sont 18 médecins qui ont quitté leur poste.  En novembre et décembre prochains, 3 d'entre eux vont quitter la Charité et laisseront 315 patients sans suivi.  Aujourd'hui, faute de médecins, 140 patients sont sur liste d'attente pour être soignés. Liste qui grandit chaque jour.  Car depuis début juillet, aucun nouveau malade n'est accepté, sauf ceux qui passent par les urgences.  Les personnes condamnées par la justice à des obligations de soins ne peuvent plus être suivies. Il n'y a pas la place.  Aujourd'hui les courriers envoyés par les professionnels de santé, par les associations de familles de malade à l'Agence Régionale de Santé et au Ministère de la Santé sont restés lettres mortes. 

Mouvement social du 9 octobre : dans la Marne, la psychiatrie sur un fil

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Par Alexandre BerthaudFrance Bleu Isère  8 octobre 2018

À travers la France de plus en plus d'établissements psychiatriques dénoncent un manque de moyens criant. Dans la Marne, il manque 40 employés dans l'établissement public de santé mentale. Entre manque de financement et difficultés de recrutement, les soignants souffrent.
L'EPSMM est basé à Châlons-en-Champagne.
L'EPSMM est basé à Châlons-en-Champagne. © Radio France - Alexandre Berthaud
"On est à bout". Il aura fallu moins de deux minutes de discussion avec Nathalie pour que cette préparatrice en pharmacie lâche le morceau. Épuisée, à fleur de peau, elle est profondément fatiguée depuis un changement de rythme dans son travail, en janvier. Davantage de choses à faire, mais pas plus de personnel, donc des employés au bout du rouleau, et l'histoire de Nathalie n'est pas un cas isolé.

Prise en charge "bâclée"

"Ce matin on visitait un service, et _un des collègues nous a dit qu'il ne gérait plus que l'urgence_, les repas, les soins fondamentaux, alors que la psychiatrie c'est bien plus que ça", s'emporte Juliette Peloux, responsable de la CFDT pour l'EPSMM (Établissement Public de Santé Mentale de la Marne). Le syndicat ne manifeste pas le 9 octobre, mais réclame néanmoins des moyens supplémentaires.

La psychiatrie va très bien ! et vous ?

parPr Pierre Delion



Le Carnet PSY 2018/7

Premières lignes

Nous le savons tous en cette rentrée de l’été 2018, la psychiatrie va très bien ! Et vous ? Des soignants obligés de conduire une grève de la faim, des Commissions Médicales d’Etablissements à la peine pour obtenir ne serait-ce que les moyens de survie, des Centres Médico Psychologiques qui annoncent leur fermeture, des secteurs de psychiatrie générale et de pédopsychiatrie qui cherchent désespérément...

COLLOQUE Du surgissement à l’élaboration du fantasme

SAMEDI 1ER DÉCEMBRE 2018, 9H30-18H

AMPHITHÉÂTRE PASQUIER, CAMPUS DES CORDELIERS

15, Rue de l’École de Médecine 75006 Paris


S’il est une découverte freudienne qui a bouleversé l’histoire des idées, c’est celle du fantasme. Davantage que l’inconscient. Avec le fantasme, Freud montre que chacun se voit, voit le monde et y envisage ses actions à partir d’une construction singulière tissée dans son enfance à partir de « choses vues et entendues » colorées par les souhaits de son entourage, ce qui rend son rapport aux autres, voire à ses intentions, délicat.


L'intelligence artificielle va-t-elle nous dépasser ?

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54 min
Disponible du 29/09/2018 au 04/12/2018

Des algorithmes de plus en plus performants et des systèmes informatiques de plus en plus sophistiqués investissent notre quotidien. Un documentaire passionnant sur l'intelligence artificielle, ses progrès et ses limites.

Depuis la naissance de son concept au milieu des années 1950 sous l'impulsion de chercheurs de Stanford et du MIT (Massachusetts Institute of Technology), l'intelligence artificielle (I.A.) avance à pas de géant. Au quotidien, des systèmes informatiques de plus en plus sophistiqués, dotés de facultés d'apprentissage, d'adaptation et d'une forme de raisonnement s'invitent dans tous les pans de notre existence.


Trans-, Posthumanisme… Et l’humain dans tout ça ?

LA GRANDE TABLE IDÉES par Olivia Gesbert
08/10/2018
33 MIN

Transhumanisme, entre fascination et illusions, avec le mathématicien Olivier Rey et le philosophe Mark Hunyadi.
La main robot "Hope of Hand" qui aide les personnes souffrant de paralysie, de problèmes neurologiques et des blessures de la colonne vertébrales.
La main robot "Hope of Hand" qui aide les personnes souffrant de paralysie, de problèmes neurologiques et des blessures de la colonne vertébrales. Crédits : SAM PANTHAKY AFP
Rendez-vous avec l’auteur de Leurre et malheur du transhumanisme (Desclée de Brouwer, 2018) le philosophe et mathématicien Olivier Rey, chargé de recherche à l’Institut d'Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (CNRS), professeur à Paris 1
Après Une question de taille (Stock, 2014), où il interroge, dans le sillage d’Ivan Illich, l’ignorance de la juste mesure dans les sociétés contemporaines, et Quand le monde s’est fait nombre en 2016, une critique de la raison statistique, il revient aujourd’hui agacé par les promesses exorbitantes dont est investi le progrès. 
A ses côtés Mark Hunyadi, professeur de philosophie morale et politique à l’Université de Louvain en Belgique, membre de Louvain Bionics, centre de recherche en robotique médicale de la même université. 

Rendez-vous médicaux : 2 jours pour un généraliste, 7 semaines pour un ophtalmologue

Une enquête du ministère de la santé publiée lundi montre une importante disparité d’accès selon les spécialités médicales.
LE MONDE  |  Par 

Pour prendre rendez-vous chez l’ophtalmologue ou le dermatologue, il faut se montrer patient. La moitié des personnes qui appellent un de ces spécialistes obtient une consultation après plus de sept semaines (précisément cinquante-deux jours et cinquante jours). Pour une personne sur dix, ce délai peut encore s’étendre considérablement, jusqu’à six mois pour une consultation ophtalmologique, selon les résultats d’une étude publiée lundi 8 octobre par le ministère de la santé.
Les délais d’attente sont, après l’aspect financier, l’un des principaux freins à l’accès au soin. C’est pourquoi la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a mené cette étude en interrogeant 21 700 personnes de la cohorte épidémiologique Constances, une base de volontaires français sollicités régulièrement pour des données de santé publique.

Délais de rendez-vous : la moitié des patients attendent deux jours pour un généraliste, un mois pour un gynéco et près de deux mois pour un ophtalmo

Durée entre la prise de contact et l'obtention d'une consultation, détaillés en quatre groupes : le premier quart des « chanceux », la médiane (50 % ont un rendez-vous plus vite, 50 % moins vite), le troisième quart et les 10 % les plus... « patients ».
0 j50 j100 j150 j200 j2 j8 j11 j17 j31 j32 j37 j50 j52 j1er quartMédiane3e quartderniers 10 %GénéralistePédiatreRadiologueChirurgien-dentisteRhumatologueGynécologueCardiologueDermatologueOphtalmologiste
Cardiologue
 1er quart: 17 jours
 Médiane: 37 jours
 3e quart: 66 jours
 derniers 10 %: 104 jours
SOURCE : DREES