ANTIBES (Alpes-Maritimes), 16 mai 2023 (APMnews) - Le centre hospitalier (CH) d'Antibes Juan-les-Pins va bénéficier d'un soutien supplémentaire de l'Etat de 2,6 millions d'euros (M€) pour financer son projet de modernisation, a expliqué mardi à APMnews le directeur de l'établissement, Bastien Ripert-Teilhard.
Sa principale opération est la reconstruction du bâtiment d'hospitalisation complète de psychiatrie ainsi que l'aménagement d'un nouveau parking.
"Le projet de psychiatrie a bien avancé. Le maître d'oeuvre a été choisi et le permis de construire sera prochainement déposé. On ambitionne une livraison du bâtiment début 2026", a expliqué le directeur.
ésormais installé à Bruxelles, Arthur Borgnis, réalisateur et galeriste, revient à Paris à l’invitation de Maurice Renoma, pour montrer des pépites d’art brut. L’ensemble se compose d’œuvres de la fin du XIXe siècle à nos jours, de quarante artistes issus de seize pays, illustrant la magique alchimie née de l’alliance entre le dessin et le langage. Les néophytes en matière d’art brut pourront découvrir des classiques tels que Carlo Zinelli, Janko Domsic, Émile Josome Hodinos.
À la consultation "fin de vie" de l'hôpital public de Liège, des patients font part au docteur Damas de leur désir d'en finir avec les souffrances morales ou physiques. Un documentaire éclairant et poignant sur l'euthanasie.
Depuis 2002, la Belgique s'est dotée d'une loi sur le droit des patients à disposer d'eux-mêmes et à demander l'euthanasie. Depuis, des hôpitaux ont ouvert une consultation "fin de vie". C'est le cas du CHR de la Citadelle de Liège où François Damas, médecin intensiviste (spécialiste en médecine intensive), reçoit des patients gravement malades ou en grande souffrance morale, qui ne souhaitent plus continuer à vivre. Il les écoute et les questionne, afin de mesurer leur détermination, leur état de santé, leur degré de lassitude, la façon dont ils ont mûri leur réflexion et dont ils y ont préparé leurs proches. Un contingent non négligeable d'entre eux vient de France, où l'euthanasie n'est pas autorisée. "Qu'est-ce que j'en veux à mon pays de ne pas le faire !", s'exclame un homme atteint de sclérose en plaques, qui déclare souffrir en permanence, et dont on suivra jusqu'au bout, à distance respectueuse, le cheminement vers la mort.
Le chat, l'animal à la fois le plus apprivoisé et le plus libre, est très présent dans la littérature, notamment pour les enfants. Le Book Club reçoit les autrices Clémentine Mélois et Zina Modiano, qui nous proposent aujourd'hui deux aventures de félins.
Zina Modiano Scénariste, réalisatrice, autrice et illustratrice
Du chat du Cheshire dans Alice au pays des merveilles au conte du Chat Botté en passant par Garfield ou encore Le chat du Rabbin, le chat est partout dans la littérature. Chats sauvages, chats de gouttière, tantôt rusés et malicieux, tantôt oisifs et gourmands, le chat inspire toute une galerie de personnages et constitue le compagnon idéal des écrivains. Les autrices Clémentine Mélois et Zina Modiano viennent présenter deux livres autour du chat intrépide et du chat parisien.
La prof de yoga, qui se défend d’être un gourou spirituel, a sorti un brûlot contre cette pratique qu’elle juge dévoyée, assujettie aux dérives du capitalisme.
Autant le dire d’emblée : avant de lire Zineb Fahsi, on détestait le yoga pour des raisons floues. On le déteste maintenant pour des raisons précises. Parmi ses meilleures punchlines : «Le yoga et la méditation deviennent des méthodes visant à améliorer sa productivité, sa performance, et son employabilité et voient aujourd’hui leurs mérites vantés par des hebdomadaires économiques comme Challenges, des ouvrages de management, et les directions des ressources humaines.» Voilà pour le ton. Son livre le Yoga, nouvel esprit du capitalisme, sorti il y a quelques mois déjà aux éditions Textuel, est une plongée historique dans les textes aux origines de la discipline. Mais c’est aussi une réflexion sur la façon dont, au XXe siècle, cette pratique aurait été dévoyée pour faire du corps et de l’esprit une petite entreprise malléable et docile, capable de répondre à la minute aux exigences néolibérales.
La sociologue Gabrielle Richard, auteure de «Faire famille autrement», souligne une évolution libératrice des mentalités dans la société depuis dix ans, même si les réticences subsistent dans l’espace public vis-à-vis des familles transparentales.
Cet article est tiré du Libé spécial auteur·es jeunesse. Pour la quatrième année, Libération se met aux couleurs et textes de la jeunesse pour le Salon du livre de Montreuil qui ouvre ses portes le 30 novembre. Retrouvez tous les articles ici.
Sociologue, Gabrielle Richard porte un regard spécifique sur les questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre. Après Hétéro, l’école ? Plaidoyer pour une éducation anti-oppressive à la sexualité (Remue-ménage), elle vient de publier Faire famille autrement chez Binge Audio éditions. Rencontre avec une penseuse qui met en lumière les chemins d’invention des parentalités queers.
Qu’est-ce qui vous a incitée à faire cette étude sur les familles queers ?
L’intérêt pour les familles queers m’est venu avec l’arrivée du désir de parentalité dans mon couple (je suis en couple avec une personne non-binaire). Je me suis beaucoup interrogée sur les manières d’accéder à la parentalité, sur le désir de grossesse que nous étions censé.e.s tous.tes les deux ressentir du fait de notre assignation comme filles. Sur ce qui nous était renvoyé par notre entourage comme plus ou moins acceptable, plus ou moins légitime. En tant que sociologue, j’ai eu envie de questionner des personnes queers sur leur rapport à la parentalité, sur l’aisance avec laquelle elles avaient pu penser la famille en dehors des schèmes hétéronormatifs selon lesquels il doit nécessairement y avoir un père et une mère, en couple monogame, pour accueillir un enfant. J’ai rencontré des dizaines de parents homosexuels (lesbiennes et gays), bisexuels, non-binaires, trans, etc. Je me suis aperçue que les informations que je collectais étaient d’une richesse incroyable.
Les résultats sont en deçà de la moyenne européenne, d’après l’étude internationale Pirls. En cause notamment : la focalisation sur les apprentissages du CP, alors que la maternelle et les autres niveaux du primaire sont aussi importants.
Et si les difficultés en lecture s’avéraient être la source de toutes les inégalités scolaires ? L’étude internationale Pirls sur la lecture et la compréhension de l’écrit le montre dans sa dernière édition dévoilée mardi 16 mai : la catégorie sociale de la famille joue un rôle majeur dans les résultats des élèves, de même que toutes les activités liées à la lecture et au langage que les parents peuvent entreprendre dès le plus jeune âge.
Elle met en valeur des créateurs entièrement autodidactes, indemnes de toute culture artistique, vivant pour la plupart dans un environnement clos : centres psychiatriques, carcéraux, ou en marge de la société. Créant des œuvres étranges, spontanées, instinctives, ouvertes sur la vie intérieure, et porteuses, sans le savoir, d'une forme embryonnaire de spiritualité.
Fortement inventives, elles sont souvent élaborées avec des moyens de fortune. Très personnelles, étonnantes, émouvantes, elles sont nées dans l'ignorance totale de la culture établie.
Instinct créatif
Les productions de ces créateurs sont admirablement présentées avec, en règle générale, deux à trois œuvres pour chacun d’entre eux, auxquelles s’ajoute une biographie succincte « cartel » suffisamment explicite, permettant ainsi au public le plus passionné de rester plus de deux heures en ce lieu.
Grâce à la diversité des œuvres, cette institution fait partie de l’un des plus beaux musées de France dans sa partie Art Brut
« visible », et contribue activement à la reconnaissance culturelle et touristique internationale de l’arc Méditerranéen.
Un fonds d'innovation organisationnelle en psychiatrie a été créé en 2019, doté de 10 millions d’euros au niveau national. Il a été reconduit en 2020, 2021 et 2022.
En 2023, le Ministère de la Santé a décidé le renouvellement de ce fonds d’innovation organisationnelle en psychiatrie, doté de 12 millions d’euros au titre des nouveaux projets.
L'une des solutions proposées pour pallier le manque de médecins en France : la création, en 2016, d'un nouveau métier, celui d'infirmier en pratique avancée (IPA). La première promotion, formée en Limousin, est sortie en 2021. Une dizaine exerce aujourd'hui sur notre territoire, en libéral ou à l'hôpital. Portrait croisé de deux d'entre eux.
Infirmiers libéraux dans le même cabinet de Pont-Saint-Pierre (Eure), Stéphanie Roussette et Baptiste Delalonde sillonnent une partie du Vexin normand pour s'occuper de leurs patients à domicile. Ils ne connaissent ni les arrêts maladie, ni les congés payés... Et ne comptent pas leurs heures. Nous les avons rencontrés, à l'occasion de la Journée internationale des infirmières, vendredi 12 mai.
Les douze soignants ont écopé de sanctions allant du blâme à une suspension ferme pour trois mois
Douze infirmiers et infirmières ont été sanctionnés par leur Ordre national pour avoir délivré des soins "d'hydrotomomie percutanée", une pratique scientifiquement non validée, selon une décision diffusée lundi.
Les douze soignants ont écopé de sanctions allant du blâme à une suspension ferme pour trois mois, selon la décision de la chambre disciplinaire nationale de l'ordre des infirmiers, rendue publique par ses soins.
L'hydrotomomie percutanée vise selon ses promoteurs à soulager les douleurs de personnes souffrant de douleurs récurrentes (arthrose, lombalgies, migraines...).
C’est un autre aide soignant qui a tiré la sonnette d’alarme après avoir remarqué la dégradation subite de la santé des patients qui venaient d’être opérés. L’enquête a montré des injections en surdose de médicaments qui ne leur avaient pas été prescrits.
Son discours semble totalement détaché de toute humanité. Un infirmier de 27 ans a été condamné ce lundi à Munich à la prison à vie pour les meurtres de deux patients et six tentatives sur d’autres malades, dont l’intellectuel allemand Hans-Magnus Enzensberger.
L’infirmier était employé principalement dans des salles de garde d’un hôpital de Munich, où les patients étaient accueillis après une opération. Il a été reconnu coupable d’y avoir injecté des cocktails de médicaments sans prescription à des patients.
Des troubles psychiatriques, et notamment des troubles anxieux, dépressifs ou de stress post-traumatique peuvent coexister avec des symptômes prolongés de COVID-19, qu’il faut savoir reconnaître.
La survenue de ces troubles dans ce contexte ne modifie pas la prise en charge, mais nécessite d’être attentif à certains points de vigilance.
Pourquoi est-ce important ?
La pandémie de COVID-19 a contribué à une dégradation de la santé mentale partout dans le monde et l’enquête CoviPrev de Santé Publique France l’a confirmé dans la population française, en particulier chez les jeunes et les plus précaires. Les symptômes anxieux et dépressifs sont plus fréquents chez les patients ayant des symptômes prolongés après un épisode de COVID-19 (environ 15% des patients hospitalisés et 30% de ceux non hospitalisés). Aussi, le 6 avril dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) a émis une fiche visant à optimiser le diagnostic et la prise en charge de ces troubles psychiatriques.
REPORTAGE Dans ces collectifs en « mixité choisie », se forgent les convictions des plus jeunes. Chanter ensemble permet alors de conjuguer sororité, militantisme et plaisir de faire entendre sa voix.
Qui a osé dire que les féministes « cassent l’ambiance en soirée » ? A rebours d’un engagement triste ou pétri de colère, celles-ci cultivent, en chantant, un militantisme joyeux et ultracontagieux. Elles s’appellent Les Chianteuses à Paris, Les Branl’heureuses à Lyon, Les Kagolphoniques à Marseille, Les Punks à chatte à Nantes, les Chauffe Marcelle à Lille… Toutes font vibrer leurs cordes vocales pour réclamer d’une même voix la fin du patriarcat.
Les points de vue des personnes concernées par un trouble psychique est essentiel pour mieux comprendre les obstacles et pour renforcer les politiques, les programmes et les services de santé. Dans ce rapport, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) propose un focus sur les savoirs expérientiels de personnesavec une maladie non transmissible, un trouble de santé mentale et une maladie neurologique.
Ce rapport est le premier opus d’une collection de l’OMS intitulée De l’intention à l’action, qui vise à renforcer la base de données probantes sur l’impact de la participation significative et à combler le manque d’approches normalisées pour permettre la participation significative fonctionnelle. Cette collection a été pensée comme une plateforme pour que les personnes avec une expérience vécue ainsi que les organisations et institutions à la pointe sur ces questions échangent sur les solutions, les difficultés et les pratiques prometteuses. Elle vise également à fournir des récits inspirants et des modèles puissants, ainsi que des données probantes.
À cette fin, le présent rapport comprend six études de cas impliquant douze personnes avec une expérience vécue d’affections diverses. La troisième et la quatrième donnent la parole à des personnes avec un trouble psychiatrique (schizophrénie, dépression, troubles bipolaire). En psychiatrie, elles dénoncent les ravages de la stigmatisation et les maltraitances et décisions arbitraires liées aux « portes fermées » des établissements.
Promouvoir la littératie en santé mentale améliore la prévention des troubles psychiques et la promotion du bien-être mental, selon ce numéro de Question de santé publique. Le recherche doit cependant se poursuivre pour identifier les interventions efficaces.
La littératie en santé mentale trouve son origine dans la littératie en santé plus « générale » avec un focus spécifique sur le bien-être mental. La littératie en santé mentale complète le concept plus connu de littératie en santé, définie comme « les connaissances, la motivation et les compétences pour accéder à, comprendre, évaluer et appliquer l’information en santé pour prendre des décisions éclairées en termes de soins, prévention et promotion de la santé » [1]. La littératie en santé mentale ajoute la composante « bien-être psychique » recouvrant la définition holistique de la santé selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour laquelle « Il n’y a pas de santé sans santé mentale ». Ce numéro de Questions de santé publiqueprésente les définitions et revient sur l’évolution de cette notion, le développement des pratiques et la mesure de leurs effets.
Les chiffres sont inquiétants, une réponse politique devient nécessaire.
Nos jeunes filles vont mal, c’est un fait. En décembre déjà, les chiffres de l’Office fédéral de la statistique devaient alarmer l’opinion publique. Et ils devaient choquer, comme un couperet à la sortie d’une pandémie. Les jeunes sont plus hospitalisés pour des blessures mentales que physiques. Des blessures psychiques qu’on ne voit pas, qui ne saignent pas, qui ne marquent pas la peau, ne la colorent pas de bleu ou de jaune, qui ne défigurent pas et pourtant des blessures qui sont bien là et en nombre.
Les réactions dans les médias et sur les réseaux sociaux ont fusé: trois jours, deux semaines, un mois… puis l’information est remplacée. Début avril, encore un chiffre, celui de la faîtière des assureurs, SantéSuisse. Tel un corollaire, après la hausse des hospitalisations, les coûts. Sur la forte hausse des coûts liée à la psychiatrie, 45% de cette hausse provient des troubles psychiques chez les adolescentes de 11 à 18 ans. Le chiffre, mais surtout la précision de la catégorie concernée, donne un vertige. Ce sont nos jeunes filles dès 11 ans déjà. 11 ans…
Les syndicats FO, CGT, SUD et la CFDT organisent une mobilisation devant l'ARS de Nantes, le 23 mai, afin de protester contre un secteur de la psychiatrie sous-dotée dans la région.
La médecine psychiatrique était déjà mobilisée en 2021.
Crédit: Oxygène Radio
Les syndicats régionaux FO, CGT, SUD et la CFDT appellent à manifester pour soutenir la médecine psychiatrique qui "ne cesse de se dégrader dans la région".Un rassemblement est organisé devant l'Agence Régionale de Santé, à Nantes, le 23 mai à 11h.
Saint-Août. L’histoire de Jules Cotard racontée par Philippe de Boissoudy est celle d’un médecin renommé trop rapidement disparu. Et d’un homme attaché à ses origines berrichonnes.
Cette grande bâtisse proche du bourg de Saint-Août n’est sans doute pas hantée. Mais à coup sûr, elle est habitée par de multiples souvenirs. La famille de Boissoudy y demeure depuis des décennies. Ancien journaliste et homme curieux d’histoire, Philippe de Boissoudy a découvert que son premier résident, Jules Cotard, était un personnage tout simplement extraordinaire, dont l’œuvre méritait assurément d’être rappelée.
Docteur Cotard, un psy chez les Proust, ouvrage qui vient juste de paraître chez L’Harmattan, c’est tout d’abord l’évocation d’un enfant d’Issoudun – il y voit le jour en 1840 –, où son père est imprimeur en même temps que pasteur protestant. La maison de Saint-Août est construite en 1886, quelques années avant sa mort qui survient en 1889.
Entre-temps, Jules Cotard fait feux de tout bois en devenant un psychiatre de renommée mondiale qui présidera la Société médico-psychologique, la plus ancienne société française de psychologie fondée en 1847. Il travaillera avec les plus grands noms de la psychiatrie dont Freud, Charcot et Gilles de la Tourette. Un syndrome porte même encore son nom.
Il a inspiré le grand Marcel Proust
L’anecdote mérite également d’être contée : proche de la famille Proust, Jules Cotard est l’inspirateur du fameux docteur Cottard cité à 400 reprises dans l’œuvre majeure de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. Enfin et peut-être surtout, Jules Cotard a toujours été un fervent républicain et un disciple passionné d’Auguste Conte, proche de syndicalistes parmi lesquels les pères fondateurs de la CGT.
Le centre hospitalier du Vinatier à Bron. Photo d’archives Progrès /Maxime JEGAT
Alors que les difficultés de recrutement touchent tous les établissements de santé et notamment le secteur de la psychiatrie, le Centre Hospitalier du Vinatier organise une « journée Infirmière » le jeudi 25 mai de 8 h 30 à 16 heures, destinée aux étudiants infirmiers, aux jeunes diplômés et aux professionnels déjà sur le marché du travail.
Il s’agit de proposer un espace propice aux échanges et à la rencontre avec l’animal. L’animation se déroulera mardi 16 mai, de 14 heures à 15 h 30.
Dans le cadre de leurs animations, les professionnels soignants de la P’tite Cafèt de psychiatrie de l’hôpital de Niort organisent une animation tout à fait originale : faire venir des chevaux en partenariat avec l’association Edel’Paradise. Il s’agit de proposer un espace propice aux échanges et à la rencontre avec l’animal.