blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 21 septembre 2018

Clément donne la parole aux vulnérables sur YouTube

Handicap.fr


Résumé : Démystifier la psychiatrie pour mieux pouvoir en parler, c'est la lourde tâche de Clément depuis 2 ans. Sur YouTube, il livre des témoignages d'anonymes poignants pour mettre des mots sur les maux. Initiative primée aux prix Ocirp 2018. 

Par , le  


Pour clore notre série consacrée aux vainqueurs des Prix Ocirp handicap 2018, zoom sur le coup de cœur du jury : la chaîne YouTube World of Clarence. Un graal pour Clément Charron, jeune infirmier de 24 ans, à l'origine du projet. Dans ses vidéos, il livre des témoignages anonymes de personnes en souffrance mentale, physique ou sociale.

L'art au service des maux


Depuis un an, Clément partage des vidéos dans le but de sublimer le handicap. Sur sa plateforme, il comptabilise déjà plus de 11 000 abonnés. Il explique : « Je poste des vidéos qui mettent en scène artistiquement les témoignages de ces personnes. Elles sont rendues anonymes et réalisées à la demande et sous leur supervision. ». Après avoir voulu faire rire un temps, le jeune homme se tourne vers des contenus plus forts et partage ses expériences et les rencontres lors de ses différents stages dans le monde médical. Il veut démystifier la psychiatrie, promouvoir le partage, l'acceptation de la différence et se fait le relais entre le celui qui partage son histoire et le monde extérieur. Nadia Flicourt, cadre de santé, soutient le projet et en explique les bénéfices : « Parler du handicap à travers cette chaîne permet de dire ce que les personnes en situation de handicap pensent et ne disent pas. Les propos sont justes, vrais et vérifiés. ».

C'est dans ma tête. La psychiatrie en danger

Résultat de recherche d'images pour "c'est dans ma tête claude halmos" 

Résultat de recherche d'images pour "c'est dans ma tête claude halmos"
22/09/2018 

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a présenté mardi 18 septembre son plan santé, dont une partie est consacrée à la psychiatrie. Un secteur où les professionnels dénoncent depuis des mois le manque de moyens et de personnels. 

Six des sept salariés de l\'hôpital psychiatrique du Rouvray en grève de la faim, à Sotteville-lès-Rouen, le 29 mai 2018.

Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé, a donc présenté cette semaine son plan santé : le plan "Ma santé 2022", dont une partie est consacrée à la psychiatrie. Et l’on sait que, dans ce domaine, les soignants ont organisé ces derniers mois de nombreuses actions pour dénoncer le manque de personnel et les fermetures de services ; et même, à Amiens, une grève de la faim.

Comment expliquer que des professionnels aillent aussi loin qu'une grève de la faim ?

La grève de la faim a sans doute été, pour ces soignants, un ultime recours, le seul moyen qu’ils ont trouvé pour faire entendre la gravité, tout à fait particulière, des conséquences qu’a, en psychiatrie, le manque de personnel.    

Semaine de la Pop Philosophie - Saison X Du 12 au 17 octobre 2018 à Marseille L'indifférence


À l'occasion de sa 10e édition - édition anniversaire - la semaine de la Pop Philosophie accueille une sélection des principales institutions et associations qui s’engagent dans le débat d’idées et la promotion de la pensée contemporaine afin qu’elles présentent leur objectif général et les approches spécifiques qui orientent leurs choix. Parmi les invités : Citéphilo Lille, le Collège international de Philosophie, les Rencontres Philosophiques de Monaco, la Villa Gillet, Sciences Po pour l'art contemporain, Philosophie Magazine, interviendront au Théâtre National de la Criée, au Mucem et au Frac. Durant cette semaine, chaque structure est invitée à penser une rencontre/débat sur le thème de  L'INDIFFÉRENCE.

« L’indifférence est réputée gangrener notre société individualiste ; c’est pourquoi elle se voit démasquée et dénoncée par différents donneurs de morales, comme expression majeure de l’égoïsme, voire de l’hostilité envers l’humanité. Sous ce terme, devenu péjoratif, sont d’ailleurs souvent confondues deux attitudes à bien des égards différentes : la première, à caractère intellectuel, consiste surtout en une neutralité de jugement (« ne-uter », ni l’un ni l’autre) par laquelle on reste « sans opinion » (catégorie toujours significative dans les enquêtes d’opinion), on ne veut pas prendre parti ; la seconde à caractère affectif, fait qu’on se montre insensible, sans cœur, aux drames et souffrances d’autrui, ce qui entraîne l’inaction, qui peut devenir franchement inacceptable lorsqu’on ne porte pas assistance à une personne en danger, par exemple. Dans un cas, on se montre indifférent à l’égard de la vérité, dans l’autre indifférent à autrui. »            

Jean-Jacques Wunenburger


Du Maroc à Paris, les vies brisées des enfants de la Goutte-d’Or

 Par Sylvain Mouillard — 
Dans le quartier de la Goutte-d’Or, dans le dix-huitième arrondissement de Paris, lundi et mardi. Entre 30 et 45 mineurs isolés marocains, et autant de jeunes adultes, y vivent dans la rue.
Dans le quartier de la Goutte-d’Or, dans le dix-huitième arrondissement de Paris, lundi et mardi. Entre 30 et 45 mineurs isolés marocains, et autant de jeunes adultes, y vivent dans la rue. Photo Cyril Zannettacci pour Libération


Hors de contrôle, violents et polytoxicomanes, des dizaines de mineurs sans parents vagabondent dans le nord de la capitale. Le Conseil de Paris devrait voter une rallonge pour l’association missionnée, dépassée par la situation.

Deux gamins d’une douzaine d’années marchent dans la rue, tout en se roulant un joint. Ils croisent une vieille dame voilée, qui les interpelle en arabe. Le plus petit, Malik (1), 1,50 mètre sous la toise, se retourne illico, prêt à en découdre. Une main se pose sur son épaule et l’invite à poursuivre son chemin. Fin de l’altercation. «Voilà, c’est emblématique de ces gosses. Normalement, tu ne touches pas aux mamans. Pas eux. Ils n’ont aucune limite.»

Maladie, souffrance, suicide, mortalité : les chômeurs sont plus exposés que les autres

Bérangère Lepetit|20 septembre 2018

Dans un rapport rendu public aujourd’hui, l’association Solidarité nouvelles face au chômage (SNC) fait la lumière sur l’état de santé des personnes sans emploi.

Le chômage n’est pas une sinécure. Etre privé d’emploi a des effets néfastes sur l’état de santé général et entraîne un risque de mortalité sur les individus supérieur à celui de la population générale. Voilà certaines des conclusions de l’étude – rare sur le sujet en France — intitulé « la santé des chercheurs d’emploi, un enjeu de santé publique » rendue publique aujourd’hui par Solidarité nouvelles face au chômage (SNC). Une manière pour l’association de tirer la sonnette d’alarme.
«Comportements à risque» et privation de soin
Il n’y a pas de « maladie du chômage ». « Mais les personnes sans emploi ont un mode de vie marqué par des comportements à risque avec une alimentation moins saine, une baisse de l’activité physique, des addictions plus nombreuses, une privation de soins qui entraîne la venue de différentes maladies chroniques », souligne Pierre Meneton, chercheur à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et spécialiste du sujet. Les plus fréquentes sont les maladies cardiovasculaires – infarctus du myocarde, trouble du rythme, insuffisance cardiaque, accidents vasculaires cérébraux — ainsi que les cancers. Autre facteur pénalisant : le renoncement aux soins lié aux difficultés financières.

Kamel Daoud : « L’orgasme n’est pas un complot occidental »

Dans une tribune au « Monde », l’écrivain algérien critique la traque de la sexualité par les religieux du monde musulman.
LE MONDE  | Par 
Tribune. Le sexe est-il l’ennemi d’Allah ou de Jéhovah ou de Dieu ? Dans le monde musulman, aujourd’hui, l’opposition entre les deux est violente quoiqu’on cherche à le nier sous prétexte de « culture différente », par refus de « l’essentialisme », comme il est à la mode de le formuler aujourd’hui, ou par narcissisme, toujours exacerbé chez le post-colonisé.
Il est pourtant au cœur des discours du prêcheur dans les mosquées, du cheikh qui occupe les télés religieuses, ou des thématiques qui ont les faveurs des médias islamistes ou conservateurs, de la harangue des foules ou des excès des réseaux sociaux.

1878 : "L’Origine du monde", tous les révolutionnaires sont-ils pervers ?

Par Mathilde Serrell  20/09/2018


L'Anachronique culturelle |Quatrième épisode du nouveau podcast natif de Mathilde Serrell, envoyée spéciale dans le passé pour nous faire revivre en direct les grands chocs esthétiques de l’histoire des arts et de la culture comme si nous y étions. Direction Paris en 1878, où la rumeur enfle sur un tableau secret de Courbet.

"L'Origine du monde" au Musée d'Orsay à Paris
"L'Origine du monde" au Musée d'Orsay à Paris Crédits : Georges BARTOLI - Maxppp

Ça sent encore la poudre à Paris… L’influent écrivain et critique d’art Maxime Du Camp, grand ami de Gustave Flaubert, vient de publier un pavé en quatre volumes qui règle ses comptes avec les communards.

35 propositions d'experts contre les violences sexuelles


Des juges d'application des peines, psychiatres, ou criminologues se sont penchés sur cette épineuse question.

Ces experts veulent transformer concrètement l'essai, après les mouvements #metoo ou #balancetonporc. Pour ce faire, ils ont établi dans un rapport une série de propositions pour lutter contre les violences sexuelles, en croisant les données de statistiques publiques et celles d'enquêtes socio-démographiques. En voici les principaux axes. 

• L'amélioration de la prévention

Les experts souhaitent faire entrer la prévention des violences sexuelles dans la sphère de la santé publique. La problématique étant actuellement presque exclusivement traitée par le monde judiciaire. Ils préconisent trois stade de prévention. La prévention primaire pour prévoir et prévenir, la prévention secondaire afin de réduire l'impact et la progression, et enfin la prévention tertiaire pour réduire les conséquences et favoriser la réinsertion, la réadaptation et la réparation. 

IVG : de la clause de conscience au contrôle de la sexualité des femmes

L’avortement est un acte courant, concernant une femme sur trois dans sa vie sexuelle. Le maintien d’une clause de conscience spécifique facilite le refus de soins s’indignent quatre professionnelles de la santé dans une tribune au « Monde ».
LE MONDE  |  Par 

Tribune. Chacune et chacun peut penser ce qu’elle ou ce qu’il veut de l’IVG. Tous les points de vue moraux, philosophiques, religieux sont respectables tant qu’ils ne remettent pas en cause l’application de la loi. Et la loi prend ces divergences en considération, puisque tout médecin a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles, hors le cas d’urgence et celui où il manquerait à ses devoirs d’humanité (article R. 4127-47 du Code de la santé publique).

Interventions des Équipes Mobiles de Psychiatrie du Sujet Agé confrontées à des situations de fins de vie à domicile. Questionnement à partir de 3 vignettes



parA. Claustre
Gériatre
aclaustre.at.ch-alpes-isere.fr
Géronto-psychiatre
etB. Aloui
Interne en psychiatrie Centre Hospitalier Alpes Isère (CH AI)

Revue internationale de soins palliatifs

2018/HS (Vol. 33)


Revue internationale de soins palliatifs 2018/HS

La prévalence des pathologies psychiatriques augmente avec l’âge, soit du fait du vieillissement des patients psychotiques, soit de la décompensation de pathologies psychiatriques survenues à un âge avancé (dépressions, suicides, psychoses…)

jeudi 20 septembre 2018

Journée des Psychologues organisée par le Collège de Ville-Evrard le 4 octobre 2018

Résultat de recherche d'images pour "inter-collèges des psychologues"

Nous avons le plaisir de vous convier à la Journée des Psychologues organisée par le Collège qui se tiendra le jeudi 4 octobre à Ville-Evrard.
Pour information, vous trouverez ci-joint le contenu du programme et les informations nécessaires.

Paris Congrès International trilingue : Souffrons-nous encore de nos réminiscences? - 29 et 30 septembre 2018

Analyse Freudienne

Paris Congrès International trilingue: Souffrons-nous encore de nos réminiscences? -29 et 30 septembre 2018

Lire la suite et voir le programme ...


Rencontre Débat Roland Gori - Elisabeth Roudinesco

Rencontre Débat Roland Gori - Elisabeth Roudinesco Dimanche 2 octobre 2016 de 16 h - 18 h - Tschann Librairie - 125 boulevard du Montparnasse  Paris VIe


La psychanalyse est morte, Vive la psychanalyse !

Association pour la psychanalyse


COLLOQUE Du surgissement à l’élaboration du fantasme

SAMEDI 1ER DÉCEMBRE 2018, 9H30-18H

AMPHITHÉÂTRE PASQUIER, CAMPUS DES CORDELIERS

15, Rue de l’École de Médecine 75006 Paris


S’il est une découverte freudienne qui a bouleversé l’histoire des idées, c’est celle du fantasme. Davantage que l’inconscient. Avec le fantasme, Freud montre que chacun se voit, voit le monde et y envisage ses actions à partir d’une construction singulière tissée dans son enfance à partir de « choses vues et entendues » colorées par les souhaits de son entourage, ce qui rend son rapport aux autres, voire à ses intentions, délicat.
Freud ne s’arrête à ce constat. Sa méthode vise l’élaboration de cette construction pour que celui qui s’y engage s’affranchisse des souhaits de son environnement d’enfance projetés depuis à l’envi sur les acteurs de son existence. Afin de saisir ce qu’il en est de ses ambitions propres et d’envisager un rapport aux autres défait de raisons inactuelles.

Interview "Si l'on ne veut pas faire d'IVG, on ne devrait peut-être pas devenir gynéco" estime le Dr Laurence Danjou

Amandine Le Blanc
| 17.09.2018

Ancic
La semaine dernière, le président du syndicat national des gynécologues obstétriciens (Syngof), le Dr Bertrand de Rochambeau, déclenchait la polémique en qualifiant d’ « homicide » les IVG, lors d’une interview télévisée. Il relançait du même coup la polémique autour du maintien de la clause de conscience spécifique à l’IVG. Le Dr Laurence Danjou, gynécologue et coprésidente de l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception (Ancic) revient sur la polémique, les freins à l’accès à l’avortement en France et le rôle des médecins généralistes.
Quelle est votre réaction aux propos du Dr de Rochambeau ?
Le Dr de Rochambeau est censé représenter une partie des gynécologues obstétriciens, et dans ce cadre-là sa parole est tout à fait condamnable. Parler d’homicide c’est très grave pour ces femmes qui sont en souffrance. Elles peuvent vraiment être traumatisées qu’on les considère comme des meurtrières. Il laisse également entendre qu’une partie de ses collègues sont des meurtriers. Ça me paraîtrait donc logique que mes collègues demandent sa démission, c’est d’ailleurs ce que l’Ancic a réclamé dans un communiqué.

mercredi 19 septembre 2018

Parcoursup : « En France, la sélection par l’échec est une coutume »

« Nous fabriquons des jeunes honteux de ce qu’ils sont », déplore la pédopsychiatre Catherine Jousselme.
LE MONDE  | Propos recueillis par 

Eduquer pour faire croître et non pour « casser » les vocations. Tel devrait être le centre de nos préoccupations, selon Catherine Jousselme, pédopsychiatre et chef du pôle enseignement-recherche de la Fondation Vallée, institution de soins en pédopsychiatrie située à Gentilly (Val-de-Marne). Au sein d’une société « méprisante par son élitisme », elle s’inquiète de voir monter le stress chez des jeunes dont les passions et compétences n’ont été ni repérées ni cultivées par le système scolaire.
Pour une pédopsychiatre, la procédure Parcoursup, c’est quoi ?
Catherine Jousselme : Parcoursup et admission post-bac (APB), qui l’a précédé, ne diffèrent pas radicalement : des étudiants de plus en plus nombreux à répartir le moins injustement possible, pour que chacun puisse obtenir la formation qu’il souhaite. L’idée est de trouver le moins mauvais des systèmes de sélection. APB utilisait dans certaines filières le tirage au sort : pour moi, c’est choquant et pas du tout égalitaire ! Tirer au sort des choix de vie donne l’impression aux jeunes qu’on joue aux dés, pire à la roulette russe, leur avenir.

Santé mentale des enfants : «On est au bord de la catastrophe»

Propos recueillis par Elsa Mari|19 septembre 2018





La défenseure des enfants Geneviève Avenard alerte sur une pénurie importante de pédopsychiatres en France. LP/Sarah Alcalay

Le réseau européen des Défenseurs des enfants s’est penché sur la santé mentale de ce public en France et en Europe. Il publie ce mercredi une enquête alarmante que nous avons pu consulter. Selon sa présidente Geneviève Avenard, «il y a urgence à agir».

Hyperactivité, autisme, troubles anxieux, anorexie, boulimie, schizophrénie. En France, près de 12, 5 % des enfants et ados sont en souffrance psychique. Si les chiffres restent vagues, trop peu réactualisés, le réseau européen des défenseurs des enfants, lui, s’est penché, cette année, sur la santé mentale de ce public en France et en Europe et publie ce mercredi une enquête alarmante que nous avons pu consulter.
Sa présidente, Geneviève Avenard, nous l’explique : la pédopsychiatrie est en grande difficulté. Et il y a, selon elle, urgence à agir.
Votre rapport pointe de nombreuses carences comme l’accompagnement des jeunes que vous jugez insuffisant. Comment l’expliquer ?
GENEVIÈVE AVENARD. Il y a en France une pénurie importante de pédopsychiatres, une profession très touchée par la réduction du numerus clausus (NDLR : système qui limite le nombre de futurs médecins et qui va être supprimé). C’est le cas dans les cabinets et surtout à l’hôpital. La densité moyenne n’est que de 15 pédopsychiatres pour 100 000 jeunes de moins de 20 ans avec une grande inégalité territoriale. Selon la direction générale de l’offre de soins, dix départements ne comptent aucun lit d’hospitalisation en psychiatrie pour les enfants et les adolescents ! Dans certaines zones, il n’y a même plus de spécialistes, ni d’enseignements chercheurs. Les futurs pédopsychiatres ne peuvent donc plus être formés.



Plan Santé : la psychiatrie "n'est pas assez prise en compte"

18 septembre 201

Le psychiatre Pierre-Michel Llorca regrette au micro de Matthieu Belliard que la psychiatrie ne prenne pas davantage de place dans le plan Santé présenté mardi. 

INTERVIEW
Alors que la ministre de la Santé avait regretté en fin de semaine dernière que "la psychiatrie soit le parent pauvre de la médecine", le plan Santé présenté mardi n’accorde pas davantage de place à cette spécialité médicale. "On a une inquiétude sur le décalage entre le discours tenu par Agnès Buzyn sur la psychiatrie qui doit être dotée comme les autres disciplines, et puis une mise en œuvre sur laquelle on peut s’interroger", a regretté au micro de Matthieu Belliard le chef du service psychiatrie du CHU de Clermont-Ferrand, Pierre-Michel Llorca.