blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 18 juillet 2018

Grève illimitée : le CHU de Montpellier à l’écoute des urgentistes


     16 juillet 2018

Le personnel des urgences du CHU Lapeyronie et de l’hôpital Gui-de-Chauliac, à Montpellier ont entamé une grève illimitée ce lundi matin. Les urgentistes s’étaient rassemblés à 9h à l’appel des syndicats FO et CGT hospitaliers dénoncent une insécurité permanente, un manque d’effectifs et des locaux inadaptés pour apporter les soins. Ils ont rapidement suspendu leur action. La direction générale du CHU de Montpellier réagit.
« Dans un contexte d’accroissement continu du nombre de patients accueillis et face aux préoccupations exprimées par les professionnels, le CHU de Montpellier accompagne depuis plusieurs mois les équipes médicales et soignantes des urgences pour adapter, au mieux, les organisations de travail et les locaux. Le travail engagé avec les professionnels a déjà permis de valider plusieurs propositions de renforcement des équipes soignantes, notamment pour le brancardage et la présence infirmière pour l’accueil et l’orientation du patient. Des renforts ont également été mis en place pour faire face à une période estivale avec une forte activité. Le travail engagé, d’accompagnement des agents, se poursuivra pour décider de nouvelles solutions d’évolution sur les trois thématiques identifiées : les organisations de travail, la sécurisation des locaux, l’adaptation de l’environnement de travail », indique la direction générale du CHU.

Hôpital des enfants : moins de lits pour les bébés prématurés

17/07/2018

Une partie des soignants de néonatalogie réunis hier après-midi devant l'Hôtel-Dieu pour alerter la direction du CHU de Toulouse sur le manque de moyens./ Photo DDM E.R
Une partie des soignants de néonatalogie réunis hier après-midi devant l'Hôtel-Dieu pour alerter la direction du CHU de Toulouse sur le manque de moyens./ Photo DDM E.R
Une partie des soignants de néonatalogie réunis hier après-midi devant l'Hôtel-Dieu pour alerter la direction du CHU de Toulouse sur le manque de moyens./ Photo DDM E.R
Les soignants du service de néonatologie du CHU de Toulouse tirent la sonnette d'alarme. Épuisement, manque de matériel, de personnel et de médecins : depuis un mois, 8 lits pour soigner les bébés prématurés ont été fermés.
Pas en grève mais mobilisé et inquiet, le personnel du service de néonatalogie s'est rassemblé hier après-midi à l'Hôtel-Dieu pour solliciter l'attention de la direction du CHU de Toulouse. Infirmières et auxiliaires de puériculture dénoncent une charge de travail croissante qui les oblige à revenir sur leurs jours de repos, à annuler des formations et à réduire leurs congés estivaux. 

Amiens : Une aide d’un million d’euros pour l’hôpital psychiatrique Philippe Pinel en grève

Par G.R. (avec B.Z.) |


Les faits
Le 15 juin, l’intersyndicale du Centre hospitalier Philippe-Pinel (CGT, FO et UNAFAM) dépose un préavis de grève pour dénoncer les conditions de travail du personnel et le manque de moyens dans l’établissement.
Le 12 juillet, une délégation se rend dans les locaux de l’Agence régionale de santé (ARS) pour y passer la nuit et réclame la tenue d’une table-ronde.
Le 14 juillet, les salariés grévistes et leurs soutiens sont évacués du hall de l’ARS par la police. Ils décident alors de camper devant le CH Pinel.

Le 18 juillet, la direction de l’Agence régionale de santé propose de rencontrer des représentants syndicaux à Lille.

mardi 17 juillet 2018

3 447 postes d'internat ouverts en médecine générale, 134 de plus que l'an dernier

Amandine Le Blanc
| 18.07.2018


Le nombre de postes ouverts par discipline et par CHU pour les choix d’internat 2018 est paru ce mercredi au Journal Officiel. Et cette année, davantage de postes ont été ouverts en médecine générale. Au total, 3 447 postes sur un total de 8 617 seront proposés aux candidats des dernières épreuves classantes nationales informatisées (ECNi), soit 134 de plus que l'an dernier. Dans le détail, 3 268 places en médecine générale seront disponibles auxquelles s'ajoutent 179 postes pour les étudiants ayant souscrit un contrat d’engagement de service public (CESP).

lundi 16 juillet 2018

Suicide d'un chirurgien à l'hôpital d'Eaubonne, soutien psychologique des équipes

Anne Bayle-Iniguez
| 16.07.2018


C'est l'établissement qu'avait choisi le Premier ministre Édouard Philippe en février pour y présenter la stratégie de transformation du système de santé du gouvernement. L'hôpital Simone Veil d'Eaubonne (Val-d'Oise) vient d'être à son tour le théâtre d'un suicide de médecin, a révélé le « Parisien ».
Le 1er juillet, un chirurgien orthopédiste âgé de plus de 50 ans, précise la direction de l'hôpital, a tenté de se donner la mort en se pendant dans son bureau. Le praticien, qui exerçait à l'hôpital depuis trois ans, est décédé le 8 juillet. L'hôpital a organisé une cérémonie pour lui rendre hommage vendredi dernier. Le gouvernement a présenté ses condoléances par le biais de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France.

Contrôler ses rêves pour être plus performant

CONFÉRENCES
02.06.2017 

Les rêveurs lucides sont conscients de rêver et peuvent influer sur le cours de leurs rêves. Le rêve lucide aide à surmonter les cauchemars, développe la créativité et améliore les performances. Existe-t-il des prérequis pour expérimenter cet état de conscience modifiée ?
Contrôler ses rêves pour être plus performant !
Contrôler ses rêves pour être plus performant ! Crédits : ina aidukaite - Getty
Les rêves lucides ou les rêves sous contrôle. Vous pouvez avoir un rôle actif dans votre rêve, vous pouvez faire ce que vous voulez. Vous vous demandez sans doute pourquoi un scientifique du sport s’intéresse au rêve lucide… Je me suis demandé s’il était possible d’utiliser l’état de rêve pour améliorer ses performances à l’état d’éveil. Est-ce qu’on peut s’"entraîner" pendant ses rêves pour être meilleur ?

Les épisodes maniaques sont associés à la charcuterie

Univadis
  • Dawn O'Shea
  •     
Une analyse de plus de 1 000 personnes présentant ou non des affections psychiatriques a montré que les nitrates dans la charcuterie, telle que le salami, les saucisses de Francfort et d’autres snacks à base de viande transformée, pourraient contribuer à la manie.
Des études antérieures menées chez des rats ont montré une hyperactivité apparentée à la manie quelques semaines seulement après l’adoption d’une alimentation comportant des nitrates ajoutés. Cette dernière étude de la Faculté de médecine de l’Université Johns-Hopkins (Johns Hopkins School of Medicine) a découvert que les personnes hospitalisées en raison d’un épisode de manie étaient plus de trois fois plus susceptibles d’avoir déjà consommé de la charcuterie contenant des nitrates que les personnes sans antécédents de trouble psychiatrique grave

DECOUVERTE DE L’ESPACE HISTOIRE DU CENTRE HOSPITALIER, 15 septembre 2018-17 septembre 2018

UNIDIVERS

DECOUVERTE DE L'ESPACE HISTOIRE DU CENTRE HOSPITALIER

du samedi 15 septembre au dimanche 16 septembre à Espace Histoire du Centre hospitalier Découverte de l’Espace Histoire du Centre Hospitalier Visite libre ou guidée de la mémoire de la psychiatrie dans le département.


TROUBLES MENTAUX : QUELS SONT LES PLUS FRÉQUENTS ?

logo

Dans l’Hexagone, 12 millions de personnes souffrent de troubles mentaux (1), soit environ un Français sur cinq. Plus ou moins sérieux, passagers ou profondément ancrés, ces problèmes psychologiques sont le reflet d’une société qui ne se sent pas vraiment bien. Oui mais alors de quoi souffrons-nous le plus ?


Coupe du monde 2018: Regarder les matchs de foot serait bon pour la santé mentale

Résultat de recherche d'images pour "20 minutes"
Naomi Mackako    
11/07/18

Le professeur anglais, Alistair Burns, affirme que regarder des rediffusions de matchs pourrait faire travailler la mémoire…
 Deux personnes jouant au football. Illustration.

Alistair Burns, directeur du National Health Service (NHS), le système de la santé publique du Royaume-Uni, a déclaré que regarder la Coupe du monde de foot serait bon pour la santé mentale, rapporte The Indy 100.
Se caler devant sa télé pour mater France-Belgique ou Croatie-Angleterre serait un excellent moyen de stimuler le cerveau et de prévenir la démence. Le foot à la télé s’agirait donc excellent pour la santé mentale des personnes âgées, d'autant que le professeur y voit une façon de maintenir notre esprit actif.

L’athéisme, une maladie mentale ?

Accueil
 Par Ikhlas Latif   13/07/2018

« Dans notre pays, l’irréligiosité et l’athéisme sont une maladie mentale. Faire du camping et être actif dans le milieu associatif sont des signes suicidaires… », telles sont les paroles de Nouha rédigées depuis l’hôpital psychiatrique Razi. Il n’en fallait pas moins pour que la polémique éclate. De qui condamnant un internement abusif et une atteinte à la liberté de conscience, de qui mettant en doute le motif, et bien sûr y’en a ceux qui soutiennent cette décision qui permettra à une jeune égarée de revenir sur le bon chemin !
C’est que le père de Nouha, imam au ministère des Affaires religieuses a déposé plainte pour que sa fille soit internée. Le procureur de la République a répondu présent et a ordonné une hospitalisation  d’office. D’après l’avocat de Nouha, le gentil papa considère que sa fille est athée et qu’elle se comporte contrairement aux normes ! La jeune fille se retrouve donc internée dans d’affreuses conditions, contrainte à ingurgiter des médicaments et ne pouvant utiliser de téléphone (sauf en cachette).

En Inde, les psys affirment (enfin) que l’homosexualité n’est pas une maladie mentale

NEON
par       10 juillet 2018


Défilé de défenseurs de la cause queer à la Queer Pride de 2009 à Bangalore (photo/Vinayak Das/Flickr)

Alors que les juges de la Cour suprême indienne doivent examiner le 10 juillet des requêtes de révision de l’article du Code pénal qui interdit l’homosexualité, The Indian Psychiatric Society (IPS) – la Société psychiatrique indienne – a déclaré que l’homosexualité n’était pas une maladie mentale. Une nouvelle qui pourrait pousser à modifier la loi indienne.


En Tunisie, être athée est « une maladie mentale » !

Toutes les dernières News en Tunisie et dans le monde
Par F.K  13 juillet 2018 

La différence est-elle condamnable en Tunisie ? Il semble que c’est la triste réalité, malgré les avancées, visiblement noir sur blanc, réalisées en matière de Droits de l’Homme et de liberté de conscience.
Une jeune femme en a payé les frais, juste parce qu’elle est athée. Dans un statut publié sur son profil Facebook, Nouhe Bchiny, nom de la victime, affirme avoir été dénoncée par son père parce qu’elle est athée


Le corporatisme des professionnels de la psychiatrie ras-le-bol

Nous réclamons que les professionnels du terrain psychiatrique, qui d'ailleurs sont souvent de gauche, stoppent et combattent d'eux-mêmes la ségrégation honteuse qu'ils portent aux patients et ex-patients psychiatriques ainsi que l'apartheid médico-social dont ils nous frappent et dont ils vivent. Nous ne soutiendrons leurs luttes qu'à cette condition expresse.

dimanche 15 juillet 2018

La nécrologie aigre-douce d’un petit garçon de 5 ans mort d’un « moche et bête cancer »

« La dure réalité, pour Garrett et tant d’autres enfants, c’est que les cancers pédiatriques sont des fléaux vicieux, qui ouvrent la voie au chaos total », déplorent les parents du petit garçon américain.
LE MONDE | 
Garrett Matthias est mort le 6 juillet, d’un cancer fulgurant qui s’attaque spécifiquement aux jeunes enfants. (Emilie Matthias via AP)
Garrett Matthias est mort le 6 juillet, d’un cancer fulgurant qui s’attaque spécifiquement aux jeunes enfants. (Emilie Matthias via AP) EMILIE MATTHIAS / AP
A quoi doit ressembler la nécrologie d’un petit garçon de 5 ans, condamné par un foudroyant rhabdomyosarcome, une tumeur maligne qui s’attaque particulièrement aux enfants ? Les parents de Garrett Michael Booflas, comme tous les parents du monde, n’avaient pas la réponse. Que faire, que dire, qu’écrire face à l’ineffable ? Alors, ils se sont tournés vers leurs fils, pour qu’il parle « avec ses propres mots » de sa vie.
Neuf mois après avoir été diagnostiqué de celui qu’il appelle ce« moche et bête cancer », le petit Américain de 5 ans, originaire de l’Iowa, est mort le 6 juillet. Avant cela, il aura établi lui-même sa nécrologie, avec l’aide de ses parents. Publiée dans le quotidien local, le Desmoines Register, et relayée dans les plus grands médias anglo-saxons, ce texte liste les choses qu’aime le petit garçon, autoproclamé « le génial Garrett superslip », en référence au classique de la littérature enfantine Capitaine slip, vendue à plus de 70 millions exemplaires.
De Garrett, on décèle dans cette autobiographie miniature une certaine difficulté à choisir, de sa couleur préférée – bleue, rouge, noir et vert –, à son superhéros favori – « Batman, et Thor, Iron Man, Hulk et le Cyborg ». Il y aussi parmi ses activités favorites des choses d’enfants « normaux », comme jouer avec sa sœur, Batman (encore lui) ou ses Lego. Et d’autres un peu moins classiques, comme « le moment où on m’endort avant d’injecter des choses dans mon cathéter ». D’ailleurs, Garrett dit détester« qu’on touche à [son] cathéter », mais pas autant que « les pantalons », dont il souligne son dégoût d’un point d’exclamation vengeur.
Il y a aussi ces questions glaçantes. Quand il sera grand, Garrett veut être « boxeur professionnel ». Quand il sera mort, « un gorille qui jettera son caca sur papa ». Une implacable logique, quand ses parents lui demandent ce qu’il veut à ses funérailles : « Les enterrements, c’est triste, moi je veux cinq châteaux gonflables, parce que j’ai 5 ans ». Aussi, « Batman et des glaces ». D’ailleurs, Garrett voudra être incinéré plutôt qu’enterré, « comme quand la maman de Thor meurt ». Ainsi, il pourra « devenir un arbre, où vivre quand [il] sera devenu gorille ».

PSYCHANALYSE : UN «HÉRITAGE POLITIQUE» ENDORMI SUR LE DIVAN

Par Robert Maggiori   — 

La discipline, qui considérait à la fois l’individu et le monde qui l’entoure à sa naissance, est aujourd’hui dépolitisée, regrette Florent Gabarron-Garcia, qui remet en avant dans son ouvrage les multiples débats de l’époque.

Sigmund Freud dans son bureau, à Vienne, vers 1935.
Sigmund Freud dans son bureau, à Vienne, vers 1935. Photo Akg-images. Imagno


Pour éviter de prendre sérieusement en considération des difficultés internes, il n’est pas rare, suivant quelque pulsion paranoïde, qu’on ne se crée un ennemi extérieur, auquel on attribue tous les maux. Depuis quelques années, la psychanalyse, par exemple, ne fait, sans doute à juste titre, que dresser des contre-feux pour ralentir l’avancée, jugée dangereuse, de la médicalisation des troubles psychiques, de la pharmacologie et des sciences neurobiologiques. Est-ce que cela l’oblige à se retirer, se réfugier «bien au chaud dans des institutions», ne plus se soucier que de ses «affaires intérieures», sa clinique, ses théories, ses écoles, ses lectures de Freud ou de Lacan, et se contenter de «revêtir la souffrance psychique du manteau d’un œdipianisme livresque» ? Il est difficile de l’affirmer catégoriquement. Ce qui est patent, en revanche, c’est qu’elle est moins présente dans le champ social, comme si elle s’était «dépolitisée» et, centrée sur le psychisme individuel, ne «voulait rien savoir, ou presque, de la violence du monde actuel», trahissant ainsi les motivations qui étaient à son origine. C’est l’hypothèse qu’explore Florent Gabarron-Garcia dans l’Héritage politique de la psychanalyse - en reconstruisant justement l’«histoire populaire de la psychanalyse» et en creusant le sillon ouvert, entre autres, par Wilhelm Reich, ou le travail de Deleuze et Guattari.

Hôpital psychiatrique du Havre : une sortie de crise en demi-teinte

Par Anaïs Moran — 
Les grévistes du centre hospitalier Pierre-Janet, le 3 juillet au Havre.
Les grévistes du centre hospitalier Pierre-Janet, le 3 juillet au Havre. Photo Charly Triballeau. AFP 

Festival d'Avignon : de l'hôpital psychiatrique à la scène de la Fabrik'

Par F.B.


Des patients de Montfavet jouent deux pièces avec leurs soignants

Il y a quelques semaines, une partie de la troupe Théâtre de l'Autre Scène, en répétition à l'hôpital spécialisé de Montfavet.
Il y a quelques semaines, une partie de la troupe Théâtre de l'Autre Scène, en répétition à l'hôpital spécialisé de Montfavet.PHOTO ANGE ESPOSITO

La question est rituelle, à l'issue de chaque représentation de la troupe Théâtre de l'Autre Scène : "Qui, parmi les comédiens, est soignant, et qui est patient ?", demandent souvent des spectateurs, après avoir vu une pièce de cette compagnie permanente, basée au sein de l'hôpital de Montfavet.
Depuis 29 ans, cette troupe mêle, sous les projecteurs, infirmiers en psychiatrie et patients du centre hospitalier. Une fois que la première scène débute, on oublie illico tout paramètre inhérent au profil sociologique. "Ce qui est important, c'est qu'ils soient reconnus en tant que comédiens, et pas en tant que malades. Et puis, ils voient que nous aussi, parfois, on a du mal à se concentrer, à mémoriser notre texte. On est vraiment tous dans la même galère", explique Nicolas Barrière, infirmier et acteur.
Lire la suite ...

samedi 14 juillet 2018

"On nous oblige à être maltraitants" : à l'hôpital psychiatrique du Havre, des soignants au bord de la crise de nerfs

avatar Juliette Campion 13/07/2018

Pendant seize jours, des soignants qui se surnomment "les Perchés" ont élu domicile sur le toit des urgences de l'hôpital psychiatrique du Havre pour réclamer plus de moyens face à des conditions d'hospitalisation qu'ils jugent inhumaines. IIs viennent de signer un accord avec leur direction mais pour eux, le combat ne fait que commencer.

La façade de l\'hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre (Seine-Maritime), recouverte de banderoles, mardi 10 juillet 2018. 

Poussettes et voitures défilent devant la façade de l'hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre (Seine-Maritime), mardi 10 juillet. Et personne ne semble vraiment prêter attention aux dizaines de banderoles colorées installées sur la façade, depuis le début du mouvement de grève du personnel soignant, il y a près d'un mois. "Bienvenue dans l'hôpital de la honte", peut-on lire. Sur le toit de ce bâtiment sans étage, des tentes sont dressées et des personnes en blouses blanches vont et viennent. Patients et riverains de cet hôpital à taille humaine de centre-ville semblent s'être habitués au curieux campement installé sur le toit de "Janet", comme est surnommé l'établissement ici.


L'ARS tente de désamorcer le conflit avec les salariés de l'hôpital Philippe Pinel d'Amiens


Par Zohra Hamdane    13/07/2018

L'ARS Hauts de France  répond aux personnels de santé de l'hôpital psychiatrique Philippe Pinel d'Amiens qui ont envahi leurs locaux hier et une réunion le 18 juillet afin de préciser le nouveau projet médical de l'établissement. Les personnels de l'hôpital sont en grève depuis le 15 juin. 
L'ambiance est plus que tendue entre les personnels de l'hôpital psychiatrique Philippe Pinel d'Amiens et l'ARS Hauts de France. A l'appel de FO et la CGT, les salariés de l'hôpital psychiatrique Philippe Pinel sont en grève depuis le 15 juin. Mais le mécontentement dure depuis des mois. Au centre des revendications, toujours la même chose : le manque de personnels et de moyens pour fonctionner correctement.

Lire la suite ...

Alpes de Haute-Provence : grève en psychiatrie à Digne, le mouvement suspendu

Alpes 1
12 Juillet 2018



Alpes de Haute-Provence : grève en psychiatrie à Digne, le mouvement suspendu

Grève en psychiatrie à Digne les Bains, le mouvement suspendu. C’est ce qu’annonce ce jeudi soir la CGT. Le syndicat tenait un piquet de grève devant l’hôpital depuis trois jours. Il demandait une rencontre avec le directeur de l’établissement et l’ARS. 

Lire la suite ...