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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 14 octobre 2022

En finir avec une femme «Bien» par Tania de Montaigne




par Tania de Montaigne  publié le 13 octobre 2022

 Etre une femme oblige à naviguer entre le trop et le pas assez, à marcher sur un fil à des kilomètres du sol avec la pureté dans une main et la beauté dans l’autre. Attention à ne pas tomber.

C’est quoi être une femme ? C’est, mourir, ici, pour une mèche de cheveux qui dépasse. Là, pour un bout de genou trop apparent, pour une cheville trop visible, pour un décolleté trop plongeant. C’est, mourir dans le cabinet douteux d’un avorteur clandestin. Mourir de n’avoir pas été assez pure. Mourir pour l’exemple. C’est, découvrir qu’il y a au-dessus de votre tête une épée de Damoclès avec le mot «pureté» gravé en lettres gothiques. Car, tout le monde le sait, les femmes Bien sont pures. Et, apparemment, être une femme Bien est ce qu’on peut rêver de mieux. What else ?

Contraception : qui a fait passer la pilule ?

Jeudi 13 octobre 2022

Provenant du podcast

Sans oser le demander

Une histoire de la politique ©Getty - Aitor Diago

Résumé

Introduite à la fin des années 1960, la pilule est le moyen de contraception le plus utilisé par les Françaises. Elle serait considérée comme plus bénigne, pratique, sûre... Mais, est-elle une véritable prouesse scientifique ou juste une norme sociale qu’on peine à défaire ? 


avec :

Alexandra Roux (sociologue).


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En matière de contraception, chacune (et chacun) a son histoire. Force est pourtant de constater que c'est souvent la même : d'abord, préservatif, après pilule, et après la maternité, le stérilet. Hormis quelques à-côtés (retrait, abstinence ou stérilisation), pourquoi la contraception est-elle donc si uniformisée ? 

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Tahireh, poétesse et première féministe iranienne

Par   Publié le 

- inconnu

Ce n'est pas la première fois que les femmes iraniennes se révoltent contre le port du voile. En 1848, la poétesse Tahireh a retiré son voile en pleine conférence religieuse pour réclamer plus d'égalité entre hommes et femmes. Elle sera condamnée à mort quelques années après. 

La mort de Mahsa Amimi, arrêtée par la police des mœurs iranienne parce qu'elle ne portait pas son voile correctement, a déclenché une vague de manifestations en Iran. Depuis son décès en détention, un vent de colère anime la jeunesse iranienne et de nombreuses jeunes femmes retirent leur voile en public. Ce geste, hautement symbolique, est le même que celui effectué en 1848 par une poétesse et féministe iranienne, Tahireh. Yves Bomati, iranologue et co-auteur de Iran, une histoire de 4000 ans (Ed. Perrin, 2019) nous raconte la vie incroyable de cette pionnière du féminisme iranien.

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Deuil blanc

 


L’exposition au deuil blanc de l’aidant (conjoint, enfant...) s’observe lorsque la personne aimée n’est pas décédée, reste physiquement présente et perd progressivement ses capacités mentales. Ce qui a disparu et dont l’aidant doit faire le deuil, c’est avant tout la réciprocité de sa relation avec son proche atteint de troubles cognitifs, en incapacité de le reconnaître ou de lui retourner des manifestations visibles des liens affectifs antérieurs.

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Se vouloir du bien et se faire du mal. Philosophie de la dispute

Par Maxime Rovere 
Chez Flammarion

Maxime Rovere


ActuaLitté


L'humanité a déployé assez d'intelligence pour mettre au point des machines qui explorent Mars, mais pas pour comprendre pourquoi et comment un bouchon mal vissé peut devenir un sujet de discorde. Explorant la dispute sous toutes ses coutures, ce livre résolument optimiste peut se résumer ainsi : "aucune souffrance n'est indispensable, aucune souffrance n'est gratuite" . Une magistrale remise en perspective de nos errements, de nos insuffisances et de nos idéaux.

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Comment changer notre regard sur la vieillesse ?

Jeudi 13 octobre 2022

Provenant du podcast

Grand bien vous fasse !

Le vieillissement ©Getty - HollenderX2

Résumé

Le bien vieillir est une question citoyenne, mais c'est avant tout une question de lien social. Quels sont les moyens pour en finir avec l'idée reçue d'un inexorable naufrage que nous craignons à mesure que nous avançons en âge ? Nos experts vous répondent.


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"Le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens, mais dans l'œil du vieillard, on voit de la lumière".

C'est avec ces mots que le grand romancier Victor Hugo résume sans doute le mieux le rapport à la vieillesse qui manque à nos sociétés pour ne plus systématiquement déconsidérer le vieillissement. Dans son livre L'art d'être grand-père, Victor Hugo ne renvoie pas la vieillesse au désespoir, mais à une période d'espérance, à une vie entourée et accompagnée.

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Y aura-t-il du chauffage à Noël ? Et 50 autres questions sur notre addiction à l'énergie

Découvrez le 8e numéro d’« Oblik », la revue d’infos dessinées créée par Alternatives Economiques


« Oblik » c’est la revue illustrée d’Alternatives Economiques qui s’inscrit dans le temps long et prend du recul avec l’actualité. Notre crédo : casser les idées reçues, démonter les fausses évidences, chiffres à l’appui. Comment ? En demandant à des illustrateurs de mettre en belles images les arides statistiques dénichées par les journalistes d’Alternatives Economiques.
« Oblik » c’est un laboratoire d’expérimentation graphique, qui va au-delà de l’illustration. Tous les registres des arts graphiques sont mobilisés pour renouveler le journalisme.

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Déserts médicaux : la majorité du territoire français sous-dotée en généralistes

par Emmanuel Vigneron, professeur émérite des universités, géographe et historien de la santé

publié le 13 octobre 2022

Grand spécialiste de la santé des territoires, le géographe Emmanuel Vigneron a réalisé une carte inédite que publie «Libération», qui montre, à l’échelle des bassins de vie, le nombre de praticiens libéraux manquants pour atteindre la moyenne nationale.

Dès la fin des années 90, on s’est mis à parler de désert médical. D’abord moquée, dénoncée comme exagérée jusque dans la dernière décennie, l’expression est aujourd’hui employée par tous. Plus personne ne rit. La raison en est simple : loin de se résorber comme on croyait qu’il en irait naturellement, les inégalités de répartition de l’offre médicale dans notre pays se sont aggravées au cours des deux dernières décennies. Aujourd’hui, dans 997 des 1 663 bassins de vie de la France, soit 60 % d’entre eux, on manque de médecins généralistes libéraux au regard de la moyenne nationale. De nombreuses raisons expliquent cette situation.

jeudi 13 octobre 2022

L’OMS lance un appel mondial pour protéger la santé mentale des soignant

11 octobre 2022

Un nouveau rapport du Sommet mondial de l'innovation pour la santé (World innovation for Health, WISH) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne les répercussions négatives de la pandémie de Covid-19 sur la santé mentale des infirmiers et autres agents de santé. Il propose dix actions politiques. 

Le rapport, relève notamment l'incapacité à protéger la santé mentale et le bien-être des personnels de santé et d'aide à la personne. Il établit qu'au moins un quart d'entre eux ont présenté des signes d'anxiété (23 à 46%), de dépression (20 à 37%) et/ou des symptômes d'épuisement professionnel (41 à 52%) pendant la pandémie.


Camille Dejardin, l'école en situation d'urgence

Mercredi 12 octobre 2022

"La dévaluation de l’enseignement public ratifie l’abandon de ceux qui n’ont que l’école pour s’élever." Camille Dejardin ©AFP - OLIVIER CHASSIGNOLE

Résumé

"L'école trahit ses usagers, ses acteurs et, surtout, ses promesses d’égalité des chances par l’instruction et l’éducation à la citoyenneté", estime Camille Dejardin, professeure de philosophie en lycée. Comment remonter le niveau et revivifier ses promesses ? 


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"Il est temps de mettre fin à une grande mystification qui se craquelle chaque jour, sans pourtant que les politiques à l'œuvre se décident à revoir leur copie." Camille Dejardin, professeure agrégée de philosophie et docteure en sciences politiques, enseigne depuis 8 ans au lycée. Au-delà des mauvaises performances de l'école française dans les classements internationaux, elle fait le constat des frustrations des acteurs de l'Éducation nationale et, plus largement, d'une "perte de sens du rôle de l'école dans notre démocratie". Elle signe un Tracts, Urgence pour l'école républicaine. Exigence, équité, transmission (Tracts, Gallimard) pour lancer l'alerte, mais aussi faire des propositions pour "remonter le niveau" et réenchanter l'école.

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Hausse des suicides chez les filles : harcèlement, confinement... les causes sont multiples

Publié le : 






Marie Rose MORO Pédopsychiatre, directrice de la maison des adolescents de l'hôpital Cochin et autrice de "Quand ça va quand ça va pas" explique pourquoi les filles ont davantage envie de mourir.


Non, c'est non Cinq ans de #MeToo : le consentement, une notion en redéfinition

par Chloé Pilorget-Rezzouk  publié le 11 octobre 2022

Des voix plaident pour une évolution du droit français afin de mieux prendre en compte le principe du consentement sexuel.

Avec l’onde de choc #MeToo, une notion au cœur des relations, longtemps marginalisée et pourtant essentielle, a fait surface : celle du consentement. «Le consentement est un oui, mais ce n’est jamais un oui absolu. C’est un oui conditionnel et si la condition n’est pas respectée, le consentement n’est pas valable», rappelle la docteure en droit Catherine Le Magueresse, autrice de Pièges du consentement. Pour une redéfinition pénale du consentement sexuel (iXe, 2021). Concrètement : le consentement est intuitu personae, spécifique, révocable, donné librement et de façon éclairée. Juridiquement, comment se traduit-il ? En France, celui-ci est présumé par le droit. Autrement dit, on part du principe que la personne est d’accord et il faut, en matière d’agression sexuelle ou de viol, prouver que l’acte a été commis par «violence», «contrainte», «menace» ou «surprise», selon l’article 222-22 du code pénal. A défaut d’éléments matériels, souvent délicats à recueillir dans ces affaires, la stratégie de défense usuelle consiste à opposer que l’acte sexuel était consenti.

Santé mentale : les États-Unis envisagent de dépister l’anxiété chez les adultes

Publié le 28 septembre 2022 

Santé mentale : les États-Unis envisagent de dépister l’anxiété chez les adultes

©iStock

Un comité de chercheur·euses américain·es propose de faire dépister systématiquement tous les adultes de moins de 65 pour les signes d’anxiété, un fléau grandissant depuis le début de la pandémie.   

Aux Etats-Unis, un groupe de chercheur·euses rattaché au ministère de la Santé recommandait mardi 20 septembre, que tous les adultes Américains de moins de 65 ans bénéficient d’un « dépistage des troubles de l’anxiété », rapporte le « New York Times ». Pourquoi une telle considération pour la santé mentale, qui n’a pas toujours été une priorité pour les gouvernements ? Outre-Atlantique, comme ailleurs dans le monde, la pandémie de Covid a eu un impact majeur sur la santé mentale. D’après le journal américain, les signes dépressifs et anxieux ont augmenté de 25% la première année de la crise sanitaire. Combinés à un difficile accès aux soins, les troubles psychologiques et mentaux sont souvent mis de côté. Pour prouver cette « urgence », qu’évoque le Dr. Pbert, psychologue à l’université du Massachussetts, des chiffres parlants : le pourcentage de symptômes d'anxiété ou de troubles dépressifs chez l’adulte est passé de 36,4 % à 41,5 %. Au deuxième trimestre de l’année 2020, le taux d’anxiété dans le pays est passé de 8,1 % à 25,5 %.  

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Comment contrecarrer les violences dans les institutions psychiatriques ?

Rédigé par Dr Anwar CHERKAOUI le Vendredi 14 Octobre 2022

MAROC

Pour l’année 2022, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS),  a choisi comme thème «  Faire de la santé mentale pour tous une priorité mondiale ».   

S’inscrivant dans cette dynamique, le cycle de séminaires organisé par l’institution marocaine spécialisée dans les soins psychiatrique « la ville des Lilas », consacre son séminaire du mois d’octobre 2022 à un aspect particulier et très sensible de la pratique psychiatrique. 


Il est question des relations conflictuelles qui peuvent se voir entre soignants et patients dans une établissement spécialisé en soins psychiatriques, indique Dr Hachem TYAL, psychiatre à Casablanca et initiateur des entretiens des Lilas de psychiatrie. 

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“Pénélope, mon amour” : un regard tendre et sans concession sur l’autisme

par Ludovic Béot   Publié le 11 octobre 2022 

Claire Doyon / Tamara Films

Entre journal intime et photos souvenirs, Claire Doyon signe un documentaire à l’écriture cristalline qui raconte l’expérience de vie de sa fille atteinte d’autisme.

On a trouvé un lieu de vie pour toi”. Cela commence comme un déchirement. Une mère séparée de sa fille. On entend aussi, dans cette voix cachée derrière la caméra, comme un soulagement. Âgée de 18 ans, Pénélope est porteuse d’autisme depuis sa naissance. Construit comme un bloc à part avec le reste de la structure du film qui a, elle, été pensée chronologiquement, ce choix permet, dès le début, d’évacuer chez les spectateur·trices une idée qui aurait pu germer en elleux. Ceci n’est pas un film sur la guérison. Pénélope ne guérira pas.

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TÉMOIGNAGES. « Le vélo électrique est devenu comme une drogue, sans les effets néfastes »

Ouest-France  Marie TOUMIT    Modifié le 

Grâce au vélo à assistance électrique (VAE), des hommes et des femmes qui ont des problèmes de santé retrouvent le goût de pratiquer une activité physique. Sans effort violent, ils savourent de se balader en plein air. Comme des moments de liberté, bons pour le corps et la tête. Premier volet de la série d’articles Nos Vies et Prolongation consacrée au vélo électrique.

Les ventes de vélo à assistance électrique (VAE) ont encore augmenté l'an dernier. Certains savourent de pouvoir (re)faire une activité physique sans effort violent.

« C’est une seconde vie. » Isabelle, 59 ans, est souvent réveillée tôt par des douleurs. Vers 7 h 30, elle enfourche alors son vélo à assistance électrique (VAE)pour aller chercher du pain frais au bourg de Roz-sur-Couesnon (Ille-et-Vilaine) à 2 km de là. « Il y a une grosse côte à monter. Sans l’assistance, je ne pourrais pas faire ce trajet », souligne-t-elle. Elle savoure l’air frais et le plaisir de pédaler sans se déclencher des douleurs supplémentaires.

« Un vrai bonheur. » Et une petite révolution pour cette femme atteinte d’une spondylarthrite ankylosante, maladie inflammatoire chronique. « Cette maladie évolutive nous ankylose et nous rend raide, décrit-elle. Le vélo me permet de bouger les jambes et les articulations. Il me fait du bien : physiquement et moralement. » Son rhumatologue, le chirurgien qui l’a opérée du dos et son kiné l’encouragent d’ailleurs à poursuivre, « sans forcer ».


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Charlie Chaplin sous l'effet de la "poudre blanche" - Les Temps modernes

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mercredi 12 octobre 2022

#metoo : dans les entreprises, une lutte difficile contre les actes sexistes et le harcèlement sexuel

 




Par  et    Publié le 11 octobre 2022

L’accompagnement législatif a été renforcé, les référents en entreprise tentent de créer des communautés de salariés et le nombre de signalements augmente.

« La Fille sans peur », sculpture en bronze de Kristen Visbal, à New York, en décembre 2021. 

Le monde du travail semble découvrir le sexisme ordinaire. « T’es enceinte ? ENCORE ?? »« T’es passée sous le bureau pour avoir le poste ? » Ces deux SMS reçus par des salariées et recueillis par l’avocate Elise Fabing en disent long sur l’ampleur du problème de harcèlement auquel les employeurs doivent faire face.

Les entreprises partent de loin. « On a beaucoup de boulot », constate Yann Illiaquer, responsable diversité et référent harcèlement d’EDF. « Le groupe ressemble à la société française avec sa culture un peu machiste. Je me félicite de l’augmentation des dossiers de signalement, ça signifie qu’on en met de moins en moins sous le tapis », poursuit M. Illiaquer, présent au colloque organisé le 28 septembre par le cabinet Technologia pour faire le bilan du rôle de « référent harcèlement », une nouvelle fonction créée en 2018 pour « lutter contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes au travail ».

Bruno Retailleau, est-ce Dieu qui a décidé que les camions c’était pour les garçons ?

par Thomas Legrand  publié le 11 octobre 2022 

Le patron des sénateurs LR et candidat à la présidence de son parti n’est ni conservateur ni vraiment réac, mais plutôt un homme en retard sur la société dans une formation politique qui prend l’eau.

Bruno Retailleau, l’affable sénateur de Vendée, a dit dimanche sur RTL : «Je ne veux pas qu’en maternelle, on dise à une petite fille qu’elle devrait jouer avec un camion ou un tracteur et à un petit garçon qu’il devrait avoir une poupée. Il faut préserver la conscience des enfants qui est absolument sacrée.» L’édito pourrait s’arrêter là. On ne va pas se fatiguer à argumenter sur l’inné et l’acquis. En est-on encore à devoir défendre le droit des petites filles à jouer aux camionneuses ou des petits garçons à pouponner du Mattel ? En est-on encore à parler d’invertis ? Bruno Retailleau, patron des sénateurs Les Républicains et candidat à la présidence de son parti, représente, par stratégie ou conviction, (ça fait longtemps qu’en tant qu’éditorialiste on a renoncé à différencier ces deux sources d’arguments en réalité entremêlées) une droite toujours en retard.