Publié le Lundi 11 Avril 2022
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mardi 12 avril 2022
D'infirmier à directeur d'hôpital, le parcours professionnel du nouveau directeur de l'ARS
Thérapie : que dire à ma / mon psy ?
Écrit par Orlane Déniel Le 14.04.2022
Alors que certaines personnes s’ouvrent naturellement en thérapie, d’autres patient(e)s ne savent juste pas quoi dire à leur psy. Par où commencer ?
Alors. Comment allez-vous ?”. En général, cette question posée d’un(e) psy à son / sa patient(e) permet de lancer une conversation. Quand certains déballeront naturellement leurs états d’âme du jour ou de la semaine, d’autres sécheront net, et répondront à cette question ouverte par un “ça va”. Cela force le spécialiste à creuser notre personnalité et notre vécu, mais on peut aussi l’aider, orienter notre thérapie vers un sujet qui nous tient à cœur ou que l’on pense qui a un impact sur notre vie.
Parler à ses proches de ce qu'on dit (sur eux) en thérapie: bonne ou mauvaise idée?
Mardi Noir — Édité par Diane Francès 14 avril 2022
En 1913, dans le texte intitulé De l'engagement du traitement, Freud met en garde: «On ne tardera pas à remarquer que le patient invente encore d'autres méthodes pour soustraire au traitement ce qui est demandé. Il s'entretiendra par exemple quotidiennement de la cure avec un ami intime et logera dans cette conversation toutes les pensées qui devraient s'imposer à lui en présence du médecin.»
Il n'est pas rare de partager nos questions ailleurs que dans la cure, surtout celles que nous craignons inconsciemment de résoudre ou plutôt celles dont l'issue s'avère tellement surprenante que nous préférons le confort de la plainte.
Bonjour l'angoisse !
4 ÉPISODES (1 DISPONIBLE)
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Dessine-moi le bonheur
DIFFUSÉ LE 11/04/2022
À retrouver dans l'émission
LES PIEDS SUR TERRE
Des enfants de l’école primaire de Locquénolé, située en Bretagne, dessinent ce qu’est pour eux le bonheur. Derrière les couleurs, les princesses dorées, les monstres justiciers ou les dragons blessés, se cachent leurs vérités sur ce qui les rend profondément heureux ou conscients du malheur.
Si vous deviez dessiner le bonheur, quelles couleurs choisiriez-vous ? Quelle image vous viendrait en tête ? A qui penseriez-vous ? C’est la question qu’Elise Andrieu a posée aux enfants de l’école primaire Robert Toullec, une petite école située à Locquénolé, dans la baie de Morlaix. Tous les enfants ont fermé les yeux et formulé le mot « bonheur ». Ils ont ensuite dessiné l'image qui s'est formée derrière leurs paupières. Leurs représentations du bonheur sont variées, mais toujours hautes en couleurs.
4 MARS – 24 AVRIL – EXPOSITION LES BRUTS – André Robillard, Guy Brunet, Joseph Donadello, Yves-Jules Fleuri, Serge Delaunay, et les autres
Exposition
LES BRUTS
André Robillard, Guy Brunet, Joseph Donadello, Yves-Jules Fleuri, Serge Delaunay, et les autres
Une exposition initiatique et joyeuse pour l’amour de l’art (brut) !
Commissariat
Alain Moreau, président de l’association Art Brut en Compagnie
Du 04 mars au 24 avril 2022
Ouverture les mercredis, jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 14h à 18h
"Recherche héritiers" : des experts en quête d'un passé qui peut bouleverser des vies
Par Etienne OUVRIER - 28 mars 2022
La série documentaire "Recherche héritiers" est de retour dès ce lundi soir sur France 3 pour une nouvelle saison. Cette fois encore, les généalogistes s’affaireront, non sans mal, à retrouver des héritiers inconnus, potentiels bénéficiaires de successions parfois vertigineuses.
Plus d’un an après sa première saison, la série documentaire « Recherche héritiers » est de retour ce lundi 28 mars, à partir de 21h10 sur France 3.
Composé de six épisodes longs d’une cinquantaine de minutes, ce programme écrit et réalisé par Antoine Baldassari nous embarque au cœur d’affaires d’héritages inédites et haletantes aux côtés de généalogistes successoraux professionnels qui, à la demande de notaires, recherchent les héritiers inconnus ou introuvables d’un défunt dont la succession doit être réglée.
Et évidemment, ce qui ne gâche rien à l'intérêt et à la curiosité des téléspectateurs, les héritages sont bien souvent… conséquents.
Le syndrome de Tourette et les troubles de tic chronique sont associés à des expériences de violence
À retenir
- Les patients atteints du syndrome de Tourette (ST) ou d’un trouble de tic chronique présentaient des risques accrus d’être victimes de crimes violents et d’être condamnés pour de tels crimes.
- Les risques les plus élevés ont été observés en présence d’un trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (THDA) et de troubles liés à l’utilisation de substances illicites (TLUSI) en tant que comorbidités.
Pourquoi est-ce important ?
- L’obtention d’informations pourrait aider à orienter la surveillance et les interventions.
Principaux résultats
- Par rapport à la population générale non affectée, les patients atteints d’un ST/trouble de tic chronique. étaient plus souvent :
- victimes d’agressions violentes à caractère sexuel/non sexuel (rapport de risque corrigé [RRc] : 2,21 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 2,00–2,43) ;
- condamnés pour crimes violents (RRc : 3,13 ; IC à 95 % : 2,92–3,36) ;
- condamnés pour crimes non violents (RRc : 1,62 ; IC à 95 % : 1,54–1,71).
- Proportion de patients violemment agressés ayant également été condamnés pour crime violent :
- 37,0 % chez les patients.
- 17,9 % dans la population générale.
- Associations atténuées dans les analyses :
- Après exclusion des personnes atteintes d’un THDA :
- Toute voie de fait avec violence (RRc : 1,56).
- Crime violent (RRc : 2,20).
- Crime non violent (RRc : 1,15).
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lundi 11 avril 2022
La vulnérabilité commencerait avant la naissance
JEAN-BENOIT LEGAULT Publié le 11 avril 2022
(Montréal) Des facteurs ayant un impact sur le développement du cerveau pendant la grossesse pourraient augmenter le risque de souffrir d’une maladie mentale plus tard pendant la vie, ont constaté des chercheurs du CHU Sainte-Justine.
L’hypnose en cardiologie : comment ça marche ?
Dr Pierre Socié, Dr Walid Amara 30 mars 2022
Une ablation sous hypnose ? C’est possible. Casques de réalité virtuelle, communication positive… Pierre Socié et Walid Amara expliquent comment ils ont intégré l’hypnose dans leur pratique, notamment en rythmologie interventionnelle.
TRANSCRIPTION
Walid Amara – Bonjour ! J’ai l’énorme plaisir d’avoir avec moi un ami, le Dr Pierre Socié (CHU de Chartres), pour discuter d’un sujet plutôt inhabituel en cardiologie : l’hypnose. Est-ce que les cardiologues et les rythmologues s’intéressent à l’hypnose ? Vous allez peut-être être surpris par certains messages.
Pratiques d'hypnose en rythmologie en France
Le premier message que je voulais partager avec vous est une enquête [1] que le CNCH avait faite il y a un an : nous avions interrogé des médecins, essentiellement des rythmologues universitaires hospitaliers ou libéraux, ainsi que certaines infirmières et anesthésistes, sur l’utilisation de l’hypnose dans leur centre. De façon intéressante, nous avions retrouvé que deux tiers des utilisateurs disaient n’avoir jamais eu recours à l’hypnose, un tiers l’utilisaient mais de manière informelle, et uniquement près de 7,5 % l’utilisaient de manière organisée et plutôt formelle.
Aujourd’hui nous allons vous transmettre deux expériences différentes – je fais référence à un webinar fait récemment avec le CNCH et au cours duquel Pierre a présenté son utilisation de l’hypnose avec des lunettes de réalité virtuelle. Pierre utilisez-vous cette technique et ces lunettes de réalité virtuelle dans votre pratique ?
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Ukraine : comment aider les enfants exposés aux traumatismes de la guerre ?
Marine Cygler 11 avril 2022
France/ Ukraine – Selon les estimations de l'UNICEF, 4,3 millions d'enfants, soit plus de la moitié des enfants vivant en Ukraine, ont été déplacés depuis le 24 février : plus de 1,8 millions d'enfants ont traversé la frontière pour se réfugier dans les pays voisins et 2,5 millions d'enfants ont « voyagé » à l'intérieur du pays. Dans certaines régions du pays, les enfants vivent terrés dans des caves pour se protéger des bombes. Quels sont les impacts de la guerre sur les enfants ? Comment organiser une prise en charge ?
Des questions auxquelles a répondu la Pr. Marie-Rose Moro, pédopsychiatre et directrice de la maison de Solenn (Paris). Pionnière de la psychiatrie transculturelle, elle est directrice scientifique de la revue L'Autre, qu'elle a fondée*.
Comment aider les enfants sous les bombes ?
Pre Marie-Rose Moro : La première chose est de les sécuriser. Il faut qu'ils puissent dormir, manger, être auprès d'une personne de confiance, même si ce n'est pas leur mère. Toutes les expériences dans lesquelles les enfants sont regroupés à part, loin de leurs proches, à la campagne par exemple, en imaginant les protéger sont, pour la plupart, une catastrophe car le stress est en fait augmenté.
Une fois les enfants sécurisés, il faut qu'ils puissent jouer, rêver ou encore dessiner. C'est très important pour que toute la pensée ne soit pas envahie par la guerre. Si tout le fonctionnement de l’enfant est envahi par la guerre, s'il n'y a plus de la place pour rien, c'est là qu'on risque les expressions d'angoisse aiguë et de confusion.
Tramadol : état des lieux préoccupant sur les usages problématiques
Caroline Guignot 8 avril 2022
France – Sur la base de données d'addictovigilance françaises acquises sur la période 2013-2018, des chercheurs se sont penchés sur les usages problématiques du tramadol en France. Selon les données d'addictovigilance françaises acquises sur la période 2013-2018, le mésusage augmente alors que le taux de prescription reste stable. La dépendance des personnes traitées pour douleur mais faisant un mésusage de ce produit semble significative et conduirait le tramadol à être le premier analgésique opioïde responsable de décès dans cette population. Le détournement d’ordonnances, de médicaments récupérés chez des proches ou achetés à des revendeurs ou sur internet est en augmentation. Les principaux motifs de consommation sont la recherche d’un effet anxiolytique et des fins récréatives. Il semble important que les professionnels de santé aient conscience du potentiel addictif et de mésusage associé à cette molécule, qui ne sont pas toujours perçus à leur juste hauteur.
Enfant maltraité : les signes qui doivent nous alerter
Par Ophélie Blanchard le 14 avril 2022
[VIDÉO] Un enfant qui subit des maltraitances ne sera pas toujours en mesure de l’exprimer par des mots. Mais il pourra l’écrire, le dessiner ou encore envoyer des signaux qui doivent alerter. Laurent Boyet, Président de l’association Les Papillons, explique ces signes.
En mars 2022, contention et isolement arbitraires sont mis au jour dans un hôpital psychiatrique du Pas-de-Calais. Lutter contre ces défaillances, c'est la mission du Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Parole à Dominique Simonnot.
Par Clotilde Costil 9 avril 2022
Agnès Desmazières, L'inconscient au paradis. Comment les catholiques ont reçu la psychanalyse [1]
- Christine Dal Bon
- Dans Essaim 2012/2 (n° 29), pages 167 à 172
C
L’une d’elles concerne la laïcité de la psychanalyse et permet d’emblée de mesurer l’ampleur d’un débat très italien autour des psychothérapies. L’inconcient appartient-il à l’Église ou à la Médecine ? En fonction des papes, des époques et des personnalités chargées de l’activité scientifique du Saint-Siège les réponses seront différentes, oscillant entre spiritualité et positivisme. Dorénavant pluriséculaire le débat autour des grâces mystiques extraordinaires, de la reconnaissance des visions et des stigmates va s’ouvrir à une autre dimension. L’arrivée de la psychanalyse dans le panorama européen va en effet forcer le Vatican, bon gré mal gré, à prendre en charge des problèmes passés sous silence : la sexualité de ses fonctionnaires ainsi que la délicate question des candidats psychotiques au sacerdoce. La masturbation est-elle une maladie, comment la guérir si même la prière n’y réussit pas, comment prévenir certains troubles, peut-on dépister la psychose de façon à garder en ordre les rangs du clergé ? Peut-on évaluer la vocation religieuse ? Le débat sur la psychanalyse va donner le pouls de la modernisation de l’Église.
LES HEURES HEUREUSES : interview avec la réalisatrice Martine Deyres
9 AVR. 2022
Avant de découvrir le documentaire de Martine Deyres sur l'asile de Saint-Alban, lieu historique de la psychiatrie contemporaine, au cinéma dès mercredi 20 avril, quelques mots de la réalisatrice sur son projet.
La clinique de La Borde (Le Sous-bois des insensés), une piscine municipale (White Spirit), une gare TGV (Lieu commun) et maintenant cet hôpital psychiatrique de Saint-Alban : quel lien voyez-vous entre ces différents lieux que vous avez filmés ?
Il s’agit à chaque fois d’interroger la norme et l’accueil de la singularité. Observer un lieu jusqu’à y déceler des signes infimes qui font dérailler, à la marge, les dispositifs prévus pour empêcher justement l’imprévisible, c’est ce que j’ai recherché en filmant la banalité apparente d’une gare nouvelle ou d’une piscine municipale. J’ai été surprise d’y découvrir la place que prenait le nettoyage et c’est ce que j’ai fini par filmer. Comme si ces lieux ne voulaient garder aucune trace de nos passages.
À l’inverse, je n’ai pas le souvenir d’une telle obsession de la propreté à la clinique de La Borde ou dans les images d’archives de Saint-Alban. Un infirmier nous confie qu’il a appris le métier en faisant le ménage avec des malades. Cette activité participait de la vie collective et on perçoit combien les différents espaces de l’hôpital étaient investis en permanence. Il y a toute une réflexion de la psychothérapie institutionnelle qui m’intéresse sur l’importance de passer d’un espace à un autre, de permettre une liberté de circulation qui ouvre alors mille possibilités insoupçonnées. Ce qui m’a saisie en filmant ces espaces publics nouvellement construits, comme une gare ou une piscine, c’est qu’on y est contraints en permanence par toutes sortes de protocoles qui répondent à des normes d’hygiène, de sécurité, de fonctionnalité... Au bout du compte, c’est comme si on était de trop. Dans une piscine on peut encore en rire mais si on applique cette logique à un hôpital psychiatrique, ces entraves successives peuvent se révéler dramatiques et rendre aveugle aux surgissements de vies les plus ténus.
Un inquiétant mal-être plane sur la jeunesse. Morgane, bipolaire, raconte comment s'en sortir
Axelle Truquet Publié le 10/04/2022
Le sondage du "Psychodon", (sorte d’alter ego du Téléthon pour les maladies psychiques) révèle les difficultés psychologiques auxquelles font face les 13-25 ans. Climat anxiogène, manque de perspectives... il est temps de prendre des mesures car ils vont mal.
Schizophrénie : les rituels d’une patiente
Publié par Marie Lanen, le 08/04/2022
Sophie est schizophrène depuis de nombreuses années. Jeune adulte, elle connaît la précarité, puis trouve la résilience grâce notamment à sa maman qui devient sa sauveuse. Pour la Parole aux Patients, elle revient sur ses rituels du quotidien pour se sentir bien.
Addex se penche sur la schizophrénie et autres troubles psychotiques
06/04/2022
Zurich (awp) - Addex Therapeutics élargit son portefeuille de produits en développement avec un programme portant sur le modulateur allostérique positif (PAM) du récepteur muscarinique M4, ayant le potentiel de "traiter la schizophrénie et d'autres troubles neuropsychiatriques" handicapants
samedi 9 avril 2022
La psychiatrie résiste-t-elle au néolibéralisme ?
- Christophe Dejours
- Dans L'information psychiatrique 2017/1 (Volume 93), pages 39 à 42
Introduction
Quelle clinique ?
La médecine narrative, mieux écouter pour mieux soigner
- Alice Le Dréau,
Utiliser les ressources de l’écriture et du récit pour développer son empathie envers le patient : cette approche fait son chemin en France.
« Je ne sais plus si l’on m’a transféré sur un brancard à l’étage ou en arrivant au rez-de-chaussée. Dehors, il faisait gris et froid. Il y avait des gens, du bruit et des ambulances partout, tout un épuisant carrousel de vivants. » Ces phrases sont extraites du récit Le Lambeau, publié en 2018 par Philippe Lançon, rescapé des attentats de Charlie Hebdo. C’est en les lisant que le professeur Serge Perrot, chef de service au centre de la douleur de l’hôpital Cochin (Paris), donne le ton, ce jour-là, de son cours de médecine. Un cours un peu spécial, coanimé avec un écrivain, Mathieu Simonet, et qui propose de sensibiliser une dizaine d’étudiants de 3e année à la « médecine narrative ».
Rita Charon, la médecin qui voulait « lire » ses patients
- Alice Le Dréau,
Au début des années 2000, une Américaine férue de littérature développe le concept de « médecine narrative ». Aujourd’hui, cette approche est enseignée dans 80 % des universités outre-Atlantique.
Impossible de parler de médecine narrative sans entendre prononcer son nom. À l’origine du développement de ce concept en France, il y a une professeure américaine, Rita Charon, 73 ans aujourd’hui. C’est elle qui, en 2000, a créé la première chaire sur le sujet, au sein de la prestigieuse université de Columbia, à New York.
Pôle de santé mentale : vers une vision moderne de la psychiatrie
Par Jennifer Rofes Publié le
L’ouverture du bâtiment, initialement prévue pour octobre, a été repoussée à courant 2023 avec la mise en œuvre du plan de santé mentale.
Les autorités reconnaissent un retard de trois ans dans la réalisation de la structure, pour cause de conflit technique entre le concepteur et le constructeur. (©archives LDT)