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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 3 avril 2023

« Si le monde a une chance de rester vivable à la fin de ce siècle, ce sera grâce aux femmes »

Publié le 2 avril 2023

CHRONIQUE

Philippe Bernard

Editorialiste au « Monde »

Si l’autonomisation des femmes est déterminante pour une meilleure maîtrise démographique, elle l’est aussi pour la réduction de l’impact écologique, et donc pour la survie de la planète, analyse Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.

L’avenir de l’humanité dépend de sa moitié féminine. Louis Aragon et Jean Ferrat l’ont proclamé et chanté. Les démographes, leurs calculettes et leurs scénarios le confirment à leur manière, moins poétique : si le monde a une chance de rester vivable à la fin de ce siècle, ce sera grâce aux femmes. Une étude, publiée lundi 27 mars par le groupe de chercheurs Earth4All, lié au Club de Rome, apporte de nouveaux arguments convaincants pour ériger l’autonomisation des femmes (« women empowerment ») en facteur déterminant non seulement d’une croissance démographique soutenable, mais aussi de la réduction de l’impact écologique, et donc de la survie de la planète. L’idée n’est évidemment pas nouvelle. Dans les pays déshérités, on sait depuis longtemps que l’éducation des filles est un levier majeur du développement : plus la scolarité se prolonge, plus tardives sont les maternités et larges les possibilités d’une vie autonome. Dans le monde développé aussi, l’égalité hommes-femmes favorise le progrès social.

Fait d’hiver, à propos d'un patient mort sous les balles de la police à l'hôpital psychiatrique

Publié le 1/04/2023

BELGIQUE

Carte blanche - 

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Un patient est décédé des suites d’une intervention policière armée il y a une dizaine de jours dans l’enceinte de la clinique bruxelloise Fond’Roy. Ce drame doit déclencher une réflexion profonde sur la place des personnes aliénées dans la société et leur prise en charge dans des instituts de soins adaptés.

Mardi 21 mars 2023, un patient est tué par arme à feu par la police dans l’enceinte d’un hôpital psychiatrique bruxellois où il est hospitalisé pour des soins contraints.

Nos pensées et notre solidarité vont à sa famille et à ses proches, ainsi qu’aux patient·es hospitalisé·es et aux soignant·es présent·es.

Nous sommes affecté·es et choqué·es par les conditions dans lesquelles ce patient est mort et par la banalisation de cette mort. Les médias ont relayé le récit d’un acte de légitime défense, soutenu par les propos du porte-parole du parquet, sans plus de questionnement. Cette tribune souhaite apporter un contrepoint à l’évidence d’une mort normalisée.

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TRIBUNE Les partisans de l’éducation positive et ceux du «time out» s’opposent-ils vraiment ?





par Pablo Votadoro, psychiatre au département de psychiatrie de l'adolescent et du jeune adulte de l'Institut mutualiste Montsouris

publié le 1er avril 2023

Pour le pédopsychiatre Pablo Votadoro, les deux discours reflètent les incertitudes sur ce qui fonde l’autorité, tout en étant traversé d’une même préoccupation commune : l’enfance et la maltraitance.

Rare sont les débats sur l’éducation. Pourtant, la société se transforme et avec elle les idées sur la meilleure façon d’élever un enfant. Passion française assurément, aujourd’hui elle oppose deux camps par voie de presse : «l’éducation positive» de Catherine Gueguen et le «Time out» de Caroline Goldman. Toutefois, il n’est pas certain qu’ils s’opposent vraiment, tant ils ne parlent pas de la même chose. Pourtant ces deux discours reflètent les incertitudes sur ce qui fonde l’autorité, tout en étant traversé d’une même préoccupation commune : l’enfance et la maltraitance.

samedi 1 avril 2023

Le Cerisier de Marcel Sassolas


 


Nicolas JANAUD







Marcel Sassolas, psychiatre fondateur de Santé Mentale et Communauté, nous transmet ici l'expérience de la création du foyer du Cerisier à Villeurbanne en 1971, première expérimentation de structure intermédiaire de l'association.

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Peut-on vivre sans addiction ?

Jeudi 30 mars 2023

Provenant du podcast

Sans oser le demander

Peut-on vivre sans addiction ? ©Getty - CSA Images

Alcool, cigarettes, la question de la dépendance est toujours d’actualité. Mais comment la définir ? À quel moment devient-elle une dépendance ? Comment la traiter ? Parce que la répression ne marche pas, comment réduire les risques et arrêter avec l’approche moralisatrice des politiques publiques ?

Avec


Toxicomanies : un monde accro

© Getty

Provenant de l'émission

Cultures Monde

Les enjeux contemporains selon les pays et les régions du monde.

À propos de la série

Alors que les saisies de drogue atteignent des niveaux record et qu’aucune politique ne semble venir à bout des puissants réseaux du narcotrafic, une série qui propose d’aborder la drogue du point de vue des destinataires de ce marché mondialisé : les consommateurs.

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Opioïdes : le cauchemar américain

Lundi 27 mars 2023

Quand elles ne tuent pas, les overdoses laissent d’importantes séquelles sur les milliers de victimes de la crise des opioïdes, à Hagerstown, le 21/06/22 ©AFP - Spencer Platt

Démarrée dans les années 1990, la crise des opioïdes atteint des proportions inédites aux États-Unis avec plus de 100 000 décès par overdose en 2021. En cause notamment, le Fentanyl, devenu la première cause de mortalité chez les 18-49 ans.


Avec

  • Élisa Chelle Professeure de science politique à l’université Paris-Nanterre
  • Bertrand Lebovici Médecin addictologue
  • Jean-Sébastien Fallu Professeur agrégé à l'École de psychoéducation de l'Université de Montréal

500 000 Américains morts depuis les années 90, dont plus de 100 000 pour la seule année 2021 : les chiffres égrenés par le Centre de prévention et de lutte contre les maladies attestent de l'ampleur de l'hécatombe provoquée par les opioïdes aux États-Unis. Une crise qui s'aggrave d'année en année, bien aidée par la pandémie de Covid-19 génératrice d'isolement social et de problèmes de santé mentale comme la dépression, terreau propice à la consommation de drogue. Cette réalité, elle semble avoir été prise en compte par Joe Biden qui souhaitait mettre l’accent sur la prévention, plutôt que la répression. Il a annoncé à l’automne 2022 un grand plan d’investissement de 1,5 milliard de dollars pour tenter d’endiguer cette épidémie mortelle. Une politique à l'opposé de celle de Donald Trump, qui avait misé sur la répression contre les cartels mexicains, principale source des substances qui inondent le marché américain. En cause ces dernières années : l’apparition du Fentanyl, un opioïde au taux de létalité 50 fois plus élevé que l’héroïne et désormais première cause de mortalité des 18-49 ans. En 2022, 379 millions de doses ont été saisies. Un record pour ce produit bon marché considéré comme un remède par des jeunes en proie à l’anxiété et à la dépression

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Partager la face cachée du soin...

Année de publication :  2023

Auteur(s) : DI ROCCO Vincent, 

En psychiatrie, la confrontation aux souffrances extrêmes de la psychose engage le registre émotionne des soignants. L’auteur, psychologue, revient sur un groupe d’analyse de la pratique, qui s’est tenu au sein d’une institution psychiatrique durant 8 ans, et réunissant des professionnels de plusieurs unités.


TRIBUNE Psychiatrie : la contention des patients, un traitement inhumain et dégradant

publié le 31 mars 2023 

par Kim Reuflet, Présidente du Syndicat de la magistrature et Mathieu Bellahsen, Psychiatre, lanceur d’alerte et auteur   

Alors que le Conseil constitutionnel doit statuer ce 31 mars autour des mesures d’isolement et de contention psychiatriques, la France renforce son système coercitif, à l’encontre des traités internationaux dénonçant ces privations de liberté, dénoncent Kim Reuflet, la présidente du Syndicat de la magistrature, et le psychiatre Mathieu Bellahsen.

Tout le monde le sait, la justice et la santé œuvrent dans la misère. Et en leur sein, la psychiatrie et la justice civile – celle qui traite en particulier des soins psychiatriques sous contrainte – trinquent particulièrement et, par là, maltraitent les patients, les justiciables et leur entourage.

Contention en psychiatrie : retour dans le débat public

 

Samedi 1 avril 2023

. ©AFP - Loic VENANCE

Cette technique d’immobilisation prolongée sur un lit par des sangles, suscite des oppositions fortes. Le sujet s'est invité ce 31 mars au Conseil constitutionnel. La contention : mal nécessaire ou pratique d'un autre âge, punition ou acte de soin ? 


Avec

  • Mathieu Bellahssen psychiatre, auteur d’un livre à paraître en août prochain aux éditions Libertalia : “Abolir la contention et le système contentionnaire”


Le jour où je suis devenue une vieille schnock


Ce week-end, lassée d’être coincée dans une alternative unique quant à notre bande-son familiale (Les parents : « On écoute Orelsan ? » /Les enfants : « Non, Envole-moi ! »), j’ai mis un vieil album de Blur. Modern Life Is Rubbish, 1993, un chef-d’œuvre. A ce stade, il peut être utile de vous faire savoir que mon objectivité est compromise, étant donné que j’ai nourri une passion durable pour le groupe de britpop mené par Damon Albarn, au point d’en faire le sujet de mon mémoire de maîtrise, il y a bien longtemps.

Mais that’s not the point, comme dirait Damon. Tandis que je fredonnais avec un bonheur infini le refrain de For Tomorrow, j’ai repensé à mes 16 ans. Et là, j’ai vraiment eu une pensée de vieille schnock : je me suis dit que c’était mieux avant.

J’ai soudain eu la conviction que mon adolescence était plus légère que celle des jeunes gens que je vois autour de moi. J’ai eu peur que mes enfants, encore petits (8, 5 et 3 ans), ne connaissent jamais cette sensation d’être plus grands que le monde, ces rêves de conquête. Bien sûr, je ne suis pas complètement aveuglée par la nostalgie : rien n’était simple à 16 ans, j’étais mal dans ma peau et torturée et, par ailleurs, j’étais suffisamment privilégiée pour ne pas être lestée d’inquiétudes matérielles.

Mais voilà, par-delà les circonstances individuelles, j’ai eu l’impression que quelque chose avait changé. La joie légère et mélancolique de cet album, la badinerie de ces musiciens qui avaient entrepris de raconter une Angleterre éternelle, comme si rien d’autre sur terre n’avait d’importance, tout cela m’a semblé appartenir à un monde dont nous aurions définitivement verrouillé la porte. Un monde d’avant le Brexit, le Covid-19, la menace climatique, la guerre en Ukraine, la crise politique permanente. Un monde où je pouvais être adolescente et ne penser qu’à moi, à mon nombril, mon arcade percée et au prochain concert de Blur – et parfois, manifester contre Jean-Marie Le Pen avec la certitude que la jeunesse triompherait.

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Montauban. Hôpital : le service de psychiatrie amputé de 30 lits

Publié le 

Le premier étage de ce bâtiment récent de 20 lits va être déserté faute de personnel. DDM E.T.

Le premier étage de ce bâtiment récent de 20 lits va être déserté faute de personnel. DDM E.T.

Après avoir déploré la fermeture annoncée de 30 lits de psychiatrie à l’hôpital à partir du 1er avril, au risque de mettre quelques patients potentiellement dangereux dans la nature, trois soignants ont été blessés au couteau par un déséquilibré (lire en page 18). L’actualité est malheureusement venue illustrer l’inquiétude du personnel.

A compter du 1er avril et jusqu’à fin septembre, 30 lits de psychiatrie doivent être supprimés au centre hospitalier, avant une réévaluation en octobre qui ne devrait qu’entériner la déliquescence du service. Aujourd’hui même, à la demande des personnels soignants ballottés au gré de quelques informations livrées en pâture, les syndicats CGT et Force Ouvrière ont prévu de mettre un coup de pression avant la réunion du conseil de surveillance, même si dans l’ordre du jour, il n’est nullement question de l’avenir de la psychiatrie.


Un appel à la grève en psychiatrie au Cesame près d’Angers

 

Publié le 

​La CGT et Force ouvrière (FO) appellent les agents du Centre de santé mentale à Sainte-Gemmes-sur-Loire, près d’Angers (Maine-et-Loire) à débrayer ce vendredi 31 mars. Ils exigent « des médecins en nombre et le maintien de l’offre de soins » dans leur établissement.


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Troubles psychiatriques : ouverture d'une unité de crise pour mineurs à Dieppe

Par Fabien Massin  Publié le 

La nouvelle unité d’hospitalisation de crise pour mineurs faisait défaut sur le territoire dieppois. Elle vient d’ouvrir ses portes à l'hôpital de Dieppe (Seine-Maritime).

La nouvelle unité d’hospitalisation de crise pour mineurs faisait défaut sur le territoire dieppois. Elle vient d’ouvrir ses portes à l’hôpital de Dieppe (Seine-Maritime). (©F.M. / Les Informations dieppoises)

Une nouvelle unité a été inaugurée à l’hôpital de Dieppe (Seine-Maritime) : une unité d’hospitalisation de crise pour mineurs, au sein du pôle psychiatrie.

Elle manquait et était attendue depuis de nombreuses années : l’unité « Suzanne Lacore »*, unité d’hospitalisation de crise pour mineurs, vient d’ouvrir ses portes à l’hôpital de Dieppe (Seine-Maritime). Elle a été inaugurée vendredi 24 mars 2023.

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Autisme : un médicament contre l'épilepsie pourrait réduire les symptômes

Mercredi, 29/03/2023 

Les troubles du spectre autistique (TSA) touchent en France 700 000 personnes. Les TSA se manifestent par des troubles lors de l'interaction sociale, de la communication, des comportements stéréotypés et des centres d'intérêt monothématiques. Ils peuvent être accompagnés d'anomalies plus importantes comme de l'épilepsie ou de l'hyperactivité.

A l'origine de ces troubles, de multiples facteurs génétiques sont suspectés, parmi lesquels le gène qui code pour la protéine MYT1L. Des chercheurs d’un institut allemand de recherches sur le cerveau ont plus particulièrement travaillé sur ce gène. Des mutations de ce gène ont été retrouvées dans plusieurs maladies neurologiques, telles que la schizophrénie, l'épilepsie ou des malformations cérébrales.

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En France, un patient sur cinq met plus de 15 ans à être diagnostiqué bipolaire

Par   Publié le 

INFO FRANCE INTER - Selon une enquête menée par l'association Bipolarité France auprès de patients, les troubles bipolaires apparaissent avant 20 ans pour la moitié des patients, mais dans plus de trois cas sur quatre ils ne sont diagnostiqués qu'après 25 ans.

En France, l'Assurance maladie estime que jusqu'à 2,5% de la population serait atteinte d'un trouble bipolaire, soit environ 1,6 million de personnes. À l’occasion de la journée mondiale des troubles bipolaires, qui a lieu chaque année le 30 mars – date anniversaire du peintre Vincent Van Gogh, lui-même atteint de ces troubles – France Inter vous révèle les résultats d’une enquête en ligne menée par l’association Bipolarité France auprès des malades, du 20 décembre 2022 au 19 février 2023. Selon celle-ci, le délai de diagnostic de la bipolarité dépasse encore 15 ans pour 20% des patients.

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L'adolescence entre sentimentalité, sexualité et conjugalité

Samedi 18 mars 2023

Provenant du podcast

La Suite dans les idées

El Agua, un film d'Elena Lopez Riera - DR

Des cités de Seine-Saint-Denis aux beaux quartiers parisiens en passant par la ruralité sarthoise, la sociologue Isabelle Clair a enquêté depuis vingt ans sur la manière dont s'engagent à l'adolescence les "choses sérieuses". Elle est rejointe par la réalisatrice d'"El Agua", Elena Lopez Riera.


Avec

  • Isabelle Clair Sociologue, chargée de recherche au CNRS 
  • Elena López Riera cinéaste espagnole


Aptitude à la conduite Polémique sur les nouveaux critères

Publié le : 27/03/2023 

Aptitude à la conduite Polémique sur les nouveaux critères

Apte ou inapte à la conduite ? Pour les personnes très âgées ou atteintes de pathologies neurologiques, cette délicate question mérite un bilan plus nuancé que ce que la nouvelle réglementation prévoit.

Fin mars 2022, un arrêté publié au Journal officiel a redéfini la liste des pathologies incompatibles avec la conduite ou pour lesquelles des aménagements devraient être mis en place. Mais il suscite des critiques, en particulier pour les pathologies d’Alzheimer et apparentées. En effet, l’arrêté prévoit « une incompatibilité de la conduite “ tant que le doute sur la nature du trouble persiste ” » et recommande un avis spécialisé « sans délai ». Si un trouble cognitif est diagnostiqué par une équipe pluridisciplinaire (neurologue, gériatre, psychiatre…), « une incompatibilité définitive est décidée [par le médecin agréé pour le contrôle médical du permis de conduire] dès le début du stade 3 de l’échelle de Reisberg », ajoute le texte.

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Baisse des consommations de drogues chez les 17 ans

Serge Cannasse   23 mars 2023

Depuis 2000, l’enquête ESCAPAD (Enquête sur la santé et les comportements lors de l’appel de préparation à la défense) interroge des jeunes âgés de 17 ans à propos de leur santé. Elle insiste particulièrement sur leurs consommations de drogues. La dernière, réalisée en mars 2022, a porté sur 23.701 garçons et filles.

Les consommations de tabac, alcool et cannabis sont en baisse.

En 2022, moins d’un jeune de 17 ans sur deux a déclaré avoir déjà fumé au moins une cigarette (manufacturée ou à rouler) au cours de sa vie (46,5%) et 15,6% ont déclaré fumer quotidiennement. Par rapport à 2017, il s’agit d’une baisse de respectivement 13 et 10 points. L’usage quotidien est resté plus souvent le fait des garçons (17,0% versus 14,2% pour les filles).

En revanche, l’usage de la cigarette électronique était en hausse, dépassant pour la première fois celui de la cigarette de tabac : entre 2017 et 2022, l’expérimentation est ainsi passée de 52,4% à 56,9% et l’usage quotidien a triplé, progressant de 1,9% à 6,2%. En 2022, 55,4% des vapoteurs quotidiens étaient également des fumeurs quotidiens de cigarettes de tabac. Néanmoins, la part des vapoteurs exclusifs a nettement progressé, avec 5,8% de vapoteurs quotidiens exclusifs contre 2,4% en 2017.

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