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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 17 décembre 2014

Des syndicats de PH réclament une négociation urgente sur le temps de travail et la pénibilité

19/12/2014


Deux intersyndicales de PH, Avenir Hospitalier et la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH), revendiquant plus de la moitié des médecins de toutes spécialités, affichent leur soutien total aux divers mouvements de grève programmés à l’hôpital à partir de lundi 22 décembre, et appellent de leurs vœux une négociation urgente sur la pénibilité et le temps de travail.
Le syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E) a en effet déposé un préavis de grève national de la permanence des soins (PDS), le week-end, la nuit et les jours fériés, du lundi 22 décembre 18 heures jusqu’au lundi 5 janvier 8 heures. Les urgentistes de l’AMUF ont appelé de leur côté à entrer en grève illimitée à compter du 22 décembre.

Comment (bien) choisir son psy ?

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Par  publié le 

Si la démarche d'aller "voir quelqu'un" est en elle-même difficile, identifier le thérapeute qui convient est souvent d'une grande complexité. Voici quelques conseils pour trouver "son" psy. 


Comment (bien) choisir son psy?


Le "bon" psy est celui avec lequel on se sent libre de parler du plus intime.
Getty Images/iStockphoto

"Mon premier psy, je suis allée le voir sur les conseils d'une amie. Mais à 115 euros la demi-heure, j'ai compris qu'il pouvait bien être le meilleur sur la place de Paris, ça n'allait pas être possible, même si j'étais en partie remboursée (c'était un psychiatre). La seconde, également trouvée par le bouche à oreille amical, m'a conseillé à la fin de la séance d'être plus féminine dans mes choix vestimentaires. Ce qui en plus d'être insultant tombait à côté de la plaque: j'allais la voir pour ma peur de l'avion, je n'ai pas vu le rapport (les hôtesses?). J'ai ensuite fait une pause pendant dix ans, et après une rechute de mes attaques de panique, j'ai retenté l'expérience. Cette nouvelle thérapeute m'a été recommandée par une cousine qui ne l'avait vue qu'une fois avant de déménager. Dès le premier rendez-vous j'ai su que c'était la bonne. Elle parle un peu mais pas trop, est bienveillante et mixe un travail analytique avec une approche parfois comportementale. Si je sais que je n'en suis qu'au début du processus, je me sens déjà un peu mieux."  


Centenaires : on n’a toujours pas trouvé le gène de la longévité

15.11.2014


Il y a à l'heure actuelle 74 grands centenaires en vie recensés sur la planète. Tous ont plus de 110 ans et parmi ces personnes, les plus vieilles de l'humanité, 22 vivent aux Etats-Unis. Mais le séquençage du génome d'une vingtaine d’entre eux n'a pas permis de trouver de variations génétiques spécifiques liées à une extrême longévité, selon des travaux menée par Hinco Gierman de l'Université Stanford en Californie (Ouest) qui ont effectué le séquençage complet du génome de 17 de ces grands centenaires.


A partir de ce petit échantillon, ils n'ont pas trouvé de variations génétiques rares produisant des protéines qui pourraient expliquer leur longévité, ont-ils conclu dans cette étude parue dans la revue américaine PLOS 1. Même si ces travaux génétiques n'ont pas permis d'avancer dans la compréhension des mécanismes biologiques de la longévité exceptionnelle, les auteurs ont rendu public le séquençage de ces génomes pour de futures recherches.

Soigner ses états d'âme sans médicaments

RTL.Be  , le 

Psychothérapie, luminothérapie, hypnose, méditation ou yoga, ces méthodes douces et reconnues aident à rester " bien dans sa tête ". Quand le temps vire au gris et que le corps s'en ressent, pourquoi ne pas essayer...

" Nous détenons le record de la consommation de psychotropes en Europe : près de 20 % des Français de 18 à 75 ans déclarent en avoir pris au cours des 12 derniers mois. Il s'agit surtout de benzodiazépines, des médicaments calmants et relaxants, pris trop souvent de façon chronique, alors que leur utilisation doit être limitée à un mois dans les troubles du sommeil et à trois mois dans l'anxiété. Beaucoup deviennent dépendants de ces pilules, ce qui augmente le risque d'apnées du sommeil et de confusion ", explique le Dr Patrick Lemoine, psychiatre et spécialiste du sommeil, dans son dernier ouvrage " Soigner sa tête sans médicaments " (éd. Robert Laffont)

Psychothérapie et antidépresseur contre la dépression

Mon-Psychothérapeute.com 08/12/2014 


Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est 4 à 10 % de la population qui au cours de leur vie sont confrontés à la dépression. Même si dans bien des cas elle ne persiste pas dans le temps (généralement 4 à 6 mois), pour la moitié d’entre eux, des signes de dépression persistent, quant au risque de « rechute », il n’est pas exclu.
depression psychotherapie antidepresseur
Un communiqué a été publié par le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), mettant en avant la combinaison des antidépresseurs et de la psychothérapie comme la meilleure option dans le traitement de la dépression.

Loir-et-Cher - Blois - Le prévenu relève-t-il de la justice ou de la psychiatrie ?

10/12/2014


Tribunal correctionnel de Blois
Le tribunal a fait face mardi à un prévenu muet. Pas de réponse aux questions de la présidente, quelques haussements d'épaules, quelques signes de tête. Rien de plus quand la présidente relate les faits qui sont reprochés à Jessy, 21 ans. Le 18 janvier, à Blois, il a asséné des coups de couteau à l'ancien mari de sa mère. Ce jour-là, son ex-beau-père vient chercher sa mère pour aller faire des courses. Bien que séparés, ils habitent toujours ensemble. Pendant que sa mère se prépare, l'homme attend au pied de l'immeuble. Jessy, qui vit dans la rue, mais passe de temps en temps chez sa mère, descend, se dispute avec son ancien beau-père, qui le plaque contre la porte du garage. C'est là que Jessy va lui donner des coups de couteau.
Les explications du jeune homme quant à son geste envers l'ex-mari de sa mère divergent en garde à vue et devant le juge d'instruction. Tantôt, il l'accuse d'avoir volé des DVD à sa mère, tantôt il lui reproche de voler de l'argent à son ex-épouse. Mais de tout ça, pas un mot à l'audience. 

Dans la tête des délinquants sexuels

Canada 9 décembre 2014


Exclusif - Décrypter les méandres du cerveau et détecter les pulsions criminelles demeurent du domaine de la science-fiction, mais la réalité s'en approche peu à peu.
À l'Institut Philippe-Pinel de Montréal, des chercheurs mettent au point des procédés utilisant diverses technologies et la réalité virtuelle pour évaluer les risques de récidive chez les gens reconnus coupables de crimes à caractère sexuel et chez les pédophiles.

CHAM : faut-il encore prescrire librement, ou confier les clés à l’ordinateur ?

Delphine Chardon 02/10/2014





Crédit : DR
Transgressez le politiquement correct, faites des propositions iconoclastes pour réformer la santé en France !
À chaque édition de CHAMGuy Vallancien invite les participants à parler franc. Cette année encore, l’événement qui s’est déroulé à Chamonix fin septembre, et qui a réuni plus de 350 participants, a bousculé lescorporatismes et les ordres établis. Certains intervenants ont jeté des pavés dans la marre. Retour en vidéo sur quelques séquences pimentées.
« Vite, encadrons la liberté de prescription ! »
Le Pr Jean-François Bergmann, chef du service de médecine interne àLariboisière (AP-HP) et ancien vice-président de la commission d’AMM àl’AFSSAPS, s’insurge contre la liberté extrême dont jouissent les médecins français pour exercer leur art. Contre la médiocrité de certains, il s’attaque à un tabou, et plaide pour la fin de la liberté totale de prescription.

AISNE Interné en psychiatrie, il conteste

09/12/2014



Un homme réclame des indemnités pour « privation abusive de liberté ». Il a été interné quinze jours à l’hôpital psychiatrique de Prémontré (Aisne), «injustement» pour son avocat.
A Château-Thierry le 5 décembre, Me Renan Budet du barreau de Paris et son client Gérard Nemessany qui conteste son internement en psychiatrie pendant quinze jours à Prémontré (Aisne).


Subir une seule nuit en prison ou en psychiatrie est souvent une phobie. Gérard Nemessany, 44 ans, père de deux petites filles, a bien été servi. Il a passé plus de deux semaines à l’hôpital de Prémontré, sous la contrainte, avant que le juge de la détention et de la liberté (JLD) de Laon ordonne une mainlevée de l’hospitalisation. Autrement dit la sortie « immédiate » d’un « patient » qui n’était pas malade, mais qui n’interviendra finalement que le lendemain matin.
«  Lors de l’audience, l’intéressé a tenu un discours cohérent, ne présentant aucun signe de pathologie, en parfaite concordance avec son attitude depuis son hospitalisation, décrite comme maîtrisée et rationnelle. (...) il ne ressort pas que l’hospitalisation demeure nécessaire en l’état, aucun trouble obsessionnel ou agressif n’ayant été décelé depuis le 12 avril, alors qu’il s’agit de la première hospitalisation de l’intéressé  ». Ce sont les termes précis du JLD saisi selon la nouvelle loi relative aux soins sous contrainte. (lire ci-contre) « Ce juge qui m’a fait sortir, mérite une médaille  », lance Gérard Nemessany, aux côtés de son avocat parisien, Me Renan Budet, qu’il a retrouvé vendredi 5 décembre à Château-Thierry. Le duo a décidé de saisir la justice pour réclamer réparation. «  Les irrégularités sont criantes et rien ne motivait une hospitalisation sous la contrainte. Il s’agit d’un internement arbitraire et irrégulier d’un homme sans antécédent psychiatrique. Il n’y a pas eu d’hystérie, pas de rébellion, ni d’outrages », assure son avocat. A l’isolement pendant soixante-douze heures et sous traitement léger d’anxiolytique, l’interné a tenu le choc pendant deux longues semaines. «  Mon expérience de militaire m’a servi et m’a permis de tenir  », avance Gérard Nemessany. L’agent de sécurité a effectué deux ans d’active par le passé, dont six mois comme casque bleu de la Finul en Bosnie. Il portait d’ailleurs ses deux décorations au revers de sa veste, « titre de reconnaissance de la Nation » et médaille de bronze de la Défense nationale, lors de la rencontre avec son avocat.

mardi 16 décembre 2014

Le mythe, un bouillon-cube

LE MONDE DES LIVRES |  | Par 

Avec « La Tortue et la Lyre », John Scheid et Jesper Svenbro entrent dans la cuisine du récit mythologique et en rapportent la recette (photo : détail d'"OEdipe et le sphinx", d'Ingres, 1808).

A la suite de Claude Lévi-Strauss, les « mythologues » se sont longtemps comportés en chasseurs-cueilleurs, recueillant patiemment toutes les versions d’un même mythe afin d’en dégager les éléments invariants. Cette approche a eu l’immense mérite de révéler l’existence d’une « pensée sauvage » – une manière logique d’appréhender le monde à travers des couples d’opposés (cru/cuit, droite/gauche, sec/humide, haut/bas…). Toutefois, cette tradition structuraliste repose sur deux postulats discutables : d’une part, elle présuppose l’existence de récits « mythiques » perçus comme tels par tout lecteur, dans le monde entier ; d’autre part, elle tend à identifier le mythe à l’histoire qui y est racontée.

Dans un ouvrage qui a fait date, L’Invention de la mythologie (Gallimard, 1986), Marcel Detienne avait déjà montré que, loin d’être une catégorie universelle, la « mythologie » était une invention moderne : le terme fut forgé au XVIIIe siècle pour isoler un certain nombre de récits considérés comme fictifs, voire irrationnels – ceux que l’on qualifiait auparavant de « fables » –, de façon à accentuer la différence entre les « mythes » païens, caractérisés par leur fausseté, et la révélation chrétienne, forcément véridique.

Dans un livre aussi original qu’inventif, Jesper Svenbro, ancien directeur de recherche au CNRS, et John Scheid, professeur au Collège de France, s’attaquent au second pilier sur lequel reposent les analyses structuralistes des mythes : leur focalisation excessive sur la narration. Leur démonstration érudite repose sur deux partis pris : tout d’abord, plutôt que d’analyser les mythes comme des produits finis – un système d’énoncés stabilisés –, il faut plutôt s’attacher à comprendre leur genèse ; ensuite, les mythes ne se fabriquent pas avec des idées, mais à partir d’objets, de mots ou de noms, qui forment la condition préalable à leur élaboration.

Les 35 heures remises en cause à l'hôpital







lire
(ré)écouter cette émissiondisponible jusqu'au 11/09/2017 07h15
L'hôpital psychiatrique de Villejuif en grève contre la remise en cause des 35 heures © Radio France - 2014






La Fédération hospitalière de France remet en cause les 35 heures et veut réduire le nombre de RTT des personnels soignants. À l'hôpital psychiatrique de Villejuif, certains agents sont en grève depuis l'été dernier.

C'est la Fédération hospitalière de France, regroupant tous les hôpitaux publics, qui remet en cause l'accord des 35 heures. Un million d'agents sont concernés.


Donald Woods Winnicott (1896-1971)






Une vie, une oeuvre

Syndiquer le contenupar Martin QuenehenLe site de l'émission
Emission Une vie, une oeuvre
le samedi de 16h à 17h
Ecoutez l'émission58 minutes

Donald Woods Winnicott (1896-1971) 0

13.12.2014 - 16:00 Ajouter à ma liste de lecture
Donald Winnicott DELIUS ©

Par Virginie Bloch-Lainé. réalisation : Marie-Laure Ciboulet. Prise de son : Yann Fressy. Attachée d'émission : Claire Poinsignon. Avec la collaboration d'Annelise Signoret de la Bibliothèque de Radio France.


L’objet transitionnel (le célèbre doudou) ou la mère suffisamment bonne : Donald Winnicott est l’inventeur de ces notions célèbres qui ne sont plus réservées aux seuls psychanalystes. Pédiatre de formation, Winnicott devient psychanalyste pour enfants dans les années 1930, un terrain jusque-là réservé aux dames. Il traverse deux guerres mondiales, vit et travaille à Londres au moment où la scène psychanalytique européenne s’y installe pour échapper au nazisme. Tout le monde est là. Sigmund Freud et sa fille notamment. Sous les bombes, à Londres, il arrive qu’on parle de psychanalyse. Contemporain de Mélanie Klein et d’Anna Freud, Winnicott se distingue de l’une et de l’autre dans sa théorie de la relation entre la mère et l’enfant. Pourquoi d’ailleurs s’intéresse-t-il tellement aux mères ? Le psychanalyste Bernard Golse répond dans ce documentaire en citant quelques vers d’un poème écrit par Winnicott.

C’est arrivé le 15 décembre 1915 Mort d’Aloys Alzheimer

15.12.2014

Après des études de médecine à Tübingen, Berlin et Wurtzbourg, Aloys Alzheimer, né le 14 juin 1864, à Markbreit, petit village bavarois près de Würzburg, passe sa thèse de doctorat à Francfort-sur-le-Main en 1887. Elle est consacrée aux « glandes cérumineuses » et c'est l'occasion pour Alzheimer de réaliser ses premières plaques histologiques.

L'année suivante, il est nommé médecin assistant à l'hôpital spécialisé des maladies mentales et épileptiques de Francfort et commence à faire des recherches sur la psychose et l'épilepsie, mais, surtout, sur les démences d'origine dégénérative ou vasculaire. Il est bientôt rejoint, en mai 1889, par un autre passionné de neuropathologie, Franz Nissl, qui fait découvrir à Alzheimer les nouvelles techniques histologiques pour l'étude des pathologies nerveuses (coloration à l'aniline et imprégnations argentiques).

Le cas Auguste Deter

Aloïs Alzheimer se marie en 1895 mais sa femme meurt très vite en 1901 en lui laissant trois enfants. Cette même année 1901 Alzheimer examine pour la première fois Auguste Deter, une femme de 51 ans qui souffre de troubles de mémoire, du langage et d’autres troubles (désorientation, hallucinations…).

Dépendance : les Français aisés plus enclins à déléguer la prise en charge d’un proche

15/12/2014

Le regard des Français sur la prise en charge de la dépendance est intimement lié à leur niveau de vie, révèle le dossier « solidarité et santé » de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) de décembre 2014, construit à partir de son baromètre d’opinion*.
Les Français sont 63 % à ne pas envisager vivre eux-mêmes dans un établissement pour personnes âgées. Cette forte réticence au placement en institution se retrouve en cas de proches dépendants : seulement 19 % des Français évoquent l’hypothèse d’un placement en institution dans cette hypothèse. Six Français sur 10 déclarent privilégier le maintien à domicile en cas de proche dépendant (soit par l’accueil chez eux, soit par une aide au domicile de cette personne).

Le yoga diminue le risque cardio-vasculaire

16/12/2014

Pour protéger le cœur, une activité physique statique et douce n’est pas une option de second choix. Selon une métaanalyse danoise sur 37 essais randomisés (2 768 sujets) publiée dans « European Journal of Preventive Cardiology », le yoga diminue le risque cardio-vasculaire aussi bien que des exercices traditionnels en aérobie, tels que le cyclisme ou la marche rapide.
Pour les auteurs, ce constat est d’importance, puisque « les sujets qui ne peuvent pas ou ne veulent pas faire de l’exercice traditionnel aérobique peuvent obtenir des bénéfices comparables ». Pour les auteurs, ces effets positifs seraient liés à la réduction du stress, ce qui se traduirait par « un impact positif sur le statut neuro-endocrinien et la fonction métabolique et cardio-vagale ».

Dépression de l’adolescent : les premières recommandations de la HAS

16/12/2014

La Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier ses premières recommandationsde bonnes pratiques pour le repérage, le diagnostic et la stratégie de prise en charge de la dépression de l’adolescent par les médecins du premier recours.
Selon les auteurs, près de 8 % des adolescents entre 12 et 18 ans souffriraient d’une dépression, et constitueraient une cible très difficile à dépister. L’adolescent manifeste en effet sa souffrance différemment des adultes. Sa dépression peut être confondue avec les sentiments de déprime, courants dans cette période de la vie, et les médecins peuvent ainsi être amenés à confondre un épisode dépressif caractérisé (EDC) avec la « crise d’adolescence ».

Des somatisations fluctuantes et trompeuses

Les recommandations insistent donc sur les méthodes de repérage et sur l’évaluation de la souffrance dépressive. Les médecins généralistes sont particulièrement concernés par ces publications car ils constituent la spécialité privilégiée par les adolescents.
Chez l’adolescent, la dépression n’a pas de symptômes très spécifiques et se caractérise par des comportements et des somatisations fluctuantes et trompeuses comme l’irritabilité et l’agressivité. Il est donc recommandé de questionner directement l’adolescent en l’aidant à exprimer ses ressentis.

lundi 15 décembre 2014

LES RAISONS DE LA GUÉRISON DE MA SCHIZOPHRÉNIE

Blogs  |  PAR SCHIZO GUÉRI

Les médicaments suspendent les crises psychotiques de la schizophrénie mais ne guérissent jamais de celle-ci. C’est grâce aux prestations sexuelles de jeunes prostituées sexy de 1965 à 1972 que d’une part j’ai abouti ainsi à la guérison de ma névrose obsessionnelle grave à forme essentiellement sexuelle et également à une importante rémission de ma schizophrénie paranoïde, d’autre part que j’ai pu enfin rencontrer ainsi enfin débloqué psychologiquement l’amour et la femme de ma vie.  Celle-ci à mon avis de par son amour véritable a toujours été et est toujours actuellement mon “tuteur de résilience” (expression de Boris Cyrulnik). Mais sans le travail, sans le militantisme, sans la philosophie, sans mes écrits à mon ancienne psychiatre psychanalyste et à mon ancienne assistante sociale (2002-2012), sans mon environnement actuel jamais non plus je n’aurais pu guérir à mon avis enfin complètement et définitivement  de ma  schizophrénie paranoïde. 

Comprendre la schizophrénie chez l'enfant

Pascale Senk - le 12/12/2014

Des groupes de psychoéducation permettent aux parents de connaître et de mieux supporter cette maladie chez leur enfant.
«Au début, j'ai sombré avec lui, je ne comprenais rien de ce qui se passait.» Cyril Rudant, directeur technique dans une grande entreprise, a encore des tremblements dans la voix quand il relate le début de la maladie de son grand fils, alors âgé de 16 ans. «Nous étions en vacances d'été en Corse et, un jour, Vincent a commencé à regarder souvent derrière son épaule. Avec son petit frère, nous plaisantions en disant qu'il “reluquait trop les filles”, se souvient-il. Mais il s'est mis à dire qu'il était suivi, et alors on a compris qu'il souffrait vraiment de se sentir menacé.»
À la rentrée, la situation empire: Vincent se couche dans le lit de ses parents et, prostré, refuse d'en sortir. Commence alors pour Cyril Rudant une quête désespérée - premières hospitalisations de son fils, attente d'un diagnostic précis. On lui dit d'abord que son garçon est atteint d'une «dépression atypique», des heures à faire du sport et à tenter de dialoguer avec lui, qui lui confie «entendre des voix», six mois qui passent… Puis un jour, à l'hôpital Debré, le verdict médical qui comme un couperet: «Votre fils est schizophrène.» «Vu le peu que je connaissais sur cette maladie, c'est-à-dire le pire, je me suis écroulé, confie Cyril Rudant. Mais j'avais la “hargne” de m'informer, je voulais protéger mon fils et ma famille. Je suis un technicien et je sais que l'on peut combattre ce dont on connaît la mécanique.»

« On peut prendre la schizophrénie pour de la paresse »

Pascale Senk - le 12/12/2014


INTERVIEW - Parfois, la maladie se développe à bas bruit, rappelle le Dr Olivier Canceil, psychiatre à l'établissement public de santé Maison Blanche à Paris.
LE FIGARO.- Passages à l'acte, hallucinations… La schizophrénie est-elle toujours à considérer comme une maladie dangereuse?
Dr Olivier CANCEIL. -Même si les représentations qu'on en a ont évolué, les stéréotypes ont la vie dure! En réalité, cette image de dangerosité ne se vérifie pas dans les faits: 10 % seulement des patients schizophrènes manifestent une certaine agressivité, mais comme la plupart des malades mentaux, ils sont d'abord vulnérables et risquent toujours d'être, eux, victimes de violences. Les hallucinations, le délire, symptômes «bruyants», sont de plus aisément contenus grâce aux traitements médicamenteux. La schizophrénie, c'est d'abord un trouble de la communication qui entraîne une désocialisation, parfois même jusqu'à la délinquance, avant même que la maladie ne soit diagnostiquée.
Qu'en sait-on aujourd'hui?
L'imagerie cérébrale a confirmé les premières intuitions sur cette maladie, celles de Bleuler notamment qui décida de ne plus définir la schizophrénie comme de la démence, mais comme une «fragmentation de l'esprit». Et, en effet, ce qu'il voyait comme une «dissociation empêchant le fonctionnement harmonieux de la pensée» est vérifié par de récentes recherches: grâce au pet-scan, on observe par exemple chez les malades des perturbations du fonctionnement de l'amygdale, cette structure cérébrale qui permet de reconnaître les émotions. L'hippocampe, intervenant également dans le traitement de l'information, est aussi impliqué. Nous pouvons désormais «voir» ces troubles cognitifs qui étaient jusque-là observés en examen clinique.