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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 25 octobre 2019

Les agents sécurité incendie de l'hôpital de Dreux sont en grève

L'Echo Republicain

Publié le 25/10/2019 

La totalité du personnel sécurité incendie de l’hôpital de Dreux est en grève illimitée. Ces agents réclament davantage de moyens et plus de reconnaissance.
 « On a le sentiment d’être oublié », expliquent les grévistes, soutenus par la CGT et l’UNSA, qui ont commencé leur mouvement le 22 octobre. Ils déplorent une dégradation de leurs conditions de travail : personnel insuffisant, matériel trop usé.
Mais, ils demandent aussi davantage de reconnaissance.
" Nous sommes là pour assurer la sécurité des personnels de l’hôpital et des patients. En cas d’incendie, nous sommes les premiers à intervenir."
Mais, depuis plusieurs années, ils effectuent des missions pour lesquelles ils ne sont ni formés ni protégés. "Nous intervenons de plus en plus souvent dans les services urgence et psychiatrie pour régler des différends entre soignants et patients", expliquent-ils.

Sept blessés en deux ans

"En deux ans, sept d’entre nous avons été blessés en intervenant au service psychiatrie. Et que se passera-t-il si un jour on blesse un patient ?"

Le nombre de lits psychiatriques disponibles a baissé de près de 10 % en 10 ans

Univadis


Mary Corcoran   14 oct. 2019

Les nouvelles données d’Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne (UE), mettent en évidence une variation significative du nombre de lits psychiatriques disponibles au sein des différents pays en Europe.

PSYCHIATRIE : LE PLFSS 2020 VA-T-IL AMÉLIORER LA PRISE EN CHARGE DE LA SANTÉ MENTALE ?

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PUBLIÉ LE 

Dans son Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2020, l’exécutif a prévu de réformer en profondeur le financement de la psychiatrie. Ces mesures permettront-elles au secteur de faire sa révolution ? Pour répondre, le Débat Capital a reçu Angèle Malâtre-Lansac de l'Institut Montaigne, et Frédéric Bizard de l’Institut de la Santé.

Psychiatrie, où en est-on ? Délais d’attente trop longs, espérance de vie réduite et conditions d’hospitalisation jugées indignes constituent les principaux problèmes et donc défis de la psychiatrie en France. Afin d’y remédier, le PLFSS 2020 prévoit de réformer son mode de financement de fond en comble avec la création d’un objectif national de dépenses d'assurance maladie pour la psychiatrie et les soins de suite et de réadaptation (SSR), dont le montant sera fixé chaque année par le gouvernement.

Les psychiatres du Québec réclament un cours d’éducation à la santé mentale

La Presse

ARIANE LACOURSIÈRE    Publié le 25 octobre 2019

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Inquiète pour la santé mentale des jeunes de la « génération alpha », soit les enfants nés depuis 2010 dont l’existence est marquée par l’utilisation des écrans, l’Association des médecins psychiatres du Québec lance un important mouvement de réflexion et souhaite implanter dans les écoles des cours d’éducation à la santé mentale.

« La demande de services augmente, augmente, augmente. […] À ce rythme, on ne parviendra pas à aider tous ceux qui en ont besoin », affirme la présidente de l’Association des médecins psychiatres du Québec, la Dre Karine Igartua, instigatrice du mouvement Alphas connectés.
Sur le terrain, la hausse de la détresse chez les jeunes est manifeste.
Proportion de jeunes du secondaire aux prises avec un niveau élevé de détresse psychologique
2016-2017 : 29 % 2010-2011 : 21 %
Source : Institut de la statistique du Québec

Prévalence des troubles anxieux chez les jeunes
2016-2017 : 17,1 % 2010-2011 : 8,6 %
Source : Institut de la statistique du Québec

« Les pédopsychiatres disent que de 40 % à 50 % des cas qu’ils voient maintenant aux urgences, ce ne sont pas des cas de maladies mentales, ce sont des cas de crises sociales comme “mon chum m’a laissée” ou “j’ai coulé un examen”, illustre la Dre Igartua. […] On a des jeunes sous pression et ils n’ont pas l’air d’être capables de gérer leur pression. Qu’est-ce qu’on fait comme société qui fait que nos jeunes sont si malades ? »

Gaston, un philosophe au travail

Mis en ligne le 24/10/2019


Un album richement illustré des planches de Gaston Lagaffe en regard desquelles philosophes et spécialistes méditent sur la paresse, les inventions, Épicure, la bidouille inutile, l’ordre de l’entreprise, le sens du travail…


« Le héros d’une prise de consciences dont on se rend compte, un demi-siècle plus tard, qu’elle contenait en germe toutes les questions qui hantent notre présent et probablement notre futur »


Risque de burnout élevé chez les soignants en gériatrie

Univadis

Par Agnès Lara    18 oct. 2019

À retenir

- Cette étude menée auprès des salariés de 185 EHPAD et cliniques spécialisées dans la prise en charge de la dépendance a estimé la prévalence globale du burnout à 8,43%.
- Les professions les plus exposées sont celles qui se trouvent au contact immédiat des résidents ou des patients.
- L’ancienneté, le type de service (SSR, EHPAD, unité protégée) et de contrat de travail (CDD/CDI, temps complet ou partiel) apparaissent également comme des déterminants importants du burnout.

Bourguébus. La télémédecine au service de l’Ehpad

Publié le 

Le groupe régional Hom’âge et l’Union régionale des médecins libéraux se sont associés pour mettre en œuvre la télémédecine au service des Ehpad.

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La résidence Émeraude vient de faire ses premières téléconsultations dans le cadre d’un appel à projet proposé par l’Agence régionale de santé (ARS).
Après une première expérimentation qui a commencé en juin 2018 dans les Ehpad (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Dozulé et Fontenay-le-Pesnel, les six établissements du groupe Hom’âge (Bourguébus, Dozulé, Biéville-Beuville, Fontenay-le-Pesnel, Thaon et Aube, dans l’Orne) sont aujourd’hui équipés pour pratiquer la télémédecine. L’Ehpad Émeraude de Bourguébus vient d’acquérir un chariot de télémédecine. Deux aides-soignantes et trois infirmières ont reçu une formation spécifique.
Téléconsultation et téléexpertise
La télémédecine, qui comprend cinq actes, est une autre manière de soigner, mais avec les mêmes exigences de qualité et de sécurité que des actes classiques. La résidence Émeraude est non seulement concernée par la téléconsultation, mais aussi par la téléexpertise. « La téléconsultation permet de consulter un spécialiste, seul ou un infirmier coordonnateur. La téléexpertise permet au même personnel de demander un avis éclairé sur le dossier d’un patient non présent », explique le Dr Marc Goullet de Rugy, directeur du pôle e-santé du groupe Hom’âge.

MSD : Un bracelet anti tremblement ?

Univadis

Dr Christian Geny  24 oct. 2019

Le tremblement est un symptôme dont la prise en charge médicamenteuse reste décevante. La stimulation intracérébrale du noyau Vim (ventral intermédiaire) du thalamus et la thalamotomie par gamma knife ont démontré leur efficacité mais apparaissent inadaptées à des tremblements modérés. C'est ainsi que certaines équipes ont développé une approche très différente en agissant au niveau périphérique. Il est en effet possible de modifier l'amplitude d'un tremblement du membre supérieur en stimulant des afférences cutanées.

Une startup américaine a développé un gant permettent d'appliquer cette neuromodulation périphérique dans la vie quotidienne. Cet appareil inclut un bracelet avec deux électrodes en regard du nerf radial et cubital. Ils ont ensuite conduit une étude prospective (PROSPECT) dans 26 centres ayant porté sur 263 patients avec un tremblement essentiel. Ceux-ci ont été évalués au cours de 3 visites en 3 mois. Les caractéristiques de la stimulation (fréquence, intensité) ont été adaptées en fonction de la tolérance chez chaque patient. Ces derniers devaient ensuite faire 2 séances de stimulation pendant 40 minutes par jour à leur domicile.

WhatsApp, Messenger, Snapchat, Tumblr… résultats d’une étude évaluant l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des adolescents

Univadis

Par Nathalie Barrès    18 oct. 2019

À retenir 

Des analyses complémentaires de l’étude Our Futures montrent que l’altération du bien-être et de la santé mentale du fait de l’usage important des réseaux sociaux serait fortement chez les filles influencée par l’exposition au cyber-harcèlement, par les troubles du sommeil et de façon moindre par le manque d’activité physique. En revanche, chez les garçons, l’influence de ces facteurs serait moindre, et l’impact sur la santé mentale passerait par d’autres mécanismes non encore identifiés. Ainsi, ces résultats suggèrent que l’effet délétère des réseaux sociaux serait plus lié au contenu consommé et à l’impact sur le sommeil et l’activité physique qu’à leur usage en tant que tel.

Les traits de personnalité à l’adolescence, des indicateurs précoces du risque de démence

Univadis

Par Agnès Lara    22 oct. 2019

À retenir

Cette étude menée chez de jeunes étudiants indique que la vigueur à l’adolescence, définie par la vitalité et le niveau d’activité général, est associée à une réduction du risque de démence plus de 50 ans plus tard.
Les personnalités calmes et matures sont également associées à un risque plus réduit de démence, mais avec un effet protecteur n’apparaissant que chez les sujets à statut socio-économique élevé.
Ces résultats suggèrent que ces traits de personnalité à faible neurotisme (tendance aux émotions négatives) et à haut niveau de conscience amènent à avoir une vie moins exposée aux facteurs de risque de démence et soulignent l’importance des facteurs psychosociaux dans le développement de ce type de pathologie.

jeudi 24 octobre 2019

« Trouve-moi des parents! », le difficile métier de famille d’accueil


600 SOIGNANTS RÉUNIS À PARIS POUR LES 5EMES RENCONTRES SOIGNANTES EN PSYCHIATRIE

Le 17 octobre 2019, 600 soignants se sont retrouvés à l'Institut Pasteur (Paris) pour les 5emes Rencontres Soignantes en Psychiatrie (RSP)
Une quinzaine d’intervenants très complémentaires dans leurs approches théoriques et pratiques (infirmiers, psychiatres, psychologue, cadre de santé, médiateurs de santé pair, usagers…) se sont succédé au fil de quatre tables rondes autour du thème "Il faut le recadrer ! : quelles limites pour quels soins ?
– Le cadre thérapeutique, un écrin pour les soins…
– Quand le cadre thérapeutique ne fonctionne plus
– Comment « jouer » avec le cadre de soin pour qu’il résiste aux attaques ?
– Comment élaborer un cadre de soin avec les usagers ?

SOINS PSYCHIATRIQUES À CAYENNE : "DES TRAITEMENTS INHUMAINS ET DÉGRADANTS " SELON LE CGLPL

Le centre hospitalier Andrée Rosemon (CHAR) de Cayenne (Guyane), a été visité par quatre contrôleurs du Contrôle général des lieux de privation de liberté (CGLPL) du 5 au 12 octobre 2018. Les constats opérés lors de cette visite ont donné lieu à l’élaboration d’un rapport provisoire communiqué au directeur du centre hospitalier et à la directrice générale de l’agence régionale de santé (ARS) de Guyane le 24 décembre 2018. Ils ont respectivement répondu par lettres des 30 janvier et 12 février 2019 ; leurs observations ont été prises en compte.
Le rapport de visite définitif et les recommandations qui l’accompagnent ont été adressés le 14 mars 2019 à la ministre des solidarités et de la santé qui n’a fait part d’aucune observation en retour. A la suite de cette procédure, conformément à l’article 10 de la loi n° 2007-1545 du 30 octobre 2007, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté publie les recommandations suivantes.
Les services de psychiatrie du CHAR de Cayenne sont regroupés au sein d’un pôle qui comprend six unités de psychiatrie adulte (84 lits d’hospitalisation temps complet) et une unité de pédopsychiatrie (10 lits d’hospitalisation temps complet).
Les constats les plus graves, objets des présentes recommandations, concernent l’accès aux soins médicaux, les pratiques d’isolement et les locaux dans lesquels ces isolements sont opérés. Les présentes recommandations ont été adressées à la ministre des solidarités et de la santé après consultation de la directrice générale de l’agence régionale de santé de Guyane et de la directrice du centre hospitalier Andrée Rosemon de Cayenne (Guyane). La directrice du CHAR et la directrice générale de l’ARS de Guyane n’ont pas contesté les constats ni les recommandations ici mentionnées. Elles en ont pris acte en visant d’une part à mettre en place au sein du CHAR « un nouveau fonctionnement du pôle qui sera totalement effectif à partir du mois de février 2019 » et d’autre part au niveau régional à « renforcer rapidement le respect des droits et de la dignité des patients, bien que ces sujets, et les investissements nécessaires ne fassent l’objet d’aucune trace dans les COPERMO [comités interministériels de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers] récemment signés » et à faire « figurer ce sujet en bonne place dans les CPOM [contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens]

C'EST QUOI CES IDÉES NOIRES ?

Par Tania Kahn  — LES PAGES JEUNES

Chaque mercredi, «Libération» fait le point sur l'actualité du livre jeunesse. Aujourd'hui, l'histoire d'une petite fille assaillie par une pelote noire pas drôle et qui n'est pas la seule.

Il pleut sur le cœur d’une enfant. La tête emmitouflée dans une capuche qui la protège du monde et de ses idées noires. Une ombre a surgi dans sa vie de petite fille. Une masse sombre et tenace pareille à une pelote tissée du fil de ses émotions. D’un coup de pied, d’un coup de poing, elle voudrait se débarrasser de son malaise comme on lance un ballon. Elle n’a que ses mots de marmot pour exprimer «ce drôle de truc pas drôle» qui l’inquiète. A l’école comme dans son lit d’enfant, elle est seule avec ses tourments. L’esprit et le corps chargés de cette sensation nouvelle et diffuse. Ce qui est nouveau n’a pas de nom. Elle tente d’en parler à sa mère, absente, qui apparaît furtivement dans son univers, c’est une main qui éteint la lumière le soir, ou de longues jambes qui lui tournent le dos dans l’escalier de la maison.

Drogues, tabac, alcool chez les ados... l'Académie de médecine alarmiste

Par Charles Delouche — 
Paris, le 18 juin 2011, Les gens fument un joint lors d'une manifestation.
Paris, le 18 juin 2011, Les gens fument un joint lors d'une manifestation. PhotoFred Dufour. AFP

L'institution publie un texte sur la consommation de drogues licites et illicites chez l'adolescent dans lequel elle souhaite une prévention précoce, dès les classes de primaire et recommande un repérage médical des médecins scolaires. Les acteurs de la réduction des risques restent sceptiques sur un certaine nombre de leurs recommandations.

"Hors normes", une vision passéiste de l’autisme

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L’autisme est devenu un syndrome à la mode qui passionne les auteurs de fiction.

Nous sommes passés du film “Rain Man” à la série “Good Doctor”, ce qui faisait du bien! L’autisme était enfin sorti de l’image du handicap lourd, de la psychanalyse...
Il y a eu les très bons films au cinéma, de “Monsieur je sais tout” au “Goût des merveilles”, une très bonne série française à la télévision comme “Astrid et Raphaëlle” ou encore le film poignant “Presque comme les autres” de Renaud Bertrand.
Et aujourd’hui la sortie d’“Hors normes” provoque différentes réactions et montre la fracture au sein même des familles d’enfants autistes. Certains parents se disent enfin heureux que l’on parle enfin de “l’autisme sévère” même si le projecteur est mis davantage sur les éducateurs.

Journée de psychiatrie au CHU de Tizi Ouzou - Plaidoyer pour le dépistage précoce des maladies mentales


23 OCTOBRE 2019
En Algérie, plus de 420 000 personnes, soit 1% de la population, souffrent de schizophrénie, selon des chiffres communiqués en juin 2019.
Le CHU Nedir Mohamed de Tizi Ouzou a abrité, jeudi dernier, la 16e journée nationale de psychiatrie. La rencontre qui a été rehaussée par la présence de nombreux spécialistes de la santé mentale venus des hôpitaux d’Alger, Constantine, Blida, Sétif, Oran et Sidi Bel Abbès, a traité des schizophrénies débutantes et les troubles anxieux. Les communications présentées ont porté, entre autre, sur les psychoses précoces, l’anxiété au cours de la schizophrénie, la prise en charge des malades et la relation entre dépression et symptômes psychotiques dans la schizophrénie.
Dans son allocution d’ouverture, le directeur de la santé de la wilaya de Tizi Ouzou et professeur en psychiatrie, Abbès Ziri, a mis en relief l’importance scientifique que revêt ce genre de rencontres pour débattre des ces affections mentales dont la prévalence est habituellement estimée à 1% de la population générale partout dans le monde, y compris en Algérie. Abordant la psychiatrie et les religions, l’intervenant a fait remarquer que dans les sociétés à confession musulmane, les troubles psychiatriques sont corrélés à un châtiment divin, possession et ensorcellement.
«Ces croyances inscrites dans l’inconscient collectif ressortent dans les thèmes délirants d’ensorcellement, de djins, de possession. La roqia, une pratique d’exorcisme est d’un usage courant dans nos sociétés , il s’agit de croyances religieuses qui tendent à expliquer les maladies mentales et qui proposent la roqia comme méthode thérapeutique traditionnelle sans fondements théoriques ni consensus d’efficacité», a-t-il relevé.