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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 14 janvier 2023

Gérard Wajcman, Ni nature, ni morte. Les vies de la nature morte


 



Gérard Wajcman, Ni nature, ni morte. Les vies de la nature morte

Désuète, la nature morte ? Genre mineur, la nature morte ? Gérard Wajcman montre et démontre le contraire. Il propose une analyse novatrice de cet « art du portrait d’objet », à travers une enquête passionnante qui s’appuie sur de multiples œuvres, des plus anciennes aux plus contemporaines et inattendues. 

 [...] Gérard Wajcman né en 1949, écrivain et psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne et de l’Association mondiale de Psychanalyse, il est directeur du Centre d’étude d’histoire et de théorie du regard qu’il a créé au département de psychanalyse de l’Université Paris 8.

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Poussin et l'amour

Accueil 

Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023

Le génie de Nicolas Poussin n’a pas encore livré tous ses secrets. L’artiste est toujours considéré comme le maître de l’école classique française, l’archétype du peintre-philosophe. Qui sait aujourd’hui qu’il s’est également adonné au pur plaisir de peindre, en déployant une iconographie des plus licencieuses, et que certains de ses tableaux ont été jugés si érotiques qu’ils ont été mutilés, découpés, voire détruits, dès le XVIIe siècle ? 

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Pairs en psychiatrie : une place légitime


 





Initiée en 2012, l’intégration dans les services de psychiatrie de médiateurs santé-pairs facilite le rétablissement des patients. C’est le bilan dressé en 2022 par le Centre collaborateur français de l’Organisation mondiale de la santé (CCOMS) de Lille, à l’origine des premières expérimentations. Et selon ce rapport, lespersonnels soignants y gagnent aussi. Mais ce changement des pratiques ne se fait pas sans réticences ni inquiétudes. Les dix ans de cette initiative sont l’occasion de croiser les regards et de confronter les points de vue.

En santé mentale, les premières expérimentations de pair-aidance professionnelle, organisées par le Centre collaborateur français de l’Organisation mondiale de la santé (CCOMS) de Lille, remontent à 2012. « Il s’agit, selon la conception de l’OMS, d’une approche psychosociale centrée sur le rétablissement des personnes qui présentent des troubles psychiques, de préférence à l’enfermement », explique le porte-parole du CCOMS, Alain Dannet. Cette vision, humaniste, répond aussi à une nécessité plus pragmatique dans un monde où les financements dédiés à la santé mentale sont globalement très insuffisants – 3 % du budget de la santé en France, dont 90 % alloué à la recherche et à l’approche biomédicale.

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Psychiatrie en Bourgogne-Franche-Comté : des projets pour renforcer l’offre de soins

13 janvier 2023

Nous avons obtenu le financement des six projets régionaux de psychiatrie dans le cadre d'appels à projets nationaux. Présentation

Nous avons répondu à deux appels à projets nationaux et avons obtenu le financement des six projets régionaux, deux financés via le FIOP (Fonds d’innovation organisationnel en psychiatrie), quatre financés via le renforcement de la PEA (Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent).

Le travail conséquent et de qualité, fourni dans des délais restreints et dans un contexte sanitaire en tension, a permis collectivement d’assurer la réussite de ces appels à projets, constituant un temps fort désormais connu et attendu pour les acteurs de la psychiatrie.

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Les agents du centre hospitalier Esquirol à Limoges en grève ce vendredi matin



Publié le 13/01/2023 

Les agents du centre hospitalier Esquirol à Limoges en grève ce vendredi matin

Une vingtaine d'agents s'était mobilisée ce vendredi matin devant les grilles du CH Esquirol à Limoges

Une vingtaine d'agents du centre hospitalier Esquirol à Limoges s'est réunie ce vendredi matin, à l'appel d'un mouvement de grève du syndicat CGT de l'établissement pour dénoncer leurs conditions de travail et évoquer leurs craintes liées à une future instauration de la T2A dans l'établissement de santé mentale.

"La psychiatrie est à l'image de notre société, elle va mal. On se dirige vers une situation délétère pour notre établissement". Patrice Bossoutrot, secrétaire CGT d'Esquirol, ne mâche pas ses mots ce vendredi devant les grilles de l'établissement de santé mentale à Limoges.

Réunis avec une vingtaine d'agents du CH Esquirol, "tous corps de métier confondus", ils dénoncent des conditions de travail devenues trop difficiles. "On revendique des embauches, il en va de la dignité de nos patients, explique Guillaume Ragot, infirmier à Esquirol. En psychiatrie, on a besoin d'avoir du temps pour soigner les gens, et aujourd'hui, on est en tension."

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«On a peur pour la sécurité des enfants» : des infirmiers racontent l'hôpital en crise

PUBLIÉ LE 13/01/2023

Epuisement, arrêts maladies, pénurie de personnel, manque de matériel... pour témoigner de la crise profonde qui frappe l’hôpital, trois infirmiers, en psychiatrie, en pédiatrie et en gériatrie, ont accepté de nous raconter leur combat quotidien pour tenter d'exercer dignement leur métier.

Tenir bon ou quitter le navire. Tel est le choix auquel sont confrontés les soignants de l’hôpital public. 

Malgré l'amour qu'ils portent à leur métier, malgré leurs convictions, leur attachement au service public, ils sont à bout. Ils racontent ici leurs journées harassantes, leur souffrance et leur inquiétude pour l'avenir et pour leurs patients. 


Benjamin Audoire infirmier hôpital psy témoignage
Benjamin, infirmier aux urgences psychiatriques de Nantes

Le service accueille des patients adultes à partir de 15 ans et 3 mois.

Les difficultés. Depuis le COVID, les consultations ont significativement augmenté : + 40% pour les mineurs souffrant généralement d'un syndrome dépressif ou en crise suicidaire. Or, leur orientation s'avère très compliquée en l'absence de moyens d'hospitalisation. Ces enfants sont soit renvoyés chez eux, soit placés dans des services de psychiatrie adulte. Des situations complexes qui demandent aussi davantage de temps médical que nous n'avons pas, avec 1,5 médecin en journée contre 4,5 à temps plein normalement et un seul médecin de garde la nuit (de 18h30 à 8h30). Résultat : les délais d'attente en soirée ou la nuit sont parfois de 7 à 8h avant de rencontrer un psychiatre. Au-delà de l'adolescent, il y a aussi la famille inquiète à recevoir et une crise suicidaire à gérer. Autre crainte : d'ici quelques jours, nous n'aurons plus de chef de service. Les nombreux départs et le non remplacement des psychiatres d'urgences implique qu'à l'avenir, nous, infirmiers, fassions sortir des patients sans avis médical - une énorme responsabilité, sans formation supplémentaire. 

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Mortalité maternelle : enseignements européens et nationaux

Caroline Guignot   3 janv. 2023

À retenir

  • Une étude menée auprès de huit pays européens ayant un système de surveillance spécifique a permis de montrer une large disparité selon les pays : ce taux était ainsi maximal pour la Slovaquie (10,9 pour 100.000 naissances vivantes) contre 2,7/100.000 en Norvège.

  • Elle confirme que le taux de mortalité maternelle est globalement quatre fois plus élevé chez les femmes de 35 ans ou plus, par rapport à celui des femmes de moins de vingt ans.

  • En France, le taux de mortalité maternelle est de 8,0/100.000 et celui de mortalité maternelle tardive est de 10,8/100.000. Les cas de décès post-embolie amniotique y semblent plus fréquents.

  • Les auteurs suggèrent que tous les pays puissent se doter de systèmes de surveillance similaires pour permettre de mieux connaître les risques et les améliorations à fournir selon leurs spécificités.



« Pour des soins centrés sur la personne, intégrons des patients-enseignants en faculté de médecine »

Publiée 13 janvier 2023

TRIBUNE

A l’initiative d’Alain Mercier, médecin généraliste, professeur à l’université Sorbonne-Paris-Nord à Bobigny, un collectif de patients, de médecins et de pédagogues universitaires appelle, dans une tribune au « Monde », à réviser en profondeur l’éducation des futurs professionnels de santé, en s’appuyant sur les malades.

Qui mieux qu’un patient peut transmettre au futur médecin ses attentes, son expérience de la maladie et une critique des actions proposées ? Qui est mieux placé pour juger si les décisions sont bien centrées sur ses besoins ? Comment explorer, sans lui, la satisfaction du service du soignant ou une véritable démocratie en santé ? Comment ne pas introduire cette logique lors de la formation médicale ?

Épisode 4 : À la Maison des femmes


Provenant du podcast

À voix nue

La gynécologue-obstétricienne Ghada Hatem devant la Maison des femmes à Saint-Denis qu'elle a fondé en 2016 ©AFP - BERTRAND GUAY

Fondée en 2016 par Ghada Hatem, La Maison des femmes de Saint-Denis est un lieu d'accueil, de consultation, de prévention et d'orientation pour toutes les femmes en difficulté, qu’elles soient confrontées à une grossesse non désirée, à des violences conjugales, au mariage forcé ou à l'excision. 

Avec
  • Ghada Hatem Gynécologue-obstétricienne, fondatrice de La Maison des Femmes de Saint-Denis

En France, chaque année, on compte plus de cent féminicides, 93 000 femmes sont victimes de viol ou de tentatives de viol, 200 000 femmes sont victimes de violences conjugales. Les répercussions de ces violences touchent les personnes mais aussi la société entière. C’est ce constat qui fut le point de départ de La Maison des femmes, première structure en France qui prend en charge de façon globale (médicale, sociale, juridique, psychologique, post-traumatique) les violences faites aux femmes. Ghada Hatem explique que le principe de la prise en charge fonctionne en deux temps : « il y a une évaluation première des besoins, et ensuite un parcours de soin qui consiste en un suivi (médecin, sage-femme, psychiatre) et aller à un groupe de parole et des ateliers. »

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Interview Uniforme à l’école : «C’est l’idée qu’on va gommer Mai 68, uniformiser l’adolescence»

par Romain Boulho   publié le 12 janvier 2023

Pour François Dubet, sociologue spécialiste de l’école et des inégalités, le retour de l’idée d’une tenue scolaire commune, comme le souhaite Brigitte Macron, est dérisoire face aux inégalités qui empoisonnent l’école.

Ritournelle à droite et à l’extrême droite, l’uniforme scolaire, qui serait l’antidote à tous les maux de l’école, a un nouveau porte-voix. Brigitte Macron, ancienne prof de français dans le privé, vient d’insérer une nouvelle pièce dans la machine. Mercredi, à la veille d’une niche parlementaire du Rassemblement national, qui porte une proposition de loi sur le sujet, la première dame s’est dit «pour»dans le Parisien : «Cela gomme les différences, on gagne du temps – c’est chronophage de choisir comment s’habiller le matin – et de l’argent – par rapport aux marques.» Pour François Dubet, sociologue spécialiste de l’école et des inégalités, ex-directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, l’idée relève d’une «pensée magique».

vendredi 13 janvier 2023

Saint-Alban, berceau de la psychiatrie moderne, dans un documentaire projetée à Saint-Parres-aux-Tertres

Par Jean-Michel VAN HOUTTE  Publié: 12 janvier 2023 

En France, sous le régime de Vichy, des milliers d’internés meurent faute de nourriture ou de soins. Une exception, Saint-Alban, en Lozère, où l’on soigne et on résiste même.

Saint-Alban est le creuset du mouvement de psychothérapie institutionnelle  qui révolutionne la psychiatrie.

Saint-Alban est le creuset du mouvement de psychothérapie institutionnelle qui révolutionne la psychiatrie.
[...] Depuis les années trente, l’institution est un haut-lieu des pratiques alternatives dans le domaine du traitement psychiatrique.

Un médecin après l’autre, on élabore là une approche résolument différente.

Résistant aux thèses académiques, Saint-Alban sera aussi résistant politique en accueillant des Français ou des étrangers poursuivis par la police de Vichy : le poète et résistant Paul Éluard ou le peintre Jean Dubuffet…

Asile, Saint-Alban fut tout simplement le creuset de la psychiatrie nouvelle, ce dont vous pourrez discuter avec la réalisatrice, Martine Deyres.

Santé mentale : un budget alloué pour 19 nouvelles unités de soins spécialisés

BX1 - Médias de Bruxelles

Anaïs Corbin  12 janvier 2023 

BELGIQUE






Des soins plus précoces et plus accessibles, mais aussi une prise en charge des malades en crise, c’est ce que préconise la réforme de la santé mentale. Pour ce faire, le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) finance 19 nouvelles unités de soins spécialisés.

La souffrance psychologique est plus présente que jamais dans notre société, or la santé mentale a longtemps été peu considérée. Suite aux confinements à répétition, les cas d’épidémies de burn-out, l’écoanxiété ou encore les détresses émotionnelles ont explosés.   En conséquence de quoi, les services concernés sont saturés toute l’année, les temps d’attente sont longs, particulièrement à Bruxelles.

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L’ART BRUT, LA MATIÈRE DE L’ART-THÉRAPIE

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Par Mathieu Perchat le 2023/01

QUEBEC

Image                

On entend de plus en plus parler d’une rééducation par l’art-thérapie, au point qu’elle est proposée dans différents organismes, comme la Sphère, et en universités comme à l’UQAR avec le cours d’Art, rééducation et thérapie. L’une des questions que l’on pourrait se poser est la provenance de cette forme d’art et si on peut parler d’art (la réponse est oui).

L’art thérapie a émergé des instituts spécialisés en santé mentale et s’est transformé sous le terme d’art brut. L’art brut provient aussi d’une soudaine et irrésistible envie de créer chez une personne qui a été éloignée de la création artistique et du monde de l’art le reste de sa vie.

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L’art sur ordonnance, une expérimentation pour patients en psychiatrie

12/01/2023

Par Suzanne Jusko avec AFP avec AFP

À Montpellier, ces patients se font prescrire des visites d’expositions et des ateliers de création artistique. À ne pas confondre avec l’art-thérapie, plus commun.






SANTÉ MENTALE - Sous le haut plafond de l’ancienne école de pharmacie de Montpellier, reconvertie en centre d’art contemporain, André, Kevin et Ambre travaillent la terre glaisesous le regard d’une artiste. Envoyés par leur psychiatre, ils participent à un programme pilote d’« art sur ordonnance ».

D’âges et de parcours de vie très différents, mais avec en commun des épisodes dépressifs ou d’anxiété, ces trois patients, suivis par le département d’urgences et post-urgences psychiatriques (Dupup) de l’hôpital universitaire de Montpellier, n’étaient jusqu’ici pas particulièrement intéressés par l’art. Mais ils ont respecté à la lettre ce traitement particulier, l’espace de quelques semaines.

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Halte à la désinformation sur les IPA : l’ordre des infirmiers remet les pendules à l’heure !

Publié le 

Depuis quelques semaines, certains professionnels et organisations multiplient les messages manipulateurs, de dénigrement, voire injurieux en diffusant ou colportant des informations erronées et orientées pour disqualifier les Infirmiers en Pratique Avancée. L’Ordre national des infirmiers publie un communiqué pour remettre les pendules à l’heure !

Ces organisations réagissent ainsi au projet du gouvernement de renforcer le rôle des Infirmiers en Pratique Avancée – et plus largement des infirmiers – dans le système de santé. Pourtant, il existe un consensus aujourd’hui sur la nécessité d’une réforme profonde de ce système, reposant notamment sur un meilleur partage des compétences entre médecins et professions paramédicales et sur l’accès direct des patients à celles-ci pour lutter contre les inégalités sociales et territoriales en matière d’accès aux soins.  Ces principes ont été largement pris en compte dans les annonces du Président de la République sur la réforme du système de santé le 6 janvier, qui prévoit le partage des actes et activités des médecins aux infirmiers, la possibilité que les paramédicaux deviennent des professionnels de santé « référents », ainsi que la montée en puissance des IPA.  Par ailleurs, le Parlement vient de voter, dans le cadre de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale l’expérimentation de l’accès direct aux Infirmiers en Pratique Avancée pendant 3 ans, dans le cadre d’un exercice coordonné avec le médecin, permettant ainsi de renforcer l’offre de soins de proximité, notamment dans les nombreuses zones où les patients n’ont pas accès à un médecin traitant. 

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Une histoire des littératures féministes : de Christine de Pizan à Monique Wittig

Mardi 10 janvier 2023

Provenant du podcast

Bienvenue au (Book) Club

Christine de Pisan et son fils - Enluminure attribuée au Maitre de Bedford

Libérons "nos classiques du regard masculin", comme l'indique le sous-titre de l'essai de Jennifer Tamas, "Au Non des femmes", qui propose une écriture féministe de l'histoire de la littérature. L'occasion pour Emilie Notéris de nous faire (re)découvrir la romancière Monique Wittig.


Avec
  • Jennifer Tamas Professeure à Rutgers University (New Jersey), spécialiste de la littérature française de l’Ancien Régime et essayiste
  • Emilie Notéris Romancière

Qui sont les « Médecins pour demain », ce collectif de libéraux qui entend poursuivre la mobilisation ?

Par   Publié le 10 janvier 2023

Quatre jours après les vœux d’Emmanuel Macron au monde de la santé, et alors que les négociations conventionnelles reprennent entre les syndicats de la médecine de ville et l’Assurance-maladie, ce groupe constitué sur les réseaux sociaux veut maintenir la pression. Il réclame notamment la consultation à 50 euros.

Une manifestation menée à l’appel du groupe « Médecins pour demain », à Paris, le 5 janvier.

L’« ordonnance » délivrée par Emmanuel Macron ne leur va pas – ou ne leur suffit pas. Dans les rangs des médecins libéraux, et particulièrement dans ceux du collectif « Médecins pour demain », qui a plusieurs fois appelé à la mobilisation ces dernières semaines, l’inquiétude ne faiblit pas depuis les vœux présidentiels au monde de la santé, vendredi 6 janvier.

L'homophobie tue Vosges : une enquête ouverte après le suicide de Lucas, 13 ans, victime de harcèlement homophobe




par LIBERATION et AFP  publié le 12 janvier 2023

La famille du collégien d’un établissement d’Epinal dénonce des faits de harcèlement et d’homophobie, alors que le jeune garçon de 13 ans assumait son homosexualité. La direction scolaire assure avoir «pris au sérieux la situation».

Le parquet d’Epinal a annoncé ce jeudi l’ouverture d’une enquête pour harcèlement sur mineur de moins de quinze ans après le suicide, samedi 7 janvier, de Lucas, un collégien scolarisé à Golbey (Vosges). Agé de 13 ans, il était en classe de 4e au collège Louis Armand dans les Vosges. Le jeune garçon s’est suicidé à son domicile, sur fond de harcèlement scolaire et d’homophobie, alors même qu’il assumait pleinement son homosexualité.

#Me Too et ses effets sur la pratique du soin le 8 février

Bonjour,

Nous avons refondé l'association de médecins libéraux de paris centre, afin de pouvoir créer du lien entre soignants, cette association étant ouverte également aux personnels médicaux ( kiné, sage femme, infirmiere, ortho, etc...). www.amicalemedecin.fr

Notre première soirée thématique, avec des intervenants experts, aura lieu prochainement à l'Espace Saint Martin, Paris 3







Nos enfants ont-ils une conscience de classe ?

Darons daronnes

Par Clara Georges
Journaliste au Monde

Ce week-end, ma fille cadette, qui a eu la bonne idée de naître un 1er janvier, a fêté ses 5 ans à la maison. Elle avait souhaité inviter six enfants (oui, c’est trop). Il n’a pas été bien difficile pour mon compagnon et moi de contacter la majorité des parents. Nous sommes devenus amis avec plusieurs d’entre eux au fil des ans. Nous nous voyons souvent, autour d’un goûter ou d’une expo. Quant aux autres, nous avions leurs numéros, parce que nous avons échangé autour d’une activité extrascolaire, ou encore parce que je connais, par amis journalistes interposés, l’une des mamans. Bref, un entre-soi plus ou moins proche.

Restait une petite fille de la classe dont nous ne connaissions pas les parents. Nous lui avons donné une invitation restée sans réponse et, finalement, la maîtresse nous a confirmé sa venue, avant un SMS de la maman. Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? Parce que je pense que ce n’est pas un hasard si nous ne connaissons pas cette famille. Des six enfants conviés, elle est la seule à, me semble-t-il, appartenir à un milieu social différent du nôtre ; la seule, aussi, à ne pas être blanche de peau.

Qu’héritons-nous vraiment de nos ancêtres ?


 


Mardi 10 janvier 2023

Provenant du podcast

Grand bien vous fasse !

Psychogénéalogie, épigénétique, secrets de famille… Qu’héritons-nous vraiment de nos ancêtres ? C’est notre question avec le mensuel "Cerveau et Psycho".

Avec
  • Sébastien Bohler Docteur en neurosciences et rédacteur en chef de la revue "Cerveau et Psycho".
  • Yvonne Poncet-Bonnissol Experte psychologue des relations familiales pour l’émission « Toute une histoire » sur France 2, présidente de l’association de défense contre le harcèlement moral, auteure de « Pour en finir avec les tyrans et les pervers narcissiques dans la famille...
  • Nicolas Gaillard Diplômé en Travail social et en Sciences politiques

Quelle est la part de la génétique, de l’influence de l’environnement sur l’expression de nos gènes ? Ça s'appelle l’épigénétique. Quelle est l’influence des secrets de famille sur nos trajectoires personnelles ? Notre destin est-il tracé d’avance ? Et peut-on vraiment expliquer certains malaises psychologiques, certaines pathologies par la psychogénéalogie, cette discipline en vogue depuis quelques années ?

Nos invités alertent sur les dérives de ceux qui prétendent expliquer des maladies graves comme les cancers par la mise en lumière de transmissions familiales inconscientes. Nos experts nous aident à y voir plus clair sur les dernières avancées scientifiques qui permettent de relier notre état psychique actuel à ce qu’ont vécu nos ancêtres…

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Il était une fois… en Maison d’Enfants — Entre enjeux d’avenir, sens et attractivité

 Journées nationales de Formation ANMECS

Depuis 2011, l’ANMECS a proposé de nombreuses journées de réflexion sur les évolutions du secteur de la Protection de l’Enfance. En 2021, le bilan des dix ans, à l’occasion des journées de St Malo, a mis en évidence un changement de paradigme – le paysage de la Protection de l’Enfance a muté en profondeur. Nos institutions ne sont plus les mêmes, les enfants accueillis sont différents comme les professionnels des MECS. Cette mutation est toujours à l’œuvre et impacte nos organisations.
Aujourd’hui, le danger s’avère réel d’une désinstitutionalisation mal maîtrisée, d’une gestion « austéritaire » socialement dévastatrice. Dans ce maelstrom social nous ne serions plus en mesure de garantir des parcours de vie cohérents pour des enfants et jeunes adultes dont le quotidien reste marqué par la rupture et la discontinuité. Cette hypothèse entrainerait une perte de sens massive, une baisse de la qualité dans l’accueil et l’accompagnement et une menace concurrentielle pour nos associations, faisant le lit à d’autres acteurs, d’autres valeurs. Ce récit, en cours d’écriture, frappe déjà aux portes de nos institutions.

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