blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 21 janvier 2024

Les antidépresseurs dans le collimateur de la justice après le suicide d'un adolescent


 




Publié 

La justice enquête sur le cas de Romain, 16 ans, qui s’est jeté sous un train, alors qu’il prenait un antidépresseur. Le laboratoire GSK, qui le produisait, a minimisé les risques de ce médicament.

La consommation d’antidépresseurs peut présenter un risque accru de passage à l’acte, les jeunes sont particulièrement vulnérables. (VASIL DIMITROV / E+)

La consommation d’antidépresseurs peut présenter un risque accru de passage à l’acte, les jeunes sont particulièrement vulnérables. (VASIL DIMITROV / E+)

Vincent Schmitt et Yoko Motohama ont déposé une plainte pour homicide involontaire à la suite du suicide de leur fils, Romain, 16 ans, en septembre 2021, alors qu’il était sous antidépresseur. Une juge d’instruction du tribunal de Vienne (Isère) enquête sur un éventuel lien entre la prise du médicament et le passage à l’acte du jeune homme. Car le comportement de l'adolescent a radicalement changé après qu’un psychiatre lyonnais lui a prescrit un antidépresseur.

Son anxiété a empiré. Des idées noires l’ont envahi. Il n’avait plus aucune limite. "Ça a été l’enfer, se souvient son père, Vincent Schmitt. Il s’est mis à jouer à des jeux d’argent. Tout est parti dans les jeux de foot. Il arrivait à nous faire peur. Il se fâchait contre nous. Tout d’un coup, il faisait une crise, déchirait un poster, cassait des trucs dans la maison, son téléphone par exemple."

Lire la suite ...


Suicides de deux salariés de la Banque de France : ce que révèlent les conclusions de l’enquête interne

Le 18 janvier 2024

La Banque de France a présenté jeudi aux représentants des salariés les résultats d’une enquête interne, faisant suite à deux suicides l’an dernier, et avancé des premières évolutions en vue d’améliorer les conditions de travail, sans convaincre les syndicats.

La Banque de France a présenté ce jeudi les résultats de l'enquête interne menée suite au suicide de deux salariés en juin dernier. LP/Olivier Boitet

La Banque de France a présenté ce jeudi les résultats de l'enquête interne menée suite au suicide de deux salariés en juin dernier. LP/Olivier Boitet

La Banque de France est-elle responsable du suicide de deux de ses salariés en juin dernier ? Ce jeudi, l’institution a présenté aux salariés et aux syndicats les résultats d’une enquête interne menée suite à ces drames.

Le gouverneur de la banque centrale, François Villeroy de Galhau, a déclaré « prendre au sérieux les résultats et les suggestions » de l’enquête, et « en tirer les conséquences dans l’action », en introduction d’un CSE extraordinaire sur le sujet.

Lire la suite ...


L'ordinateur biologique, nouvelle frontière de l'informatique...

Vendredi, 19/01/2024

L'ordinateur biologique, nouvelle frontière de l'informatique...

On le sait, l'électronique n'en finit pas de plonger vers l’infiniment petit et TSMC, devenu leader mondial des semi-conducteurs, vient d'annoncer qu'il comptait atteindre une finesse de gravure d'un nanomètre pour ses transistors en 2030, ce qui lui permettra d'intégrer 200 milliards de transistors sur une seule puce. L'IMEC (Institut Microélectronique des composants), table pour sa part sur des transistors de seulement 0,5 nanomètre (ou 5 angströms), à l'horizon 2035. Mais tout a une fin et les spécialistes s'accordent pour prévoir, qu'en dépit des nouvelles technologies de fabrication, une limite physique ultime à la loi de Moore sera atteinte lorsqu'on parviendra à graver des composants de 3 angströms, ou 0,3 nanomètre. Il sera en effet très difficile d'aller plus loin vers la miniaturisation, à la fois pour des raisons techniques et physiques, mais également à cause du coût faramineux (plus de 100 milliards de dollars) des équipements de production de ces futures puces. Il faut donc, dès à présent, préparer l’après silicium et les chercheurs du monde entier travaillent principalement sur deux ruptures technologiques et conceptuelles qui pourraient permettre de faire entrer l'informatique dans une nouvelle ère ; l'informatique quantique, dont je vous ai souvent parlé et l'ordinateur biologique, moins médiatique, mais qui a fait récemment des pas de géant.

Lire la suite ...


La réparation de l’ADN filmée avec une précision atomique !

01 décembre 2023

La photolyase est une enzyme qui capte la lumière visible afin de réparer un brin d’ADN endommagé par le rayonnement ultra-violet. Dans une étude parue dans la revue Science, des scientifiques ont réussi à visualiser les détails atomiques du mécanisme moléculaire de la réparation d’un brin d’ADN sur une échelle de temps allant de la centaine de picosecondes jusqu’à la centaine de microsecondes.

L’ADN est une molécule fragile qui peut être endommagée par les rayons ultraviolets. Parmi ces lésions, les plus fréquentes sont celles appelées « dimère cyclobutylique de pyrimidine » (ou lésion CPD) : deux bases nucléiques adjacentes se lient entre elles, ce qui casse leur interaction habituelle avec leurs partenaires sur l'autre moitié complémentaire de l'ADN, empêchant les mécanismes de réplication ou de transcription au-delà du point de lésion. Pour réparer ces lésions, l’enzyme photolyase utilise la lumière bleue qu’elle capte aidée par une ou plusieurs molécules appelées cofacteurs. Toutefois, le mécanisme précis de cette réaction n’avait, jusqu’à aujourd’hui, jamais été observé.

figure

© Nicolas Caramello (ESRF et Université de Hambourg) et Antoine Royant (IBS)
Figure : A gauche, les bases endommagées du brin d’ADN pointent vers l’intérieur de l’enzyme photolyase. Sous l’effet de l’absorption de lumière bleue par le cofacteur FAD, les liaisons covalentes de la lésion CPD sont rompues en moins de 10 nanosecondes, comme illustrées par les cartes différences de densité électronique (encart supérieur). Après 200 microsecondes, les bases réparées se sont réorientées vers l’intérieur du brin d’ADN, qui est alors prêt à se dissocier de l’enzyme.

Lire la suite ...


La mort subite inexpliquée de l’enfant est parfois précédée de convulsions

Publié le 19/01/2024

Aux Etats-Unis, plus de 2 900 enfants âgés de moins de 4 ans meurent chaque année de causes inconnues.La recherche sur la mort subite inexpliquée est limitée par le fait qu’elle survient le plus souvent pendant le sommeil et sans témoin.

Certains facteurs de risque de mort inattendue du nourrisson ont été identifiés, et des campagnes de prévention menées dans les années 90 ont permis une réduction importante de son incidence, qui toutefois stagne depuis une vingtaine d’années. Aux États-Unis, 92 % des morts subites des enfants surviennent chez des nourrissons, et 8 % chez des enfants âgés de 1 à 4 ans.

Dans les bouteilles d’eau, le plastique ce n’est pas fantastique

Publié le 19/01/2024

Grâce à une méthode analytique performante, une équipe a comptabilisé 240 000 nanoparticules de plastique dans des bouteilles d’eau. De quoi interroger même si on ignore presque tout de leur impact potentiel sur la santé.

Le plastique sous les formes les plus diverses est omniprésent et son histoire remonte à l’Antiquité quand il était de source naturelle. Leplastiques synthétiques développés à partir de la fin du XIXème siècle ont vu leur production et leur diffusion exploser dans les années 60. Longtemps considérés comme inertes et anodins, ils sont devenus un élément crucial de la pollution environnementale et l’emblème de la destruction des écosystèmes de la planète avec ces images d’immenses îles flottantes composées de déchets plastiques. C’est l’un des aspects macroscopiques de la pollution environnementale. Le problème a aussi une autre dimension qui, pour sa part, est microscopique au travers de la formation de particules de plastique infiniment petites, les microplastiques (1 à 5 mm) et nanoplastiques (<1 μm), autant de réceptacles potentiels pour diverses substances chimiques réputées pour leur toxicité avérée ou simplement possible.

À propos de l’automutilation

Publié le 18/01/2024

Dans un éditorial du British Journal of Psychiatry, les membres du NICE Guideline

Committee[1] partagent leurs « recommandations clés » (key guideline recommendations) générées grâce à la synthèse de données probantes et destinées aux professionnels de santé mentale pour la prise en charge de patients après une automutilation (self-harm).

Évoquant l’augmentation récente de ces phénomènes d’automutilation, en particulier chez les jeunes, mais aussi dans d’autres groupes comme les hommes d’âge moyen, les auteurs rappellent qu’il s’agit là d’une problématique courante en psychiatrie, expression de la recherche d’une aide et associée à un risque accru de suicide.

Divorces, séparations : les femmes sont-elles systématiquement lésées ?

Vendredi 19 janvier 2024

Sur les 15 millions de couples en France en 2018, 8 % sont pacsés, 72 % sont mariés et 20 % de couples vivent en union libre ©Getty - The Print Collector/Print Collector

Une proposition de loi Modem sur la justice patrimoniale au sein des familles, a été adoptée hier à l’unanimité par l’Assemblée nationale actant la fin de la solidarité fiscale. Mais de nombreux autres mécanismes renforcent les inégalités entre femmes et hommes au cours des séparations...

Avec

Emilie Biland-Curinier professeure des universités en sociologie à Sciences Po Paris

Cette loi prévoit notamment qu'une femme divorcée n'aura plus à rembourser à la place de son ex-époux l'argent qu'il devait alors qu'ils étaient encore unis fiscalement parlant. D'autant plus si, elle n'a rien à voir dans la dette dont il est question. Cette loi n'est qu'un début.

Lire la suite et écouter le podcast ...


Le rêve de Macron : réarmer la France en faisant des bébés

Publié le 20/01/2024

La formule martiale est un des (nombreux) péchés dialectiques de notre Président de la République. Après l’inoubliable « Nous sommes en guerre » décrété pour évoquer la pandémie de SARS-CoV-2, il a sonné mardi soir l’heure du « réarmement démographique ». Bien sûr, l’expression n’a pas manqué (comme il y a quatre ans) de faire gloser. Certains élus situés à la gauche de l’échiquier politique y ont vu un parallèle avec le scénario de la « Servante écarlate », une dystopie où pour inverser une courbe démographique très inquiétante, les femmes ne sont évaluées qu’à travers les capacités de leur utérus.

Exceptions historiques françaises

Mais si l’on veut oublier la dialectique (pourtant signifiante), la question de la natalité est (et c’est un truisme que de le mentionner) essentielle. En France, elle a souvent emprunté des chemins singuliers par rapport à ses voisins européens. Notre pays a par exemple au XIXème siècle était le premier à amorcer la transition de la fécondité (c’est-à-dire le passage d’une fécondité « naturelle » à une fécondité « dirigée ») bien avant ses voisins, comme le faisait remarquer cette semaine le rédacteur en chef d’Hexagone News, François Valentin. Les raisons de cette spécificité ne sont pas parfaitement élucidées (même si le rôle de la Révolution française est souvent évoqué). Plus récemment, la France a longtemps été considérée comme la « championne de la fécondité », quand déjà de l’Allemagne à l’Italie en passant par la Belgique ou l’Espagne, le nombre d’enfants par femme était passé sous la barre des 2. Mais cette exception française n’est plus et si l’inquiétude est plus marquée encore qu’ailleurs c’est que notre système social repose sur une natalité vigoureuse. « La question de la démographie est la question même de l’avenir du pays. C’est vrai pour tous les pays du monde, mais la France est particulièrement concernée parce que notre contrat social est entièrement fondé sur notre capacité démographique. Tous les autres pays du monde anglo-saxon se fondent sur la loi du chacun pour soi. L’éducation, la santé, les retraites ou le chômage sont payants et fonctionnent comme des assurances. En France, nous avons choisi un modèle qui est formidable d’inspiration : le « tous pour un », la solidarité universelle. C’est l’État qui garantit l’éducation, la santé, les retraites, le chômage. Mais tout cela n’est viable que parce qu’il y a, pour payer les cotisations et les impôts, suffisamment de contributeurs pour financer l’effort de solidarité. Dès l’instant où la base de la pyramide se rétrécit, il devient impossible de maintenir ce système, et son principe d’organisation s’effondre », rappelait il y a quelques semaines dans la Croix, le Haut-commissaire au plan, François Bayrou.

Implants cérébraux : ça va pas la tête !

Publié le 20/01/2024

Des patients recouvrant la parole, d'autres déplaçant des fauteuils roulants par la force de la pensée, les prouesses des implants cérébraux s'imposent dans les médias ces derniers mois et suscitent l'émerveillement et un certain effroi.

L'objectif primordial des recherches actuelles réside dans l'augmentation significative du nombre de neurones connectés par une multitude de fibres à un microprocesseur. Cette avancée vise à enregistrer et stimuler l'activité cérébrale, une perspective prometteuse pour le traitement de maladies neurologiques telles que la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson ou l'épilepsie, ainsi que pour l'étude de l'activité neuronale à des fins de recherche.

Une députée avec un truc en plus

Publié le 20/01/2024

 Elue députée du Parlement valencien (Espagne) en septembre dernier, Mar Galceran est une députée européenne exceptionelle.

« Je veux apprendre à bien remplir ma fonction, pour les Valenciens et surtout pour les personnes avec des capacités différentes ». A première vue, le discours de Mar Galceran, élue députée du Parlement de la communauté valencienne le 14 septembre dernier est assez classique. Mais la parlementaire locale, élue sous les couleurs du Parti Populaire (PP), le parti de la droite espagnole, est toute sauf ordinaire : elle est en effet atteinte de trisomie 21.

Lire Lacan 2023/2024

Séminaire de lecture SÉMINAIRE V, Les formations de l’inconscient

1er Sep 2023  au 1er Sep 2024


L’argument

Pourquoi ? Pas de clinique sans théorie ! Lire Lacan, c’est pouvoir s’orienter dans la cure. Et cela concerne tout praticien de la santé mentale et du champ médico-social.
Comment ? À chaque séance, nous suivrons chronologiquement les chapitres du Séminaire V et en extrairons des notions clés. Questions et points de butée ouvriront une discussion avec les participants.

Lire la suite ...


samedi 20 janvier 2024

"Captives" : Mélanie Thierry, Josiane Balasko, Marina Foïs, Carole Bouquet et Yolande Moreau dans un nouveau "bal des folles" de la Salpêtrière

Laurence Houot

Publié 

Mélanie Thierry dans le film "Captives" d'Arnaud des Pallières, sortie le 24 janvier 2024. (CECILE BURBAN)

Mélanie Thierry dans le film "Captives" d'Arnaud des Pallières, sortie le 24 janvier 2024. (CECILE BURBAN)

Le film d'Arnaud des Pallières est une plongée dans l'asile de la Pitié-Salpêtrière au XIXe siècle, où l'on internait, souvent sous contrainte et parfois pour la vie entière, les femmes jugées "folles", les prostituées, ou encore les rebelles et les fortes têtes.

Trois ans après l'excellente adaptation de Mélanie Laurent du roman Le Bal des folles de Victoria Mas, toujours disponible sur Amazon Prime, nous voici replongés dans le calvaire des femmes enfermées au XIXe siècle dans les services psychiatriques de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Captives, réalisé par Arnaud des Pallières, cette fois sur un scénario original, est à voir dans les salles à partir du 24 janvier.

Fanni, une jeune femme bourgeoise, abandonne mari et enfants pour se laisser volontairement enfermer entre les murs de la Pitié-Salpêtrière. Elle cherche sa mère, qu'elle pense avoir été internée là, il y a plusieurs années. La jeune femme découvre avec stupéfaction la violence dont sont victimes les femmes enfermées dans cet asile, soit parce qu'elles souffrent de troubles psychiatriques, de handicaps, de maladies nerveuses, soit saines d'esprit, mais emprisonnées sous la contrainte par un mari ou une famille qui souhaite s'en débarrasser.

Lire la suite ...



Les psychiatres devront tous passer du temps à l’hôpital

LEDEVOIR

Isabelle Porter   15 janvier 2024
à Québec


Parmi les médecins spécialistes, les psychiatres seront des premiers à ressentir les effets de la réforme Dubé du système de santé, l’ancien projet de loi 15, qui les oblige dorénavant à fournir un minimum d’heures de travail par semaine dans les hôpitaux.

Les modalités restent à négocier, mais elles s’inspireront du modèle des médecins de famille, qui table sur deux options — offrir 12 heures par semaine aux établissements publics ou autant de semaines par an en région —, indique la présidente de l’Association des médecins psychiatres du Québec (AMPQ), Claire Gamache. 

Dans le jargon du réseau de la santé, on désigne ces obligations par le vocable d’« activités médicales particulières ». 

Si la région est éloignée, les psychiatres pourraient n’avoir à se limiter qu’à 10 semaines, mais à deux ou trois heures de route, un plus grand nombre d’heures de travail seront exigées. Et les incitatifs seront convaincants, soit la menace d’une baisse potentielle de revenu de 30 % en cas de refus. 

Il s’agit de tout un changement pour la profession. Sur les 1200 médecins psychiatres qui travaillent au Québec, environ 200 pratiquent exclusivement en cabinet, surtout dans les grands centres urbains. Certains travaillent dans des cliniques spécialisées en autisme ou en TDAH, par exemple ; d’autres, dans des groupes de médecine familiale.

Une situation que dénonce Mme Gamache, parce que cela laisse un fardeau trop imposant aux psychiatres qui travaillent dans les hôpitaux, selon elle. Ces derniers héritent des cas les plus lourds et « tiennent un peu le réseau à bout de bras », dit-elle.  D’autant qu’« on sait que, dans les prochaines années, on va avoir des problèmes en pédopsychiatrie, donc il va falloir que tout le monde évalue des enfants dans les urgences ». 

Le gouvernement québécois, lui, souhaite établir un « meilleur équilibre de la responsabilité médicale à l’égard de la population », indique-t-on au cabinet du ministre de la Santé, Christian Dubé. 

Lire la suite ...


vendredi 19 janvier 2024

«Sauver “Le Magazine de la Santé” est un devoir de santé publique»

Mis à jour 

Dans un texte collectif, près de 170 personnalités, dont le médecin urgentiste Patrick Pelloux, l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn et la pneumologue Irène Frachon, s’opposent à l’arrêt programmé de l’émission diffusée depuis 25 ans en quotidienne sur France Télévisions.

Un pays comme la France ne peut pas se priver d'une émission quotidienne consacrée à̀ la santé. La santé, qui arrive en tête des préoccupations des Françaises et des Français. La menace qui pèse aujourd'hui sur Le Magazine de la Santé de France 5 n'est pas une question de grille de programmes : c'est un enjeu de santé publique.

Lire la suite ...


Santé mentale des jeunes : future Grande cause nationale?

 E. Dal'Secco   

Face à l'urgence, ériger la santé mentale des jeunes en Grande cause nationale, c'est la demande des sénateurs au gouvernement. Ils dénoncent la carence des accueils face aux besoins et appellent à une "politique globale ambitieuse".

Le Sénat invite le gouvernement à ériger la santé mentale des jeunes en « Grande cause nationale ». La proposition de résolution discutée le 17 janvier 2024 en séance publique a été adoptée.


Maladies chroniques : quels sont les bienfaits d'un accompagnement en santé mentale ?

Publié le : 

Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu’il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s’avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique.

[...] 


Interview Michael Stora : «Les modérateurs des réseaux sociaux peuvent développer une sorte de désensibilisation, de déni»

par Laura Beaudoin  publié le 14 janvier 2024

Pour le psychologue Michael Stora, il est essentiel de mettre en place des séances de «débriefing» après le visionnage de vidéos violentes, et laisser la possibilité aux modérateurs de parler quotidiennement de ce qu’ils voient.

Quelles conséquences psychiques, sur le long terme, peut engendrer le visionnage à la chaîne de vidéos violentes ? Pour le psychologue Michael Stora, ces contenus peuvent faire écho à des traumatismes anciens et les réveiller, et également générer des troubles anxieux, aggravés par les conditions de travail fordistes de ces modérateurs.

Suicide filmé, meurtre, enfant battu, animal tué… Quel impact psychologique peut avoir le visionnage à la chaîne et quotidien de telles scènes ?

Le traumatisme, c’est le fait d’être passif face à une situation pour laquelle on ne peut pas agir. Lorsqu’on se retrouve confronté à une image qui nous apparaît comme violente, on est pris par une forme de sidération. Elle peut, à force, avoir un impact sur la santé mentale. Ces modérateurs sont des «éboueurs du Web», pour reprendre l’expression de la chercheuse américaine Sarah T. Roberts. Ils ont affaire à toutes les dérives de perversion, de violence. Ces personnes ont assimilé des notions de morale et d’attention au corps de l’autre qui vont être mises à mal par le visionnage de vidéos immorales. Ce qui va créer une sorte de dissonance cognitive. On pourrait évidemment se dire que ce visionnage à la chaîne est traumatique, mais en réalité, pour ces modérateurs, le fait d’interdire ces vidéos donne un sens à leur travail et les transforme en rempart face à quelque chose de traumatisant. Néanmoins, cela peut faire écho à quelque chose que le modérateur a déjà lui-même vécu. C’est donc l’après-coup qui peut devenir traumatique.

Forum de Davos Inégalités mondiales : pour les riches, la norme d’abondance

par Anne-Sophie Lechevallier    publié le 15 janvier 2024

Dans son rapport annuel, publié ce lundi 14 janvier, jour de l’ouverture du Forum de Davos, l’ONG Oxfam dénonce l’extrême concentration de la richesse depuis 2020 et le pouvoir des multinationales, alors qu’une large partie de la population mondiale souffre de l’inflation.

La France n’a plus de Première ministre, mais elle a «gagné» une «pionnière» d’un tout autre genre. En effet, la première femme à avoir vu sa fortune dépasser les 100 milliards de dollars (91 milliards d’euros) est française, il s’agit de Françoise Bettencourt Meyers, l’héritière du fondateur de L’Oréal, selon l’indice Bloomberg des milliardaires de fin décembre (elle est repassée depuis sous cette barre symbolique). Pour autant, dans cette coterie-là non plus, les inégalités entre les hommes et les femmes ne sont pas près de disparaître. Bernard Arnault, le fondateur de LVMH, qui figure dans le trio des plus riches du monde, détient une fortune bien plus importante que sa compatriote, estimée aujourd’hui à 162 milliards de dollars par le même indice.

Catherine Vautrin au ministère de la Santé : la gauche s’inquiète pour la constitutionnalisation de l’IVG

par Chez Pol   publié le 12 janvier 2024

La très conservatrice nouvelle ministre de la Santé soutiendra-t-elle le projet de loi visant à inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution ? La gauche, qui dénonce un gouvernement rétrograde, s’interroge.

Le 24 janvier, le projet de loi constitutionnel visant à inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution doit débarquer à l’Assemblée nationale, porté par le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti. L’exécutif le maintiendra-t-il à l’ordre du jour malgré la nomination de la nouvelle ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, la conservatrice et ex-LR Catherine Vautrin (ex-anti-mariage pour tous repentie et anti-PMA pour toutes) ?