blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 8 février 2023

Des ateliers pour prévenir le suicide chez les hommes

Le 10 février 2023

L'Abitibi-Témiscamingue se positionne au troisième rang des régions avec le plus haut taux de suicide. Tout juste derrière le Nord-du-Québec.

Anabelle Landry-Genesse, directrice générale du Centre de prévention du suicide du Témiscamingue, se tient devant une affiche de prévention du suicide.

Le Centre de prévention du suicide du Témiscamingue a visité des milieux de travail typiquement masculins pour adresser la problématique du suicide, généralement plus élevé chez les hommes que chez les femmes. 

PHOTO : RADIO-CANADA / BIANCA SICKINI-JOLY


La 33e Semaine nationale de prévention du suicide, qui a pour thème « Mieux vaut prévenir que mourir », se poursuit jusqu'à samedi, alors que cette problématique affecte particulièrement l'Abitibi-Témiscamingue. 

Le Centre de prévention du suicide du Témiscamingue a profité de cette occasion pour visiter des milieux de travail typiquement masculins. La directrice générale Anabelle Landry-Genesse se dit agréablement surprise de l’ouverture exprimée envers ses ateliers.

Lire la suite ...


Reconnaître les enfants à risque de trafic de main-d’œuvre ou sexuel

 10 janv. 2023

Les victimes et les personnes à risque de victimisation peuvent bénéficier d’interventions adaptées.

À retenir

  • Les pédiatres doivent être capables de reconnaître les enfants et les adolescents à risque d’être victimes de trafic et d’exploitation et d’adopter une approche de soins tenant compte des traumatismes.
  • Les protocoles qui précisent les rôles des professionnels de santé peuvent faire gagner du temps et améliorer les résultats.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le trafic et l’exploitation affectent la santé des enfants dans le monde entier.
  • Les professionnels de santé disposent de peu d’informations pour reconnaître les cas de trafic et d’exploitation et y répondre.

mardi 7 février 2023

Dans les coulisses des vies d'artistes

Lundi 6 février 2023

Provenant du podcast

Le Book Club

Comment raconter l'intimité des artistes ? ©Getty - Larry Williams

Comment raconter l’intimité des créateurs ? Patrick Grainville et Laura Ulonati explorent les liens qui unissent de grands artistes : une plongée dans l’histoire personnelle de Francis Bacon, de Giacometti et de leur muse Isabel Hawsthorne, et des sœurs Virginia Woolf et Vanessa Bell. 


Avec

Trio des Ardents (Seuil), le nouveau roman de Patrick Grainville, dresse le portrait dIsabel Rawsthorne, peintre britannique qui est aujourd’hui moins connue pour son œuvre que pour les liaisons qu’elle entretenait avec deux autres artistes figuratifs majeurs du XXème, Francis Bacon et Alberto Giacometti. Tantôt muse, tantôt amante, Isabel s’insinue dans l’œuvre des deux artistes, source inépuisable d’inspiration au centre de ce trio artistique.

Lire la suite et écouter le podcast ...


La réaction du cerveau face à la beauté décryptée par la science

Publié le 12 janvier 2023 


CARTE BLANCHE

L’appréciation de la beauté est-elle subjective ou dépend-elle de proportions parfaites suivant par exemple les lois du nombre d’or ? La neuro-esthétique nous en apprend sur la réaction de notre cerveau face à l’objet de notre admiration, explique la chercheuse en psychologie Sylvie Chokron dans sa Carte blanche au « Monde ».

Le plaisir par le toucher partiellement décrypté

Par    Publié le 31 janvier 2023 

Une équipe américaine a mis en évidence, chez la souris, le rôle de neurones sous la peau et suivi leur chemin jusqu’au centre de la récompense dans le cerveau.

Les terminaisons nerveuses (marquées par immunofluorescence) des neurones de la lignée Mrgprb4, dans la peau du dos de la souris, réagissent à la stimulation optogénétique.

La satisfaction d’un massage, le ravissement d’un attouchement, la douceur d’une caresse… La capacité du toucher à provoquer un plaisir presque immédiat peut sembler une évidence. Pour les neuroscientifiques, pourtant, elle demeure largement mystérieuse. Le chemin qui conduit de notre épiderme au centre de la récompense, au plus profond de notre cerveau, reste semé d’interrogations.

Bouger dope les athlètes de sport cérébral, qu’ils soient champions de jeu vidéo, d’échecs ou de mahjong

Publié le 31 janvier 2023 

CHRONIQUE

Sandrine Cabut

Une étude du King’s College de Londres, dont les premiers résultats sont révélés dans le documentaire « Mind Games. The Experiment », diffusé sur Amazon Prime Video, explore les effets de l’activité physique sur les performances cognitives de compétiteurs de haut niveau en sport cérébral.

Le joueur d’échecs américain Kassa Korley, dans le documentaire « Mind Games. The Experiment », diffusé sur Amazon Prime Video depuis le 19 janvier.

Dix mille pas et plus. A quel point l’exercice physique peut-il contribuer à aiguiser l’esprit des athlètes de sport cérébral ? La question est au cœur d’un documentaire, Mind Games. The Experiment, diffusé depuis le 19 janvier sur la plate-forme Amazon Prime Video. Portée par l’équipementier Asics, l’expérience scientifique, qui concerne au total 77 personnes, a été menée par Brendon Stubbs, chercheur au King’s College de Londres, qui étudie les liens entre activité physique et santé mentale.

Des « mini-cerveaux » pour comprendre les troubles du développement

Publié le 13 janvier 2023

 Les organoïdes, répliques miniatures simplifiées de nos organes, pourraient permettre de mieux comprendre d’où viennent des troubles comme la dyslexie ou l’autisme.

Dyslexie, autisme ou maladies rares… D’où viennent les troubles du neurodéveloppement qui touchent de plus en plus d’enfants ? Ce reportage diffusé en partenariat avec CNRS Le Journal nous emmène à la rencontre de médecins et de scientifiques qui étudient la formation du cerveau avant la naissance à l’aide d’une technologie révolutionnaire : les organoïdes, répliques miniatures simplifiées de nos organes, cultivées en laboratoire.


Des écrits de l’ombre dans la célèbre «Revue de Belles-Lettres»

 Notes d'art brut

Des écrits de l’ombre dans la célèbre «Revue de Belles-Lettres»

Aloïse Corbaz, Musée cantonal des Beaux-Arts, en dépôt à la Collection de l'Art Brut, Lausanne.

by Lucienne Peiry in Le Carnet

décembre 2022

La célèbre revue littéraire rend un très bel hommage à neuf auteur.es d’Art Brut qui se sont livrés à l’écriture. Diaristes ou epistoliers, poètes et écrivains, tous jouent avec les mots et la pensée. La « Revue de Belles-Lettres » publie de nombreux écrits ainsi que des images de manuscrits, pour la plupart inédits.

J’ai le plaisir d’y présenter: Aloïse Corbaz, Charles Steffen, Samuel Daiber, Adolf Wölfli, Pascal Vonlanthen, Barbara Suckfüll, Constance Schwartzlin-Berberat, August Walla.

A cette occasion, une rencontre publique et la présentation de l’ouvrage auront lieu au Cercle littéraire de Lausanne, samedi 10 décembre 2022, à 10:15. Café, friandises et croissants offerts. Inscription nécessaire par e-mail: info@c-l-l.ch

Extrait de mon texte au sein de la revue:

«  Les œuvres des neuf écrivains et poètes [1] réunis ici montrent la grande diversité des écrits d’Art Brut. Le genre des textes (épistolaire, narratif, poétique, asémique) et l’origine des auteurs (Suisse, Allemagne, Autriche, États-Unis) offrent un éventail de leur richesse, avec un grand nombre d’inédits, dont quelques-uns sont traduits en français pour la première fois. Plusieurs auteurs font preuve d’une grande attention esthétique, reliant étroitement l’écriture et la figure, enlaçant sur la feuille de papier le texte au dessin ou à la peinture. Certains s’attachent plus particulièrement à la qualité visuelle et matérielle des lettres et des mots, alors que d’autres se concentrent sur l’expression verbale, perturbant règles et normes conventionnelles pour inventer un nouveau langage.

[...] 

Lire la suite ...


La Fabuloserie Halle Saint Pierre (Paris) Du 25 janvier au 25 août 2023

La Fabuloserie   Halle Saint Pierre  (Paris)  

Du 25 janvier au 25 août 2023

lafabuloserieaffiche.jpg

La Halle Saint Pierre met à l'affiche - et à l'honneur - la collection particulière d'Alain Bourdonnais constituée par ses acquisitions dès le début des années 1960 et aujourd'hui réunies au sein de La Fabuloserie, "musée de l'art-hors-les-normes" installé dans le domaine sis à Dicy dans le département de l'Yonne qui, en 2023, fête son quarantième anniversaire.

Les commissaires Sophie Bourbonnais et Martine Lusardy, directrice de la Halle Saint Pierre, ont composé un florilège d'oeuvres d'une cinquantaine artistes qui présente un conséquent panorama de l'art brut, ou selon une autre terminologie, des arts singuliers.

Lire la suite 


L’éducation à la sexualité, priorité d’un collège de l’Hérault : « Le porno, c’est du spectacle, ce n’est pas la réalité »

Par

Publié le 7 février 2023

REPORTAGE  Le collège Emmanuel-Maffre-Baugé à Paulhan a construit un programme de prévention qui va de la 6ᵉ à la 3ᵉ et évoque tour à tour l’intimité, le consentement, la contraception, les effets de la pornographie… Une dynamique qui établit une confiance entre enseignants et élèves, et contribue à libérer la parole.

« Madame, c’est quoi la vulve ? » Thao triture, un brin inquiet et timide, le morceau de papier où est écrit ce mot et dont il ne sait pas bien quoi faire. Tour à tour, douze élèves de 6e du collège Emmanuel-Maffre-Baugé de Paulhan dans l’Hérault doivent venir, en ce matin de février, placer les étiquettes que l’enseignante leur a confiées sur les silhouettes d’une femme et d’un homme projetés au tableau. Thorax, abdomen, pubis, pénis, bras, anus… L’idée est de déterminer quelles sont les parties intimes. « Alors, qui pour aider Thao ? », lance Julie Delcasso, professeure de sciences de la vie et de la terre (SVT). Silence. « Tout le monde sait ce qu’est un pénis et personne ne sait ce que c’est une vulve ? » Et après une pause : « C’est le sexe de la femme », explique-t-elle devant un auditoire où les gloussements sont moins présents que ce à quoi on pourrait s’attendre.

La Maison de Solenn, une bulle pour réparer les ados : « Arrivée en fauteuil roulant, notre fille repart debout »


REPORTAGE  Dans la structure parisienne de pédopsychiatrie qui se consacre au mal-être des jeunes, les consultations ont augmenté de 30 % depuis le début de la pandémie. La spécificité de cette maison des adolescents est de mêler soins médicaux et ateliers de hip-hop, de musique ou d’arts plastiques pour retrouver l’estime de soi.

La tête dans le bac à shampoing, elle savoure son massage les yeux fermés. Louise (les prénoms ont été modifiés) ne lave pas souvent ses cheveux bouclés. « C’est compliqué avec la douche, on dit qu’elle est bipolaire, s’amuse-t-elle. On ne sait jamais si on aura du chaud ou du froid ! » Les mains expertes de la coiffeuse dorlotent son cuir chevelu. D’habitude, Louise ne supporte pas qu’on la touche : « Je ne fais jamais de câlins, je n’aime pas les massages sur le corps, mais là, ça va. » Dans ce cocon ressemblant à un vrai salon de coiffure, avec ses fauteuils design et sa publicité de shampoing, Louise, 16 ans, se laisse aller : « Ça fait du bien, j’ai juste à me détendre. »

C’est la première fois qu’elle met les pieds – de gros chaussons en forme de licorne – dans l’atelier de Marie (qui préfère ne pas donner son nom), la « socio-coiffeuse » qui bichonne les ados de la Maison de Solenn. « Je fais du lissage, du massage, du bouclage, je coupe, mais je ne colore pas, déclare-t-elle d’une voix douce, que veux-tu faire ? » Lisser !« C’est joli, dit Louise, ça fait un peu princesse. »

Marie distille ses conseils (« une goutte d’huile d’olive sur tes longueurs ») et suscite les confidences. « Quand je suis venue te chercher, vous papotiez entre filles ? », demande-t-elle. « Une ado partage sa chambre avec une autre qui agit comme sa mère : “Tiens-toi bien, assieds-toi correctement”, confie la jeune fille. Elle avait besoin de réconfort. »

Marie, la « socio-coiffeuse » de l’établissement.

Louise est hospitalisée depuis un mois pour un violent mal de ventre l’empêchant de marcher. Demain, c’est le grand jour. Comme l’ont dit ses parents : « Arrivée en fauteuil roulant, notre fille repart debout. »

Après quatre jours de grève, les salariés de l'Ehpad Henry-Dunant de Caen obtiennent gain de cause


 




Par Nicolas Claich   Publié le 

Vendredi 3 février 2023, les salariés de l'Ehpad Henry-Dunant de Caen (Calvados) ont gagné le bras de fer qui les opposait à leur direction depuis quatre jours. Explications.

Après quatre jours de grève, les salariés de l'Ehpad Henry-Dunant de Caen (Calvados) ont obtenu le départ de leur directrice, avec qui les relations étaient tendues.

Après quatre jours de grève, les salariés de l'Ehpad Henry-Dunant de Caen (Calvados) ont obtenu le départ de leur directrice, avec qui les relations étaient tendues. ©Nicolas CLAICH

« C’est un motif de satisfaction pour les salariés de l’Ehpad ». Infirmier coordinateur au sein du SSIAD (Service de soins infirmiers à domicile) de la Croix-Rouge de Caen (Calvados), qui fait partie du même pôle que l’Ehpad Henry-Dunant, dans le quartier de la Guérinière, Anthony Peinturier apprécie l’issue des négociations, après quatre jours de grève.

Lire la suite ...


lundi 6 février 2023

"La charge mentale est trop lourde, on n'y arrive plus", des soignants en arrêt maladie pour dénoncer une situation intenable dans les services d'urgences

Écrit par Céline Dupeyrat  Publié le 

Le Centre Hospitalier (CHD) de La Roche-sur-Yon 
 © Damien Raveleau - france3 pays de la loire

Au Centre hospitalier départemental de la Roche-sur-Yon, comme à Luçon et à Montaigu, les services d'urgence sont perturbés par un mouvement de contestation peu commun. Une partie du personnel a décidé de se mettre en arrêt maladie. Un mouvement en marge des syndicats, pas en opposition à la direction du CHDR mais pour interpeller l'État et réclamer des mesures fortes et rapides.

L'action est plus impactante qu'une simple grève qui les contraint à rester en poste. Certains personnels soignants des urgences du centre hospitalier départemental de la Roche-sur-Yon en Vendée, se sont mis en arrêt maladie. Ils estiment être abandonnés par les services de l'État. A bout de souffle après deux ans de crise sanitaire et des conditions de travail qui se dégradent chaque jour un peu plus.

"Les conditions sont compliquées éreintantes, clairement pas viables sur le long terme. Nous n'avons pas le temps de nous occuper de nos patients. Parfois nous n'avons pas le temps d'administrer les traitements ou les gestes d'hygiène de base ne serait-ce que donner un urinal à un malade qui a besoin de se soulager, il faut parfois 20 minutes, voire plus", témoigne une soignante sous couvert d'anonymat.

"On a une charge mentale extrêmement lourde à porter"

"Nous avons beaucoup trop de patients sous notre responsabilité. Ce sont des patients qui arrivent aux urgences, certains attendent un lit mais il n'y a pas de place. On doit tout de même s'occuper d'eux en continuant à administrer les traitements et faire les soins dont ils ont besoin. Et en même temps, on doit recevoir les nouveaux qui arrivent, c'est à dire des prises en charge qu'il faut débuter. Donc on ne peut pas tout gérer", souffle-t-elle. Il y a des gens qui sont dans un contexte de douleur intense, il faut que l'on soit tout de suite auprès d'eux pour commencer les soins. Au final, on n'intervient pas tout de suite parce que d'autres dans les couloirs ont un état de santé qui se dégrade, ou nous devons procéder à des antibiothérapies, des aérosols..."

Lire la suite ...


"Irresponsables" : l'enquête d'un journaliste lorrain sur la justice pénale face à la maladie mentale


 



De Clément Lhuillier   Mardi 31 janvier 2023 

Par France Bleu Lorraine Nord , France Bleu Sud Lorraine , France Bleu

Le journaliste lorrain Alain Morvan signe une enquête, "Irresponsables", sur la difficile question de l’irresponsabilité pénale et pose un regard sans concession sur la manière dont la justice française juge et traite les malades mentaux meurtriers. Documentaire diffusé jeudi 9 février sur France 3.

L'UHSA (Unité Hospitalière Spécialement Aménagée) de Nancy (extrait "Irresponsables")
L'UHSA (Unité Hospitalière Spécialement Aménagée) de Nancy (extrait "Irresponsables")

"

En France, la sécurité a pris le pas sur le soin". Dans son documentaire, "Irresponsables", qui sera diffusé le jeudi 9 février sur France 3 Grand-Est, Alain Morvan signe une enquête passionnante sur la difficile question de la responsabilité pénale des malades mentaux meurtriers dans notre pays. Le journaliste lorrain a enquêté durant un an et demi et donné la parole aux familles, à des soignants, juges, avocats, gardiens de prisons et spécialistes de ces questions.


Lire la suite ...



La méditation serait-elle aussi efficace qu’un antidépresseur ?

Écrit par Amandine Pinault   Publié le 

Un chercheur de l’université de Caen (Calvados) vient de démontrer l’efficacité de la méditation contre l’anxiété. Son étude prouve que méditer serait aussi bénéfique que de prendre des médicaments antidépresseurs. Une découverte qui peut changer la vie de millions de patients dans le monde.


Peut-on se diagnostiquer une maladie mentale grâce aux réseaux sociaux ?

Le 5 février 2023

« Le phénomène de l’autodiagnostic a toujours existé », assure Aline Nativel Id Hammou, psychologue clinicienne, spécialiste de l’enfance, de l’adolescence et de la famille. Mais avec les réseaux sociaux, il s’est considérablement amplifié. Un premier pas qui ne doit surtout pas empêcher de consulter pour de vrai.

Sur Internet, les contenus consacrés à la santé mentale explosent. Quel est votre regard sur ce phénomène ?

Aline Nativel Id Hammou : « En tant que psychologue, je pense que c’est l’un des effets positifs de la crise Covid. On parle davantage, et plus positivement, de la santé mentale et de la nécessité d’en prendre soin. On s’est rendu compte que les jeunes pouvaient souffrir, que l’anxiété et la dépression ne sont pas réservées à une partie de la population…

Lire la suite ...


Schizophrénie et rétablissement : “Fréquence Julie” retrace le parcours d’une jeune femme


Suivant le parcours d’une jeune femme sur la voie du rétablissement face à la schizophrénie, le documentaire « Fréquence Julie » invite à porter un regard ouvert et bienveillant sur le thème des maladies mentales et psychiques. Le film sera diffusé en ligne sur Lyon Capitale TV le jeudi 2 février.

Une jeune femme qui va de l’avant. Des relations humaines. Des confidences. Une maladie : la schizophrénie. Une énergie positive. La volonté de s’en sortir. Voici quelques-uns des ingrédients qui composent « Fréquence Julie ». Dans ce long métrage documentaire produit par « VraiVrai films », la réalisatrice Mia Ma propose de suivre le parcours de rétablissement de Julie, jeune femme atteinte de schizophrénie, et d’apprendre à la connaître, avec des morceaux choisis de sa vie sur une période de 5 ans.

Lire la suite et voir lé vidéo ...


De l'amitié au Moyen Âge


 


Samedi 4 février 2023

"Autoportrait avec un ami" du peintre Raphaël, 1518-1520. ©Getty - Photo by Fine Art Images/Heritage Images/Getty Images

Qu'est-ce qu'être un ami au Moyen Âge en Occident ? L'amitié semble être un acquis universel, un invariant psychologique et social, distinct de l'amour. Jacques Berlioz nous montre que l'amitié médiévale n'est pas celle que l'on connaît aujourd'hui.


Avec

  • Jacques Berlioz directeur de recherche au CNRS, et directeur honoraire de l'Ecole des Chartes

« Un sentiment réciproque d’affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur les liens du sang ni sur l’attrait sexuel ». Le terme que le dictionnaire Robert définit de cette façon n’est pas trop difficile à deviner. Il s’agit, bien sûr, de l’amitié. Cette définition est assez large pour paraître concerner un acquis universel, un invariant psychologique et social qui se retrouverait semblable à lui-même à travers toutes les civilisations.

Le philosophe David Hume, au XVIIIe siècle, parlait de l’amitié comme d’une « passion calme ». Assez calme a priori, pour n'attirer guère les historiens qui sont plutôt voués à s’attacher à ce qui bouge, à ce qui change, à ce qui turbule.

Lire la suite et écouter le podcast ...