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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 22 octobre 2022

LA FOLIE, C’EST LES AUTRES

Par Tahar Ben Jelloun (@Tahar_B_Jelloun)     le 17/10/2022

MAROC

Tahar Benjelloun - Le360

© Copyright : Famille Ben Jelloun

Le Marocain résiste à se soumettre à la parole face à un psychanalyste. De deux choses l’une, ou bien le Marocain considère que le fou c’est toujours l’autre, jamais lui, ou bien il trouve dans les troubles mentaux un «confort» qui arrange sa vie. (hbel terbeh!).

Quand je faisais mes études de philosophie à la faculté des lettres de Rabat, durant une année, nous avions un cours sur la maladie mentale. Nous nous rendions à l’hôpital psychiatrique de Salé où les professeurs Roland puis Benaboud nous présentaient des cas de personnes atteintes de troubles mentaux à des degrés divers.

 

Nous étions tétanisés. Etre face à la folie, n’est pas chose facile. Nous pensions de manière quasi-automatique à notre propre état et nous nous projetions sur les cas présentés.

 

Nous sortions de là déprimés et inquiets.

 

A l’époque, on mettait tous les désordres mentaux dans la case de la folie. Or c’était souvent plus complexe que cela.

 

D’après une enquête qui vient d’être rendue publique, menée par le CESE, 48,9% de la population âgée de 15 ans et plus présente ou a déjà présenté des signes de troubles mentaux.

 

Ce chiffre est énorme. Il est global, certes, mais il n’en est pas moins inquiétant.

 

La même enquête nous apprend qu’il n’y a guère que 454 psychiatres dans le pays.


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Ô temps d'écran, suspends ton vol

Mercredi 19 octobre 2022

Il existe une corrélation nette entre la durée d’utilisation des écrans dans la soirée ou en cours de nuit et le risque de troubles du sommeil. ©Getty - Donald Iain Smith

Les écrans sont omniprésents dans notre société. L’utilisation croissante des écrans a-t-elle un impact positif ou négatif sur notre cerveau ? Cet impact dépend-il de l’utilisation que nous en faisons ?


Avec
  • Séverine Erhel Maître de conférences en Psychologie Cognitive et Ergonomie à l'Université de Rennes 2
  • Daphné Bavelier Enseignante chercheuse à l’université de Genève en psychologie et science de l’éducation.

Vous êtes peut-être en train de nous écouter depuis votre smartphone, votre tablette ou votre ordinateur, et vous vous interrogez : doit-on s’inquiéter de l’omniprésence des écrans pour notre santé ?

Les écrans recoupent une vaste famille et de nombreuses activités : jouer aux jeux vidéo, lire, regarder un film, une émission, tiktok, écouter la radio... Plus de la moitié de la population mondiale utilise Internet et les deux tiers des habitants notre planète possèdent un téléphone portable. Ces technologies ne sont pas prêtes de disparaitre de nos vies. Que disent les sciences de leur potentiel impact ? Grand temps est venu de sortir du manichéisme "c’est bien/c’est mal".

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Faits divers marquants, nouvelles délinquances, réseaux sociaux... : derrière le filtre de l’émotion

Mercredi 19 octobre 2022

Une femme vérifie son téléphone à côté d'une bannière affichant le logo Twitter, à Istanbul, en Turquie, le 14 octobre 2022 ©Maxppp - SEDAT SUNA

Avec Patrick Avrane, psychanalyste, auteur de Les Faits divers, une psychanalyse (PUF, 2018), et Renée Zauberman, sociologue directrice de recherche au Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales (Cesdip), ainsi que Florence Pagneux, correspondante de La Croix à Nantes

Pour Patrick Avrane, « le fait divers est né à la fin du XIXème siècle à partir du moment où la grande majorité de la population commençait à savoir lire et où les journaux ont pu faire de grands tirages ».

Avec l’affaire du meurtre de Lola, poursuit-il, on a « un fait divers, on pourrait dire, qui rassemble tout : c’est un enfant (qui est mort), c’est une histoire qui touche des gens (les victimes de ce drame, NDLR) qui pourraient être nos proches (…), c’est une histoire qui est tout à fait étrange, on ne sait pas très bien ce qu’il s’est passé. C’est cet ensemble-là qui fait que c’est un fait-divers au sens maximum du terme : (…) il a une certaine proximité avec nous-mêmes. »

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De l'art d'apaiser et de s'apaiser en psychiatrie

 Réseau Hôpital & GHT

Publié le   

La journée d'études "design et santé" programmée le 15 novembre au Grand Amphithéâtre GHU Paris (site Sainte Anne) explorera, à travers l’étude d’expérimentations, l’intérêt d’articuler les compétences du design et celles des sciences médicales et soignantes. Les usagers et les professionnels disposeraient alors d’un répertoire renouvelé pour envelopper, apaiser, désamorcer les états d’angoisse et favoriser le moindre recours à la contrainte.

Comment articuler les compétences de design à celles des sciences médicales et paramédicales pour enrichir le répertoire des ressources dont disposeraient usagers et professionnels pour s’apaiser et apaiser ? Telle est la question posée dans cette journée d’étude. La notion d’apaisement en psychiatrie est explorée en tant qu’espoir pour désamorcer les états d’angoisse des personnes hospitalisées et prévenir des situations de crise. Les espaces d’apaisement notamment visent à outiller les soignants en proposant une graduation supplémentaire dans la prise en soins afin d’éviter le recours à la contrainte. Ils offrent également des ressources aux usagers pour s’apaiser en autonomie. Hospitaliers, designers, usagers, chercheurs partagent leur réflexion sur ce thème.

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«File dans ta chambre», une violence éducative ? Entre parents et enfants, une trêve est parfois nécessaire

par Sabrina Champenois   publié le 18 octobre 2022 

Plusieurs voix s’élèvent contre cette injonction parentale, estimant qu’elle est traumatisante et contre-productive. La mise au coin est pourtant un bon moyen d’éviter une surenchère dans la colère.

Après la fessée et la gifle, exit la mise au coin ? On l’a appris par un article du Figaro des ONG ont saisi le Conseil de l’Europe afin qu’il reconsidère le «time-out», qui figure dans ses recommandations en matière d’éducation. L’instance y réfléchirait, selon le Parisien.

Le time-out (qui est en sport un temps mort, une pause) consiste en matière de parentalité à mettre l’enfant «au coin», en lui intimant de filer dans sa chambre notamment. Son avantage est, selon ses partisans, de répondre à un mauvais comportement par une punition non violente. En France, la clinicienne Caroline Goldman en est une fervente avocate, auteure de File dans ta chambre (InterEditions, 2020). Que le parent qui ne l’a jamais expérimenté se signale auprès de nos services pour un passage au détecteur de mensonges.

vendredi 21 octobre 2022

Gard. Clinique psychiatrique de Quissac : rapport accablant de l'ARS Occitanie et menace de fermeture

Par Jean-Marc Aubert  Publié le 

Le rapport de l'inspection récente de l'ARS Occitanie sur l'état des lieux de la clinique neuropsychiatrique de Quissac, dans le Gard, est accablant. Métropolitain a pu le lire.
L'aile principale de la clinique de Quissac

L’aile principale de la clinique de Quissac (©Clinique Quissac)

Le rapport de l’inspectionrécente de l’Agence régionale de santé -ARS- Occitanie sur l’état des lieux de la clinique neuropsychiatrique de Quissac, dans le Gard, est accablant. Métropolitain a pu le lire les six pages du document, avec une menace de fermeture. 

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La santé mentale, un tabou persistant en Afrique

Par   Publié le 17 octobre 2022

« L’Afrique en thérapie » (1). Les besoins ont beau être immenses, les troubles mentaux restent les parents pauvres des politiques de santé publique sur le continent. 

La professeure en psychiatrie Aïda Sylla s’entretient avec une patiente au centre hospitalier universitaire de Fann, à Dakar, en juillet 2018.

Un Africain peut-il mourir de tristesse ? « Je comprends qu’un homme se pende parce que sa femme l’a quitté, qu’il est sans emploi, que la voisine l’a ensorcelé ou qu’il a été surpris en train d’embrasser sa belle-mère. Mais se suicider parce qu’on souffre de dépression n’est tout simplement pas africain », écrivait en 2014 le satiriste kényan Ted Malanda. Il faut croire, ajoutait-il, que « certaines maladies ne frappent que les wazungu ou la classe moyenne ». En somme, les Blancs ou les riches, ceux qui peuvent se payer le luxe de consulter.

Les milles et une nuits de la narcolepsie

Mardi 18 octobre 2022

Provenant du podcast

Les besoins excessifs de sommeil des narcoleptiques peuvent être associés à des troubles comportementaux, psychosociaux, médicaux parfois potentiellement graves ©Getty - boonchai wedmakawand

La science, CQFD

La narcolepsie figure parmi les trois maladies principales d’hypersomnie du système nerveux central. Comment se fait le diagnostic et comment les patients sont-ils pris en charge ? Qu'en connait-on ?


Avec
  • Isabelle Arnulf Neurologue, directrice de l'unité des pathologies du sommeil de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière et chercheuse à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière
  • Yves Dauvilliers neurologue et directeur du laboratoire de sommeil au CHU de Montpellier
  • Emmanuel Mignot Directeur du Centre de Sommeil de l'université de Stanford. Il a reçu le Breakthrough Prize 2023 pour la découverte de la cause de la narcolepsie.

Nous sommes nombreux à nous plaindre de somnolence – surtout à 16h- mais il y a bien plus grave : la narcolepsie. Comment avons-nous compris cette maladie ?

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Dans l’Actu : l’anxiété

Ryan Syrek   30 septembre 2022

Alors que la prévalence des troubles anxieux est en augmentation dans le monde entier, l’USPSTF, un groupe de travail américain sur les services préventifs, a mis en ligne un nouveau projet de recommandations pour le dépistage de l’anxiété. Additionnellement, de nouvelles données sur l’impact de la pandémie sur la santé mentale et des résultats positifs obtenus avec de nouvelles options thérapeutiques, ont également été publiés.

Vers un dépistage généralisé des moins de 65 ans ?

Le projet de recommandations de dépistage généralisé de l’anxiété de l’USPSTF concerne les femmes enceintes et en post-partum, ainsi que tout adulte âgé de 19 à 64 ans ne souffrant pas d'un trouble de santé mentale diagnostiqué ou qui ne présente pas de signes et de symptômes d'anxiété clairement visibles (voir infographie). []Concernant les adultes âgés de 65 ans ou plus, les preuves des avantages et des inconvénients potentiels du dépistage de l'anxiété ont été jugées « insuffisantes ». Le projet est ouvert aux commentaires publics jusqu’au 17 octobre.

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Les députés veulent autoriser les infirmiers à établir des certificats de décès

Christophe Gattuso  17 octobre 2022

Paris, France – Devant les difficultés observées dans certains territoires pour obtenir dans un délai raisonnable les certificats de décès jusqu’ici réservés aux seuls médecins, les infirmiers pourraient bientôt être autorisés à signer cet acte. Les députés ont approuvé en commission un amendement au projet de budget de la Sécurité sociale qui prévoit d’expérimenter cette mesure dans trois régions pendant trois ans. Jugée de bon sens par les infirmiers, cette évolution est en revanche diversement appréciée chez les médecins.

Expérimentation menée dans trois régions

Les familles endeuillées doivent parfois attendre très longtemps le passage d’un médecin pour obtenir le certificat de décès d’un défunt, indispensable pour entamer les démarches auprès des pompes funèbres qui prendront en charge la dépouille. Ces dernières années, la presse régionale regorge d’articles évoquant les délais d’attente, souvent insupportables. À tel point qu’en avril 2020 déjà, pendant la crise du Covid, les pouvoirs publics avaient par décret autorisé les médecins retraités, les praticiens à diplôme hors Union européenne (PADHUE) et les internes à partir de leur 2e année à établir les certificats de décès.

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Douleurs de l’enfantement : des peintures hautes en douleurs

   17/10/2022

Titre de l'image


Lors de son colloque Art et médecine, l’Académie de médecine s’est penchée sur la question suivante : comment la peinture figure-t-elle les douleurs de l’enfantement ? Passage en revue avec Emmanuelle Berthiaud, historienne, d’œuvres qui ont fait de ce moment paroxystique un sujet d’expression artistique. 

Pour étudier les représentations des douleurs de l’accouchement, encore faut-il qu’il y en ait de ce moment. Or « il en existe très peu », constate Emmanuelle Berthiaud, historienne. Encore moins « d’explicites », où « la douleur de la parturiente est exprimée », poursuit celle qui s’est intéressée à la peinture européenne entre le XVIIe et le XIXe. Pourquoi ? Parce que l’accouchement, dans les sociétés chrétiennes, a été envisagé « sous l’angle du péché et du tabou ». Mais aussi, en général, « vécu dans l’intimité. Les hommes sont peu présents ». Encore moins les artistes.


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jeudi 20 octobre 2022

Schizophrénie à début précoce

GUIDE MALADIE CHRONIQUE - Mis en ligne le 10 oct. 2022

Ce protocole national de diagnostic et de soins (PNDS) explicite aux professionnels concernés la prise en charge diagnostique et thérapeutique optimale et le parcours de soins d’un patient atteint de schizophrénie à début précoce (critères diagnostiques de schizophrénie et début des symptômes psychotiques avant le 15ième anniversaire). 


mercredi 19 octobre 2022

Le système de santé québécois à bout de souffle

Montréal

 le lundi 17 octobre 2022 

Comme la France, le Québec est confronté tout à la fois à un manque de médecins généralistes et à une pénurie d’infirmiers.

L’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs. Longtemps, le Québec est apparu comme un eldorado pour les Français hautement diplômés, dont les médecins, grâce à des promesses de meilleures conditions de travail et de rémunérations élevés. Mais le système de santé de nos cousins québécois est en réalité confronté aux mêmes difficultés que le nôtre : le manque de médecins généralistes et les conditions de travail toujours plus difficiles du personnel hospitalier, mises en lumière par la crise sanitaire, contribuent à une dégradation généralisée de l’offre de soins.


Le blues du personnel soignant en Suisse romande

17 octobre 2022 

SUISSE

 Le CHUV enregistre 8% d’absentéisme chez les infirmiers et infirmières en 2022, contre 12% au HUG de Genève. L’Hôpital Riviera-Chablais s’en sort mieux, avec moins de 5%. © Keystone / Gaetan Bally

Après plus de deux ans de pandémie, les effets de l’épuisement du personnel soignant se font ressentir. Arrêts maladie, démissions, absentéisme, tous les hôpitaux romands sont touchés. Le CHUV à Lausanne tente d’enrayer la tendance. Reportage.

Heures supplémentaires, remplacements au pied levé ou encore manque d’effectifs. Le refrain est devenu habituel dans les couloirs des hôpitaux suisses romands.

Pour tenir le coup, Mélanie, infirmière au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) depuis 5 ans, a dû changer ses pratiques. «Je ne suis pas à l’écoute de mes patients, je les déshumanise complètement, et je me coupe de mes sentiments, autrement je n’y arriverais pas», témoigne-t-elle au téléjournal RTS.

«On se débrouille un peu par nous-mêmes. Il m’est arrivé d’aller sur Google regarder ce que je devais faire comme surveillance, ou sur YouTube pour regarder comment effectuer un geste (...) Avec une collègue, on a eu une discussion avec l’une de nos cheffes. On a dit qu’on n’acceptait plus ces conditions parce que des patients étaient en danger et que nous aussi, on se mettait en danger. La réponse a malheureusement été de dire que le flux continuait et qu’on ne pouvait rien y faire et qu’il fallait juste baisser la qualité de nos soins et notre empathie», ajoute-t-elle.

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Les tout-petits qui bougent sont plus performants

Pascale Santi   Publié le 12 octobre 2022

 Plusieurs études montrent que les enfants de 0 à 5 ans, physiquement actifs plusieurs fois par jour, développent de meilleures capacités motrices et de mémorisation et gèrent mieux leurs émotions.

Une classe de maternelle à Firmi (Aveyron), en janvier 2013.

Dix mille pas et plus. Attention, danger. La sédentarité a des effets néfastes, on le sait, et ceci, dès le plus jeune âge. Inversement, une étude américaine récemment publiée dans The Journal of Pediatrics a montré que les enfants de 24 mois qui pratiquent une activité physique quotidienne et passent moins de soixante minutes à regarder des écrans chaque jour sont plus performants en matière de fonctions exécutives (notamment gestion des émotions, mémoire « de travail » et contrôle des impulsions) que ceux qui ne respectent pas les recommandations.

mardi 18 octobre 2022

MEURTRE DE LOLA : EN QUOI CONSISTE L'EXPERTISE PSYCHIATRIQUE D'UN SUSPECT DANS UNE ENQUÊTE CRIMINELLE?

Le 

Dans le cadre d'une instruction judiciaire, plusieurs expertises psychiatriques peuvent être ordonnées afin de déterminer si l'état de santé mentale du mis en cause est compatible avec des poursuites pénales.

Dahbia B. est-elle pénalement responsable des faits qui lui sont reprochés? Cette jeune femme de 24 ans est mise en examen pour "meurtre" et "viol aggravé" sur Lola, l'adolescente de 12 ans retrouvée morte enfermée dans une malle vendredi 14 octobre, dans le 19e arrondissement de Paris. Toutefois, les déclarations fluctuantes de la suspecte et le portrait que certains témoins ont dressé d'elle posent la question de sa santé mentale.

En garde à vue, cette marginale "difficilement insérée", selon sa soeur, "oscille entre reconnaissance et contestation" du meurtre de Lola, explique le parquet de Paris. D'abord, elle détaille aux enquêteurs l'enchaînement des faits jusqu'à la mort de la collégienne, puis finalement elle se rétracte et explique "avoir raconté un rêve et non la réalité".

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«Est-ce qu'on est toujours soi-même quand on prend des antidépresseurs ?»

 Édité par Sophie Gindensperger   20 octobre 2022

Cette semaine, Mardi Noir conseille Emy, qui appréhende d'entamer une cure de psychotropes.

Il ne faut pas négliger l'effet placebo. | amdj rdwan via Unsplash

Il ne faut pas négliger l'effet placebo. | amdj rdwan via Unsplash

Chaque jeudi, dans Ça tourne pas rond, Mardi Noir, psychologue et psychanalyste, répond aux questions que vous lui posez. Quelles que soient vos interrogations, dans votre rapport aux autres, au monde ou à vous-même, écrivez à mardi.noir@slate.fr, tous vos mails seront lus.

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lundi 17 octobre 2022

Des cellules cérébrales humaines implantées chez le rat pour étudier les troubles psychiatriques




 Dimanche 16 Octobre 2022

MAROC

Des scientifiques ont réussi à implanter un genre de cellules cérébrales humaines, des organoïdes, chez de jeunes rats pour mieux étudier des troubles psychiatriques complexes, comme la schizophrénie, et peut-être même expérimenter des traitements, selon une étude parue récemment.

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Qu’est-ce que la psychiatrie nutritionnelle et peut-elle vous aider à vous sentir en meilleure santé ? Voici ce qu’en dit un expert

 L'Actu Santé

 16 octobre 2022

Lorsque j’ai entendu le terme psychiatrie nutritionnelle pour la première fois, je savais instinctivement à quoi il se référait, car les diététistes, moi y compris, parlent depuis un certain temps du lien entre l’alimentation et la santé mentale, y compris les aliments qui améliorent le bonheur. Le domaine émergent de la psychiatrie nutritionnelle est soutenu par de nombreuses études qui élargissent la compréhension de la relation entre la nutrition et la santé mentale.

En conséquence, certains psychiatres utilisent maintenant la nutrition dans le cadre de la stratégie de traitement de divers problèmes de santé mentale. Voici un aperçu de certaines recherches récentes, en particulier pour la dépression. Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrent de ce trouble. C’est la principale cause d’invalidité au monde et les données du CDC indiquent que la maladie est deux fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes.

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Santé mentale des jeunes : répondre à l’urgence des besoins

 10 OCT.2022

La santé mentale est aujourd’hui un enjeu de santé publique majeur. Alors que le système de soins peine à répondre à l’ampleur des souffrances psychiques, la Fondation de France se mobilise pour les plus fragiles et notamment les plus jeunes. Les objectifs : favoriser la détection précoce des troubles et soutenir l’innovation en matière d’accompagnement. 
 

Deux ans après la crise sanitaire, les effets délétères sur la santé mentale des Français, et en particulier celle des jeunes, sont toujours sensibles, tels une onde de choc. Dépression, anxiété chronique, bipolarité, phobies, pensées suicidaires… 1 Français sur 4 est ou sera concerné par des troubles psychiques au cours de sa vie. Chez les jeunes générations, le constat est plus alarmant encore : en 2021, 40 % des 18 - 24 ans souffrent de troubles de l’anxiété généralisée, et plus d’ 1 jeune sur 5 connaît des symptômes dépressifs*. Toujours en 2021, 23 791 tentaient même de mettre fin à leur jour, un chiffre jamais atteint jusqu’ici**. Très investie sur la question de la santé mentale, la Fondation de France agit depuis plus de 20 ans dans ce domaine avec près de 25 fondations abritées. Parmi elles, la Fondation Sisley-d’Ornano qui agit en faveur de l’inclusion sociale des personnes malades psychiques la Fondation Chantelix, qui soutient les groupes d’entraide et l’accompagnement vers le rétablissement ou encore la Fondation Jeanne Wolff, mobilisée pour les enfants fragilisés psychiquement, l’accès aux soins et la recherche.

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Grandir sans chez soi : des conséquences graves sur la santé mentale

Publié le 

A l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale, l’Unicef France et le Samusocial de Paris, en collaboration avec Santé publique France, publient un rapport conjoint intitulé « Grandir sans chez-soi : Quand l’exclusion liée au logement met en péril la santé mentale des enfants », qui détaille les multiples conséquences de la précarité résidentielle sur la santé mentale des enfants.

En France, le 22 août 2022, plus de 42 000 enfants vivaient dans des hébergements d’urgence, des abris de fortune ou dans la rue selon l’UNICEF France et la Fédération des acteurs de la solidarité. Ces enfants, dits « sans domicile », sont exposés à des conditions de vie dégradées, une cohabitation dans des espaces exigus, avec de fréquentes mobilités forcées et une certaine instabilité sociale, financière et administrative. A ces difficultés s’ajoutent l’isolement, la stigmatisation et les discriminations.

L’absence de logement et toutes les situations de précarité qui en découlent ont des conséquences graves sur la santé mentale des enfants, alors même que l’enfance constitue une période essentielle du développement durant laquelle les bases psychologiques, émotionnelles, sociales, cognitives et comportementales de la santé mentale sont établies.

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