La loi a été votée en 2011 mais quatre années se sont écoulées avant que le décret d’application ne paraisse. Il a été publié jeudi 15 octobre, « porté par Marisol Touraine », tient à souligner le ministère de la santé, à qui il aura tout de même fallu trois ans et demi pour apposer une signature.
Il faut dire que c’est une petite révolution qui est potentiellement à l’œuvre dans le domaine de la procréation médicalement assistée (PMA) : pour pallier la pénurie chronique de dons de gamètes en France, qui permettent à certains couples infertiles de procréer, les personnes majeures n’ayant pas encore eu d’enfants pourront désormais faire montre de générosité en matière de sperme et d’ovocytes. Jusque-là, ce don était réservé aux personnes ayant déjà eu au moins un enfant.
Les Editions Dergham lancent le 29 octobre, dans le
cadre du Salon du Livre Francophone, La psychiatrie au Liban, une histoire et
un regard, un ouvrage signé du docteur Sami Richa, Chef de Service de
Psychiatrie à l'Hôtel-Dieu de France. Pour la maison d'édition, ce livre comble
un vide immense, à savoir l’absence de documents retraçant l’histoire de la
psychiatrie au Liban.
Le livre est préfacé par l’écrivain Alexandre Najjar. Il
"remercie l’auteur (...) d’avoir sorti de l’ombre une profession qui a
toujours travaillé dans la discrétion, pour mieux en montrer les mérites et
pour nous ouvrir les yeux sur son évolution et ses défis passés, présents et
futurs."
Il ajoute: "Bien que scientifique et historique, l’ouvrage
comblera aussi bien les profanes que les spécialistes ; il constitue à mon sens
l’un des piliers du mémorial de la médecine au Liban, intarissable source de
fierté pour notre peuple et notre diaspora."
du lundi au vendredi de 13h30 à 14h Durée moyenne : 29 minutes
29 minutes
09.10.2015 - 13:30
Exclus de leur collège pour une semaine, des préados sont placés dans des rôles d'adultes. Au centre Pelleport, à Paris, on les charge de s'occuper d'enfants de maternelle, de l'animation jusqu'à la cantine.
Le Parlement a définitivement adopté jeudi la proposition de loi visant à « clarifier la procédure de signalement de situations de maltraitance » des enfants par les professionnels de santé. Le Sénat a voté, à l’unanimité et sans modification, le texte voté à l’Assemblée. La proposition de loi de la sénatrice Colette Giudicelli (Les Républicains, LR) aurait pu être adoptée dès la première lecture, mais les députés avaient ajouté un amendement socialiste pour préciser le champ des professionnels concernés.
Le texte réaffirme le principe de l’irresponsabilité civile, pénale et disciplinaire des médecins et de « tout autre professionnel de santé », lorsqu’ils effectuent un signalement. « Chaque jour, deux enfants meurent sous les coups de leurs parents. On dénombre 700 000 à 800 000 dossiers de mauvais traitements, 98 000 cas connus d’enfants en danger, 100 000 selon les associations », a souligné Mme Giudicelli (Alpes-Maritimes). Or, a-t-elle dit, « les signalements restent insuffisants ». Seulement 5 % seulement sont effectués par les médecins.
La loi de 2004 relative à l’accueil et à la protection de l’enfance avait « malheureusement » échoué à inciter les médecins à signaler, « le médecin pouvant être poursuivi au civil ou au pénal pour dénonciation calomnieuse », a précisé la sénatrice.
Dans un réquisitoire, mesuré sur la peine demandée mais sévère sur le fond, l'avocat général a pointé l'intention de provoquer la mort, au moins dans un des sept cas retenus.
Tout ce qui touche à la remise en question de la différence des sexes provoque des visions d’apocalypse : confusion des genres ou perte des repères fondamentaux. Pourtant, Barthes trouvait dans le neutre l’horizon qui pousse la pensée vers l’avant et le nouveau. Un horizon envisageable ?
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), 8 mars 2015 : Journée des femmes. Dans le quartier de la Gauthière, plusieurs dizaines d’entre elles sont réunies à l’université Foraine. Assises dans une salle de TD, gobelet de thé à la main, elles écoutent le compte rendu de l’atelier exploratoire auquel elles ont participé pendant la semaine. L’objectif était de repérer les quartiers où les femmes aiment bien aller, ceux où elles se sentent moins à l’aise. A la Gauthière, l’entrée du centre commercial, où se trouve un bar, s’est révélée problématique. « C’est un lieu où il y a beaucoup de regroupements de jeunes hommes, pas forcément agressifs, mais qui portent le regard sur elles, explique Karine Plassard, clermontoise et militante féministe. Quand on est une femme seule et que l’on doit passer devant quinze messieurs, ce n’est pas toujours évident. On peut être dévisagée des pieds à la tête, recevoir une réflexion pas très sympathique… Cela crée un sentiment d’insécurité. »
Anecdotique ? Pas pour les femmes. Dans toutes les villes, il y a des quartiers qu’elles évitent, des stations de métro auxquelles elles ne s’arrêtent pas, des espaces verts qu’elles préfèrent ignorer.
Dans les lieux qu’elles fréquentent, elles flânent rarement. Là où les hommes s’attardent à discuter, debout sur le trottoir ou attablés au café, elles s’activent, font des courses ou accompagnent les enfants. Quand elles sont seules, elles marchent sans traîner. Et le pire, c’est que, bien souvent, elles ne s’en aperçoivent même pas. Faites l’expérience. Demandez à vos amis, à vos collègues, à vos enfants s’ils ont remarqué combien la ville qu’ils arpentent est sexiste : ils et elles, pour la plupart, vous regarderont avec de grands yeux. Et plus encore s’ils vivent dans une zone favorisée.
Imaginées par des citoyennes féministes, les marches exploratoires ont fait leur apparition dans les années 1980 sur le continent américain. Du Brésil au Canada, des groupes de femmes se mirent à arpenter leurs villes pour expérimenter les difficultés et la violence urbaine qu’elles y rencontraient.
Au Québec, leurs réflexions ont eu des résultats concrets, souvent simples à réaliser : changer un éclairage défectueux, compenser la présence d’un terrain de football par un espace vert et des tables de pique-nique, installer des toilettes publiques près d’un marché (en veillant à ce que l’accès réservé aux femmes y soit plus grand que celui des hommes, puisqu’elles y passent en moyenne, pour des raisons pratiques, deux fois plus de temps que les hommes).
De la boue, à perte de vue : c’est la première image qui a marqué le documentariste Nicolas Philibert, quand il est arrivé dans la « jungle » de Calais, lundi 19 octobre, pour « témoigner » avec trois autres cinéastes, Ariane Doublet, Catherine Corsini et Christophe Ruggia, accompagnés d’un traducteur arabe.
« Dans la “jungle”– quel mot horrible ! –, j’ai d’abord été frappé par la boue. Il pleuvait, il y avait toutes ces tentes, posées dans la boue. Tous ces hommes, ces femmes et ces enfants qui ont les pieds dans l’eau et l’humidité. Certaines installations ont pu être surélevées avec des bouts de bois. Les matelas pour dormir sont mouillés, quand les migrants ont la chance d’en avoir un… », explique le réalisateur des documentaires Etre et avoir (2012) et La Maison de la Radio (2012). Il est l’un des signataires de l’Appel de Calais, publié sur le site de Libération, mardi 20 octobre, qui réunit des artistes, des intellectuels et diverses personnalités, de Jean-Luc Godard à Judith Butler.
C’est une mesure qui devrait changer la vie de tous ceux qui déménagent, divorcent, changent d’activité professionnelle ou quittent le régime étudiant… Soit près d’un million de personnes à qui il est chaque année demandé d’apporter des justifications de leur rattachement administratif à l’Assurance-maladie. La mise en place d’une « protection universelle maladie » (PUMA) visant à assurer la continuité des droits à remboursement est « infiniment plus qu’une réforme de simplification », a souligné la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, mardi 20 octobre à l’Assemblée, au premier jour de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).
Il suffit d'ouvrir un journal pour le constater car notre début de siècle en est une preuve à la fois sombre et éclatante : rarement, dans l'histoire récente, les idéologies telles que la religion et le nationalisme exacerbé ne se sont aussi "bien" combinées. Plus ou moins instrumentalisées par les professionnels de la peur, les menaces du monde renforcent le retour au religieux, la haine des différences, le racisme et la xénophobie. Non, "Passeur de sciences" ne s'est pas dans la nuit transformé en blog politique et si j'évoque le sujet des replis identitaires, c'est à la faveur d'un intrigant travail publié en septembre par la revue Social Cognitive and Affective Neuroscience. La manière dont nous affermissons nos convictions idéologiques et dont nous nous y cramponnons comme à des bouées de sauvetage, lorsque la réalité de nos sociétés entre en trop grande dissonance avec l'image idéale que nous en avons, a en effet déjà été étudiée par les chercheurs en sciences politiques, en sociologie et en psychologie. Seule manquait une approche neurobiologique, la mise en lumière des mécanismes cérébraux à l'œuvre dans cette tendance, et c'est cette approche que l'article cité plus haut se propose d'aborder.
L’édition 2015 de la journée mondiale de la santé mentale a pour thème : « Dignité et santé mentale ». Une thématique qui vient rouvrir le débat sur la question de la prise en charge des malades mentaux. Appelées diversement dans nos communautés, des « fous », « des malades de la tête », des « aliénés », des « tarés », des « cinglés », ces personnes qui ont perdu leur libre-arbitre font partie de notre décor quotidien. Dans les rues, dans les dépotoirs d’ordures, devant les édifices publics, leur présence est devenue banale.
Victimes de dépression, de schizophrénie et d’épilepsie ou d’alcoolo-dépendance (pour ne citer que les plus courantes), les personnes souffrant des troubles mentaux sont de plus en plus nombreuses. Leur nombre sans cesse croissant, ces dernières années, pose l’épineuse question de la prise en charge des pathologies mentales.
Le phénomène est connu. La France, faute de places suffisantes pour prendre en charge l'ensemble des personnes handicapées, condamne une partie de ces citoyens à l'exil. 6 500 Français, selon l'Unapei et son livre noir, seraient dans ce cas. L'union appelle les parlementaires à faire cesser ce phénomène et surtout à créer des places.
9h – 9h15 : Accueil, Jean-Louis Roumégas (député) et Michèle Rivasi (députée européenne) + Romain Icard (réalisateur du film documentaire « Médicaments sous influence »)
9h15 – 10h15 : Etat des lieux de la sur-prescription et de la sur-facturation médicamenteuse en France et l’épidémie des conflits d’intérêts dans le domaine de la santé .
Modération : Anne Chailleu (experte de la lutte anti-corruption en matière de santé publique) Marie-Odile Bertella-Geffroy (ex magistrate, responsable du Pôle santé du TGI de Paris, avocate spécialisée dans les questions sanitaires) = failles dans la justice et la reconnaissance de responsabilité des labos
Thierry Bodin (chercheur et syndicaliste, CGT Sanofi) = externalisation de la recherche + aides publiques non conditionnées CICE / CIR
Philippe Even (professeur de médecine, Président de l’Institut Necker) = conflits d’intérêts expertise
Didier Lambert (Président de l’association E3M) = pénurie organisée du DTP
Serge Rader (pharmacien, lanceur d’alerte) = surfacturation du médicament en France
Olivier Saint-Jean (Professeur, chef du service de gériatrie de l’Hôpital Pompidou) = la maladie d’Alzheimer : un cas d’école des dérives de la big-pharma
unE représentantE du collectif Générations Cobayes = haro sur la sur-prescription et sur le gavage des étudiants par les labos dès le biberon
Un homme, qui sortait de l’unité psychiatrique d’un centre hospitalier armé de deux couteaux, a été tué par balle par la police mardi à Corbeil-Essonnes après avoir agressé une policière, a-t-on appris de sources policières. Vers midi, le commissariat de Corbeil a été alerté par le centre hospitalier sud-francilien qu’un patient, âgé de 30 ans, suivi pour des soins psychiatriques, a violenté plusieurs membres du personnel, dont une aide-soignante « légèrement blessée au visage », selon une source policière, avant de prendre la fuite.
RADIO CANADA Par Raymond Desmarteau12 octobre, 2015 La photographe Brianne Brenner se sert de la course longue distance pour affronter ses problèmes de santé mentale Crédit photo : Radio-Canada
Depuis la nuit des temps, dans toutes les cultures, les êtres humains expriment leurs émotions, leurs états d’âme par des dessins, figuratifs ou non, sur des murs de pierre, sur des peaux d’animaux, sur des os et ainsi de suite.
Est-il donc possible, en poussant plus en avant cette observation, de concevoir qu’il soit possible, plausible même, que l’expression artistique puisse être un outil dans la palette des moyens déployés pour soigner les gens atteints de maladie mentale?
Une simple poignée de main fait office de présentations : Ahmet, demandeur d’asile albanais ; Jean Hascout, interprète (quand le nom n’est pas précisé, le prénom a été changé). Dans la salle d’audience de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra),à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), c’est la première fois qu’ils se rencontrent. Pendant quelques heures, le destin du premier va reposer sur les épaules du second.
Les Teamsters veulent rendre obligatoire le soutien en santé mentale dans les milieux de travail
LAVAL, QC, le 16 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Teamsters Canada lance une websérie documentaire sur les enjeux en santé mentale chez les jeunes travailleurs et travailleuses. Un nouvel épisode sera disponible hebdomadairement à www.rendreobligatoire.ca. Ils mettent en vedette des témoignages de courageux jeunes travailleurs et travailleuses qui font ou ont fait face à des problèmes en santé mentale.
« Les problèmes en santé mentale ont des conséquences dévastatrices sur nos membres », a déclaré François Laporte, le président de Teamsters Canada. « Aujourd'hui, nous lançons une campagne de sensibilisation en santé mentale. Nous voulons rendre obligatoire le soutien en santé mentale dans tous les milieux de travail. »
Mercredi après-midi, une ambiance de fête s’est invitée à la maison de retraite Notre-Dame d’Espérance, boulevard Victor-Hugo. Suzette, Marthe, Geneviève, Nicole, Agnès, Paulette et Paulette défilaient pour présenter des vêtements créés par l’habileté de leurs mains. Et pas n’importe quels vêtements : les tenues sont conçues pour s’adapter aux handicaps des personnes âgées dépendantes.
1 / 3
« Les aides soignantes ont constaté que les personnes âgées dépendantes avaient du mal à s’habiller seules. L’idée, c’est donc de réaliser des vêtements adaptés aux difficultés de chacun pour faciliter le quotidien », explique Florence Mullié, salariée des Petits Frères des Pauvres, l’association à l’initiative du projet. Un projet qui a séduit la mutuelle Humanis, qui a décerné au projet le prix Semaine bleue (semaine des retraités et des personnes âgées) en 2014.