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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 16 août 2022

Avons-nous tous cru à un mythe sur la dépression ?

Par Rachel Schraer Journaliste spécialiste de la santé et de la désinformation

11 août 2022

Femme assise dans le noir

CRÉDIT PHOTO, 

GETTY IMAGES

Une étude montrant que la dépression n'est pas due à un faible taux de sérotonine, l'"hormone du bonheur", est devenue l'un des articles médicaux les plus partagés.

Elle a provoqué une vague d'affirmations trompeuses sur les antidépresseurs, dont beaucoup augmentent la quantité de sérotonine dans le cerveau.

Cette recherche ne montre pas que les médicaments ne sont pas efficaces.

Mais la réaction à cette étude a également suscité de véritables questions sur la façon dont les gens traitent la maladie mentale et y pensent.

Après que Sarah a connu son premier épisode psychiatrique majeur, au début de la vingtaine, les médecins lui ont dit que les médicaments qui lui étaient prescrits étaient comme "l'insuline pour un diabétique". 

Il était essentiel, corrigeait un problème chimique dans son cerveau et devait être pris à vie.

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Il existe 4 types de troubles bipolaires : voici ce qu’il faut savoir sur chacun

 L'Actu Santé indépendante et sourcée sur sante-actu.com

 14 août 2022

Comme beaucoup d’autres conditions, le trouble bipolaire n’est pas unique, bien que, en général, la maladie mentale provoque des changements inhabituels dans l’humeur, l’énergie et le comportement d’une personne, à des degrés divers, selon le National Institute de la santé mentale (NIMH).

Dans les termes les plus généraux, la maladie bipolaire implique des «épisodes d’humeur» – maniaques, dépressifs et hypomaniaques – et peut être divisée en quatre types différents : trouble bipolaire 1, trouble bipolaire 2, trouble cyclothymique et trouble bipolaire non spécifié.

Bien que toutes les formes de trouble bipolaire soient caractérisées par des épisodes d’humeur – les « hauts » et les « bas » des épisodes maniaques et des épisodes dépressifs – la gravité et la fréquence de ces épisodes d’humeur ont un impact important sur le diagnostic.

Ici, les psychiatres expliquent les différences entre les quatre types de trouble bipolaire, ainsi que les symptômes associés aux épisodes d’humeur. Comprendre les subtilités de cette maladie mentale est une première étape importante pour déterminer, avec vos professionnels de la santé, un diagnostic et un régime de traitement appropriés.

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Des adolescents sont envoyés en hôpital psychiatrique pour leur obsession avec BTS

 K-Sélection

14 août 2022

Des adolescents sont envoyées en hôpital psychiatrique pour leur obsession avec BTS

Un psychiatre avertit les parents de surveiller leurs enfants alors que plusieurs adolescents ont développé une obsession pour BTS au point d’être hospitalisés.

Au moins 8 étudiantes ont été amenées à l’hôpital de Shalby en Inde par leurs parents au cours des 10 derniers jours pour les aider à arrêter leur dépendance à manger, s’habiller et vivre comme les membres de BTS.

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PORTRAIT. Hassan de Monaco : l’étoile montante de l’humour made in Monaco

 MonacoTribune

Théo Briand 

hassan-de-monaco-casino-monte-carlo

De retour de son deuxième Festival d’Avignon, Hassan de Monaco est revenu, pour Monaco Tribune, sur ses débuts dans l’humour et ses projets futurs.

Faire rire oui mais jamais au détriment des autres. Voici le crédo d’Hassan de Monaco. Son humour empli de bienveillance s’inspire de ses origines, de son éducation et de ses expériences personnelles.

Infirmier anesthésiste de profession, l’humoriste n’a réellement commencé l’humour qu’en 2010. « C’était un rêve de devenir humoriste mais souvent les rêves restent des rêves. Pour moi, c’était inatteignable. J’ai aussi eu une éducation où il fallait avoir un vrai métier qui pouvait subvenir à nos besoins » explique Hassan de Monaco. Ce n’est qu’une fois son diplôme d’infirmier en poche qu’Hassan s’est lancé dans l’humour en amateur et a fait LA rencontre qui a changé sa vie : Peggy Semeria.

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lundi 15 août 2022

Quand la sieste rend les enfants intelligents

Publié le 15 août 2022 

« Roupillons ! » (5/7). Respecter les plages de repos des petits, c’est favoriser leurs apprentissages. Fais dodo, t’en auras dans le ciboulot !


Enfants fatigués, enfants fatigants. Cet adage est bien connu des enseignants. Mais ils pourraient en ajouter un autre, qui certes serait encore plus dur à entendre pour les parents : enfants somnolents, enfants moins intelligents. Pas besoin d’être un grand chercheur pour constater que, quand les yeux piquent de sommeil, on a davantage de difficulté à se concentrer, on se prend à relire la même phrase plusieurs fois, pour l’oublier aussitôt. Mais, à l’échelle des petits, le repos prend une dimension bien plus vertigineuse sur le plan pédagogique.

Monstrueuses menstrues ou le tabou publicitaire des règles

Par   Publié le 15 août 2022

« Filles de pub » (5/7). Des périphrases, des nénuphars, du sang bleu… Pendant cinquante ans, la publicité a eu recours à des subterfuges pour parler des règles. Une nouvelle génération marketing va droit au but.

Sunday, bloody Sunday. Tania Dutel avait 12 ans quand elle a eu ses premières règles. Dans un sketch, l’humoriste de 33 ans témoigne :« Je regarde ma culotte et je vois des taches marron. Pour moi, le sang, c’était rouge. Dans les publicités, il est bleu, et, en fait, c’est marron… Prévenez-nous ! » Comme cette pauvre Carrie, dans le roman de Stephen King (1974), qui patauge, horrifiée, dans son propre sang dans la douche des vestiaires du lycée, des générations d’adolescentes n’ont longtemps pas compris, faute d’avoir été averties, ce qui leur arrivait quand « les Anglais débarquaient ».

Le gaz hilarant est-il toujours aussi répandu chez les jeunes Français ?

par Elsa de La Roche Saint-André  publié le 14 août 2022

Depuis que le sujet a été mis sur la table en 2020, la situation continue de se dégrader. La consommation progresse, les addictions se répandent, et les complications s’aggravent, d’après le constat dressé par les centres d’addictovigilance.

Question posée le 7 août 2022.

Bonjour,

Vous nous interrogez au sujet du «gaz hilarant», surnom du protoxyde d’azote dont «on ne parle plus beaucoup». Vous nous interrogez sur la consommation, les complications et les addictions en lien avec ce produit. Si après une large couverture médiatique en 2020, le «proto» a moins fait parler de lui, il est revenu dans l’actualité il y a quelques jours avec le décès d’un jeune homme.

Condamné à 60 000€ d'indemnités pour n'avoir jamais fait le ménage durant son mariage !

C'est au Portugal que s'est déroulé ce procès pour le moins pas commun. Un homme s'est récemment vu condamné à verser des milliers d'euros d'indemnités à son ex-femme pour le motif de n'avoir jamais participé aux tâches ménagères du couple lorsqu'ils étaient mariés.  

On dit que la paresse est un vilain défaut, eh bien ce n'est pas ce Portugais récemment divorcé qui dira le contraire. Le Supremo Tribunal de Justiça (STJ), équivalent de notre Cour de Cassation, a condamné un homme à rembourser sa dette "ménagère" à son ex-femme. Après n'avoir jamais participé aux tâches qui incombent à un foyer pendant 30 ans, la justice portugaise, a condamné l'homme à verser 60 782 € exactement à son ex-femme.
Une décision de justice très sérieuse justifiée par le fait que l'homme pouvait (dans uen certaine logique) s'enrichir grâce au temps qu'il n'octroyait pas aux tâches ménagères. 

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TDAH : inquiétante surprescription de méthylphénidate chez les enfants

Serge Cannasse   9 mars 2022

La prévalence du TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité) est très difficile à évaluer, reposant essentiellement sur des critères cliniques. En France, elle a été estimée entre 3,5 et 5,6% en 2008 par une étude à la méthodologie contestable. Le traitement de ce trouble repose d’abord sur une prise en charge éducative, sociale et psychothérapeutique. D’après les recommandations, seul son échec justifie le recours au seul médicament autorisé en France dans cette indication, le méthylphénidate (MPH). Son efficacité est avérée à court terme, mais à long terme, la molécule n’a démontré aucun effet sur les risques d’échec scolaire, de délinquance et de toxicomanie associés au TDAH. En revanche, ses effets indésirables sont bien documentés et nombreux : nervosité, troubles du sommeil, céphalées, amaigrissement, risque d’aggravation de pathologies psychiatriques et de passages à l’acte violents ou suicidaires, de maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires. Par ailleurs, le MPH est classé parmi les stupéfiants.

Des conditions de prescription inquiétantes

Un travail paru dans Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence s’est intéressé aux modalités effectives de prescription de ce médicament en France, en examinant les données de la Sécurité sociale portant sur 144.509 patients de 0 à 17 ans ayant reçu au moins une prescription entre 2010 et 2019. Ses résultats sont particulièrement inquiétants.

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Prévention du suicide : un renforcement des dispositifs attendu

 

Dispositif VigilanS, numéro national, formation des professionnels, évolution des modes de gouvernance…, le gouvernement entend renforcer sa politique de prévention du suicide aussi bien au niveau national que régional.

Provoquer une cassure significative de la courbe du taux de suicides en France d’ici 2027 : c’est l’ambition présentée par le gouvernement dans une instruction diffusée auprès des Agences régionales de santé (ARS) et paru dans le Bulletin officiel Santé, Protection Sociale, Solidarité du 29 juillet. Avec, comme objectif affiché, la réduction d’au moins 10% du nombre d’hospitalisations pour tentative de suicide dans chaque région, pour arriver à un total national de moins de 80 000 hospitalisations.

Faire évoluer la stratégie nationale

Le document s’inscrit surtout dans un contexte particulier. D’une part, la crise sanitaire s’est révélée un catalyseur sur les problèmes de santé mentale. Et d’autre part, elle fait suite aux Assises de la psychiatrie qui se sont déroulées en septembre 2021, et qui ont contribué à dresser un état des lieux de ce domaine du soin. En découle la nécessité de renforcer la stratégie nationale de prévention du suicide (SNPS) et d’accompagner sa mise en œuvre grâce aux acquis réalisés depuis 2018 et l’inscription de la prévention du suicide dans la feuille de route santé mentale et psychiatrie*.


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Venezuela : une ville andine capitale du suicide lutte pour la vie

 

Par Héctor ASUAJE

  AFP

13 AOÛ 2022
 

Le pompier Henry La Cruz saute de sa moto et se précipite pour retenir un homme de 21 ans qui s'apprêtait à se jeter dans le vide d'un viaduc de Merida, une ville andine de l'ouest du Venezuela.

Le sauveteur de 42 ans ne parvient que trop rarement à sauver une vie dans cette région où le taux de suicide est inexplicablement bien supérieur à la moyenne nationale de ce pays de 30 millions d'habitants.

L'Observatoire vénézuélien de la violence (OVV), la référence en l'absence de chiffres officiels récents, estime à 1.164 le nombre de suicides au Venezuela en 2021, soit un taux de 4,3 pour 100.000 habitants. A Mérida, ce taux est plus de deux fois supérieur, soit 9,9 pour 100.000.

En 2016, le ministère de la Santé avait recensé 843 suicides dans ce pays dont 97 dans l'Etat de Merida, qui ne compte que 860.000 habitants.

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dimanche 14 août 2022

A la Chesnaie, une psychiatrie à visage humain est encore possible




par Association les ami.e.s de la Chesnaie 
publié le 12 août 2022 à 8h25
TRIBUNE

L’établissement emblématique de la psychothérapie institutionnelle est en vente. Un collectif de plus de 80 universitaires, politiques, institutions, médecins et soignants affirment leur soutien au projet de coopérative de l’équipe en place. 

La clinique de la Chesnaie (Loir-et-Cher) est actuellement mise en vente par le médecin-directeur Jean-Louis Place, qui a fait appel au cabinet d’affaires la Baume Finance pour organiser l’appel d’offres. Le projet de coopérative soutenu par 80% de l’équipe soignante et médicale, est actuellement en concurrence dans un appel d’offres face à des groupes, associations ou fondations qui ne pratiquent pas les méthodes issues du mouvement de la psychothérapie institutionnelle. L’équipe soignante refuse tout repreneur extérieur et sera en mesure de finaliser son offre ferme à la fin octobre. Cette reprise sous forme de coopérative permettrait de préserver le sens que les soignants mettent dans leur travail et d’offrir à la clinique des possibilités financières rassurantes pour engager des travaux de rénovation et recruter de nouveaux personnels dans les prochaines années. L’équipe médicale actuelle soutient le projet et sera renforcée si la coopérative voit le jour.

Nous souhaitons que les soignants puissent aller jusqu’au bout de leur projet, avec tous leurs partenaires.

LE GRAND BAL Bande Annonce Documentaire

  






Laetitia Carton

C'est l'histoire d'un bal. D'un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin de campagne française.


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20.000 séniors pour évaluer le bénéfice de la vitamine D sur l’espérance de vie…

Nathalie Barrès    24 févr. 2022

À retenir

21.315 exactement ! C’est le nombre de séniors qui ont participé au D-Health Trial, la plus large étude jamais réalisée pour évaluer l’impact d’une supplémentation en vitamine D (60.000UI/mois durant 5 ans) sur la mortalité toute cause. 

  • Aucun bénéfice sur la mortalité toute cause n’a été mis en évidence.
  • En analyses exploratoires excluant les deux premières années, une augmentation de la mortalité par cancer a été observée chez ceux qui avaient été supplémentés.

Ces données suggèrent qu’une supplémentation en vitamine D n’est pas justifiée en population générale et invitent à pondérer les bénéfices de la vitamine D sur la réduction de la mortalité par cancer observée dans d’autres études.

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Le soupçon de la pyromanie plane sur les incendies de l’été

Par  et    Publié le 13 août 2022

Selon le ministère de l’intérieur, 10 % des 300 000 incendies recensés chaque année sont des actes délibérés, mais ce chiffre est probablement sous-estimé.

Incendie près de Saint-Magne (Gironde), le 11 août 2022.

La reprise virulente du mégafeu en Gironde, après un premier épisode intense en juillet, relance l’hypothèse d’un acte malveillant. Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, l’a suggéré jeudi 11 août en déclarant qu’il y avait « de grandes suspicions » que ces reprises de feu soient « le fait d’incendiaires ». Il en veut pour preuve les « quelques centaines de mètres d’intervalle » entre les départs de feu. Un phénomène considéré par les spécialistes comme un indice probant d’incendie volontaire.