Nathalie Barrès 1 déc. 2022
À retenir
- Des chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Poitiers, du King’s College of London et de l’Université de Lausanne viennent d’émettre l’hypothèse qu’une protéine cible spécialisée dans le transport de substrats énergétiques et en lien avec un axe foie-cerveau pourrait contribuer à la survenue de troubles comportementaux – à type de démence - chez des sujets atteints de stéatose hépatique non alcoolique.
- L’étude porte sur des modèles animaux et doit encore être confirmée par d’autres travaux.
Pourquoi est-ce intéressant ?
Il est aujourd’hui bien admis que l’obésité et la sédentarité, marqueurs de nos sociétés contemporaines, contribuent à la survenue de certaines pathologies comme la stéatose hépatique non alcoolique, qui touche en France environ 200.000 personnes.
Si plusieurs études ont déjà signalé les effets négatifs d’une alimentation mal équilibrée sur l’obésité et le fonctionnement cérébral, celle-ci est la première à s’intéresser à l’association entre stéatose hépatique non alcoolique et problèmes neurologiques. Certes, il s’agit d’une étude expérimentale sur modèle animal. Mais elle ouvre la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques et contribue à apporter de nouveaux éclairages sur l’impact de l’alimentation sur la santé et de renforcer ainsi les messages de prévention.