Géraldine Zamansky Publié
Géraldine Zamansky, journaliste au Magazine de la santé sur France 5, évoque aujourd'hui l'efficacité de la thérapie comportementale et cognitive, quand elle est pratiquée une fois par semaine en "télé psychothérapie".
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Géraldine Zamansky Publié
Géraldine Zamansky, journaliste au Magazine de la santé sur France 5, évoque aujourd'hui l'efficacité de la thérapie comportementale et cognitive, quand elle est pratiquée une fois par semaine en "télé psychothérapie".
Dominique André - Anna Ognyanyk Publié
Le Dr Semion Glouzman, 77 ans, est l'une des figures emblématiques de la psychiatrie ukrainienne. Son nom est également inscrit sur la longue liste des dissidents qui furent internés dans les camps du régime soviétique, l'Ukraine ayant décrété son indépendance vis-à-vis de l’URSS le 24 août 1991. Arrêté en 1972, Semion Glouzman a été enfermé dans un goulag pour avoir refusé de participer en tant que médecin au traitement de choc des opposants enfermés dans des hôpitaux spéciaux pour "schizophrénie à évolution lente" ou "inaptitude à vivre en société". Les organisations de défense des droits humains s’étaient mobilisées à l’époque pour obtenir sa libération .
Mercredi 16 août 2023
Provenant du podcast
Le 14 mars 2016, le président de l'université Paris Dauphine tente de présenter le nouveau centre d'hébergement pour SDF aux habitants du 16e arrondissement de Paris, ce qui lui vaudra de se faire traiter d'"imposteur" par une foule mécontente, et mettra un terme à la rencontre.
Quelques semaines plus tôt, Claude Goasguen, maire de l'arrondissement, déclare aux habitants présents lors d'une réunion d'information à la salle des mariages de la mairie du XVIe : "Ce camp se trouve à cinquante mètres de la piscine d'Auteuil. Je ne vois pas comment je pourrais expliquer à des parents d'élèves qui envoient leurs enfants en toute quiétude dans une situation qui peut être effectivement dangereuse, quand vous avez des personnes dont vous ne savez pas exactement d'où ils viennent."
Jeudi 24 août 2023
Dans Àma Gloria, premier long-métrage en solo de Marie Amachoukeli, on est au plus près de Cléo, une petite fille myope, orpheline de mère, élevée par sa nounou, Gloria, originaire du Cap-Vert. Une relation très tendre. Mais Gloria apprend que sa mère est morte et doit donc repartir. Elle doit organiser l'enterrement et se dit que c'est le moment pour elle de rester au Cap-Vert, chez-elle, où ont appris à vivre sans elle ses propres enfants. Àma Gloria ouvrait la 62e édition de la Semaine de la Critique du Festival de Cannes en mai 2023. Il sortira en salle le 30 août 2023.
"On a essayé de faire le portrait de deux personnages qui s'aiment, d'un amour absolu, débordant et d'un amour quasi maternel pour le personnage de Gloria", commente la réalisatrice. Un amour impossible, voire tabou, car cela reste un travail pour la nounou. Elle est payée pour cela. "Que se passe-t-il quand cela déborde, quand ce travail n'est pas simplement un travail, mais où des enjeux de sentiments d'amour se mêlent ?"
Shrabasti Bhattacharya 23 août 2023
Bien que l’impact global du changement climatique sur la santé mentale et le bien-être psychosocial n’ait pas encore été suffisamment exploré et traité, les connaissances actuelles sont suffisantes pour que les nations commencent à agir. La Plateforme de l’Union européenne sur la politique de santé (European Union Health Policy Platform) a organisé un webinaire le 22 février pour explorer le sujet suivant : « Vers une approche globale de la santé mentale : renforcer le lien entre santé mentale et environnement. »
Cet événement a réuni des parties prenantes de différentes régions de l’Europe pour discuter des stratégies actuelles de mise en œuvre d’un soutien en santé mentale et psychosocial (Mental Health and Psychosocial Support, MHPSS) dans les politiques nationales sur la santé et le changement climatique. L’éducation des professionnels en santé mentale (Mental Healthcare Professionals, MHCP) sur la lutte contre la crise de santé mentale liée au climat était également un problème majeur.
Par Judith Perrignon Publié le 26 août 2023
Le 30 novembre 2021, dans son lycée du Michigan, Ethan Crumbley, 15 ans, sort un pistolet et ouvre le feu. Quatre élèves sont tués. Une fusillade comme il en arrive tant aux Etats-Unis. Mais, cette fois, les parents sont poursuivis pour homicide involontaire : ils ont fourni l’arme, ignoré les appels aux secours de leur fils et les avertissements des enseignants…
Une feuille d’exercices de maths. Des figures géométriques. Des fractions. Des espaces blancs pour les réponses de l’élève. Sous un parallélogramme, le dessin d’un pistolet semi-automatique. Et cette phrase : « Les pensées m’obsèdent. Aidez-moi. » Sous le losange, une balle. Et ces mots : « Du sang partout. » Entre les deux, une silhouette qui saigne, un smiley. Et ces désillusions : « Ma vie est inutile », « Le monde est mort ». Cette page est sur le point de devenir une pièce à conviction.
Deux heures après l’avoir remplie, Ethan Crumbley, 15 ans, tue Madisyn Baldwin, 17 ans, Tate Myre, 16 ans, Hana St. Juliana, 14 ans, Justin Shilling, 17 ans. Nous sommes le 30 novembre 2021, entre les murs du lycée d’Oxford, à 40 kilomètres au nord de Detroit, dans le Michigan. Une énième tuerie de masse aux Etats-Unis, conforme à la définition du FBI : au moins quatre morts, sans compter le tueur, dans une zone publique.
Mathilde TONNERRE Publié le
Depuis un an, sous l’impulsion du psychiatre Baptiste Le Deun, qui travaille à l’hôpital psychiatrique du CHU (centre hospitalier universitaire) de Brest, à Bohars (Finistère), un groupe de soignants, des personnes souffrant de troubles psychiques et leurs familles se réunissent une fois par mois au centre social de Pen ar Créac’h pour s’initier à la pratique du dialogue ouvert (ou open dialogue).
Qu’est-ce que la pratique du dialogue ouvert ?
Utilisée par des soignants finlandais depuis les années 1980 pour prendre en charge des patients qui souffrent de troubles psychiques, cette pratique repose sur la discussion entre un patient, son entourage et les soignants. Une discussion qui se veut sans hiérarchie, « non-jugeante et transparente », explique Danièle Belbahri, bénévole au sein de l’association Dialogue ouvert, créée en juin 2023 à Brest par le psychiatre Baptiste Le Deun, qui exerce au CHU. « Chaque voix est écoutée à égalité. Toutes les discussions se font en présence du patient et de l’entourage qu’il aura choisi pour l’accompagner » , détaille la bénévole.
Laurent Charnin Publié le
Une cinquantaine de personnes se sont inscrites à ce premier pèlerinage national. Crédit photo : Cécile Massie.
Rencontre avec Michèle, écoutante des personnes en situation de détresse, Laly, bipolaire, et Agnès, enseignante, à l’occasion du premier pèlerinage national des suicidaires à Lourdes.
Une cinquantaine, peut-être plus : nos conférences attirent des gens non inscrits.
À qui s’adresse ce pèlerinage ?
Aux personnes en état suicidaire, à leurs proches, ainsi qu’aux personnes endeuillées, pour qui le passage à l’acte reste un mystère.
Est-ce que vous pouvez présenter les participants ?
L'INCERTITUDE
Transformations dans la société Transformations dans la clinique
Présentation du congrès par Bernard Golse
Lire la suite et voir la vidéo ...
Fédération des Ateliers de Psychanalyse
Le Séminaire-atelier La psychanalyse et l'exogène.
propose une après-midi débat
Samedi 30 septembre 2023 de 14H à 19H
A La Mije – 6 rue de Fourcy - 75004 Paris
Exister avec l'inhumain ?
Argument.
Notre monde est envahi par le numérique, et commence à l'être par l'intelligence artificielle. Les applications numériques, les algorithmes, facilitent notre vie quotidienne autant qu'ils nous éloignent de l'humain.
Cette absence répétée qui met en creux et en errance notre humanité porterait un nouveau paradigme où certains fondamentaux s'estompent. Les relations du lien social, des espaces de l'intime, sont bouleversées, affectées.
Notre troisième Rencontre à Athènes « Présences du transfert » se déroulera la journée du samedi 30 septembre suivie de la matinée du dimanche 1er octobre 2023 à l’EPIPSY, 2 rue Soranoutou Efesiou, dans la banlieue d’Athènes, Papagou, accessible en métro (station Katehaki).
7 octobre 2023
L'AVENIR D'UNE ILLUSION
10 ans après notre journée sur « le retour du religieux », il nous est apparu nécessaire de revenir sur ce type de question en envisageant cette fois les dérives des croyances débridées qui prolifèrent sous des formes multiples aujourd’hui, en nous référant en particulier à l’avenir d’une illusion que Freud a écrit en 1927 et dont Paul-Laurent Assoun a publié une nouvelle édition critique traduite pas Claire Gillie (Cerf 2012).
THÈME DE L’ANNÉE
2023-2024
De quoi être fou
Cette formule peut paraitre un peu « infamilière » pour un thème de l’année, et de fait elle est foncièrement équivoque : qu’entendre sémantiquement par « fou », entre psychose et affolement, entre détresse et excitation, errance et extase ? Par « de quoi », entre cause et objet ? Par « être », entre état et devenir ?… Et syntaxiquement: assertion, exclamation, interrogation ?
Elle fait d’abord écho à un air du temps qui porte aux limites de la « raison », y compris peut-être de la « raison depuis Freud »[1], au point qu’il faudrait nous atteler à inventer quelque chose comme une « raison depuis Lacan » pour tenter d’être à la mesure du fol aujourd’hui. Au-delà des effets de la période covid, n’est-elle pas un révélateur symptomatique du devenir accéléré de ce qu’on appelle « anthropocène » ? Le signifiant « être fou », dans toute l’ambivalence de ses usages, pourrait-il alors être un mot de passe pour réinventer cette « raison merveilleuse et imprévue » à laquelle Rimbaud (poème : Génie) nous convoque ?
Journée du Collège ouverte aux membres et aux auditeurs libres
L’Homme aux loups
Les inscriptions se font directement sur la boutique SPP ici.
Télécharger ici le programme complet des 4 cycles des conférences ouvertes 2023-2024 en un seul PDF.
Ci-dessous les programmes de chacun des cycles, cliquez sur l’image pour télécharger le PDF.
Samedi 2 décembre 2023 - Maison de la Chimie, Paris
Lire la suite et voir la vidéo ...
par Frédérique Roussel publié le 23 août 2023
Marielle Macé, directrice de recherches au CNRS, enseigne la littérature à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Elle s’empare du sujet de la respiration pour parler de nos asphyxies et de notre besoin d’air.
«Ce livre vient de loin», c’est la première phrase de Respire (1). Vous y pensiez depuis longtemps ?
J’ai comme tout le monde une expérience de la respiration depuis toujours. Mais il y a des intensités dans cette expérience qui tiennent à une histoire personnelle, à une histoire sociale, à des lieux traversés, à des métiers et des pathologies qui me sont familières. C’est un livre qui aura supposé un long trajet, à la fois un trajet de vie et un trajet de pensée.
La pandémie a-t-elle été un déclencheur ?
Absolument. Pour le coup, c’est devenu une expérience partagée, celle de la peur à la fois de l’air qu’on prend et de l’air qu’on lâche vers les autres. On s’est tous mis à penser à notre respiration qui devenait un peu moins naturelle qu’à l’ordinaire. Elle a fait sentir au-dedans la toxicité du monde dont on devrait être convaincu depuis longtemps. Elle a coïncidé avec la conscience d’une sorte de racisme atmosphérique avec le meurtre de George Floyd pratiquement au même moment, ce qui a aussi donné d’emblée une signification politique à l’asphyxie. Il y avait toutes sortes d’impulsions dans l’actualité mondiale pour comprendre que la respiration était un point vif dans notre expérience contemporaine.