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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 7 décembre 2022

TEMOIGNAGE. Une mère en deuil alerte sur la prise en charge défaillante des jeunes atteints de troubles psychiatriques

Publié le 

Amandine, la fille d'Isabelle Machado, était atteinte de troubles schizophréniques diagnostiqués tardivement. Elle s'est suicidée à 27 ans après des années d'errance thérapeutique. Sa mère dénonce une rupture de soins avant son passage à l'acte et une non-assistance à personne en danger.

Amandine a vécu aux côtés de son petit frère une enfance joyeuse. Rien qui puisse alerter ses parents. Mais à l'âge de 13 ans, elle fait des crises d'une violence extrême et sombre dans la paranoïa sans avoir conscience d'être malade. Isabelle Machado, sa mère, raconte dans "Parfois l'amour ne suffit pas...", le combat qu'il a fallu mener des années durant pour obtenir un diagnostic et une prise en charge psychiatrique. En vain pour cette dernière. 

Amandine n'a pas présenté les symptômes classiques de la schizophrénie. "Elle n'avait ni hallucinations, ni délires au tout début,relate Isabelle. Elle m'insultait, faisait des crises violentes, on n'arrivait pas à la maîtriser. La prise en charge s'est faite en dents de scie. Avant sa première hospitalisation, les médecins étaient focalisés sur la crise d'adolescence qu'ils qualifiaient d'exacerbée. Le fait qu'elle soit une enfant adoptée a servi d'alibi. Ils me disaient que c'était une crise identitaire, qu'elle faisait de la provocation".

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Analyser et exploiter le verbatim des patients

Publié le 

Dans le cadre du dispositif national de mesure de la satisfaction et de l’expérience patient (indicateurs de qualité et de sécurité des soins)e-Satis, les patients répondent en continu à des questionnaires développés et validés par la HAS. L’analyse de ces commentaires incite la HAS à développer maintenant un outil dédié afin de renforcer la dynamique du dispositif.

Depuis 2016, la restitution des résultats aux établissements est quantitative et faite à partir des réponses structurées issues des questionnaires administrés en ligne. Les commentaires des patients – verbatim – recueillis en texte libre, de façon facultative, à la fin des réponses aux questionnaires, ne font pas l’objet d’une restitution aux établissements. Ces verbatim sont disponibles de façon brute sur la plateforme nationale e-Satis.

Au niveau national, une 1ère analyse des verbatim a été réalisée en 2021-2022. Elle a permis d’identifier, dans une approche exploratoire, les thématiques fréquemment évoquées par les patients. 

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Les chercheurs ont découvert comment nous prenons froid

Par   Publié le 06 décembre 2022

Une équipe américaine montre comment les températures hivernales bloquent la libération dans notre nez, en cas d’inhalation d’un virus, d’une nuée de petites sphères dotées d’un pouvoir anti-infectieux. 

« Tu vas attraper froid ! » Les médecins ont souvent pris de haut cette expression populaire. Peut-on réellement développer une maladie respiratoire ou ORL à cause du froid ? Non, jugeaient-ils. Les températures hivernales ne peuvent être directement responsables de nos rhumes, grippes, angines, otites et autres affections, qui sont, comme chacun sait, bien plus fréquentes à la mauvaise saison.

Comment la notion de "milieu intérieur" a-t-elle transformé la vie ?


 


Mercredi 7 décembre 2022

Provenant du podcast

Le Pourquoi du comment : philo

Notre milieu intérieur ©Getty - SEBASTIAN KAULITZKI/SCIENCE PHOTO LIBRARY

Ce que l'on doit aux biologistes du milieu du XIXe siècle qui firent naître la notion de milieu intérieur.

Les biologistes du XIXe siècle ne mesuraient pas entièrement le paradoxe qu'ils ont introduit en philosophie en inventant comme surtout en France, Claude Bernard, cette notion de milieu intérieur. Pour nous, le milieu désigne forcément l'extérieur, ce dans quoi nous sommes. Or voilà que les biologistes, en étudiant, notamment comme Claude Bernard, les réactions du foie, ses équilibres et déséquilibres internes, ont inventé la notion de milieu intérieur.

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Fin de vie : c’est au malade et à lui seul de décider de sa mort

par Daniel Borrillo, juriste, enseignant-chercheur au CNRS  publié le 6 décembre 2022 

Face au combat idéologique et au concours d’autorité que risquent de se livrer les experts lors de la convention citoyenne à venir, la loi juste consisterait à donner aux patients le droit d’assumer pleinement leur mort.

Les questions relatives aux aspects les plus intimes de nos existences tels que la procréation assistée, le changement de sexe, l’IVG, la GPA, la fin de vie, l’inhumation ou encore la crémation, demeurent un monopole d’Etat. Et, si la Cour européenne des droits de l’homme considère que «le droit d’un individu de décider de quelle manière et à quel moment sa vie doit prendre fin, à condition qu’il soit en mesure de former librement sa volonté et d’agir en conséquence, est l’un des aspects du droit au respect de sa vie privée» (1), en France, la fin de vie n’est pas du ressort de l’individu. En effet, la loi Claeys-Leonetti de 2016 n’autorise pas l’aide active à mourir. Elle permet uniquement le recours à une sédation profonde et continue jusqu’au décès. Il s’agit, comme le soulignent les rapporteurs de la loi, de «laisser mourir sans faire mourir».

Le mécanisme de la convention citoyenne qui s’ouvre à partir de vendredi n’est pas original, d’autres ont déjà vu le jour tels que la Convention citoyenne sur le climat, le grand débat national ou encore les états généraux de la bioéthique.

Recherche Contraception féminine : le gel vaginal franchit un col

par Yoanna Herrera  publié le 7 décembre 2022

Une équipe suédoise travaille sur un gel contraceptif capable d’épaissir la glaire cervicale produite par l’utérus. Les tests précliniques sont prometteurs, le produit a bloqué le passage de 98 % de spermatozoïdes.

par Yoanna Herrera

publié le 7 décembre 2022 à 6h45

Au revoir les migraines, la rétention d’eau, et les sautes d’humeur, bonjour la libido. Les témoignages des femmes qui ont arrêté la pilule se multiplient sur les réseaux sociaux. Elles sont de plus en plus nombreuses à ne pas vouloir porter le poids des hormones. Néanmoins la question demeure la même : quelle contraception choisir ? Beaucoup se tournent vers le stérilet en cuivre. Une alternative inenvisageable pour celles qui souffrent déjà de règles douloureuses. Sans parler des effets nocifs de la pilule. Mise en cause par son lien avec des thromboses, des embolies ou encore des accidents vasculaires cérébraux. En 2013, la pilule Diane-35 avait été suspendue du marché à cause d’un risque accru de formation de caillots sanguins.

Le célèbre test de Rorschach a 100 ans

Mathieu Perreault   Publié le 13 septembre

PHOTOMONTAGE LA PRESSE

Cette année, la Société internationale du Rorschach honore le centenaire du célèbre test du psychiatre suisse Hermann Rorschach, mort en 1922, un an après avoir publié un traité sur 10 taches d’encre et leurs différentes interprétations. Regard sur ce test qui a connu une immense popularité après la mort de son inventeur.

Dix taches

En juillet à Genève, des centaines de psychologues ont célébré le centenaire du test de Rorschach au congrès de la Société internationale du Rorschach. Les 10 taches du test, présentées sur 10 cartes, sont toujours les mêmes qu’il y a un siècle et l’ordre dans lequel elles sont présentées aux patients n’a jamais changé. « Le patient raconte une histoire à partir des cartes », explique Mariette Lepage, membre du comité exécutif de la Société québécoise des méthodes projectives, qui a assisté au congrès en Suisse. « L’objectif est de déceler les interprétations inhabituelles qui pourraient révéler des informations sur les patients. » 

Initialement, l’idée était que le patient « projetait » son inconscient sur la tache, explique Serge Lecours, psychologue de l’Université de Montréal qui a notamment travaillé sur les questionnaires de mesure des émotions.

mardi 6 décembre 2022

1100 personnes sur la liste d’attente pour de l’hébergement en santé mentale au Québec


1100 personnes sur la liste d’attente pour de l’hébergement en santé mentale au Québec

Lorsqu’elle a décidé, cet automne, de vendre sa maison de chambres à Longueuil, sur la Rive-Sud, Rosanne Desjardins a tourné la page sur 30 ans consacrés à s’occuper de résidents aux prises avec des problèmes de santé mentale.

J’ai aimé le travail que je faisais […], c’était comme mes enfants, se rappelle Mme Desjardins.

Rosanne Desjardins devant un bâtiment

Rosanne Desjardins a hébergé des résidents aux prises avec des problèmes de santé mentale pendant 30 ans sur la Rive-Sud.

PHOTO : RADIO-CANADA / DAVIDE GENTILE

Lors de notre passage, au mois de novembre, elle nous a fait visiter les lieux où elle a déjà hébergé une douzaine de personnes.

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Les livres des cavernes

Mardi 6 décembre 2022

Provenant du podcast

Bienvenue au (Book) Club

Tête d'un boeuf et rennes peint à Lascaux ©Getty - Bonnafe Jean-Paul

Que savons-nous des productions artistiques préhistoriques ? Leur symbolique semble encore nous échapper, mais le paléoanthropologue Pascal Picq et la directrice du Musée de l'Homme Aurélie Clemente-Ruiz nous accompagnent dans les cavernes de la préhistoire avec des livres de référence sur le sujet.


Avec
  • Pascal Picq Paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France
  • Aurélie Clemente-Ruiz Directrice du Musée de l'Homme


Dessin d’enfant : les œuvres tourmentées de Francis Goidts, garçon namurois de 10 ans, révélées par son frère 60 ans plus tard.

Par Xavier Ess  publié le 5 décembre 2022

BELGIQUE







A l’heure où Bruxelles célèbre l’Art Brut avec la quadruple expo Photo Brut  (voir le super article de Pascal Goffaux), on découvre un outsider fulgurant : Francis Goidts, un gamin de dix ans qui, dans les années 1960, dessine furieusement sur un coin de table de la cuisine familiale. Sous le titre Fictions d’Artistes – Dessins d’Enfant de Francis Goidts, les dessins du jeune namurois, rehaussés de courtes fictions, sort aux Editions La Muette.











Bestiaire fantastique, oiseaux prédateurs aux becs pointus, chiens aux dents acérées prêtes à mordre, langues de vipère, ténias et personnages égarés, les cheveux dressés sur la tête et dans les yeux, la détresse le dispute à la vengeance. Tourment et désolation; exutoire réalisé avec les moyens du bord d’un écolier : cahier ligné, gouache, pastels et crayons de couleurs.

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Comprendre et soigner la dépression

Replay du jeudi 8 décembre 2022

Bonjour Docteur 


La dépression est une maladie très fréquente, puisqu’on estime qu’une personne sur cinq en France en a souffert ou en souffrira au cours de sa vie. Causes, symptômes et traitements : Géraldine Mayr et le Dr Jimmy Mohamed reçoivent le psychiatre Pierre de Maricourt pour parler de la dépression.

[...] Géraldine Mayr et le Dr Jimmy Mohamed reçoivent Dr Pierre de Maricourt, psychiatre et chef de service à l’hôpital Saint-Anne à Paris, qui nous explique les mécanismes de la dépression et les moyens de la soigner durablement.

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Les diagnostics psychiatriques sont-ils «scientifiquement dénués de sens» ?

Des scientifiques anglais estiment que la classification des troubles psychiatriques n’est pas toujours pertinente pour évaluer les troubles de la santé mentale. 

Les troubles de la santé mentale sont de plus en plus fréquents, notamment à cause de la pandémie de Covid-19. D’après l’Organisation mondiale de la santé, elle a provoqué une hausse de 26 à 28 % des troubles anxieux et dépressifs. Si ces maladies sont de plus en plus fréquentes, elles sont encore mal connues. Des chercheurs de l’université de Liverpool, située en Angleterre, estiment même que le diagnostic est parfois dénué de sens. Le professeur Peter Kinderman, co-auteur de la recherche, considère que "l’approche biomédicale" dans le diagnostic des troubles de la santé mentale n’est pas "adaptée à son objectif". Selon lui, ce système "suppose à tort que toute détresse résulte d'un désordre et s'appuie sur des jugements très subjectifs pour déterminer ce qui est normal ou non". L'étude est publiée dans la revue spécialisée Psychiatry Research.

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L'homme accusé d'avoir voulu tuer Alain Françon "n'est pas un monstre, c'est une grenade dégoupillée"

Mardi 6 décembre 2022

De France Bleu Hérault

Par Salah Hamdaoui

Au premier jour du procès de l'homme jugé pour tentative de meurtre sur le metteur en scène Alain Françon, en mars 2021 à Montpellier, la cour d'assises s'est penchée sur la personnalité de l'accusé. Un psychopathe selon un expert.

Le procès de l'homme accusé d'avoir agressé Alain Françon s'est ouvert ce lundi

Le procès de l'homme accusé d'avoir agressé Alain Françon s'est ouvert ce lundi © Radio France Salah Hamdaoui

À l'ouverture de son procès pour tentative de meurtre sur le metteur en scène de théâtre Alain Françon, le 17 mars 2021 dans le centre de Montpellier, Mohamed Kamel a tenu à s'excuser "par rapport à la victime. Je n'avais pas l'intention de la tuer. Je voulais la blesser". En pleine rue, alors qu'il se promenait dans le centre-ville, Alain Françon, 78 ans aujourd'hui, a reçu un coup de couteau ou de cutter à la gorge donné par un inconnu, sans aucune raison.

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«Jeanne Dielman» élu meilleur film de tous les temps : une brèche bienvenue

par Camille Nevers  publié le 5 décembre 2022 

Selon une consultation de critiques de cinéma par «Sight and Sound», rendue publique jeudi, le long métrage de Chantal Akerman est le plus grand film de tous les temps. Une revanche sur les indétrônables «Citizen Kane» et «Vertigo» et un couronnement mérité, qui fracture le monde des cinéphiles.

Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles. Film franco-belge de 1975, signé Chantal Akerman avec, presque seule, Delphine Seyrig. Au terme d’une consultation auprès de 1 600 critiques de cinéma et spécialistes divers (le double de votants d’il y a dix ans, et selon des règles enfin plus représentatives, en termes de genre et de répartition géographique), voilà ce film magnifique, célèbre et peu vu, radical sans être expérimental, ne satisfaisant bien entendu personne, soudainement promu meilleur film de l’histoire du cinéma.

Malbouffe, foie, démence : l’Inserm avance de nouvelles hypothèses

Nathalie Barrès  1 déc. 2022

À retenir

  • Des chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Poitiers, du King’s College of London et de l’Université de Lausanne viennent d’émettre l’hypothèse qu’une protéine cible spécialisée dans le transport de substrats énergétiques et en lien avec un axe foie-cerveau pourrait contribuer à la survenue de troubles comportementaux – à type de démence - chez des sujets atteints de stéatose hépatique non alcoolique.
  • L’étude porte sur des modèles animaux et doit encore être confirmée par d’autres travaux.

Pourquoi est-ce intéressant ?

Il est aujourd’hui bien admis que l’obésité et la sédentarité, marqueurs de nos sociétés contemporaines, contribuent à la survenue de certaines pathologies comme la stéatose hépatique non alcoolique, qui touche en France environ 200.000 personnes.

Si plusieurs études ont déjà signalé les effets négatifs d’une alimentation mal équilibrée sur l’obésité et le fonctionnement cérébral, celle-ci est la première à s’intéresser à l’association entre stéatose hépatique non alcoolique et problèmes neurologiques. Certes, il s’agit d’une étude expérimentale sur modèle animal. Mais elle ouvre la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques et contribue à apporter de nouveaux éclairages sur l’impact de l’alimentation sur la santé et de renforcer ainsi les messages de prévention.

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La fabrique des médecins, auscultation d’une pratique d’hier à aujourd’hui

© Radio France

À propos de la série


Pour LSD, Juliette Boutillier sonde les études médicales : comment sont-elles vécues et conditionnent-elles les futurs docteurs ? Quelles nouvelles pédagogies ? Que changer pour une meilleure bascule entre ancienne et nouvelle génération, pour le bien-être du soignant, et donc du patient ?


En 2020, une nouvelle réforme transforme la Première Année Commune aux Études de Santé (PACES), en PASS et L.AS… dans le but d’éviter aux étudiants la boucherie des redoublements et de leur permettre de se réorienter, de diversifier les profils et de favoriser le retour à un humanisme. Mais cette réforme parvient-elle à ses objectifs ?


Depuis mes études médicales d'il y a 40 ans, qu’est ce qui a réellement changé ? Que vais-je "reconnaître" ou non de cette transmission et de sa mentalité ? La sélection et la docimologie sont-elles encore adaptées ?

Grâce aux témoignages de jeunes et d’anciens (internes, externes, juniors, seniors), aux paroles d’enseignants, historien, praticiens et doyen …, la série sonde cette formation pratico-théorique. Elle prend le pouls d'une transmission sur différents terrains d’apprentissage ou de stages (publics et privés). 


Elle ausculte le ressenti des étudiants et/ou futurs soignants et met en perspective certains dysfonctionnements.


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