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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 26 mars 2024

Il est désormais légal de poser des actes infirmiers, sans être professionnel de la santé

 LE SOIR

Publié le 26/03/2024 

BELGIQUE

Il est désormais légal de poser certains actes infirmiers plus simples, comme prendre la température ou administrer un paracétamol, dans le contexte de la vie quotidienne (à l’école, à la crèche, en camps de mouvement de jeunesse), sans être un professionnel de la santé, a annoncé mardi le ministre fédéral de la Santé Publique, Frank Vandenbroucke.

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Fumées chirurgicales : une action en justice pour protéger les infirmiers de bloc

Delphine Bauer   

Les fumées chirurgicales inquiètent les soignants. Le Collectif inter blocs (CIB), association professionnelle des Ibode et IDE de bloc opératoire, a lancé une action collective en justice pour pousser les établissements à installer des systèmes d'évacuation.

« Pour moi c'est un scandale sanitaire à venir, au même titre que celui de l'amiante qui a été nié à ses débuts ». Pour maître Haïba Ouaissi, la situation est claire.

Mais qu'est-ce qui inquiète tant cet avocat, dont le cabinet Cassius représente les intérêts des soignants et du Collectif inter blocs ? Les fumées chirurgicales. Ces substances émises au bloc opératoire lors d'une intervention chirurgicale, suite à la combustion des tissus par les outils électrochirurgicaux (bistouris électriques, lasers, instruments de cautérisation), entraîneraient des pathologies plus ou moins graves chez les personnels intervenant au bloc, infirmiers de bloc et Ibode en première ligne. « Je ne vois pas comment ces fumées pourraient ne pas être dangereuses », lâche Grégory Fakir, porte-parole du collectif, qui a lancé en décembre dernier une action en justice pour une reconnaissance de ces risques et une meilleure protection des établissements hospitaliers.

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lundi 25 mars 2024

Association non médicalisée spécialisée pour les jeunes adultes vivants avec un trouble psychique et basée sur la pair-aidance.

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«Les cobayes oubliés»: dérives éthiques et personnelles

Florence Morin-Martel  25 mars 2024
QUEBEC

La journaliste et autrice Sophie-Andrée Blondin raconte avoir été guidée par son désir de comprendre ce qui mène des scientifiques à commettre des dérives éthiques.

L’essai Les cobayes oubliés, de Sophie-Andrée Blondin et Lisa Ellenwood, explore les conséquences d’expériences menées autour des années 1950 par le psychiatre Ewen Cameron, à Montréal. Doses massives de LSD, sommeil forcé et cocktail de barbituriques : les traitements qu’il administrait à ses patients visaient à déstructurer leur cerveau pour le rendre semblable à celui d’un poupon, afin de pouvoir ensuite le « reprogrammer ». Ils ont plutôt causé de lourdes séquelles à ces gens.

En entrevue au sujet de son livre paru récemment, Mme Blondin raconte avoir été guidée par son désir de comprendre ce qui mène des scientifiques à commettre des dérives éthiques. Le réputé Dr Cameron rêvait de guérir des maladies mentales, souligne celle qui anime aussi l’émission de science Les années-lumière, à la radio de Radio-Canada.

Pour tenter d’atteindre rapidement ce but, ce « monstre d’ambition et d’insensibilité » en est toutefois venu à administrer des traitements extrêmes à des gens qui n’y avaient pas consenti, explique la journaliste. Ses patients admis en psychiatrie à l’Institut Allan Memorial, sur le flanc sud du mont Royal, ont donc eu droit entre autres à des cures de sommeil forcé et à des séances d’écoute de messages répétitifs.

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« Zone interdite » sur le secteur du handicap : Fadila Khattabi, « choquée », annonce des contrôles

Par Le HuffPost avec AFP   25/03/2024

M6 a diffusé dimanche soir une enquête de « Zone Interdite » sur les défaillances de l’État dans le secteur du handicap.

HANDICAP - C’est un reportage choc qui a suscité de nombreuses réactions. Ce dimanche 24 mars dans la soirée soir, M6 a diffusé une longue enquête de Zone Interdite sur les défaillances de l’État dans le secteur du handicap. L’émission montre notamment un IME (institut médico-éducatif) délabré, qui refuse de laisser entrer des parents, alertés par un éducateur sur les conditions déplorables d’hébergement de leurs enfants.

L’enquête donne aussi la parole à des parents qui indiquent avoir porté plainte après avoir constaté des signes de maltraitance sur leur fils autiste majeur.

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dimanche 24 mars 2024

Neurobiologie. Le cerveau des ados leur permet d’explorer la nouveauté


Tom Leslie

Le processus de maturation du cerveau donne aux adolescents le goût pour les expériences nouvelles et les lieux inconnus. Il leur permet aussi d’avoir envie de tisser des liens, d’après des recherches récentes en neurobiologie.

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Qui sont vraiment les ados ? Ils ont la réputation d’être pénibles, égoïstes et irresponsables, mais ces stéréotypes sont forcément réducteurs. La plupart des autres animaux, y compris les primates les plus proches de nous, quittent le nid dès la fin de la puberté et ne connaissent pas l’adolescence prolongée propre à notre espèce. Pourquoi les humains ont-ils évolué ainsi ? Si l’on regarde de plus près le cerveau des ados, on peut en déduire que l’adolescence présente probablement un avantage sélectif caché.

Festival «Le Printemps des Humanités», trois jours pour redoubler de soin

par Benjamin Leclercq   publié le 20 mars 2024

Organisé par le Campus Condorcet à Aubervilliers, le festival «le Printemps des Humanités» propose d’utiliser les sciences humaines et sociales pour repenser, ensemble, les formes du «prendre soin».
Scandales sanitaires, crises climatiques, politiques de santé… Le Campus Condorcet organise le 21, 22 et 23 mars 2024 trois jours de débats et de rencontres sur le thème du «prendre soin». En attendant l’événement, dont «Libération» est partenaire, nous publierons sur ce site interviews, reportages et enquêtes sur les thématiques du forum. A suivre le 23 mars la conférence «le chant du chardonneret : quand la passion conduit à la menace d’extinction».

C’est une question ample et vitale, tout à la fois individuelle et collective, sociale et politique, qu’a retenue pour sa première édition le Printemps des Humanités : comment une société, la nôtre, peut et doit s’organiser pour bien soigner ses membres. «Politiques publiques, inégalités de genre, santé des femmes, vulnérabilités psychosociales, âges de la vie, vieillesse et mort…, la thématique du prendre soin rencontre une actualité extrêmement vive car elle est à l’agenda de multiples réflexions en France, à un moment où la santé est un secteur en plein trouble», témoigne le sociologue Pierre-Paul Zalio, président du Campus Condorcet, pôle de recherche dédié aux sciences humaines et sociales, à l’origine de l’événement.

Psychiatrie : l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu célèbre son bicentenaire

Par


Le doyen des établissements de soins lyonnais organise une série d’activités culturelles pour fêter ses 200 ans d’existence et placer le sujet de la santé mentale dans le débat public.

Une exposition retraçant 200 ans d’histoire sera visible du 15 mai au 31 octobre 2024 dans la chapelle historique du site.

Certainement moins connu que son voisin du Vinatier (Bron), le Centre hospitalier Saint-Jean-de-Dieu est pourtant le plus vieil établissement de soins en activité dans l’agglomération lyonnaise. L’hôpital du quartier du Moulin-à-Vent (Lyon 8e) obtiendra-t-il plus de visibilité au terme de l’année de son bicentenaire ? Pour marquer le coup, la Fondation ARHM (Action et recherche handicap et santé mentale), gestionnaire de l’hôpital, ouvre en mai un cycle d’événements culturels ouverts au grand public (voir par ailleurs). Cette série de rencontres commence avec une exposition intitulée « Un long fleuve intranquille », visible dans la chapelle historique de l’hôpital jusqu’au 31 octobre.


Espalion. L’extension du centre médico-psychologique inaugurée

Publié le 

L’inauguration s’est effectuée en présence des élus et partenaires.

L’inauguration s’est effectuée en présence des élus et partenaires.

L’inauguration de l’extension des locaux du centre médico-psychologique (CMP), 16 avenue de Saint-Pierre a eu lieu récemment.

Le Centre médico-psychologique (CMP) est une structure de soins du secteur de psychiatrie générale qui propose des prises en charge individualisées et s’adresse aux personnes adultes ou jeunes de plus de seize ans présentant une souffrance psychique.

Installé depuis 2010, le CMP, compte-tenu de son évolution et de son organisation, avait besoin de s’agrandir. Depuis la mi-janvier, il dispose de 55 m2 supplémentaires, avec deux bureaux dont un offrant discrétion et confort pour les séances de relaxation et d’hypnose, et une grande salle de réunion.

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samedi 23 mars 2024

Vers une thérapie cellulaire neuronale pour guérir l'épilepsie focale

Mardi, 19/03/2024

Vers une thérapie cellulaire neuronale pour guérir l'épilepsie focale

Des résultats très encourageants ont été annoncés pour une thérapie expérimentale à base de cellules neurales dans l’épilepsie lors du congrès annuel 2023 de l'American Academy of Neurology (AAN) et confirmées par la suite. Cette nouvelle piste thérapeutique a entraîné une réduction de plus de 90 % des crises chez deux patients atteints d'épilepsie du lobe temporal mésial résistante aux médicaments, lors du premier test chez l'homme. « Il est remarquable que la réduction significative et précoce des crises observée dans cette étude semble être durable chez ces deux premiers patients traités avec une seule administration de NRTX-1001 », a déclaré l’auteur principal, le Docteur Robert Beach, dans un communiqué de presse.

« Il est également encourageant de constater que le premier patient n'a plus eu de crises invalidantes à partir du deuxième mois et qu'il a amélioré ses performances de mémoire lors de plusieurs tests cognitifs, car les difficultés mémorielles peuvent être un problème pour les personnes atteintes d'épilepsie du lobe temporal mésial résistante aux médicaments », a déclaré le Docteur Beach, chef du service d'épilepsie et professeur de neurologie à l'Université médicale SUNY Upstate de Syracuse, dans l'État de New York. La thérapie NRTX-1001 (Neurona Therapeutics) consiste en une dose unique d'une suspension injectable d'interneurones inhibiteurs de haute pureté qui sécrètent le neurotransmetteur inhibiteur acide gamma-aminobutyrique (GABA).

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Chronique «Aux petits soins» Fin de vie : ces histoires où la nouvelle loi ne serait d’aucune aide à mourir

par Eric Favereau   publié le 19 mars 2024 

Depuis qu’Emmanuel Macron a révélé son projet de loi sur la fin de vie dans les pages de «Libération» et de «la Croix», des histoires remontent. Montrant que bien souvent, des situations resteront sans réponse.

On adore parfois les grands mots dans les débats sur la fin de vie. «C’est une loi de fraternité», a expliqué, le 11 mars dans Libération, Emmanuel Macron en présentant son projet de loi. «L’aide à mourir est le contraire d’un projet de fraternité», a rétorqué, vendredi 15 mars, Jean Leonetti, auteur de la loi précédente. «Accompagner quelqu’un à mourir peut être un acte de soin», a expliqué l’ancienne présidente du Centre national des soins palliatifs et de la fin de la vie Véronique Fournier. «Donner la mort est tout sauf un soin», a répété la présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap).

Reportage. «Ce devrait être une mission de service public» : à Bagnolet, menaces sur un lieu d’accueil pour jeunes femmes victimes de violences


 


par Marlène Thomas   publié le 18 mars 2024

En Seine-Saint-Denis, le lieu d’accueil et d’orientation Pow’Her, dédié aux 15-25 ans, pourrait fermer ses portes faute de trésorerie. Encadrantes et personnels de santé se mobilisent pour défendre cette structure unique en France.

Seuls le zip de sa trousse et le bruissement de sa feuille viennent troubler le silence dans cette pièce chaleureuse. Non loin de Nadia (1), une boxeuse sur une affiche proclame, comme pour l’interpeller : «Je m’affirme, je me défends.» Sur conseil d’une amie, la lycéenne de 16 ans a poussé, il y a quelques jours, la porte du Lieu d’accueil et d’orientation pour les jeunes femmes victimes de violences (LAO) Pow’her à Bagnolet. «C’était compliqué pour moi de demander de l’aide. J’espère trouver un appui ici», lâche cette lycéenne au milieu d’un grand salon où les jouets pour enfants côtoient des tapis de yoga aux couleurs électriques. L’adolescente confie à Hélène Leblanc, conseillère conjugale et familiale, lors d’un entretien : «L’école a longtemps été une échappatoire.» Une échappatoire à l’insécurité régnant dans son foyer familial, où un membre de sa famille, accusé par sa sœur de l’avoir violée, est toujours accueilli. «Tu peux me rappeler le rôle des parents par rapport à leurs enfants ?» questionne Hélène Leblanc d’une voix douce. «Nous protéger», répond la jeune fille, elle-même troublée par des «flash-back».

Comme Nadia, 537 ados et jeunes adultes ont été accompagnées par le LAO depuis son ouverture en septembre 2019. Parmi elles, 86% ont subi des violences intrafamiliales et 83% plusieurs types de violences au cours de leur vie (intrafamiliales, conjugales, sexuelles, mariages forcés, prostitution).

Violences intrafamiliales Autorité parentale et violences : «On a fait en sorte que l’enfant soit protégé, écarté de son agresseur»

par Marlène Thomas   publié le 12 mars 2024

Après l’adoption définitive ce mardi 12 mars par le Parlement de son texte visant à faciliter le retrait de l’autorité parentale des parents violents et à protéger les enfants dès la mise en examen, la députée socialiste Isabelle Santiago revient pour «Libé» sur la genèse de cette loi.

Un pas décisif pour la protection de l’enfance. Au terme d’une navette parlementaire longue de plus d’un an, la proposition de loi de la députée socialiste Isabelle Santiago a été définitivement adoptée, ce mardi 12 mars, lors d’une ultime lecture au Sénat. Faisant écho aux recommandations de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), ce texte vise à renforcer la protection des enfants victimes de violences intrafamiliales en facilitant la suspension de l’autorité parentale et du droit d’hébergement, dès l’ouverture d’une enquête pour violences sexuelles incestueuses ou crime sur l’autre parent. Une urgence alors que 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année et que 4 millions sont exposés aux violences conjugales, selon la Fédération nationale Solidarité femmes. Isabelle Santiago détaille à Libération les avancées portées par ce texte.

Comment votre loi va élargir les cas de suspension de l’exercice de l’autorité parentale, des droits de visite et d’hébergement avant une condamnation ?

La procédure aujourd’hui telle qu’elle était organisée ne couvrait pas ce champ-là. Entre une mise en examen et une décision du tribunal, il peut parfois s’écouler dix-huit mois à trois ans. Avant le procès, certains enfants se retrouvaient donc chez leurs agresseurs lors de visites médiatisées [dans un espace de rencontre, ndlr] ou non. Certains pères ont également pu refuser la prise en charge de leurs enfants en [consultations de] psychotraumatisme alors qu’ils avaient été témoins des féminicides de leurs mères. D’autres n’ont pas pu être hospitalisés ou encore envoyés en vacances avec leurs grands-parents. Cela touche plein d’aspects de la vie quotidienne. La France avait d’ailleurs été rappelée à l’ordre par l’ONU après la saisine des hautes instances internationales par trois mères. Avec cette loi, la suspension de l’exercice de l’autorité parentale, des droits de visite et d’hébergement interviendra dès le début de la procédure de mise en examen. Ce qui induit une automaticité de la protection de l’enfant en vue du procès. En revanche, le dépôt de plainte et le temps de l’enquête ne sont pas concernés par le texte.

Un patient meurt après une bagarre à l'hôpital psychiatrique du Havre

De Lila Lefebvre   Lundi 18 mars 2024

Un patient de l'hôpital psychiatrique Pierre Janet du Havre est mort au CHU de Rouen vendredi 15 mars, indique le groupement hospitalier dans un communiqué ce lundi. La veille au soir, il s'est battu avec un autre patient au sein de l'établissement.

Groupement Hospitalier du Havre.
Groupement Hospitalier du Havre. © Radio France Lila Lefebvre

Un patient de Pierre Janet, l'établissement de psychiatrie du Groupement Hospitalier du Havre (GHH), est décédé vendredi 15 mars, au lendemain d'une violente altercation avec un autre pensionnaire, indique le GHH à France Bleu Normandie ce lundi soir, confirmant une information de nos confrères de Paris-Normandie.

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