Caroline Semaille va être nommée prochainement à la tête de l’agence Santé publique France (SPF), selon nos informations. Ce n’est pas trop tôt, diront certains, car depuis plusieurs mois cette structure centrale dans la politique de l’agence nationale fonctionnait avec une direction intérimaire. L’ancienne patronne, la professeure Geneviève Chêne, n’avait pas été renouvelée à l’issue de son mandat de trois ans, en novembre dernier. Il est vrai que son passage n’a pas marqué les esprits, tant l’agence a donné le sentiment de courir après les événements, en particulier la crise du Covid.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
lundi 23 janvier 2023
"Taxez-nous" : des millionnaires demandent aux gouvernements de leur faire payer plus d'impôts
L’EMDR pour traiter le stress post-traumatique, vraiment ?
Le 19 janv. 2023
L’EMDR est une psychothérapie par mouvement oculaires qui cible les mémoires traumatiques des individus. Comment expliquer ses effets bénéfiques pour lutter contre le stress post-traumatique ? Cette thérapie peut-elle être utilisée pour le traitement d’autres troubles psychiatriques ? Canal Détox fait le point
De nombreuses études rigoureuses et méta-analyses ont été publiées au cours des 25 dernières années pour valider l’efficacité de l’EMDR dans le traitement des troubles de stress post-traumatique © Adobe Stock
C’est en 1987 que l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing ou « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ») est pour la première fois décrite dans des publications scientifiques par la psychologue américaine Francine Shapiro.
D’abord testée chez des personnes souffrant de souvenirs traumatiques, par exemple des vétérans de la guerre du Vietnam, cette psychothérapie par mouvement oculaires (voir encadré pour plus de détails) cible les mémoires traumatiques des individus. En d’autres termes, elle vise à traiter les conséquences psychologiques, physiques ou relationnelles liées à un traumatisme psychique.
Psychothérapie menacée: "C'est dramatique pour les patients"
Fr-app
19 janvier 2023
SUISSE
Le non-remboursement des prestations des thérapeutes en formation impacte fortement les cabinets. Exemple à Bulle.
Stéphanie Buri est la gérante du cabinet Lavicennes à Bulle. © RadioFr.
Pulsion scopique : Freud, cause, c'est quoi ?
Article mis à jour le 19/01/23
La pulsion scopique est une notion freudienne qui désigne le fait d'éprouver du plaisir en regardant quelqu'un d'autre. Elle fait partie du développement normal de l'enfant puisqu'elle lui permet de partir à la découverte du monde. Éclairage avec Véronica-Olivieri Daniel, psychologue clinicienne et psychanalyste.
Le département de psychiatrie sommé de corriger ses lacunes
Louise Leduc
En entrevue, le Dr François L’Espérance, directeur du département de psychiatrie, explique qu’il ne redoute pas une fermeture de programme, mais que des améliorations doivent être apportées. Certaines sont plus compliquées que d’autres à mettre en œuvre parce qu’elles concernent, fait-il observer, un grand nombre d’acteurs et d’établissements, à savoir tous les hôpitaux où les étudiants font leur résidence.
Les hôpitaux sont surchargés, en particulier les urgences, « et de plus en plus de gens arrivent en crise ou [avec les facultés affaiblies] », rappelle le Dr L’Espérance.
Les demandes en matière de sécurité qui sont exprimées par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada peuvent avoir trait à des améliorations physiques, par exemple « des salles d’examen à deux portes ou des boutons de panique géolocalisés à porter sur soi », affirme le Dr L’Espérance.
Diagnostiquer les maladies potentielles d’un embryon in vitro, une perspective réaliste mais qui pose de nombreuses interrogations
Lundi, 16/01/2023
Le diagnostic préimplantatoire (DPI) est un test génétique réalisé sur des embryons produits par fécondation in vitro, permettant d’identifier ceux porteurs d’une grave maladie monogénique, comme la mucoviscidose, avant leur implantation dans l’utérus. En plus des obstacles réglementaires à son usage, variables d’un pays à l’autre, le DPI est pour l’instant limité techniquement car réalisé à partir du prélèvement d’une seule cellule embryonnaire par biopsie, trois ou cinq jours après fécondation, ce qui donne peu d’ADN à analyser quand on le compare par exemple au diagnostic prénatal – « dans ce cas, ce sont des centaines de cellules qui sont prélevées lors de l’amniocentèse », indique Jérôme Massardier, gynécologue-obstétricien aux Hospices civils de Lyon (Rhône) et chef de service en charge du diagnostic prénatal à l’hôpital Femme Mère Enfant, à Bron.
Les images violentes ont des effets très précoces sur le cerveau des enfants
Jeudi, 19/01/2023
Regarder la télévision ou jouer avec un écran est un passe-temps courant dans la petite enfance et de nombreux enfants sont exposés à la violence à l’insu de leurs parents. Cette équipe de pédiatres et de pédopsychiatres de l’Université de Montréal alerte, avec cette recherche publiée dans le Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics : les effets de cette exposition peuvent commencer dès l’âge de 3 ans.
L’étude menée par Linda Pagani, professeur à l'École de psychoéducation de l'Université de Montréal, précise ainsi les conséquences d’une exposition à la violence même télévisée pendant les années préscolaires et, notamment les risques ultérieurs de troubles psychologiques et de difficultés scolaires, dans les années de collège et de lycée : « jusque-là on ignorait dans quelle mesure l'exposition à la violence sur écran dans la petite enfance, une période particulièrement critique dans le développement du cerveau, peut prédire la détresse psychologique et les troubles du développement.
Le rythme du déclin cognitif serait lié à la perte de masse musculaire…
Jeudi, 19/01/2023
Une étude canadienne vient de montrer qu’une faible masse musculaire est associée à une accélération significative du déclin cognitif à 3 ans, et en particulier des fonctions exécutives chez des personnes de 65 ans et plus. Si des études à plus long terme sont attendues, ces données incitent d’ores et déjà à renforcer les mesures permettant de limiter au mieux le déclin des fonctions cognitives chez les sujets atteints de sarcopénie.
Le déclin cognitif et la sarcopénie sont des processus physiopathologiques dont les similarités laissent supposer qu’ils pourraient être liés l’un à l’autre. Au-delà de son rôle dans les fonctions corporelles, le muscle est un organe endocrinien qui libère plusieurs myokines impliquées dans les fonctions cérébrales. La sarcopénie pourrait à ce titre être un prodrome du déclin cognitif.
Les traumatismes psychologiques modifient la structure du cerveau…
Jeudi, 19/01/2023
Les chercheurs ont découvert que les traumatismes psychologiques peuvent aller jusqu’à modifier physiquement la structure de notre cerveau. « Nous en apprenons davantage sur la façon dont les personnes exposées à un traumatisme apprennent à faire la distinction entre ce qui est sûr et ce qui ne l'est pas. Leur cerveau nous donne un aperçu de ce qui pourrait mal tourner dans des mécanismes spécifiques qui sont impactés par l'exposition à un traumatisme, en particulier lorsque l'émotion est impliquée », a déclaré l’un des co-auteurs de l’étude, Suarez-Jimenez, professeur au Columbia University Irving Medical Center.
Les recherches de son équipe ont identifié des changements dans le réseau de saillance – un mécanisme cérébral utilisé pour l'apprentissage et la survie – chez les personnes exposées à des traumatismes (avec et sans psychopathologies, y compris le syndrome post-traumatique, la dépression et l'anxiété). À l'aide d’une IRM, les chercheurs ont enregistré l'activité dans le cerveau des participants alors qu'ils regardaient des cercles de différentes tailles.
Caroline Semaille prochainement nommée à la tête de Santé publique France
par Eric Favereau publié le 20 janvier 2023
Impact de la santé sociale sur le vieillissement cognitif
Agnès Lara 16 janv. 2023
À retenir
- Une étude suédoise longitudinale en population montre que la santé sociale et la réserve cérébrale sont indépendamment associées au déclin cognitif.
- Au cours des 12 années de suivi, l’association entre un bon niveau de sociabilisation et des capacités cognitives plus élevées était observée seulement chez les sujets disposant d’une réserve cérébrale modérée à importante.
« Nos travaux soulignent les interactions entre santé sociale et réserve cérébrale tout au long de la vie », ont déclaré les auteurs.
Pourquoi est-ce important ?
En l’absence de traitement pharmacologique efficace, les interventions visant à prévenir la démence en agissant sur les facteurs de risque modifiables se développent. Et parmi eux, l’isolement social et plus globalement la santé sociale qui regroupe différents aspects tels que la taille du réseau social, l’engagement social et le soutien dont chacun peut bénéficier, font l’objet d’un intérêt croissant. Dans quelle mesure la santé sociale contribue-t-elle à ralentir le déclin cognitif lié au vieillissement ? L’impact de certains facteurs sociaux avait déjà été évalué séparément, mais leurs actions conjointes, largement interdépendantes, nécessitaient une approche plus globale. Par ailleurs, l’interaction entre santé sociale et réserve cérébrale (nombre de neurones et de synapses) restait à évaluer.
En biologie, les « bons » et « mauvais » gènes font un inquiétant retour, alimentant les théories racialistes
Par Stéphane Foucart Publié le 21 janvier 2023
ENQUÊTE Maintes fois démontées depuis leur émergence au XIXᵉ siècle, les thèses d’une inégalité génétique entre les populations humaines – dont s’inspirent notamment des auteurs de crimes racistes – refont surface à la faveur de publications scientifiques autour des études du génome.
Payton Gendron avait d’excellentes lectures. Il les a consignées dans le manifeste qu’il a posté sur Internet, le 14 mai 2022, avant de parcourir les 320 kilomètres séparant son domicile de la ville de Buffalo. Là, dans un supermarché, il a abattu dix personnes afro-américaines à l’arme automatique. Le jeune homme de 18 ans ne s’était pas seulement radicalisé à la lecture des exégèses du « grand remplacement » de Renaud Camus ou de la blogosphère suprémaciste : tout au long des 180 pages, souvent délirantes, de son testament raciste, apparaissent des références puisées dans des revues scientifiques, parfois parmi les plus prestigieuses.
Sur quelques écrits d'un jeune psychiatre, Jacques Lacan
- Franz Kaltenbeck
- Dans Savoirs et clinique 2011/2 (n° 14), pages 15 à 21
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En opposant Jacques Lacan à son psychanalyste Rudolph Loewenstein, Elisabeth Roudinesco nous met sur une piste intéressante. C’est en juin 1932, après avoir rédigé sa thèse et terminé ses entretiens avec sa patiente Marguerite Pantaine, dite Aimée, que Lacan s’est mis sur le divan de Loewenstein. Selon Roudinesco, Lacan était tout le contraire de Loewenstein. Il était un jeune bourgeois libre, sans soucis matériels, qui avait traversé la Grande Guerre « dans les jardins du collège Stanislas », ne souffrant plus tard que de son « insatisfaction perpétuelle », autrement dit de sa névrose. Il allait entamer une carrière brillante. Le didacticien Loewenstein, en revanche, était, d’après Roudinesco, « un représentant exemplaire de cette fameuse psychanalyse juive et errante, toujours en quête d’une terre promise, toujours chassée d’est en ouest par l’antisémitisme et les pogromes [1] ». Lacan, pour sa part, n’a jamais été apatride et il n’a pas non plus été obligé de refaire son doctorat de médecine trois fois, comme ce fut le cas de Loewenstein à Zurich, à Berlin et à Paris. Pourtant, sa biographe ne dit pas à cet endroit de son ouvrage que les positions respectives des deux hommes ont quelque peu changé par la suite. Une cure analytique n’admet pas que les fronts se figent. Soit Lacan s’est identifié à Loewenstein, en perdant, lui aussi, son « chez soi », soit il y eut un étrange chiasme entre l’analyste et l’analysant, ou une sorte de « roque », comme on dit aux échecs. Lacan a été exclu en 1963 de l’Association Psychanalytique Internationale, dans laquelle son analyste jouait un rôle important puisqu’il en était le vice-président de 1965 à 1967. Se sentant « excommunié », c’est alors Lacan qui était devenu une sorte de juif errant, au moins dans son imaginaire. Ce n’était pas une mince affaire pour lui ! Dans son « Avis au lecteur japonais », daté du 27 janvier 1972, il affirme d’abord : « On n’entend pas le discours dont on est soi-même l’effet », pour ensuite restreindre son affirmation : « Ça se peut quand même. Mais alors on se fait expulser par ce qui fait corps dans ce discours. Ça m’est donc arrivé [2]. » C’est le destin de Lacan d’avoir plusieurs fois été viré de là où il enseignait. De plus, si l’on en croit Roudinesco, sa thèse n’a pas été aussi bien reçue qu’on pourrait le penser, de sorte qu’il ne l’a rééditée que quarante-trois ans après sa soutenance, à la faveur de l’immense succès de ses Écrits et des premiers Séminaires publiés, et non sans réticence. Son abord de la paranoïa par la personnalité ne s’est pas imposé en psychiatrie, et la psychanalyse avait déjà préparé le terrain au concept de l’autopunition, peu utilisé par les psychiatres. Freud, à qui il en avait envoyé un exemplaire, ne lui a répondu que sur une carte postale par ce message assez froid de janvier 1933 : « Merci de l’envoi de votre thèse. » Aucun psychanalyste ne l’a recensée et, de ses collègues psychiatres, seul Henry Ey, son camarade, a rédigé un article élogieux sur cet ouvrage. Ce sont des écrivains et des poètes surréalistes et communistes qui en ont parlé, mettant en valeur le matérialisme de l’auteur. Pas trop apprécié par les psychiatres, il trouva une reconnaissance dans l’avant-garde parisienne des années 1930, avant de devenir psychanalyste. Lacan n’a jamais été un grand voyageur, mais, par la force des discours, il s’est beaucoup déplacé, avant tout dans les savoirs. Je vous présenterai ici trois aspects de son œuvre, située à la lisière entre psychiatrie et psychanalyse.
Affaire Bastien Vivès : « La valeur morale d’une œuvre fait partie de sa valeur artistique »
Par Marion Dupont
ENTRETIEN André Gunthert, historien des cultures visuelles, et Carole Talon-Hugon, philosophe spécialiste d’esthétique, éclairent, dans un entretien au « Monde », les vifs débats qui agitent le monde de la BD et de l’art, avec la polémique au Festival d’Angoulême sur le travail de Bastien Vivès, accusé de promouvoir la pédopornographie.
Avec l’affaire Bastien Vivès, c’est au tour de la bande dessinée d’être le théâtre de revendications éthiques et politiques – bien après le cinéma, le théâtre, ou l’art contemporain. L’annonce de la programmation d’une exposition consacrée à l’auteur au Festival d’Angoulême a suscité de fortes réactions et des pétitions, plusieurs personnalités et associations accusant Bastien Vivès de promouvoir la pédopornographie et la pédocriminalité par ses œuvres et ses propos.
Cette polémique vient s’ajouter à une longue liste de débats ayant agité les milieux artistiques français ces dernières années, après la consécration par les institutions médiatiques et culturelles d’artistes masculins controversés. Mais le cas Vivès, dont l’exposition a finalement été déprogrammée et qui fait désormais l’objet d’une enquête pour diffusion d’images pédopornographiques, soulève à la fois des questions d’ordre général et d’autres spécifiques au médium de la bande dessinée.
4 conseils pour promouvoir une meilleure santé mentale sans thérapie
Robinette Girard 28 janvier 2023
Avec l’augmentation des taux de troubles affectifs saisonniers, il est temps de parler de santé mentale. Le conseil standard est d’aller en thérapie pour vos problèmes. Bien que cela sonne toujours vrai, même avec des paiements à échelle mobile, cela coûte cher. Services de thérapie en ligne comme MieuxAider et Espace de discussion ont rendu la thérapie plus abordable, à environ 60 $ à 90 $ par séance. Mais c’est encore hors de portée pour beaucoup de gens.
La thérapie sera toujours l’étalon-or pour le traitement de la santé mentale. Bien que les circonstances puissent le rendre temporairement impossible. Ces quatre stratégies améliorent votre santé mentale sans dépenser d’argent.
Découvrez aussi comment naturellement traiter la dépression et l’anxiété et les façons dont vous pouvez donnez-vous un coup de pouce de bonheur chaque jour.
Utilisez des applications de santé mentale pour suivre les progrès quotidiens
Les applications de santé mentale offrent des ressources aux personnes qui, autrement, ne pourraient pas les obtenir. Bien qu’elles ne remplacent pas la thérapie et ne puissent pas diagnostiquer les problèmes de santé, les applications de santé mentale telles que Moodfit et Sanvello sont d’excellents outils à utiliser dans votre parcours de bien-être mental. Les meilleures applications de santé mentale va vous aider soulager le stress et l’anxiété et vous apprendre à gérer les symptômes à l’avenir.
dimanche 22 janvier 2023
Trois questions sur la proposition de loi pour "l’accès direct" des patients à certains infirmiers, kinés et orthophonistes
Publié
Voté à l'unanimité en première lecture jeudi, avec l'abstention du RN et de LR, le texte vise à permettre à ces professions de réaliser des actes jusqu’ici réservés aux médecins. Ces derniers dénoncent une "mise en danger" des patients.
"Ce texte répond à deux objectifs : lutter contre les déserts médicaux et améliorer l’accès aux soins." La députée du Loiret et rhumatologue Stéphanie Rist (Renaissance) est parvenue à faire adopter sa proposition de loi, jeudi 19 janvier, permettant l’ouverture d’un "accès direct" des patients à certains infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes.
En clair, le texte vise à donner aux patients l'accès à ces professionnels de santé sans devoir passer par leur médecin traitant, et ce, tout en étant remboursés. Voté à l'unanimité en première lecture, avec l'abstention du RN et de LR, il "redit que le médecin généraliste est au centre du parcours", mais permet "qu'il ne soit pas le premier vu en consultation, mais peut-être le deuxième", a expliqué la députée de la majorité.
Le texte sera examiné par le Sénat le 14 février. Franceinfo vous explique ce qu'il contient précisément et pourquoi il suscite une vive opposition des médecins.
1 Quelles sont les professions concernées par cet "accès direct" ?
La proposition de loi vise notamment à élargir les missions des infirmiers en pratique avancée (IPA), un statut créé par la loi Touraine de 2016 puis un décret en 2018, qui permet d'obtenir un meilleur salaire et un peu plus d'autonomie, avec un élargissement des compétences sur des pathologies ciblées. La pratique avancée requiert un diplôme à bac +5, et non à bac +3 comme les infirmiers diplômés d’Etat.
Les kinésithérapeutes et orthophonistes exerçant dans des établissements de santé sont également ciblés et seraient autorisés, si la loi est entérinée, à faire certaines prescriptions de soins et médicaments.
LA FABULOSERIE
LA FABULOSERIE
25 JANVIER – 25 AOÛT 2023
Téléchargez le dossier de presse ICI
Alain Bourbonnais, Puéril Magic ! / recto-verso, 1972
La Fabuloserie a 40 ans.
Cette date anniversaire est pour la Halle Saint Pierre l’occasion de célébrer la collection qu’Alain et Caroline Bourbonnais ont rassemblée avec une passion insatiable à partir de 1972, à Paris d’abord à l’Atelier Jacob puis à Dicy en Bourgogne dans un domaine aménagé en une maison-musée et un jardin habité. Une collection sous le vent de l’art brut qui, si elle poursuit la démarche initiale de Jean Dubuffet, s’en écarte librement pour imposer le regard, le goût et la sensibilité de ses fondateurs. A la croisée de l’art brut, de l’art naïf et de l’art populaire, également ouvert sur les cultures extra occidentales, l’art hors-les-normes de La Fabuloserie n’a cessé d’accueillir les œuvres singulières de créateurs dépourvus de soucis esthétiques, qui ne se disent ou ne se pensent pas professionnels de l’art. Pour ces hommes du commun habités par une force créatrice irrépressible, Alain Bourbonnais voulait « un temple du rêve, de l’imagination, de l’émotion » ce que Michel Ragon résuma parfaitement :
Avec toute l’ingéniosité de l’architecte qui en avait soupé de l’architecture rationnelle et rêvait d’anarchitecture, Alain Bourbonnais aménagea un parcours initiatique, un labyrinthe avec des chambres à surprises que l’on ouvre subrepticement, quitte à en ressortir avec frisson et horreur, comme dans la chambre noire où s’affalent les bourrages de Marschall. On gravit des escaliers de meunier. On traverse des murs. Tout est étrange. Tout est surprenant. Tout est insolite. Tout vous agresse. Tout vous enchante. Ce voyage qui surprend, émerveille, déconcerte et stupéfie à la fois, se prolonge dans le parc où les bâtisseurs de l’imaginaire et inspirés du bord des routes ont trouvé leur derrière demeure. Leur œuvre de toute une vie passée à transfigurer leur environnement quotidien en un paradis personnel, est réinterprétée et préservée, échappant ainsi à la destruction et à l’oubli. Point d’orgue au fond du parc, au-delà de l’étang, « le Manège de Petit Pierre » se dresse comme la promesse d’un moment magique et enchanteur.
Remboursement des psychologues : quelle prise en charge de la CNS ?
De: Christelle Brucker Publié le 20/01/23
LUXEMBOURG
Le directeur de la CNS rappelle que la contribution de la caisse aux 144 euros d’une consultation reste encore à définir
La CNS peine à chiffrer combien lui coûtera le remboursement des séances chez le psychologue. En attendant, dans les cabinets, les demandes de nouveaux patients affluent déjà.
Le remboursement de leurs séances de psychothérapie par la CNS n’est pas encore effectif – l’entrée en vigueur est prévue d’ici fin mars –, mais les psychologues et psychothérapeutes en constatent déjà les effets, avec une forte augmentation des demandes.
Et pour cause, voilà plus de cinq ans que les patients attendent cette mesure, la Caisse nationale de santé (CNS) et la Fapsylux n’étant pas parvenues à s’entendre, notamment sur la question cruciale du tarif de la consultation. Or, ces derniers mois, la pression politique est montée d’un cran, les ministres socialistes de la Santé et de la Sécurité sociale, Paulette Lenert et Claude Haagen, ayant fait de la santé mentale leur fer de lance.
Après l’échec des négociations officiellement acté en septembre et le lancement de trois mois de médiation, c’est finalement le ministre lui-même qui a tranché, annonçant un tarif de 144 euros pour une séance de 50 à 60 minutes, là où la CNS plaidait pour 120 euros et les psychologues 175 euros.
«On n’avait pas proposé ce tarif au hasard», insiste le directeur de la CNS, Christian Oberlé. «Il nous semblait adapté aux 90 à 120 euros facturés par la plupart des psychologues contactés. Le but étant d’éviter que le remboursement donne lieu à des augmentations.»
Nouveau traitement d’Alzheimer, le Lecanemab suscite l'espoir
Vendredi 20 janvier 2023
Début janvier, l'autorisation par les autorités de santé américaines de la commercialisation d'un nouveau médicament qui permettrait de freiner le développement de la maladie diagnostiquée à un stade précoce - le Lecanemab - a suscité de grands espoirs.
- Bruno Vellas Responsable du gérontopôle du CHU de Toulouse
Traitement de la maladie d’Alzheimer : un long tâtonnement
Comme l’explique Bruno Vellas, la maladie d’Alzheimer se caractérise par l’accumulation d’une « protéine dans le cerveau, de façon anormale, qui va entraîner petit à petit une mort neuronale ». Il s’agit d’une protéine amyloïde que « tout le monde a dans le cerveau. De manière générale, elle devient soluble et elle disparaît. Mais dans la maladie d’Alzheimer, elle se sépare et laisse un fragment, qui va s’accumuler, et qui est toxique au niveau neuronal ».